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Introduction à la Linguistique Générale
Bibliographie : Dubois. J - Dictionnaire de linguistique et des sciences du langage, Larousse. Ducrot, Schaeffer – Nouveau dictionnaire encyclopédique des Sciences du Langage Mounin – Dictionnaire de la linguistique, Paris, PUF. Siouffi – 100 fiches pour comprendre la linguistique Grevisse – Précis de grammaire française Bronckart – Théories du langage Benveniste, Bloomfield, Guillaume, Jakobson, Maingueneau, Martinez, Saussure (il n’a jamais écrit). Historique de la linguistique : Qu’est-ce qu’une langue ?
On peut définir ce qu’est une langue par des données géographiques, historiques, politiques. Une langue est un langage commun à un groupe social, à une communauté linguistique. C’est justement parce qu’elle commune que l’on peut l’analyser de différents points de vues. Dialecte (patois) et langue : formes bâtardes de la langue ? Variété linguistique locale ? Variété linguistique locale du système principal. Le français était un dialecte, parmi d’autre, et c’est une langue qui représente une communauté mais ce n’est pas une langue officielle. Il a fallu attendre Charlemagne pour que le français sorte de l’ensemble des langues et le devienne. D’où l’importance du statut politique que l’on confère à une langue. Cela suppose une reconnaissance officielle
Toutes les langues du monde se caractérisent par la présence de 5 composantes invariantes :
L’association de ces 5 composantes constitue une langue. C’est à partir de ces 5 composantes que les linguistiques les décrivent et les différencient. Le sens c’est ce qui sauve langue puisque on joue avec la grammaire sur la sémantique.
Auparavant on décrivait la multitude de détails dont elles sont composées (grammaire taxinomiques) Puis on s’est intéressé à leur système au 20ème siècle car on a découvert qu’elles présentaient toutes une organisation cohérente : cette position a donné naissance au « structuralisme » dans les années 1960. Il est évident que, comme le pense Chomsky, la langue n’existe pas car elle est difficilement saisissable de l’intérieur. On ne peut pas la décrire que de l’extérieur comme un objet. Pour la définir on doit recourir à des critères externes. La linguistique générale (ou moderne et contemporaine) :
Discipline complexe :
Et regards différents sur ces champs d’études (courants) (distributionnalisme, transformationnalisme, fonctionnalisme, énonciatif, textuel, pragmatique, cognitivisme…)
La Linguistique :
Une discipline récente Elle part du langage pour en arriver à étudier les langues. Les « sciences du langage » : on suppose qu’il existe quelque chose qu’on appelle le langage et que cet objet peut être étudié de manière scientifique.
Le langage : il y a langage à chaque fois qu’il y a un système de signes destiné à transmettre une information :
Ce sont des systèmes conventionnels de signes. Ils ont pour but de transmettre une ou des informations.
La condition humaine se marque par la présence de langages appelés « naturels » (les langues)
L’homme à l’instar des animaux n’a pas de langage propre, il n’a pas de langage d’espèce, il ne possède pas de langage spontané qui lui vient sur les lèvres quand il naît (cf le philosophe allemand Herder au 18ème siècle)
Au début, on considérait qu’il existait entre le langage humain et le langage animal une barrière infranchissable. Aujourd’hui on s’aperçoit qu’il existe des langages très élaborés chez les abeilles ou les dauphins. Une certaine forme de communication homme-animal est devenue parfois possible. Les études les plus récentes font état non d’une coupure mais d’un continuum entre langage animal et langage humain.
L’étude scientifique du langage comporte deux volets :
« Le langage est la maison de l’être » Heidegger En linguistique on choisit d’appeler « langage » le langage verbal humain et on l’oppose ainsi aux langages techniques ou aux langages animaux ou autres formes de langage comme le langage gestuel. On parle ainsi de la faculté de langage. Le langage verbal humain est une faculté chez l’homme qui comporte une part d’inné : on pense que cette faculté est inscrite dans les gènes de l’humanité. Il n’existe pas d’individu qui, placé dans des situations normales, ne développe le langage. Le langage dépend de la mise en activité de certaines parties du cerveau. Cette faculté s’acquiert. Elle est en interaction avec la neurologie, la psychologie, la vie en société.
La principale fonction est de transmettre une information/ Mais il présente d’autres fonctions. Le linguiste Roman Jakobson a énuméré et classé les différentes formes du langage :
Toutes évidemment se superposent.
Exemples : Martinet (monème, morphème, lexème) Benvéniste (énoncé, énonciation, deixis)
A l’intérieur de ces systèmes, la linguistique va élaborer des règles :
ET
Une langue, à travers ces lois générales, mettent au jour un fonctionnement intellectuel qui diffère selon les peuples. Les autres domaines dans lesquels la linguistique générale joue un grand rôle :
Et
Pour étudier les liens langages/société
Des regards différents sur la langue : ces regards différents portés sur les langues sont appelés les courants linguistiques.
Il existe une relation entre la langue « objet d’analyse » et la langue « outil d’analyse » et les deux objets sont les mêmes Par conséquent lorsqu’on analyse une langue, on procède à une activité métalinguistique ce qui rend la tâche encore plus difficile. La métalangue : de la langue qui analyse de la langue. Conclusion : La description des langues a changé depuis le début du XXème siècle :
Les courants linguistiques : La linguistique moderne :
Décrire et expliquer les principales capacités de l’esprit humain. Représentation de l’espace dans les langues, fonctionnement des métaphores, la polysémie lexicale.
Le langage humain a fait l’objet des mythes fondateurs.
C’est la première époque où l’on trouve des réflexions sur le langage et la langue. La philosophie et les réflexions sur le langage sont contemporaines de la démocratie.
Fondation de la bibliothèque d’Alexandrie (moins 288 avant J-C). Classement des manuscrits, Commentaires de textes anciens (style, lexique, syntaxe), Etablissement de termes dialectaux poétiques. Le linguiste à cette époque doit :
C’est une sorte d’exégèse (interprétation, analyse) de la langue qui prépare à de futures investigations linguistiques.
b.1) Un classement des faits de langue : La rhétorique est la technique de la mise en œuvre des moyens d’expression. C’est une science (elle est structurée) et un art (elle repose sur un savoir, une technique). Le langage est envisagé comme un instrument qu’il faut codifier. Exemple de classement des discours :
b.2) Une étude pragmatique de la langue La rhétorique se développe d’autant plus que la démocratie grecque a le souci permanent de la persuasion politique. Gorgias = un discours est un philtre. Les techniques de la parole, les spécialistes du logos sont des orateurs, des rhéteurs ensuite ils sont appelés : sophistes. Exemple : L’aboutissement de cette attitude en est la Rhétorique et la Poétique d’Aristote (384-322 avant J-C) qui met en place les premières catégorisations du discours, appelées parties du discours. Exemples : le nom (« onoma »), le verbe Proposition/Phrase Conjonction, participe
Elle représente un ensemble de moyens mis en œuvre dans la discussion pour convaincre, réfuter, approuver … (thèse, antithèse, synthèse) Exemple : la méthode « questions-réponses » mise en œuvre par Socrate. Présentation des interlocuteurs et du sujet à débattre (exemple : la « morale peut-elle s’apprendre ? »)
1er temps : détruire les opinions successives de l’interlocuteur L’interlocuteur se voyant contredit par le raisonnement s’arrête (l’aporie) 2ème temps : Socrate et les interlocuteurs cherchent ensemble de bonnes réponses à la question par la logique des idées. C’est la technique de la maïeutique.
C’est un mouvement de la pensée qui va de la confrontation des idées aux concepts qui les classent. Exemples : L’idée de ce que représentent les noms, les verbes, les déterminants, les prépositions, les conjonctions, et qui va permettre ensuite de les classer. Dates : Socrate (470-399 avant J-C) Platon (428-348 avant J-C), le Banquet, la République Aristote (384-322 avant J-C) la Poétique |
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