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Réalisé par Myriam.Le BaroqueClassicisme et baroque, formes fixes et formes libres B. Gibert Le Baroque ds la litt française A Colin, collection U, 1997 I : Notion de BaroqueJ. Rousset, formes et signification La Litt de l’âge baroque en France (Corti) « Circé et le paon » G. Gennette : Figure I, sur l’Astrée Fin XVI, début XVII Baroque = mot importé de la peinture, de l’architecture, de la sculpture, par analogie, on parle de baroque littéraire Inscrit dans une polémique : remise en question d’un classicisme intangible, relecture du XVII à partir d’une conception importée des Beaux-arts Spécificité de cette forme et de cette sensibilité Etymologie : portugais barrocco : perle irrégulière (terme de joaillerie), ce qui entraîne par analogie un sens péjoratif : irrégularité => production artistique irrégulière, bizarre et inégale = Def : Dictionnaire de l’Académie au milieu du XVIII. Réhabilitation par une étude de Wölffie ( ?) en 1888 : Renaissance et Baroque, trad en 1940 (concerne les Beaux-arts)
Architecture liée à idéologie : contre la réforme, de la Contre-Réforme ; concile de Trente (1563) : combat contre la Réforme => nouveau type d’architecture : montrer la splendeur de la création => splendeur des ouvrages : la terre doit refléter les splendeurs du ciel
Baroque musical : l’oratorio fin XVI à Rome
Jésuites : ordre fondé en 1540, mouvement commandé par une polémique contre Calvin (mort 1564) ; 1572 massacre St Barthélemy 1664 Les plaisirs de l’île enchantée, à Versailles, organisé par Louis XIV 1672 : dernier ballet de cours par Molière et Lully Littérature Baroque chez les poètes protestants, fin XVI, D’Aubigné et Sponte XVII : La Fronde 1648-1652 (dernière révolte nobiliaire avant que louis XIV prenne le pouvoir) 1643 : mort de Louis XIII, Régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin 1661 : prise de pouvoir, installation de la monarchie absolue par Louis XIV à la mort de Mazarin Victoire du classicisme après 1661 1630 à 1660 : coexistent pulsions classiques et tradition baroque II apogée du Baroque : 1580-1630
Cf Les Sosies de Rotrou « je doute qui je suis / je me perds, je m’ignore/ moi-même je m’oublie/ et ne me connais pas » >< cogito cartésien /-> expérience de la gémellité Lien entre l’universel mouvement et le décor sur le théâtre, se développe le thème du théâtre du monde : la vie est une farce et le mode est un théâtre (La Vie est un songe, Coldéron) /=> théâtre va jouer sur tous les degrés de réalité, dans une universelle illusion, fusion possible du réel et de l’imaginaire exhibition de la souffrance et de la mort /=> »théâtre de la cruauté » : théâtre élisabéthain, fins catastrophiques chez Shakespeare = présentation spectaculaire de la souffrance et de la mort >< Classicisme et la bienséance /=> Clitandre, Corneille, tragi-comédie : spectacle pathétique et outré de la souffrance Poésie : liée à la métamorphose et au mouvement (voir Bachelard : L’Eau et le feu) ; thématique inspirée d’Héraclite, les fontaines = figures baroques : parc de Versailles = incarnation d’un topos baroque : l’écoulement de l’eau Rousset p180, critères :
L’œuvre baroque donne à son destinataire des éléments concernant sa création : œuvre en progression, on voit le travail poétique à l’œuvre Le Baroque joue sur l’instabilité, sur la variation, va jusqu’à une écriture de l’amplification et du foisonnement : Amplification poétique >< art de la litote (Classicisme : écriture du resserrement) L’art du baroque = art de l’épopée : {la Franciade (Ronsard) {Les Tragiques (D’Aubigné) {Moïse sauvé (St Amand) Complexité des intrigues : tragi-comédie ; 1636 : querelle du Cid, absence d’unité de lieu et de temps Complexité romanesque aussi : esthétique baroque va permettre l’avènement du Roman : L’Astrée (1607-1627), jeu du mouvement, de la thématique du feu et de l’eau (ce qui signale l’écriture d’une époque 1580-1630) Préciosité = version mondaine du Baroque selon Rousset Importance du mot / à la chose Illusion comique : esthétique de la façade, interrogation sur l’identité Au milieu du XVI, interdiction des mystères ; 1553, Cléopâtre de Jodelle ; après 1580, nouvelles formes d’expressions théâtrales ; 1570 arrivée des comédiens italiens, popularité de la Commedia dell’arte : improvisation des dialogues => expression aux antipodes du classicisme où fixée d’avance. Pastorale : mise en scène de bergers et de bergères, également dans le roman Dans le premier tiers du XVII, succès de la tragi-comédie : contre la règle des trois unités, représentation d’actions périlleuses, mais avec une fin heureuse = forme nouvelle de comédie dont Corneille va être un des plus éminents représentants. Jeu sur deux formes d’expression du baroque. Clitandre = 1631-32, précède immédiatement L’Illusion comique /=> illusion théâtrale ; 3 étages de fictions différentes : père éploré à la recherche de son fils, va consulter le magicien Alexandre (personnage baroque), amours de Clindor, vie de son fils = intrigue principale de la pièce. Angélique = femme courtisée par Matamore, Acte v, Clindor tué dans une querelle selon magicien ; en fait, Clindor est vivant, il est comédien et jouait une tragédie : ici intervient l’éloge du théâtre. Réalité gigogne des différents degrés Personnage de Matamore : issu de différents paradigmes, à la fois populaire et savant : celui qui tue les morts (Espagne). Incarnation du Capitan dans la Commedia dell’Arte (// le miles, le gloriosus dans Plaute) ; image du gascon, quelqu’un qui a le verbe haut. /=> Enorme succès publique ; Matamore = fou complet, c’est un personnage qui ne se réduit pas à ses sources. Comique de situation ; incarnation vivante d’une poétique : celle de la victoire des mots sur les choses => une sorte de poète qui veut vaincre la réalité par la force de son verbe. Enumération, affolement rhétorique, le comparant s’affole Tournoiement des objets, apparition du thème du fou Refus total de référent au profit du maniement du langage Ecriture de le rupture et de la surprise. Schizophrénie de Matamore : personnage pour qui le spectacle l’emporte sur la réalité, le mot l’emporte sur la chose, l’apparaître sur l’être. Ressemblance avec les héros très sérieux de Corneille => moquerie / à la tragédie Figure d’une des pièces les plus intéressante pour illustrer le Baroque français L’Astrée D’Honoré d’Urfé : grand roman fondateur de l’âge baroque Non achevé = une des caractéristiques du Baroque. Roman pastorale : mise en scène irréaliste des bergers et bergères. Marques aristocratique. V siècle après JC, ds le centre de la France (le Thorez), sur les bords d’une rivière (le Lignon) Voir sous-titre, par plusieurs personnes …. : L’honnête amitié …. Volonté d’établir un catalogue exhaustif de tous les motifs, les mouvements de l’amour. Structure baroque Base histoire : les amours de la bergère Astrée avec le berger Céladon, diégèse courte : trois mois. Malentendu initial, Astrée se sépare de Céladon, déguisement en jeune fille. Jeu des emboitement : 45 histoires annexes de l’intrigue générale de l’histoire amoureuse. Jofyle ( ?) incarnation d’un personnage baroque : l’inconstant Dom Juan >< Céladon = la fidélité Un certain réalisme sentimental : volonté de saisir au vol et sans travestissement idéaliste, toute une série de situations amoureuses : la jalousie, la trahison, l’émotion, la peur, la timidité …. Mise en scène où le roman doit beaucoup au théâtre. Exhibition de la parole. Passage extrait du livre I : suicide de Céladon dans le Lignon. Partie initiale du livre : faux rapport d’un berger jaloux de Céladon auprès d’Astrée. Aimer = mourir à soi pour renaître à autrui Scène théâtrale par l’importance des dialogues et des monologue. Ecriture de la surprise Roman se distingue mal du genre de l’oralité scénique ; texte mis dans la bouche des personnages présente des éléments tragi-comique. Derrière ce modèle théâtral, découverte de nouvelles ressources pour le récit : présence d’un narrateur parfois explicite au début du récit : interpelle le lecteur, effets qu’on peut tirer des correspondance entre un paysage intérieur et un paysage extérieur = Conscience bouleversée de Céladon figuré par une tempête, par un phénomène météorologique Stratégie de l’écriture baroque : éléments d’écriture de la rupture, instabilité, hyperbole au mépris de la vraisemblance (surdité de Céladon). Texte qui organise un élément : l’eau, augmentée par les pluies du printemps => « texte » en cru => image du paroxysme de la crise ; figure, métaphore une situation psycho. Derrière la figure du dépit amoureux, une poétique de l’élémentaire. Série de réseaux thématiques Par métonymie, Céladon associé à l’eau et Astrée au feu => impossibilité. Pour et contre Sainte-BeuvePertinence du biographique dans l’appréhension de l’œuvre littéraireContre Sainte-Beuve, Proust Zola, Nietzsche l’ont critiqué également Question de la mort de l’auteur : Genette, les formalistes russes /=> est-il utile de connaître la vie de l’auteur pour expliquer une œuvre littéraire ? Fabrice Thumerel, La Critique, Cursus, Colin Jean-Yves Tadié, La Critique littéraire au XX, Belfond J.P. Richard, Etudes sur le Romantisme, seuil Sainte-Beuve = celui qui a fondé la critique littéraire/ 1804-1869 Va se lier au cénacle de V. Hugo, acteur de la victoire du romantisme
puis se tourne vers la littérature au second degré => se consacre à la causerie ; écrit des portraits, une série de monographie (éditions Bouquins) 1834-35 : Prise d’une certaine distance vis-à-vis de romantisme 1834- 1859 : donne des cours sur Port-Royal qui feront l’objet d’une publication Après révolution de février 1848 : cours sur Chateaubriand et son groupe littéraire à liège ; chaire de poésie latine au Collège de France. De 1851 à sa mort 1869, tient un bloc-note : Les Causeries du Lundi Pdt second empire, position de Sainte-Beuve = dominante. Méthode biographique >< R. Barthes qui défend littérarité du texte littéraire. Sainte-Beuve se définit sur le plan littéraire par un style : longue phrase, circonlocutions (écriture artiste) + variété et éclectisme ; expressivité. Passe d’une écriture d’analyse (les portraits) à une tentative de synthèse ; prend pour modèle L’Histoire naturelle de Buffon => volonté de classification. Pour Balzac, comprendre c’est étiqueter => classer les éléments Derrière les portraits de Sainte-beuve, on retrouve des familles d’esprit ; s’intéresse à Port-Royal, au groupe de Chateaubriand ; s’intéresse à la notion de milieu => premier critique du contexte idéologique et historique. Souci de la vie individuelle d’un écrivain, de brosser une peinture de l’écrivain à partir de son œuvre
Pour comprendre un auteur, recours à des documents sur l’auteur /=> 1831, extrait d’un article sur Diderot : « J’ai toujours aimé les correspondances, les conversations, les pensées, tous les détails du caractère, des mœurs, de la biographie en un mot des grands écrivains » = réflexion nouvelle à l’époque = nouveau critique au XIX : avant lui, critique atemporelle, jugements de goût ; il instille le psychologique. Premier partisan de Sainte-Beuve : Alfred de Vigny : / article sur Racine : « Votre manière de passer de l’homme à l’œuvre et de chercher dans ses entrailles le germe de ses productions est une source intarissable d’aperçus nouveaux et de vues profondes » Modernité de Sainte-Beuve : intention de noter la particularité de l’écrivain dans un mixte de texte et de biographie. Ecole de la conscience, Genève, Starobinski Souci de l’individualité ; thématique d’un auteur ; pb = dérive sur la morale et la psychologie Proust réagit sur le texte de Nouveaux Lundis du 28 juillet 1862 Organisation : le caractère ; organisation psycho-orale =< identification d’une personne psychologique avec son œuvre, étude morale Référence à un modèle scientifique (L’Histoire naturelle) comme Balzac, 20 ans plutôt, dans sa préface à sa Comédie humaine
/=> belles pages sur la littérature reconnue (Port-Royal), critique moins pertinente sur contemporains, brouillage de la valeur d’une œuvre par la connaissance d’un écrivain dans son intimité, nbeux contre-sens de sa part Intuition sur la quantité chez Balzac >< article de 1854 sur La Chartreuse de Parme, « la morale italienne dont Bayle abuse un peu est décidément trop loin de la nôtre. Un italien pur ne ressemble en rein à un français » => intrusion de la morale dans la critique littéraire « Une spirituelle mascarade italienne. Au sortir de cette lecture, j ‘ai besoin de lire un roman simple … » Reconstituer l’existence d’un auteur => une lecture du texte orientée par la volonté d’établir une espèce de portrait de l’écrivain : / Stendhal, la critique biographique aboutit à une exclusion Sur Flaubert : repère dans Mme Bovary toute une série de nouveautés, puis « L’auteur évidemment a beaucoup vécu à la campagne…. L’œuvre entièrement impersonnelle, c’est une preuve de force… Je ferai néanmoins un reproche à ce livre. Ce livre manque de bien. » => Jugement moral « La vérité n’est pas entièrement du côté du mal » Pas d’article entièrement développé sur Baudelaire, la folie de Baudelaire qui et située à l’extrémité du Kanchacta ( ?) romantique. Pouvoir de provocation chez Sainte-Beuve : brise les tabous de l’impersonnalité, fait entrer le motif du corps. Le biographique recouvre le textuel, parfois au nom de préoccupations liés aux préjugés d’une époque, d’un milieu bourgeois. A la mort de Sainte-Beuve, Taine fait l’éloge de son originalité : Pour expliquer une œuvre : la race, le milieu, le moment… Portrait indicateur d’une rénovation critique Espoir scientiste sur le modèle de L’Histoire naturelle, rapprochement des sciences morales et des sciences positives. Zola est à mettre au nombre des premiers auteurs d’un « contre Sainte-Beuve » : dans Le Roman expérimental, article où bilan mitigé de la méthode critique de Sainte-Beuve : « Il y a chez lui un féminin qui se plaisait aux sous-entendus et au vague des choses…. » trop de considérations extra-littéraire, reproche l’absence franchise, l’absence de rigueur scientifique et son incompréhension / roman du XIC (incompréhension de la méthode de Balzac) Hugo : « Sainte-bave » Musset : “Sainte-Bévue” Goncourt : créature vénale fort au fait des adresses de Paris Nietzsche : Dans Le Crépuscule des idoles, critique sa féminité Proust : Contre Sainte-Beuve (1808-1809) fait partie de la genèse de la Recherche…, après Jean Santeuil (écrit à la 3ème personne). Mélange d’éléments narratifs avec un questionnement esthétique. Titre annonce un traité théorique, en fait, c’est la recherche qui est en train de naître.. . = genèse double
=> machine de guerre contre l’enquête policée sur la sexualité et la vie de l’auteur Pastiches : recueil d’articles que Proust a écrit dans le Figaro ; de la critique en action, recueil qui lui permet de trouver son style en se débarrassant du style des autres. Corrigé de dissert sur la Poésie : Image et prosodie Exemple de dissertation Citation : « La poésie est elle-même non pas dans le maintient à tous prix de telle ou telle prosodie, mais dans l’usage de la comparaison, de la métaphore ou de toute autre mise en rapport ; elle est au plus près d’elle-même dans la mise en rapport des contraires fondamentaux : dehors et dedans, haut et bas, lumière et obscurité, illimité et limité. Tout poète est au plus pur de lui-même dans sa façon singulière de les saisir. » Philippe Jacottet, L’entretien des muses Vous analyserez et discuterez ces propos en fondant votre réflexion sur des exemples précis et d ‘époques diverses. I : analyse du sujetSujet organisé en segments simples et répétitifs « la poésie est elle-même » :
« telle ou telle prosodie » :
« le maintient à tous prix » : /=> attitude réactionnaire, académisme poétique
« usage de la comparaison, … métaphore » = particulier => mise en rapport = général => la poésie serait une mise en rapport = translation (cf étymon) « Elle est au plus prés d’elle-même » :
« contraires fondamentaux » /=> la suite donne des exemples, genre d’antithèses et plus généralement des figures d’opposition « tout poète est au plus pur de lui-même » /=> chimie
prosodie, comparaison, métaphore prosodie : en latin = quantité de voyelles => liée à la musique de la langue poétique (intensité, brièveté, longueur) /=> « prosodie » est devenue « la définition du caractère mélodique des sons » traits phoniques et musicaux de la langue poétique : sont 2 = la métrique et les rimes Jacottet revendique la comparaison : introduit un élément référentiel : les images => on quitte ici la stricte matérialité du langage C’est encore plus net avec la métaphore (comparaison elliptique) Mallarmé : « je raye le mot comme du dictionnaire » Henri Mérier ( ?) Dico de poétique « Contraires fondamentaux »
II) A : position de Jacottet
« Cette obscure clarté qui tombe des étoiles » Corneille : = poésie oxymorique Y aurait-il des poètes sensibles à la musique du ver et d’autres aux images ? ( Verlaine Rimbaud) B : limite de cette positionChoses gênantes dans citation : le non-dit : absence du mot image ; « mise en rapport » reste sans complément
III : illustrationA : de la thèse
B : des éléments qui peuvent la contredire
ex : Baudelaire : malgré transgression, métrique relativement traditionnelle, tenait à certaines formes fixes
III : esquisse de planI : thèse de Jacottet II : mixte III I Poésie et mise en rapport
II Poésie et prosodie
Ex : l’académisme du XVIII d’où élargissement des formes au XIX
III la musique et l’image
Contre l’exclusivité de Jacottet, (contraste et référent), des poètes savent réunir la musique et des images nouvelles et souvent antithétiques Cf Baudelaire « la mort des amants » (gemellité) |
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