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![]() Dossier de presse Space Oddity : design/fiction 18/11/2012 > 10/03/2013 ![]() ![]() Introduction En 1969, le single de David Bowie, Space Oddity, le propulse au sommet des hit-parades. Dans sa musique, ses paroles, mais aussi dans l’atmosphère du premier clip vidéo de 1969, la chanson porte l’empreinte d’une époque abasourdie par les premières expéditions de l’homme dans l’espace, les premiers pas sur la lune, l’évolution des sciences, des techniques et des formes. L’architecture, le design, la mode, l’électro-ménager, les objets de consommation, la littérature et le cinéma s’emparent des formes capsulaires, matières synthétiques et effets spéciaux liés à la recherche aéronautique. L’exposition démarre par un clin d’œil à cette époque révolue à travers le clip du tube de Bowie. Ensuite, le visiteur est propulsé dans une autre époque : la sienne. La science-fiction fait-elle encore sens aujourd’hui ? Comme l’affirmait déjà le célèbre astrophysicien américain Carl Sagan, il y a plus de 20 ans dans une interview donnée au New scientist, « la science est tellement plus étrange que la science-fiction ». Il était interrogé par Marcus Chown, auteur et consultant en cosmologie. Dans un article de 2008, celui-ci s’interroge sur l’avenir de la SF : « (…) la science – et sa compagne, la technologie – évoluent si rapidement que la science-fiction ne peut suivre. (…) Cependant, à leur niveau le plus basique, la science et l’extrapolation de la science ne font que proposer des mondes alternatifs dans lesquels situer une histoire. » 1 Ces mondes alternatifs et imaginaires, projections de nos peurs et fantasmes, constituent le décor de nouvelles fictions. Et si les technologies actuelles permettent de poser un robot sur Mars ou d’envoyer des nano robots dans nos tissus pour soigner certaines maladies, la SF confine encore au fantastique et au merveilleu dans les multiples interprétations des thèmes qui traversent le genre : l’utopie, l’espace, l’alien, l’anticipation, l’apocalypse, les mutants... Ces sujets se retrouvent ainsi au cœur du travail de certains créateurs, de façon consciente ou non, ou apparaissent dans les interprétations individuelles de certaines œuvres. C’est ce qu’effleure la première partie de l’exposition, un tableau métaphorique et poétique d’un futur improbable, la vision naïve d’une fiction tournée vers l’étrange. Cette première partie du parcours s’offre comme une déambulation dans un paysage qui exprime la fascination de l’homme pour ces « bizarreries de l’espace », (traduction littérale du titre Space oddity), une fantaisie inspirée de références conscientes ou non, aux canons et classiques du genre. Le second volet de l’exposition se penche plus précisément sur les nouveaux outils dont disposent aujourd’hui les designers et qui projettent vers le futur les relations de l’homme à la technologie. Grâce à des logiciels informatiques, l’organique et le fractal ont remplacé le streamline des années 30 et le « tout plastique » des années 60. En 1964, Arthur C. Clarke, l’auteur de 2001 : Odyssée de l’espace, prédisait qu’un jour, grâce à une machine qu’il appelait le Replicator, « les objets [seraient] aussi faciles à fabriquer qu’aujourd’hui les livres à imprimer ». Une machine à dupliquer à l’infini… Ce qui paraissait futuriste autrefois est devenu un outil commun. L’impression 3D permet aujourd’hui à chacun de devenir le producteur de n’importe quelle forme en 3 dimensions, quelle que soit sa complexité. Cette invention qui appelle à une nouvelle démocratie des objets bouleverse tout le système sur lequel repose le design : la propriété intellectuelle, le rôle de l’éditeur, du distributeur et de l’utilisateur sont remis en question. Certains utilisent ces techniques de pointe pour challenger les modes de production du futur. Mais la réelle valeur ajoutée des recherches présentées ici réside avant tout dans la dimension poétique que les designers y ont appliquée. Inventaire des designers et pièces exposées Nacho Carbonell Né à Valence en 1981, Nacho Carbonell a obtenu son diplôme en 2003 à l’université Cardenal Herrera C.E.U. (Espagne) et à la Design Academy Eindhoven, où ses projets “Dream of sand” et “Pump it up” lui valurent une mention Cum Laude. Fraîchement diplômé, il a créé des collections et familles d’objets très personnels. En 2009, sa série Evolution lui vaut une nomination au Prix du designer de l’année du Design Museum de Londres et le début d’une collaboration avec la galerie Rossana Orlandi à Milan. La même année, il est également élu Designer du Futur par les organisateurs de Design Miami. Son identité s’exprime à travers des formes organiques et des textures brutes et colorées. La singularité des matériaux et techniques mise en œuvre dans son travail lui a ouvert la voie vers une scène internationale de collections privées et publiques, dont celles de musées d’importance comme le Groningen Museum aux Pays-Bas et le 2121 Museum au Japon. Il aime voir les objets comme des organismes vivants, les imaginant prendre vie. Ce sont avant tout des objets de communication qui stimulent l’imagination de chacun. Des objets qui comportent un aspect fictionnel ou fantaisiste, qui invitent le public à s’évader du quotidien. Nacho et son équipe travaillent aujourd’hui à Eindhoven. Bush of iron, série Diversity, 2010, structure de fer et extrusions de fer. Courtesy Spazio Rossana Orlandi. A l'occasion de la foire Design Miami/Basel 2010, et suite au succès de sa collection Diversity, Nacho Carbonell a choisi de clore la série avec une pièce grandiose ressemblant à une créature aux formes organiques. Réalisée en fer brut, Bush of Iron (Buisson de fer) a été particulièrement difficile à fabriquer, créée à partir d'une structure renforcée, hérissée de milliers de fils métalliques. Bien qu’il ait puisé son inspiration dans la nature, le designer a choisi de conserver les caractéristiques immobiles et froides du métal. Le poids - près d'une tonne – et le volume de l’œuvre créent une présence et une atmosphère intenses. L'intérieur de la pièce révèle une sorte de bureau, un espace où se reposer, penser, s'isoler... protégé du monde extérieur par les tiges de métal se dressant à plusieurs mètres dans les airs. Hussein Chalayan Engagé depuis 18 ans dans une démarche expérimentale et conceptuelle, il se situe à la frontière entre la mode, l’architecture et le design. Son œuvre se démarque par sa rigueur intellectuelle et sa quête de perfectionnement technique allant jusqu’à défier les stéréotypes de l’univers de la mode. Dès ses débuts, Hussein Chalayan se distingue en explorant de façon très inventive des médiums tels que la sculpture, le mobilier, la vidéo ou les effets spéciaux du cinéma qu’il utilise pour ses collections, s’inspirant directement des réalités politiques, sociales et économiques de son époque. Né à Nicosie en 1970, Hussein Chalayan fait ses études à Chypre puis s’établit à Londres où il obtient, en 1993, le diplôme de la Central St. Martins College. L’année suivante, il crée sa maison et présente sa première collection avec les Buried Dresses : série de robes inhumées dans un jardin trois mois avant le défilé, totalement métamorphosées par l’oxydation et l’altération des tissus. Cette présentation suscite un vif étonnement et les critiques sont unanimement élogieuses. Depuis, Hussein Chalayan ne cesse de surprendre et d’intriguer devenant l’une des figures les plus innovantes de la mode britannique. Place to passage, éd. 3 + 1 EA, 2003, installation de 5 écrans, 12’ 10’, couleur, bande son. Courtesy Galerist, Istanbul. Dans le cadre du prix Tribe Art Commission2, deuxième d’une série en cours récompensant des projets artistiques internationaux sponsorisés par l’équipe de formule 1 B·A·R Honda, Chalayan s’est inspiré d’une visite de l’usine B·A·R Honda, et utilisé la métaphore de la course en Formule 1 pour explorer les implications de la vitesse et de la technologie sur la psyché contemporaine. Le projet commence avec Chalayan créant sa propre vision de la voiture de course. Utilisant la modélisation 3D et l’état de l’art des techniques de fabrication en Formule 1 de l’usine B·A·R, une sculpture aérodynamique ressemblant à une capsule a été réalisée et est devenue la pièce maîtresse du film. En partenariat avec la société d’animation conceptuelle, Neutral, Chalayan a conçu un voyage imaginaire qui emmène le spectateur depuis les rues froides et humides de la ville en empruntant une autoroute post-industrielle vers un paysage onirique et un désert de glace. Comme dans les reportages en Formule 1, la perspective oscille entre l’objectif et le subjectif. Par moments, les spectateurs sont davantage des curieux suivant la capsule filant à toute vitesse avec, à son bord, une passagère androgyne et poursuivant obstinément sa route. A d’autres moments, les spectateurs se retrouvent à l’abri à l’intérieur, la capsule agissant alors comme un calme refuge propice à la réflexion. Des éléments de la vie des passagers commencent à passer comme des éclairs, apportant une dimension symbolique au voyage. Comme la capsule retrace un cycle de vie, Chalayan interroge la façon dont la vitesse peut affecter nos sens et nos souvenirs. Cette installation multi-écrans intitulée Place to passage incorpore des séquences filmées, des animations informatiques en 3D et une bande-son qui juxtapose une composition au piano spécialement réalisée pour l’occasion et un paysage sonore atmosphérique. LONNEKE GORDIJN & RALPH NAUTA Après leur diplôme à la Design Academy Eindhoven, Ralph Nauta et Lonneke Gordijn ont fondé leur studio en se reposant sur des compétences complémentaires : à la connaissance très précise des matériaux, de l’artisanat et des techniques de production de Nauta répond le sens intuitif du concept et de la composition de Gordijn. De cette alchimie naissent des œuvres où la fantaisie tutoie la réalité de façon pertinente, questionnant la relation entre nature, technologie et humanité. Tous deux espèrent que leur travail mette l’accent sur la qualité métaphysique des sensations humaines, qu’il rencontre un point d’équilibre dans notre vie quotidienne pleine de contradictions et qu’il porte des valeurs spirituelles et émotionnelles. Pour atteindre ces objectifs, la lumière est apparue comme leur medium de prédilection, pour son potentiel à exprimer les émotions de façon très directe. Tous deux se montrent curieux du futur, non seulement des nouvelles technologies mais aussi des évolutions de la nature et de la culture humaines. Pour satisfaire cette curiosité, ils recherchent la combinaison parfaite entre connaissance et intuition, science-fiction et nature, fantaisie et interactivité. Leur but est de créer un dialogue entre l’objet et son utilisateur en se référant à des réalités qui sont souvent difficiles à comprendre, voire impénétrables. Depuis 2006, leur travail a été montré en musées et foires à travers le monde, parmi lesquels le Victoria & Albert Museum de Londres, le Museum of Arts & Design à New York, l’exposition universelle de Shanghai, Design/ Miami, le Salone del Mobile de Milan… Fragile Future 3, EA, 2010, graines de pissenlits réels, électronique, bronze phosphorescent, LEDs, plexiglas. Courtesy Carpenters Workshop Gallery. Fragile Future 3 est l’histoire de la rencontre entre nature et technologie. Dans un futur éloigné, ces deux extrêmes ont fait un pacte pour survivre. Fragile Future 3 combine un système électrique et de véritables têtes de pissenlits dont les graines sont fixées sur une structure métallique ressemblant à un circuit imprimé, le tout formant une sculpture lumineuse qui envahit l’espace. Low ou high tech ? Qui, de la nature ou de nos créations hautement technologiques, offre la solution la plus évoluée ? Le système permet de bâtir des constructions en 3D basées sur un assemblage de modules, offrant ainsi toute liberté de créer différentes installations lumineuses. Ce projet a été réalisé en collaboration avec Carpenters Workshop Gallery. ![]() Aldo Bakker, Tri pod , 2005, black urushi executed by Mariko Nishide, 370 x 330 x 300 mm. Urushi Serie. Courtesy Particles Gallery © Photo Wouter vanden Brink. Aldo Bakker La vision d’Aldo Bakker (Amersfoort, 1971) est motivée par une exploration des frontières entre l’humanité et les aspects inhumains en design, une approche manuelle et architecturale de l’infini. Eu égard à cette démarche, ce n’est pas un hasard si Aldo a choisi tout d’abord de s’exprimer à travers le verre. En effet, cette matière peut avoir un aspect inhumain dans sa faculté à produire des formes qui semblent parfaites et artificielles, effaçant toute trace de touche humaine. L’association de rituels humains et de formes parfaites et artificielles est un thème récurrent et une tension nécessaire dans le travail d’Aldo Bakker. Avant de travailler le verre, Aldo s’est formé au design de bijou, un métier que ses parents ont pratiqué avant lui. Pendant des années, il a été le seul employé de l’Atelier Noyons à Utrecht. C’est cette discipline qui a formé la patience professionnelle du designer et exacerbé le perfectionnisme qu’on retrouve dans l’ensemble de son œuvre, jusqu’à aujourd’hui. Après avoir étudié toutes les facettes de la production du verre et réalisé une gamme complète, Aldo revient au bois et à la création de mobilier en bois. A la même époque, Aldo fait l’objet de ses premières grandes expositions, à la galerie « Binnen » à Amsterdam, à Milan et Londres. C’est à l’occasion de son exposition à Londres qu’il rencontre Ilse Crawford chef du département « Well being » à la Design Academy Eindhoven. Une rencontre qui déclenche le début de la carrière d’enseignant d’Aldo Bakker à la célèbre académie. Tri pod, série Urushi, 2005, urishi (laque japonaise) noir. Exécution Mariko Nishide. Courtesy Particles Gallery. Tri pod est un des six objets de la série Urushi Series créée par Aldo Bakker pour la Particles Gallery. Cet objet est une investigation des caractéristiques du trépied, avec trois façons distinctes de créer un pied. L’une de celles-ci soulève le corps de l’objet légèrement de côté en le parant d’une aura curieusement sensible. La peau a nécessité 60 couches de laque japonaise pour obtenir ce noir profond. Elle est le reflet de son habitat affecté d’une déformation à peine perceptible qui mêle espaces positif et négatif pour créer cette étrange créature introvertie. Présentée par la galerie Particles à Design Miami/ Base et au Fuori Salone Milan en 2010, la série Urushi se trouve, notamment, dans la collection permanente du Stedelijk Museum d’Amsterdam. Fernando and Humberto Campana Participant à la communauté de designers émergeante de Sao Paulo, le duo brésilien Fernando (1961) & Humberto (1953) Campana crée des pièces visuellement très riches, constituées à partir de matériaux ordinaires et familiers. Depuis 1983, les frères Campana ont mené une carrière qui leur offre aujourd’hui une reconnaissance nationale et internationale. Leur travail intègre l’idée de transformation et réinvention. Rendre précieux des matériaux ordinaires et pauvres stimule une grande créativité mais se pose aussi en trait caractéristique de la culture brésilienne définie à travers ses couleurs, ses mélanges, son chaos et le triomphe des solutions les plus simples. Basé à Sao Paulo, Estudio Campana ne cesse d’investiguer de nouvelles possibilités de fabrication de mobilier. Les passerelles qui se dessinent dans les échanges d’informations sont pour eux une autre source d’inspiration. Les partenariats avec des communautés, usines et industries préservent la surprenante fraîcheur du répertoire des frères Campana. Black Iron Chair, série Iron, 2004, acier inoxydable. Courtesy Carpenters Workshop Gallery. La chaise de fer noir fait partie d’une série pour laquelle les Campana ont expérimenté un assemblage de tiges métalliques, créant une structure flottant dans l'air. Une apparition poétique et mystérieuse. ![]() Wendell Castle, Night unveils . Courtesy Carpenters Workshop Gallery Wendell Castle Le travail de Wendell Castle est reconnu pour son traitement sculptural des matériaux, notamment le bois, et l’humour sarcastique avec lequel il crée ses formes harmonieuses et pleines. Né au Kansas en 1932, il est diplômé en design industriel de l’Université du Kansas en 1958 et en sculpture en 1961. Depuis, il s’est installé à Rochester, New York, pour enseigner à la School of American Craftsmen et y fonder son atelier. Considéré comme une figure de proue des arts appliqués américains depuis les années 60, il modifie notre regard sur le mobilier en fusionnant les notions d’art et de design. A cette époque, il exprime, avec la technique du plastique moulé, sa vision humoristique de l’objet : une interrogation sur la valeur de la société de consommation dans un esprit proche du pop art. Il oriente ensuite sa pratique vers une confrontation avec le bois. La matière brute ou traitée en strates invite à un dialogue nouveau fondé sur une pratique artisanale exceptionnelle et confirme sa syntaxe artistique de volumes courbes et sensuels en opposition à l’univers fonctionnaliste du mobilier et du design. Son œuvre est entrée au panthéon des grands designers, rejoignant les collections de plus de 40 musées et institutions dans le monde, dont le Metropolitan Museum of Art de New York, le Museum of Modern Art de New York et la White House à Washington. Night unveils, 2011, bois. Courtesy Carpenters Workshop Gallery. Seventh Night est un objet qui évoque la profondeur des ténèbres. Cette sculpture fonctionnelle semble subtilement enracinée dans le sol, mais cette excroissance organique évoque tout à la fois une faune étrange qui observe et une forêt millénaire aux troncs imposants déformés par l’usure du temps. Le bois de noyer avec sa finition huilée paraît précieux comme de l’ébène. Le sculpteur incite au toucher par des effets de surface polis ou gougés. La dimension fonctionnelle n’est pas délibérément écartée, le travail formel semble issu du répertoire archétypal d’une collection d’arts premiers. Dunne & Raby Le duo Dunne & Raby utilise le design comme medium pour stimuler le débat entre designers, industrie et public sur les implications sociale, culturelle et éthique des technologies existantes et émergentes. Anthony est professeur et chef du programme Design Interactions au Royal College of Art à Londres. Il a étudié le design industriel au RCA avant de travailler pour Sony Design à Tokyo. Il est un des membres fondateurs du CRD Research Studio. Fiona est professeur de design industriel à l’Université d’arts appliqués de Vienne et conférencière au RCA où elle a étudié l’architecture. Elle a travaillé pour Kei'ichi Irie Architects à Tokyo. Elle est membre fondateur du CRD Research. Leur travail a été montré et publié sur la scène internationale et se trouve dans les collections permanentes du MoMA, du Victoria & Albert Museum, du Frac Ile-de-France et du Fnac (Fond national d'art contemporain). |
![]() | «suspend son incrédulité» pour adhérer à la fiction cf. Thomas Pavel, L’Univers de la fiction, 1988 ] | ![]() | |
![]() | «une approche textuelle» qui présente un objet phare de l’histoire du design et qui permet approfondir ses connaissances au moyen... | ![]() | «Existence-fiction», Revue d’Esthétique, n° 42, Paris, ed. Jean-Michel Place, 2003, pp. 9-10 |
![]() | ![]() | «Télécharger son esprit dans un avatar, c’est (peut-être) possible» le courrier international du 17 au 23 juin 2010 | |
![]() | «50° Nord» qui s’étend désormais sur l’Eurorégion Nord. Membre actif et pleinement investi du réseau, la galerie participe depuis... | ![]() | |
![]() | «mordus», un pass permettant d’accéder à toutes les salles (sauf cinémas Utopia et Cratère) est disponible au prix de 50 € | ![]() |