Grande salle Attention travaux
Grande salle
| Ateliers avec Danseurs de Coline
Travail sur les matières d’Odile Duboc et JC Gallotta
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9h30 à 10h30 1. Carmaux JBCalvignac CP/CE1/ 25
Pauline Daure 2.Cadalen/M.Engelbach CE2/CM1/25 Présentation des travaux en cours
1 classe présente, les élèves de l’autre classe sont spectateurs dans la salle
Ils participent, regardent, écoutent, et donnent un retour constructif à la classe à la fin de la présentation
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9h30 à 10h30 1. Carmaux JB Calvignac CP/ 26
Sophie Garnaud
Groupe 1. 16 élèves Studio danse
Groupe 2. 10 élèves Salle Cattering 2. Cambon/ CM1/ 23 (sous réserve)
Groupe 3. 13 élèves Mezzanine
Groupe 4. 10 élèves Hall entrée 3. Carmaux J.Moulin maternelle/ GS /24
Hélène Sanguinède
Groupe 5. 24 élèves / Petite salle
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Récréation
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11h à 12h 1. Carmaux JB Calvignac CP/ 26
Sophie Garnaud
2. Cambon/ CM1/ 23 (sous réserve, uniquement spectateur)
3. Carmaux J.Moulin maternelle/ GS /24
Hélène Sanguinède
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11h à 12h 1. Carmaux JBCalvignac CP/CE1/ 25
Groupe 1. 15 élèves Studio danse
Groupe 2. 10 élèves Salle Cattering 2. Cadalen/M.Engelbach CE2/CM1/25
Groupe 3. 10 élèves Mezzanine
Groupe 4. 15 élèves Petite salle
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| 12h à 13h50 . Pique nique en extérieur ou hall entrée (au choix de l’enseignant ) Possibilité de travailler pour les classes avec leur professeur
dans petite salle/ studio de danse/ mezzanine entre 13h et 13h50 13h50 Placement dans la grande salle 14H Spectacle en 2 parties sans entracte
D’une virgule à l’autre (O.Duboc) (25 min) et 3 générations/acte 2 (JC Gallotta) (extrait 25 min)
Discussion / Questions réponses entre danseurs et élèves (15 à 20 min) Fin prévue vers 15h30 Goûter dans hall entrée ou dehors
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Colineformation professionnelle en danse contemporaine La formation professionnelle Coline
a pour objectif de former des danseurs interprètes en les confrontant aux réalités du métier d’artiste chorégraphique pour les conduire à un véritable engagement artistique.
Le cursus de formation est de 21 mois et s’articule autour de 4 axes majeurs :
-Un enseignement constitué de cours quotidiens en danse contemporaine, en danse classique et dans différentes techniques, et des ateliers d’improvisation et de composition qui mettent l’accent sur les fondamentaux de la danse contemporaine. Cet enseignement est assuré par l’équipe pédagogique de Coline et des professeurs invités.
-Un travail de
création et de transmission de
répertoire sous la direction de chorégraphes invités
-Une
expérience de la scène avec des représentations en France et à l’étranger
-Un
travail d’action de sensibilisation à la danse contemporaine, notamment auprès de publics scolaires.
Les danseurs interprètes de la formation professionnelle Coline – promotion 2006/2008 :
Marion Bouisset, Louis Combeaud, Christelle Dronne, Lorentxa Iturralde, Kévin Jean, Bastien Lefèvre, Mélissa Lezin, Clémentine Maubon, Anne-Laure Pécot, Nina Santes et Matthieu Sparma.
Direction pédagogique et artistique : Bernadette Tripier
Administration et développement : Clélia Jouteau
Coline est un projet de la Maison de la Danse Intercommunale d’Istres et est subventionné par le SAN Ouest-Provence, la Régie Culturelle « Scènes et Cinés », le Conseil Général 13 et le Conseil Régional PACA.

SPECTACLE Trois générations extrait (acte 2.) 25 minutesChorégraphie : Jean-Claude Gallotta
Assistante à la chorégraphie : Mathilde Altaraz Dramaturgie : Claude-Henri BuffardMusique originale : StrigallTransmission à la formation coline
: Yannick HugronJean-Claude Gallotta a rencontré, une première fois, la formation coline en octobre 2000 lors d’un travail d’atelier autour du thème « Nosferatu ». En novembre/décembre 2001, coline a renouvelé cette rencontre artistique avec la transmission de sa pièce de répertoire « La Rue » (1996). Pour cette nouvelle collaboration, Coline a accueilli Jean-Claude Gallotta, Mathilde Altaraz et Yannick Hugron de décembre 2006 à janvier 2007, pour un travail de transmission avec les danseurs coline.
Note d’intention du chorégraphe
Depuis le 8 avril, j’avais ce besoin teinté, l’envie-rêvée de faire danser la même chorégraphie par trois générations différentes : des enfants, des adultes et des personnes plus âgées. Ne pas immédiatement entrelacer le temps comme je le fais généralement dans mes chorégraphies, mais délibérément former trois groupes bien distincts. L’idée m’est peut-être venue par cet attrait de voir « pousser » la danse dans la serre même du jardin-théâtre. Comment le regard induit et comment il retient les mouvements répétés, travaillés par des corps hétérogènes ? Quels sont les points communs ou les vraies différences « du revoir » dans le spectacle vivant ? A quel moment et où se passe la transformation-déformation dans la répétitivité et l’incarnation juxtaposée ? Quel est l âge de la danse ? Comment les interprètes portent-ils cette distinction, cette différence ? Où en sommes-nous avec cette question permanente : à quel âge faut-il danser, à quel âge faut-il s’arrêter ? Et puis, cette petite phrase écrite au pochoir sur le mur de la rue : » la culture c’est au moins trois fois ». Trois générations pour faire peut-être danser notre autre vie et surtout sentir encore plus près, cet amour des autres à être ensemble. » Jean-Claude Gallotta – Novembre 2002
BiographieJean Claude GallottaOriginaire de Grenoble,
Jean-Claude Gallotta découvre la danse à 20 ans durant ses études à l’Ecole d’Art de sa ville natale. En 1979, il fonde à Grenoble le Groupe Emile Dubois, réunissant danseurs, comédiens, musiciens, plasticiens. Implanté en 1981 à la Maison de la Culture de Grenoble, le Groupe Emile Dubois devient en 1984 le Centre Chorégraphique National de Grenoble. De juillet 1986 à juin 1990, Jean-Claude Gallotta assure la direction de la Maison de la Culture, qu’il rebaptise « Le Cargo ». De 1997 à 2000, il est invité par le metteur en scène Tadashi Suzuki à créer une compagnie permanente de danseurs japonais dans le nouvel ensemble culturel de Shizuoka au Japon.
Parmi ses créations :
Pas de quatre (1980),
Ulysse (1981) et
Les Variations d’Ulysse (1995),
Daphnis é Chloé (1982),
Hommage à Yves P. (1982),
Mammame (1985),
Les Louves et Pandora (1986),
Docteur Labus (1988),
L’Incessante (1999),
Presque Don Quichotte (1999),
Les Larmes de Marco Polo (2000), 99 duos (2002),
Trois générations (2003),
My Rock (2004). Sa dernière pièce, troisième volet de la trilogie,
Des Gens qui dansent (2006), ainsi que
2147, l’Afrique sont actuellement en tournée française.
SPECTACLE
D’une virgule, l’autre
Chorégraphie Odile DubocAssistants à la chorégraphie et transmission Bruno Danjoux et Brigitte AsselineauLumières : Yvan Guacoin avec la complicité artistique de Françoise MichelNote d’intention de la chorégraphe
En arrivant à la Maison de la Danse, je savais ce que j’allais «raconter» aux onze jeunes danseurs de Coline et comment nous allions travailler mais je ne savais pas ce que j’allais créer avec eux. L’enjeu de cette création est avant tout celui de la rencontre et de l’échange. Il s’agit d’apporter mes connaissances sur le corps et le mouvement, prendre en compte onze identités, onze physicalités et trouver les moyens par une observation permanente d’engager ces danseurs à être porteurs de leurs propres partitions. Je cherche avant tout à les intéresser à ce qu’ils font et au «rôle» que chacun tient au sein du groupe qu’ils forment. La relation de l’individu à l’ensemble demeure pour moi la meilleure valeur de travail pour aborder une page blanche. Odile Duboc
BiographieOdile DubocOdile Duboc est une figure marquante de la danse contemporaine française. Son parcours de chorégraphe s’inscrit dans la force d’un long cheminement sur la recherche du mouvement et des procédés d’improvisation, et affirme sa singularité dans une esthétique sensible et hors des modes.
Baignée dès l’âge de 4 ans dans la danse classique. Odile Duboc découvre très vite de façon autodidacte d’autres forme s de danse et crée, dans les années 70, sa propre école
les ateliers de la danse à Aix-en-Provence.
En 1980, après une longue période d’enseignement remplie de questionnements, elle décide de se consacrer essentiellement à la chorégraphie. En 1983, elle fonde à Paris avec Françoise Michel, une compagnie qu’elles baptisent
Contre Jour en clin d’oeil à cette collaboration entre une chorégraphe et un cré ateur lumière.
En 1990, suite à
Insurrection qui connaîtra un vif succès auprès du public, elle est nommée Directrice du Centre Chorégraphique National de Franche-Comté à Belfort au sein duquel elle crée plusieurs pièces dont on retiendra
Projet de la matière, trois boléros, Comédie, Rien ne laisse présager de l’état de l’eau…Très attachée à la transmission, Odile Duboc propose ici aux jeunes danseurs de la formation professionnelle Coline de traverser son écriture chorégraphique, avec la précision et la rigueur qui nourrissent son œuvre. Une belle rencontre et l’occasion de croiser le regard d’une personnalité rare.
Parcourir pour les comprendre les chemins d’artistes …
Observer, analyser, prélever… Jouer de l’œuvre …
citations Marcelle Bonjour
Deux spectacles de danse contemporaine très différents sont proposés. Voici quelques questions pour aider à regarder et analyser les deux propositions artistiques, et se doter d’outils d’observation, d’analyse et de composition.
A propos des mouvements des danseurs
Quels mouvements reconnaissez-vous dans ces spectacles ?
Comment caractériser les mouvements de ces danses ?
Sont-ils lents, rapides, accélérés, ralenties, saccadés, fluides, lourds ou légers ?
Y a-t-il beaucoup de mouvements différents ?
Est-ce que les mouvements des danseurs sont souvent les mêmes ? Est-ce qu’ils dansent toujours de la même façon ? Pouvez-vous les décrire ? Y a t-il des répétitions ? Y a t-il des portés ? A quoi vous font penser ses mouvements ?
Quel rôle joue le regard ?
Est-ce que les mouvements réalisés par le danseur ressemblent aux mouvements de votre chorégraphie ?
A propos de la musique
Quel genre de musique est utilisé ?
Existent-ils des relations entre le danseur et la musique ou non?
Quel rôle joue la musique dans ces pièces ?
A propos de la chorégraphie
Comment est composée cette danse ?
Vous rappelez-vous de l’entrée ? Comment débute la danse : en silence, en musique, le danseur est-ils déjà sur scène ? Comment se termine la chorégraphie ?
Combien de moments différents pouvez-vous distinguer dans cette danse ? Pouvez vous les identifier ? Pensez-vous qu’il y a des moments improvisés dans ce spectacle ?
A propos de l’espaceComment les danseurs occupent-ils la scène ?
Dans quelles directions les corps s’orientent-ils ?
A propos des accessoires, de la scénographie, des lumières,des décors, des costumes…
Que remarquez vous sur scène ?
Quels costumes ? Est ce que cela nous renseigne sur les intentions du chorégraphe ?

Commentaires
Qu’est ce qui vous a particulièrement touché, étonné dans ce spectacle ?
Si vous deviez garder une seule chose de ce spectacle, ce serait quoi et pourquoi ?
Qu’aimeriez-vous utiliser dans ce spectacle pour créer votre danse ?
Lexique de motsDanse« Ton corps parle avec les gestes qui sont des mots. La danse, c’est le corps qui parle.»
Jacqueline Robinson,
L’enfant et la danse.
Chorégraphie« L’art chorégraphique est le nom qui désigne l’art d’écrire la danse. En grec,
Khoreia signifie danse, et
graphien écrire. Pour créer un spectacle de danse, le chorégraphe invente des mouvements, des déplacements et des relations entre danseurs. Il organise des actions et choisit comment les montrer à un public, car la danse est un art vivant. La représentation est le moment du rendez-vous entre les spectateurs et les danseurs. C’est cette rencontre qui donne vie à l’oeuvre. Et pour assister à un spectacle de danse, il faut bien se déplacer ! Aller au Théâtre ou ailleurs, c’est déjà se mettre en mouvement. Alors on danse ? »
Espace « (…) Il y a bien des façons de dessiner. Tu peux aussi dessiner des lignes dans l’espace, avec ton bras, comme si tu écrivais sur un immense tableau noir. Des lignes droites, courbes, brisées. Tu peux sculpter l’espace, comme si tu y faisais des grands trous, comme si tu le découpais en tranche, en couloirs, comme si tu le transformais en pâte à modeler invisible. Tu peux sentir l’espace contre ton corps, contre ta peau, comme quand tu marches ou tu nages dans l’eau.
L’air, ce n’est pas « rien ». L’espace n’est pas vide comme on pourrait le croire. Il est plein de ce que tu veux y mettre, de ce que tu vois dans ton imagination. Il peut être plein de murs, de brouillard, d’arbres. Tu y pénètres facilement si tu le veux, ou il te résiste… »
Extrait Jacqueline Robinson,
L’enfant et la danse.SonLes principales caractéristiques du son sont : le timbre, la hauteur, l’intensité, la durée, le grain, la matière, l’allure, la forme... «Le matériau brut de la musique est le son, c’est ce que
l’attitude respectueuse a fait perdre de vue à la plupart des gens et même des compositeurs».
Cette citation d’Edgard Varèse (1883-1965), une des personnalités les plus originales de la musique contemporaine, place ainsi le Son au coeur de la musique.
Le spectateur« Bien que certains soient assis et d’autres sur scène, tout le monde participe. Nous regardons une danse avec notre état du moment. Si ce jour-là nous sommes préoccupés, il se peut que nous n’ apprécions pas le spectacle : nous pensons à autre chose, nous nous agitons beaucoup sur notre siège, nous ne sommes plus concentrés…Mais le spectacle peut aussi nous calmer, nous captiver, nous passionner. En simple spectateur, nous apprenons à reconnaître les sensations de notre corps. Nous entendons une danse, nous la goûtons. » Nathalie Collantes et Julie Salgues,
On danse. Bibliographie / FilmographieDVD pédagogiquesDVD
Des idées pour chorégraphier, Équipe départemental EPS Tarn, Patrick Lamouroux
DVD
D’une écriture, l’autre, le corps lisière entre les arts… Marcelle Bonjour Danse au cœur- CNDP.
DVD en vente à l’ADDA du Tarn, 29 euros.
La mallette à danser (jeu), CRDP Franche-comté et CCN Franche-comté
Cédérom
Entrez dans la danse. SCEREN-CRDP Pays de Loire
Sur l’univers chorégraphique d’Odile DubocDVD
Rien ne laisse présager de l’état de l’eau. Odile Duboc
Livres Projet de la matière- Odile Duboc : mémoire(s) d’une œuvre chorégraphique, collection parcours d’artistes-CND / 25 ans de création CCN Franche-Comté à Belfort (publication CCN)A télécharger sur le site de l’ADDA du Tarn (livret sur le
spectacle Rien ne laisse présager de l’état de l’eau, et corpus de textes sur l’œuvre d’Odile Duboc)Sur la danse en généralPour les élèvesCopain de la danse, édition milan jeunesse, Agnès Izrine
On danse ? Nathalie Collantes, Julie Salgues, collection Autrement, Scéren CNDP, 2002.
L’art contemporain, Véronique Bourouet-Aubertot, Autrement Junior Arts, 2005
L’art : une histoire, Catherine Lobstein, Autrement Junior Arts, 2005
L’enfant et la danse, Jacqueline Robinson, 1975, 1993
Pour l’enseignantPanorama de la danse contemporaine, 90 chorégraphes, Textuel, Rosita Boisseau,
Dictionnaire de la danse, Larousse-Bordas, 1999.La Danse au XXème siècle, Marcelle Michel, Isabelle Ginot, Paris, Bordas, 1995, rééd. 1998.Danse, chemin d’éducation, Pour une pédagogie de l’être, Jacqueline Robinson, 1993
Éléments du langage chorégraphique, Jacqueline Robinson, éd. Vigot, Paris, 1992.
L’enfant, le geste et le son, une initiation commune à la musique et à la danse, Claire Noisette, éd. Cité de la musique, coll. Points de vue, 1997.
Danser les arts, CNDP Pays de Loire, Tizou Perez, Annie Thomas
La danse à l’école primaire, Les guides ressources, édition Retz, Marie Romain
La tête aux pieds, les pieds à la tête, Odile Rouquet,
Danse contemporaine- Danse et non danse- 25 ans d’histoires, édition cercle d’art, 2004, Dominique Frétard,
Toute la musique ? Autrement junior Série art, Sceren CNDP, Bruno Giner