Rapport du Congrès de Rome







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1953-09-26 fonction et champ de la parole et du langage en psychanalyse

Cette première version de « Fonction et champ de la parole et du langage en psychanalyse » parut dans La psychanalyse, n° 1, 1956, Sur la parole et le langage, pages 81-166.

(81)FONCTION ET CHAMP

DE LA PAROLE ET DU LANGAGE

EN PSYCHANALYSE

par Jacques Lacan
Rapport

du Congrès de Rome

tenu à

l’Istituto di Psicologia della Universitá di Roma

les 26 et 27 septembre 1953
PRÉFACE

« En particulier, il ne faudra pas oublier que la séparation en embryologie, anatomie, physiologie, psychologie, sociologie, clinique n’existe pas dans la nature et qu’il n’y a qu’une discipline : la neurobiologie à laquelle l’observation nous oblige d’ajouter l’épithète d’humaine en ce qui nous concerne ».

(Citation choisie pour exergue d’un Institut de Psychanalyse en 1952).

Le discours qu’on trouvera ici mérite d’être introduit par ses circonstances. Car il en porte la marque.

Le thème en fut proposé à l’auteur pour constituer le rapport théorique d’usage, en la réunion annuelle dont la société qui représentait alors la psychanalyse en France, poursuivait depuis dix-huit ans la tradition devenue vénérable sous le titre de « Congrès des Psychanalystes de langue française », étendu depuis deux ans aux psychanalystes de langue romane (la Hollande y étant comprise par une tolérance de langage). Ce Congrès devait avoir lieu à Rome au mois de septembre 1953.

(82)Dans l’intervalle, des dissentiments graves amenèrent dans le groupe français une sécession. Ils s’étaient révélés à l’occasion de la fondation d’un « institut de psychanalyse ». On put alors entendre l’équipe qui avait réussi à y imposer ses statuts et son programme, proclamer qu’elle empêcherait de parler à Rome celui qui avec d’autres avait tenté d’y introduire une conception différente, et elle employa à cette fin tous les moyens en son pouvoir.

Il ne sembla pas pourtant à ceux qui dès lors avaient fondé la nouvelle Société française de Psychanalyse qu’ils dussent priver de la manifestation annoncée la majorité d’étudiants qui se ralliaient à leur enseignement, ni même qu’ils dussent se démettre du lieu éminent où elle avait été prévue.

Les sympathies généreuses qui leur vinrent en aide du groupe italien, ne les mettaient pas en posture d’hôtes importuns dans la Ville universelle.

Pour l’auteur de ce discours, il pensait être secouru, quelque inégal qu’il dût se montrer à la tâche de parler de la parole, de quelque connivence inscrite dans ce lieu même.

Il se souvenait en effet, que bien avant que s’y révélât la gloire de la plus haute chaire du monde, Aulu-Gelle, dans ses Nuits attiques, donnait au lieu dit du Mons Vaticanus l’étymologie de vagire, qui désigne les premiers balbutiements de la parole.

Que si donc son discours ne devait être rien de plus qu’un vagissement, au moins prendrait-il là l’auspice de rénover en sa discipline les fondements qu’elle prend dans le langage.

Aussi bien cette rénovation prenait-elle de l’histoire trop de sens, pour qu’il ne rompît pas quant à lui avec le style traditionnel qui situe le « rapport » entre la compilation et la synthèse, pour lui donner le style ironique d’une mise en question des fondements de cette discipline.

Puisque ses auditeurs étaient ces étudiants qui attendent de nous la parole, c’est avant tout à leur adresse qu’il a fomenté son discours, et pour renoncer à leur endroit, aux règles qui s’observent entre augures de mimer la rigueur par la minutie et de confondre règle et certitude.

Dans le conflit en effet qui les avait menés à la présente issue, on avait fait preuve quant à leur autonomie de sujets, d’une méconnaissance si exorbitante, que l’exigence première (83)en ressortait d’une réaction contre le ton permanent qui avait permis cet excès.

C’est qu’au delà des circonstances locales qui avaient motivé ce conflit, un vice était venu au jour qui les dépassait de beaucoup. Qu’on ait pu seulement prétendre à régler de façon si autoritaire la formation du psychanalyste, posait la question de savoir si les modes établis de cette formation n’aboutissaient pas à la fin paradoxale d’une minorisation perpétuée.

Certes les formes initiatiques et puissamment organisées où Freud a vu la garantie de la transmission de sa doctrine, se justifient dans la position d’une discipline qui ne peut se survivre qu’à se tenir au niveau d’une expérience intégrale.

Mais n’ont-elles pas mené à un formalisme décevant qui décourage l’initiative en pénalisant le risque, et qui fait du règne de l’opinion des doctes le principe d’une prudence docile où l’authenticité de la recherche s’émousse avant de se tarir ?

L’extrême complexité des notions mises en jeu en notre domaine fait que nulle part ailleurs un esprit, à exposer son jugement, ne court plus totalement le risque de découvrir sa mesure.

Mais ceci devrait comporter la conséquence de faire notre propos premier, sinon unique, de l’affranchissement des thèses par l’élucidation des principes.

La sélection sévère qui s’impose, en effet, ne saurait être remise aux ajournements indéfinis d’une cooptation vétilleuse, mais à la fécondité de la production concrète et à l’épreuve dialectique de soutenances contradictoires.

Ceci n’implique de notre fait aucune valorisation de la divergence. Bien au contraire, ce n’est pas sans surprise que nous avons pu entendre au Congrès international de Londres où, pour avoir manqué aux formes, nous venions en demandeurs, une personnalité bien intentionnée à notre égard déplorer que nous ne puissions pas justifier notre sécession de quelque désaccord doctrinal. Est-ce à dire qu’une association qui se veut internationale, ait une autre fin que de maintenir le principe de la communauté de notre expérience ?

Sans doute est-ce le secret de polichinelle, qu’il y a belle lurette qu’il n’en est plus ainsi, et c’est sans aucun scandale qu’à l’impénétrable M. Zilboorg qui, mettant à part notre cas, insistait pour que nulle sécession ne fût admise qu’au titre (84)d’un débat scientifique, le pénétrant M. Wälder put rétorquer qu’à confronter les principes où chacun de nous croit fonder son expérience, nos murs se dissoudraient bien vite dans la confusion de Babel.

Nous pensons, quant à nous, que, si nous innovons, ce n’est point à nous d’en faire état, et il n’est point de notre goût de nous en faire un mérite.

Dans une discipline qui ne doit sa valeur scientifique qu’aux concepts théoriques que Freud a forgés dans le progrès de son expérience, mais qui, d’être encore mal critiqués et de conserver pour autant l’ambiguïté de la langue vulgaire, profitent de ces résonances non sans encourir les malentendus, il nous semblerait prématuré de rompre la tradition de leur terminologie.

Mais il nous semble que ces termes ne peuvent que s’éclaircir à ce qu’on établisse leur équivalence au langage actuel de l’anthropologie, voire aux derniers problèmes de la philosophie, où souvent la psychanalyse n’a qu’à reprendre son bien.

Urgente en tout cas nous paraît la tâche de dégager dans des notions qui s’amortissent dans un usage de routine, le sens qu’elles retrouvent tant d’un retour sur leur histoire que d’une réflexion sur leurs fondements subjectifs.

C’est là sans doute la fonction de l’enseigneur, d’où toutes les autres dépendent, et c’est elle où s’inscrit le mieux le prix de l’expérience.

Qu’on la néglige, et le sens s’oblitère d’une action qui ne tient ses effets que du sens, et les règles techniques, à se réduire à des recettes, ôtent à l’expérience toute portée de connaissance et même tout critère de réalité.

Car personne n’est moins exigeant qu’un psychanalyste sur ce qui peut donner son statut à une action qu’il n’est pas loin de considérer lui-même comme magique, faute de savoir où la situer dans une conception de son champ qu’il ne songe guère à accorder à sa pratique.

L’exergue dont nous avons transporté l’ornement à cette préface, en est un assez joli exemple.

Aussi bien s’accorde-t-elle à une conception de la formation analytique qui serait celle d’une auto-école qui, non contente de prétendre au privilège singulier de délivrer le permis de (85)conduire, s’imaginerait être en posture de contrôler la construction automobile ?

Cette comparaison vaut ce qu’elle vaut, mais elle vaut bien celles qui ont cours dans nos convents les plus graves et qui pour avoir pris naissance dans notre discours aux idiots, n’ont même pas la saveur du canular d’initiés, mais n’en semblent pas moins recevoir valeur d’usage de leur caractère de pompeuse ineptie.

Cela commence à la comparaison que l’on connaît, du candidat qui se laisse entraîner prématurément à la pratique, au chirurgien qui opérerait sans asepsie, et cela va à celle qui incite à pleurer sur ces malheureux étudiants que le conflit de leurs maîtres déchire comme des enfants dans le divorce de leurs parents.

Sans doute cette dernière née nous paraît s’inspirer du respect qui est dû à ceux qui ont subi en effet ce que nous appellerons, en modérant notre pensée, une pression à l’enseignement qui les a mis à rude épreuve, mais on peut aussi se demander à en entendre le trémolo dans la bouche des maîtres, si les limites de l’enfantillage n’auraient pas été sans préavis reculées jusqu’à la niaiserie.

Les vérités que ces clichés recouvrent, mériteraient pourtant qu’on les soumette à un plus sérieux examen.

Méthode de vérité et de démystification des camouflages subjectifs, la psychanalyse manifesterait-elle une ambition démesurée à appliquer ses principes à sa propre corporation : soit à la conception que les psychanalystes se font de leur rôle auprès du malade, de leur place dans la société des esprits, de leurs relations à leurs pairs et de leur mission d’enseignement ?

Peut-être pour rouvrir quelques fenêtres au grand jour de la pensée de Freud, cet exposé soulagera-t-il chez certains l’angoisse qu’engendre une action symbolique quand elle se perd en sa propre opacité.

Quoi qu’il en soit, en évoquant les circonstances de ce discours, nous ne pensons point à excuser ses insuffisances trop évidentes de la hâte qu’il en a reçue, puisque c’est de la même hâte qu’il prend son sens avec sa forme.

Aussi bien avons-nous démontré, en un sophisme exemplaire du temps intersubjectif1, la fonction de la hâte dans la précipitation (86)logique où la vérité trouve sa condition indépassable.

Rien de créé qui n’apparaisse dans l’urgence, rien dans l’urgence qui n’engendre son dépassement dans la parole.

Mais rien aussi qui n’y devienne contingent quand le moment y vient pour l’homme, où il peut identifier en une seule raison le parti qu’il choisit et le désordre qu’il dénonce, pour en comprendre la cohérence dans le réel et anticiper par sa certitude sur l’action qui les met en balance.

INTRODUCTION

Nous allons déterminer cela pendant que nous sommes encore dans l’aphélie de notre matière car, lorsque nous arriverons au périphélie, la chaleur sera capable de nous la faire oublier. (Lichtenberg).

« Flesh composed of suns. How can such be ? » exclaim the simple ones.

(R. Browning,

Parleying with certain people).

Tel est l’effroi qui s’empare de l’homme à découvrir la figure de son pouvoir qu’il s’en détourne dans l’action même qui est la sienne quand cette action la montre nue. C’est le cas de la psychanalyse. La découverte – prométhéenne – de Freud a été une telle action ; son œuvre nous l’atteste ; mais elle n’est pas moins présente dans chaque expérience humblement conduite par l’un des ouvriers formés à son école.

On peut suivre à mesure des ans passés cette aversion de l’intérêt quant aux fonctions de la parole et quant au champ du langage. Elle motive les « changements de but et de technique » qui sont avoués dans le mouvement et dont la relation à l’amortissement de l’efficacité thérapeutique est pourtant ambiguë. La promotion en effet de la résistance de l’objet dans la théorie et de la technique, doit être elle-même soumise à la dialectique de l’analyse qui ne peut qu’y reconnaître un alibi du sujet.

Essayons de dessiner la topique de ce mouvement. À considérer cette littérature que nous appelons notre activité scientifique, les problèmes actuels de la psychanalyse se dégagent nettement sous trois chefs :

A) Fonction de l’imaginaire, dirons-nous, ou plus directement des fantasmes dans la technique de l’expérience et dans (88)la constitution de l’objet aux différents stades du développement psychique. L’impulsion est venue ici de la psychanalyse des enfants, et du terrain favorable qu’offrait aux tentatives comme aux tentations des chercheurs l’approche des structurations préverbales. C’est là aussi que sa culmination provoque maintenant un retour en posant le problème de la sanction symbolique à donner aux fantasmes dans leur interprétation.

B) Notion des relations libidinales d’objet qui, renouvelant l’idée du progrès de la cure, remanie sourdement sa conduite. La nouvelle perspective a pris ici son départ de l’extension de la méthode aux psychoses et de l’ouverture momentanée de la technique à des données de principe différent. La psychanalyse y débouche sur une phénoménologie existentielle, voire sur un activisme animé de charité. Là aussi une réaction nette s’exerce en faveur d’un retour au pivot technique de la symbolisation.

C) Importance du contre-transfert et, corrélativement, de la formation du psychanalyste. Ici l’accent est venu des embarras de la terminaison de la cure, qui rejoignent ceux du moment où la psychanalyse didactique s’achève dans l’introduction du candidat à la pratique. Et la même oscillation s’y remarque : d’une part, et non sans courage, on indique l’être de l’analyste comme élément non négligeable dans les effets de l’analyse et même à exposer dans sa conduite en fin de jeu ; on n’en promulgue pas moins énergiquement, d’autre part, qu’aucune solution ne peut venir que d’un approfondissement toujours plus poussé du ressort inconscient.

Ces trois problèmes ont un trait commun en dehors de l’activité de pionniers qu’ils manifestent sur trois frontières différentes avec la vitalité de l’expérience qui les supporte. C’est la tentation qui se présente à l’analyste d’abandonner le fondement de la parole, et ceci justement en des domaines où son usage, pour confiner à l’ineffable, requerrait plus que jamais son examen : à savoir la pédagogie maternelle, l’aide samaritaine et la maîtrise dialectique. Le danger devient grand, s’il y abandonne en outre son langage au bénéfice de langages déjà institués et dont il connaît mal les compensations qu’ils offrent à l’ignorance.

À la vérité on aimerait en savoir plus sur les effets de la symbolisation chez l’enfant, et les mères officiantes dans la (89)psychanalyse, voire celles qui donnent à nos plus hauts conseils un air de matriarcat, ne sont pas à l’abri de cette confusion des langues où Ferenczi désigne la loi de la relation enfant-adulte2.

Les idées que nos sages se forment de la relation d’objet achevée sont d’une conception plutôt incertaine et, à être exposées, laissent apparaître une médiocrité qui n’honore pas la profession.

Nul doute que ces effets, – où le psychanalyste rejoint le type du héros moderne qu’illustrent des exploits dérisoires dans une situation d’égarement –, ne pourraient être corrigés par un juste retour à l’étude où le psychanalyste devrait être passé maître, des fonctions de la parole.

Mais il semble que, depuis Freud, ce champ central de notre domaine soit tombé en friche. Observons combien lui-même se gardait de trop grandes excursions dans sa périphérie : ayant découvert les stades libidinaux de l’enfant dans l’analyse des adultes et n’intervenant chez le petit Hans que par le moyen de ses parents, – déchiffrant un pan entier du langage de l’inconscient dans le délire paranoïde, mais n’utilisant pour cela que le texte-clef laissé par Schreber dans la lave de sa catastrophe spirituelle. Assumant par contre pour la dialectique de l’œuvre, comme pour la tradition de son sens, et dans toute sa hauteur, la position de la maîtrise.

Est-ce à dire que si la place du maître reste vide, c’est moins du fait de sa disparition que d’une oblitération croissante du sens de son œuvre ? Ne suffit-il pas pour s’en convaincre de constater ce qui se passe à cette place ?

Une technique s’y transmet, d’un style maussade, voire réticente en son opacité, et que toute aération critique semble affoler. À la vérité, prenant le tour d’un formalisme poussé jusqu’au cérémonial, et tant qu’on peut se demander si elle ne tombe pas sous le coup du même rapprochement avec la névrose obsessionnelle, à travers lequel Freud a visé de façon si convaincante l’usage, sinon la genèse, des rites religieux.

L’analogie s’accentue à considérer la littérature que cette activité produit pour s’en nourrir : on y a souvent l’impression (90)d’un curieux circuit fermé, où la méconnaissance de l’origine des termes engendre le problème de les accorder, et où l’effort de résoudre ce problème renforce cette méconnaissance.

Pour remonter aux causes de cette détérioration du discours analytique, il est légitime d’appliquer la méthode psychanalytique à la collectivité qui le supporte.

Parler en effet de la perte du sens de l’action analytique, est aussi vrai et aussi vain que d’expliquer le symptôme par son sens, tant que ce sens n’est pas reconnu. Mais l’on sait qu’en l’absence de cette reconnaissance, l’action ne peut être ressentie que comme agressive au niveau où elle se place, et qu’en l’absence des « résistances » sociales où le groupe analytique trouvait à se rassurer, les limites de sa tolérance à sa propre activité, maintenant « reçue » sinon admise, ne dépendent plus que du taux numérique où se mesure sa présence à l’échelle sociale.

Ces principes suffisent à répartir les conditions symbolique, imaginaire et réelle qui détermineront les défenses, – isolation, annulation, dénégation et généralement méconnaissance –, que nous pouvons reconnaître dans la doctrine.

Dès lors si l’on mesure à sa masse l’importance que le groupe américain a pour le mouvement analytique, on appréciera à leur poids les conditions qui s’y rencontrent.

Dans l’ordre symbolique d’abord, on ne peut négliger l’importance de ce facteur c dont nous faisions état au Congrès de Psychiatrie de 1950, comme d’une constante caractéristique d’un milieu culturel donné : condition ici de l’anhistorisme où chacun s’accorde à reconnaître le trait majeur de la « communication » aux U. S. A., et qui à notre sens, est aux antipodes de l’expérience analytique. À quoi s’ajoute une forme mentale très autochtone qui sous le nom de behaviourisme, domine tellement la notion psychologique en Amérique, qu’il est clair qu’elle a désormais tout à fait coiffé dans la psychanalyse l’inspiration freudienne.

Pour les deux autres ordres, nous laissons aux intéressés le soin d’apprécier ce que les mécanismes manifestés dans la vie des sociétés psychanalytiques doivent respectivement aux relations de prestance à l’intérieur du groupe, et aux effets ressentis de leur libre entreprise sur l’ensemble du corps social, ainsi que le crédit qu’il faut faire à la notion soulignée par un de leurs représentants les plus lucides, de la convergence qui (91)s’exerce entre l’extranéité d’un groupe où domine l’immigrant, et la distanciation où l’attire la fonction qu’appellent les conditions sus-indiquées de la culture.

Il apparaît en tout cas de façon incontestable que la conception de la psychanalyse s’y est infléchie vers l’adaptation de l’individu à l’entourage social, la recherche des pattern de la conduite et toute l’objectivation impliquée dans la notion des human relations, et c’est bien une position d’exclusion privilégiée par rapport à l’objet humain qui s’indique dans le terme, né sur place, de
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