télécharger 294.18 Kb.
|
moi et, faute de pouvoir l’éliminer, il peut s’en servir pour régler le débit de ses oreilles, selon l’usage que la physiologie, en accord avec l’Évangile, montre qu’il est normal d’en faire : des oreilles pour ne point entendre, autrement dit pour faire la détection de ce qui doit être entendu. Car il n’en a pas d’autres, ni troisième oreille, ni quatrième, pour une transaudition qu’on voudrait directe de l’inconscient par l’inconscient. Nous dirons ce qu’il faut penser de cette prétendue communication. Nous avons abordé la fonction de la parole dans l’analyse par son biais le plus ingrat, celui de la parole vide, où le sujet semble parler en vain de quelqu’un qui, lui ressemblerait-il à s’y méprendre, jamais ne se joindra à l’assomption de son désir. Nous y avons montré la source de la dépréciation croissante dont la parole a été l’objet dans la théorie et la technique, et il nous a fallu soulever par degrés, telle une pesante roue de moulin renversée sur elle, ce qui ne peut servir que de volant au mouvement de l’analyse : à savoir les facteurs psychophysiologiques individuels qui, en réalité, restent exclus de sa dialectique. Donner pour but à l’analyse d’en modifier l’inertie propre, c’est se condamner à la fiction du mouvement, où une certaine tendance de la technique semble en effet se satisfaire. Si nous portons maintenant notre regard à l’autre extrême l’expérience psychanalytique, – dans son histoire, dans sa casuistique, dans le procès de la cure –, nous trouverons à opposer à l’analyse du hic et nunc la valeur de l’anamnèse comme indice et comme ressort du progrès thérapeutique, à l’intra-subjectivité (100)obsessionnelle l’intersubjectivité hystérique, à l’analyse de la résistance l’interprétation symbolique. Ici commence la réalisation de la parole pleine. Examinons la relation qu’elle constitue. Souvenons-nous que la méthode instaurée par Breuer et par Freud fut, peu après sa naissance, baptisée par l’une des patientes de Breuer, Anna 0., du nom de « talking cure ». Rappelons que c’est l’expérience inaugurée avec cette hystérique qui les mena à la découverte de l’événement pathogène dit traumatique. Si cet événement fut reconnu pour être la cause du symptôme, c’est que la mise en paroles de l’un (dans les « stories » de la malade) déterminait la levée de l’autre. Ici le terme de prise de conscience emprunté à la théorie psychologique qu’on a aussitôt donnée du fait, garde un prestige qui mérite la méfiance que nous tenons pour de bonne règle à l’endroit des explications qui font office d’évidences. Les préjugés psychologiques de l’époque s’opposaient à ce qu’on reconnût dans la verbalisation comme telle une autre réalité que son flatus vocis. Il reste que dans l’état hypnotique elle est dissociée de la prise de conscience et que ceci suffirait à faire réviser cette conception de ses effets. Mais comment les vaillants de l’aufhebung behaviouriste ne donnent-ils pas ici l’exemple, pour dire qu’ils n’ont pas à connaître si le sujet s’est ressouvenu de quoi que ce soit. Il a seulement raconté l’événement. Nous dirons, quant à nous, qu’il l’a verbalisé, ou pour développer ce terme dont les résonances en français évoquent une autre figure de Pandore que celle de la boîte où il faudrait peut-être le renfermer, il l’a fait passer dans le verbe ou, plus précisément, dans l’épos où il rapporte à l’heure présente les origines de sa personne. Ceci dans un langage qui permet à son discours d’être entendu par ses contemporains, et plus encore qui suppose le discours présent de ceux-ci. C’est ainsi que la récitation de l’épos peut inclure un discours d’autrefois dans sa langue archaïque, voire étrangère, voire se poursuivre au temps présent avec toute l’animation de l’acteur, mais c’est à la façon d’un discours indirect, isolé entre des guillemets dans le fil du récit et, s’il se joue, c’est sur une scène impliquant la présence non seulement du chœur, mais des spectateurs. (101)La remémoration hypnotique est sans doute reproduction du passé, mais surtout représentation parlée et comme telle impliquant toutes sortes de présences. Elle est à la remémoration vigile de ce qu’on appelle curieusement dans l’analyse « le matériel », ce que le drame produisant devant l’assemblée des citoyens les mythes originels de la Cité est à l’histoire qui sans doute est faite de matériaux, mais où une nation de nos jours apprend à lire les symboles d’une destinée en marche. On peut dire dans le langage heideggérien que l’une et l’autre constituent le sujet comme gewesend, c’est-à-dire comme étant celui qui a ainsi été. Mais dans l’unité interne de cette temporalisation, l’étant marque la convergence des ayant été. C’est-à-dire que d’autres rencontres étant supposées depuis l’un quelconque de ces moments ayant été, il en serait issu un autre étant qui le ferait avoir été tout autrement. L’ambiguïté de la révélation hystérique du passé ne tient pas tant à la vacillation de son contenu entre l’imaginaire et le réel, car il se situe dans l’un et dans l’autre. Ce n’est pas non plus qu’elle soit mensongère. C’est qu’elle nous présente la naissance de la vérité dans la parole, et que par là nous nous heurtons à la réalité de ce qui n’est ni vrai, ni faux. Du moins est-ce là le plus troublant de son problème. Car la vérité de cette révélation, c’est la parole présente qui en témoigne dans la réalité actuelle et qui la fonde au nom de cette réalité. Or dans cette réalité, seule la parole témoigne de cette part des puissances du passé qui a été écartée à chaque carrefour où l’événement a choisi. C’est pourquoi la condition de continuité dans l’anamnèse, où Freud mesure l’intégrité de la guérison, n’a rien à faire avec le mythe bergsonien d’une restauration de la durée où l’authenticité de chaque instant serait détruite de ne pas résumer la modulation de tous les instants antécédents. C’est qu’il ne s’agit pour Freud ni de mémoire biologique, ni de sa mystification intuitionniste, ni de la paramnésie du symptôme, mais de remémoration, c’est-à-dire d’histoire, faisant reposer sur le seul couteau des certitudes de date la balance où les conjectures sur le passé font osciller les promesses du futur. Soyons catégorique, il ne s’agit pas dans l’anamnèse psychanalytique de réalité, mais de vérité, parce que c’est l’effet d’une parole pleine de réordonner les contingences passées en leur donnant le sens (102)des nécessités à venir, telles que les constitue le peu de liberté par où le sujet les fait présentes. Les méandres de la recherche que Freud poursuit dans l’exposé du cas de « l’homme aux loups » confirment ces propos pour y prendre leur plein sens. Freud exige une objectivation totale de la preuve tant qu’il s’agit de dater la scène primitive, mais il suppose sans plus toutes les resubjectivations de l’événement qui lui paraissent nécessaires à expliquer ses effets à chaque tournant où le sujet se restructure, c’est-à-dire autant de restructurations de l’événement qui s’opèrent, comme il s’exprime nachträglich, après-coup5. Bien plus avec une hardiesse qui touche à la désinvolture, il déclare tenir pour légitime d’élider dans l’analyse des processus les intervalles de temps où l’événement reste latent dans le sujet6. C’est-à-dire qu’il annule les temps pour comprendre au profit des moments de conclure qui précipitent la méditation du sujet vers le sens à décider de l’événement originel. Notons que temps pour comprendre et moment de conclure sont des fonctions que nous avons définies dans un théorème purement logique, et qui sont familières à nos élèves pour s’être démontrées très propices à l’analyse dialectique par où nous les guidons dans le procès d’une psychanalyse. C’est bien cette assomption par le sujet de son histoire, en tant qu’elle est constituée par la parole adressée à l’autre, qui fait le fond de la nouvelle méthode à quoi Freud donne le nom de psychanalyse, non pas en 1904, comme l’enseignait naguère une autorité qui, pour avoir rejeté le manteau d’un silence prudent, apparut ce jour-là ne connaître de Freud que le titre de ses ouvrages, mais bien en 18967. Pas plus que Freud, nous ne nions, dans cette analyse du sens de sa méthode, la discontinuité psycho-physiologique que manifestent les états où se produit le symptôme hystérique, ni que celui-ci ne puisse être traité par des méthodes, – hypnose, voire narcose –, qui reproduisent la discontinuité de ces états. Simplement, et aussi expressément qu’il s’est interdit à partir (103)d’un certain moment d’y recourir, nous excluons tout appui pris dans ces états, tant pour expliquer le symptôme que pour le guérir. Car si l’originalité de la méthode est faite des moyens dont elle se prive, c’est que les moyens qu’elle se réserve suffisent à constituer un domaine dont les limites définissent la relativité de ses opérations. Ses moyen sont ceux de la parole en tant qu’elle confère aux fonctions de l’individu un sens ; son domaine est celui du discours concret en tant que champ de la réalité trans-individuelle du sujet ; ses opérations sont celles de l’histoire en tant qu’elle constitue l’émergence de la vérité dans le réel. Premièrement en effet, quand le sujet s’engage dans l’analyse, il accepte une position plus constituante en elle-même que toutes les consignes dont il se laisse plus ou moins leurrer : celle de l’interlocution, et nous ne voyons pas d’inconvénient à ce que cette remarque laisse l’auditeur interloqué. Car ce nous sera l’occasion d’appuyer sur ce que l’allocution du sujet y comporte un allocutaire8, autrement dit que le locuteur9 s’y constitue comme intersubjectivité. Secondement, c’est sur le fondement de cette interlocution en tant qu’elle inclut la réponse de l’interlocuteur, que le sens se délivre pour nous de ce que Freud exige comme restitution de la continuité dans les motivations du sujet. L’examen opérationnel de cet objectif nous montre en effet, qu’il ne se satisfait que dans la continuité intersubjective du discours où se constitue l’histoire du sujet. C’est ainsi que le sujet peut vaticiner sur son histoire sous l’effet d’une quelconque de ces drogues qui endorment la conscience et qui ont reçu de notre temps le nom de « sérums de vérité », où la sûreté dans le contresens trahit l’ironie propre du langage. Mais la retransmission même de son discours enregistré, fût-elle faite par la bouche de son médecin, ne peut, de lui parvenir sous cette forme aliénée, avoir les mêmes effets que l’interlocution psychanalytique. Aussi c’est dans la position d’un troisième, terme que la (104)découverte freudienne de l’inconscient s’éclaire dans son fondement véritable et peut être formulée de façon simple en ces termes : L’inconscient est cette partie du discours concret en tant que transindividuel, qui fait défaut à la disposition du sujet pour rétablir la continuité de son discours conscient. Ainsi disparaît le paradoxe que présente la notion de l’inconscient, si on la rapporte à une réalité individuelle. Car la réduire à la tendance inconsciente n’est résoudre le paradoxe, qu’en éludant l’expérience qui montre clairement que l’inconscient participe des fonctions de l’idée, voire de la pensée. Comme Freud y insiste en clair, quand, ne pouvant éviter de la pensée inconsciente la conjonction de termes contrariée, il lui donne le viatique de cette invocation : sit venia verbo. Aussi bien lui obéissons-nous en rejetant en effet la faute sur le verbe, mais sur ce verbe réalisé dans le discours qui court comme le furet de bouche en bouche pour donner à l’acte du sujet qui en reçoit le message, le sens qui fait de cet acte un acte de son histoire et qui lui donne sa vérité. Dès lors l’objection de contradiction in terminis qu’élève contre la pensée inconsciente une psychologie mal dégagée de la logique, tombe avec la distinction même du domaine psychanalytique en tant qu’il manifeste la réalité du discours dans son autonomie, et l’eppur si muove ! du psychanalyste rejoint celui de Galilée dans son incidence, qui n’est pas celle de l’expérience du fait, mais celle de l’experimentum mentis. L’inconscient est ce chapitre de mon histoire qui est marqué par un blanc ou occupé par un mensonge : c’est le chapitre censuré. Mais la vérité peut être retrouvée ; le plus souvent déjà elle est écrite ailleurs. À savoir :
L’étudiant qui aura l’idée, – assez rare, il est vrai, pour que notre enseignement s’emploie à la répandre –, que pour comprendre Freud, la lecture de Freud est préférable à celle de M. Fenichel, pourra se rendre compte à l’entreprendre, que ce que nous venons d’exprimer est si peu original, même dans sa verve, qu’il n’y apparaît pas une seule métaphore que l’œuvre de Freud ne répète avec la fréquence d’un motif où transparaît sa trame même. Il pourra dès lors plus facilement toucher à chaque instant de sa pratique qu’à l’instar de la négation que son redoublement annule, ces métaphores perdent leur dimension métaphorique, et il reconnaîtra qu’il en est ainsi parce qu’il opère dans le domaine propre de la métaphore qui n’est que le synonyme du déplacement symbolique, mis en jeu dans le symptôme. Il jugera mieux après cela du déplacement imaginaire qui motive l’œuvre de M. Fenichel, en mesurant la différence de consistance et d’efficacité technique, entre la référence aux stades prétendus organiques du développement individuel et la recherche des événements particuliers de l’histoire d’un sujet. Elle est exactement celle qui sépare la recherche historique authentique des prétendues lois de l’histoire dont on peut dire que chaque époque trouve son philosophe pour les répandre au gré des valeurs qui y prévalent. Ce n’est pas dire qu’il n’y ait rien à retenir des différents sens découverts dans la marche générale de l’histoire au long de cette voie qui va de Bossuet (Jacques-Bénigne) à Toynbee (Arnold) et que ponctuent les édifices d’Auguste Comte et de Karl Marx. Chacun sait certes qu’elles valent aussi peu pour orienter la recherche sur un passé récent que pour présumer avec quelque raison des événements du lendemain. Au reste sont-elles assez modestes pour repousser à l’après-demain leurs certitudes, (106)et pas trop prudes non plus pour admettre les retouches qui permettent de prévoir ce qui est arrivé hier. Si leur rôle donc est assez mince pour le progrès scientifique, leur intérêt pourtant se situe ailleurs : il est dans leur rôle d’idéaux qui est considérable. Car il nous porte à distinguer ce qu’on peut appeler les fonctions primaire et secondaire de l’historisation. Car affirmer de la psychanalyse comme de l’histoire qu’en tant que sciences elles sont des sciences du particulier, ne veut pas dire que les faits auxquels elles ont à faire soient purement accidentels, sinon factices, et que leur valeur ultime se réduise à l’aspect brut du trauma. Les événements s’engendrent dans une historisation primaire, autrement dit l’histoire se fait déjà sur la scène où on la jouera une fois écrite, au for interne comme au for extérieur. À telle époque, telle émeute dans le faubourg Saint-Antoine est vécue par ses acteurs comme victoire ou défaite du Parlement ou de la Cour ; à telle autre, comme victoire ou défaite du prolétariat ou de la bourgeoisie. Et bien que ce soit « les peuples » pour parler comme Retz, qui toujours en soldent les frais, ce n’est pas du tout le même événement historique, – nous voulons dire qu’elles ne laissent pas la même sorte de souvenir dans la mémoire des hommes. À savoir qu’avec la disparition de la réalité du Parlement et de la Cour, le premier événement retournera à sa valeur traumatique susceptible d’un progressif et authentique effacement, si l’on ne ranime expressément son sens. Tandis que le souvenir du second restera fort vif même sous la censure, – de même que l’amnésie du refoulement est une des formes les plus vivantes de la mémoire –, tant qu’il y aura des hommes pour soumettre leur révolte à l’ordre de la lutte pour l’avènement politique du prolétariat, c’est-à-dire des hommes pour qui les mots-clefs du matérialisme dialectique auront un sens. Dès lors ce serait trop dire que nous allions reporter ces remarques sur le champ de la psychanalyse puisqu’elles y sont déjà, et que la désintrication qu’elles y produisent entre la technique de déchiffrage de l’inconscient et la théorie des instincts, voire des pulsions, va de soi. Ce que nous apprenons au sujet à reconnaître comme son inconscient, c’est son histoire, – c’est-à-dire que nous l’aidons à (107)parfaire l’historisation actuelle des faits qui ont déterminé déjà dans son existence un certain nombre de « tournants » historiques. Mais s’ils ont eu ce rôle, c’est déjà en tant que faits d’histoire, c’est-à-dire en tant que reconnus dans un certain sens ou censurés dans un certain ordre. Ainsi toute fixation à un prétendu stade instinctuel est avant tout stigmate historique : page de honte qu’on oublie ou qu’on annule, ou page de gloire qui oblige. Mais l’oublié se rappelle dans les actes, et l’annulation s’oppose à ce qui se dit ailleurs, comme l’obligation perpétue dans le symbole le mirage même où le sujet s’est trouvé pris. Pour dire bref, les stades instinctuels sont déjà quand ils sont vécus, organisés en subjectivité. Et pour dire clair, la subjectivité de l’enfant qui enregistre en victoires et en défaites la geste de l’éducation de ses sphincters, y jouissant de la sexualisation imaginaire de ses orifices cloacaux, faisant agression de ses expulsions excrémentielles, séduction de ses rétentions, et symboles de ses relâchements, cette subjectivité n’est pas fondamentalement différente de la subjectivité du psychanalyste qui s’essaie à restituer pour les comprendre les formes de l’amour qu’il appelle prégénital. Autrement dit, le stade anal n’est pas moins purement historique quand il est vécu que quand il est repensé, ni moins purement fondé dans l’intersubjectivité. Par contre, son homologation comme étape d’une prétendue maturation instinctuelle mène tout droit les meilleurs esprits à s’égarer jusqu’à y voir la reproduction dans l’ontogenèse d’un stade du phylum animal qu’il faut aller chercher aux ascaris, voire aux méduses, spéculation qui, pour être ingénieuse sous la plume d’un Balint, mène ailleurs aux rêveries les plus inconsistantes, voire à la folie qui va chercher dans le protiste le schème imaginaire de l’effraction corporelle dont la crainte commanderait la sexualité féminine. Pourquoi dès lors ne pas chercher l’image du moi dans la crevette sous le prétexte que l’un et l’autre retrouvent après chaque mue leur carapace ? Un nommé Jaworski, dans les années 1910-1920, avait édifié un fort beau système où « le plan biologique » se retrouvait jusqu’aux confins de la culture et qui précisément donnait à l’ordre des crustacés son conjoint historique, si mon souvenir est bon, dans quelque tardif Moyen Âge, sous le chef d’une (108)commune floraison de l’armure, – ne laissant veuve au reste de son répondant humain nulle forme animale, et sans en excepter mollusques et punaises. L’analogie n’est pas la métaphore, et le recours qu’y ont trouvé les philosophes de la nature, exige le génie d’un Goethe dont l’exemple même n’est pas encourageant. Aucun ne répugne plus à l’esprit de notre discipline, et c’est en s’en éloignant expressément, que Freud a ouvert la voie propre à l’interprétation des rêves, et avec elle à la notion du symbolisme analytique. Cette notion, nous le disons, va strictement à l’encontre de la pensée analogique dont une tradition douteuse fait que certains, même parmi nous, la tiennent encore pour solidaire. C’est pourquoi les excès dans le ridicule doivent être utilisés pour leur valeur dessillante, car, pour ouvrir les yeux sur l’absurdité d’une théorie, ils les ramèneront sur des dangers qui n’ont rien de théorique. Cette mythologie de la maturation instinctuelle, bâtie avec des morceaux choisis de l’œuvre de Freud, engendre en effet des problèmes subjectifs dont la vapeur condensée en idéaux de nuées irrigue en retour de ses ondées le mythe originel. Les meilleures plumes distillent leur encre à poser des équations qui satisfassent aux exigences du mystérieux |
![]() | «Aesthetica», 1750 : étude de la sensibilité (sensation et sensible, affect), du sentiment, de l'Art | ![]() | «congrès singulier» qui se déroulera ultérieurement. En fin de journée le public du Palais de Tokyo sera accueilli au sein de ce... |
![]() | ![]() | ||
![]() | «Ecrivains, photographes, compositeurs… Les artistes auteurs affiliés à l’agessa en 2008», Culture Chiffres n°3, 2011 | ![]() | «épopée bourgeoise moderne». Kristeva y voit un «récit post-épique» [(12) p. 16]. Le théoricien de cette idée est lukacs [(2)]. Le... |
![]() | ![]() | «Rome dans sa grandeur» 100 planches de vues lithographiées en 1870. Voyage de Bougainville de 1772 | |
![]() | «Biennale de gravure en petits formats», Nuevo centro de Arte, Santo Domingo, République Dominicaine | ![]() | «oral» que nous présentera notre évêque, Mgr Marc qui remercie les recteurs des paroisses qui ont, presque tous, envoyé leur rapport... |