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EPIQUE, LYRIQUE, DRAMATIQUEParmi les tonalités (approche immédiate : poétique, lyrique, épique, dramatique, comique, didactique), lyrique, épique et dramatique sont au cœur du système des genres défini par l’ancienne rhétorique (toujours important car modèle notre pré-compréhension des genres et oriente notre lecture). Aristote : [Hugo dénonce règle des 3 unités comme provenant de la Poétique qui énonce seulement unité d’action et son corrélat temporel ; théâtre classique s’est référé à tort à Aristote ; aristotélisme permet renouveau de la tragédie qui devient genre majeur ; autorité battue en brèche avec le romantisme et succès de Shakespeare] Distinction canonique de la triade des genres (épique, lyrique, dramatique) provient de la Poétique (taxinomie des genres). Leur principe est la mimèsis : tout art est mimétique par définition. Utilise des critères formels, thématiques et énonciatifs (cad pragmatiques) : objets (nobles/bas, surtout caractères), modes (théâtre) et moyens (vers/prose)
Problématique : 2 modes d’énonciation, le récit et l’imitation, correspondant aux deux grands genres, théâtre et poésie. Epopée genre mixte > poétique grecque instaure théorie essentialiste des genres qui doivent être cloisonnés. Les genres et le narratif : tragédie comme imitation d’action > histoire prime, caractères sont secondaires. Importance de l’objet thématique > valorisation en Occident j>XIX des genres qui racontent une histoire : poésie épique, tragédie, puis roman. Privilège du narratif > oubli du lyrisme, et des genres comme ode, hymne, élégie. Triade épique, dramatique, lyrique se réduit à une dyade et monisme du récit, structure dominante à laquelle tous les genres sont subordonnés, clé de voûte de l’édifice des genres.
TRAGEDIE ET EPOPEE La tragédie selon Aristote : la tragédie se distingue de la comédie par l’objet (noble ou bas) et de l’épopée par le mode (récit ou imitation). Elle se fonde sur 2 éléments :
L’épopée selon Aristote : définie en référence p/ tragédie, changent le mode et les moyens de sa versification. Idée que la densité procure plus de plaisir que la dispersion sur la durée => discrédit qui frappe l’épopée (au XIX ?) HORACE ET L’HERITAGE D’ARISTOTE Interprétation moralisante et normative des « règles » aristotéliciennes par les classiques provient de ce qu’ils le connaissent par l’intermédiaire d’Horace et son Art Poétique. Vocation morale de la littérature (cf. Molière castigat ridendo mores), liée à la fonction pragmatique de l’œuvre, en en privilégiant l’effet. Réponse à l’attente du public est critère de réussite et donc de définition des genres. Pb central est l’adéquation (du sujet à l’auteur, de l’expression à la matière, ...) exprimée alors par la notion de genre. Cf tradition rhétorique, cicéronienne de l’aptus (conformation du disc au sujet et au public). Toujours notion de pureté des oeuvres et genres. Héritage classique d’Horace : tripartition se constitue à la faveur d’une montée en puissance du lyrisme. Mais, malangageré importance de la poésie lyrique au XVI, grands genres demeurent à l’époque classique tragédie et épopée (pour les doctes, et ne retrouve pas grandeur ancienne).
Chant I : aspects généraux de la poésie Chant II : classe les genres lyriques (idylle, ode, ...) Chant III : porte sur les grands genres : tragédie (3 unités et vraisemblable), poème épique et comédie. > classification hétérogène, car combine des critères socio-esthétiques (petit/grand), modaux (épique/dramatique), thématiques (tragédie/comédie). Catégorie demeurent aristotéliciennes, même si part plus gde au lyrique et à la comédie ( ! Boileau poète des Satires). |
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