Chateaubriand







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Voyage en Italie’’

(1826)
Commentaire
Chateaubriand s’y montra sensible à la poésie des ruines : « Un fragment détaché tout à coup de la voûte de la Bibliothèque a roulé à mes pieds, comme je passais : un peu de poussière s'est élevée, quelques plantes ont été déchirées et entraînées dans sa chute. Les plantes renaîtront demain ; le bruit et la poussière se sont dissipées à l'instant : voilà ce nouveau débris couché pour des siècles auprès de ceux qui paraissaient l'attendre. Les empires se plongent de la sorte dans l'éternité où ils gisent silencieux. »

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‘’Aventures du dernier Abencérage’’

(1826)
Roman de 127 pages
À Grenade, en 1526, le jeune prince maure Aben-Hamet, dernier descendant de l’illustre tribu des Abencérages dont les ancêtres ont été massacrés par Boabdil, revenu incognito d’Afrique sur la terre de ses ancêtres, se recueille là où ils sont tombés et pleure sur leur splendeur perdue. Il croise de « grands yeux » et une « bouche de rose » et s’éprend follement de la noble chrétienne dona Blanca, la fille du duc de Santa Fé. Elle répond à son amour et ne veut plus épouser le comte de Lautrec à qui elle avait été fiancée. Elle laissse son frère, don Carlos, se battre en duel avec l’Abencérage à qui elle jure une fidélité éternelle. Mais Blanca descend des Bivar qui ont persécuté et proscrit les ancêtres d’Aben-Hamet. Il l’apprend, quitte Blanca dont il est passionnément épris et retourne au lieu de son exil.
Commentaire
Chateaubriand hésita longtemps à publier ce texte que lui avait inspiré sa passion pour Natalie de Laborde, qu’il rejoignit en Andalousie au terme de son voyage en Orient.

Passion, honneur et fidélité au pied de l'Alhambra, les héros de ce flamboyant roman de l’amour fou qui est une tragédie héroïque du renoncement et de la fatalité font partie des amants sacrifiés. Bien que le style puisse paraître aujourd’hui démodé, il règne dans cette œuvre une couleur orientale, vibrante et chaude, une grâce fière et chevaleresque, une conclusion énergique, qui devraient toujours la préserver de l’oubli. Elle fut une des premières à sacrifier à cet engouement pour l’Espagne qui allait marquer si profondément tout le romantisme. Elle attira vers Grenade et l’Andalousie bien des écrivains: Gautier, Barrès, Aragon (‘’Le fou d’Elsa’’).

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Chateaubriand fit paraître une réédition annotée de l’’’Essai sur les révolutions’’.

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‘’Voyage en Amérique’’

(1827)
Chateaubriand décida en 1791 de partir pour l’Amérique, sous prétexte de chercher le fameux passage du Nord-Ouest, mais en réalité par amour de l’aventure et de l’inconnu. Il décrit la traversée, qui dura trois mois, le débarquement à Baltimore, le parcours de Baltimore à Philadelphie, la visite au général Washington, libérateur des colonies anglaises et fondateur des États-Unis d'Amérique, la remontée de l'Hudson, la contemplation des chutes du Niagara, la descente de l'Ohio jusqu'au Mississippi, la majesté du fleuve, les immenses forêts, la solitude des déserts, le retour par la Floride, le réembarquement à Philadelphie au début décembre, la tempête alors subie.
Commentaire
Chateaubriand écrivit avec une chaleur qui donne l'impression de vivre l'aventure même du voyageur. Il montra bien déjà son exubérante nature. Après Bernardin de Saint-Pierre, il annexa l'exotisme au domaine littéraire d’une manière très personnelle, très attachante.

Mais il n'a certainement pas pu, comme il le prétendit, être allé jusqu’aux Grands Lacs et jusqu’au Mississippi. Les critiques modernes n'ont pas manqué de relever des invraisemblances qui démontrent qu’il n'en a pas tant vu qu'il aima à le dire. Il s’est appuyé sur des récits de voyageurs et de missionnaires, et son imagination lui permit de rendre, de manière assez juste et convaincante, ce qu'il avait lu. D’autre part, il a été prouvé qui’il n’a jamais rencontré Washington !

Une partie, intitulée ‘’Journal sans date’’, est constituée par des notes prises heure par heure au cours d’une nuit de marche à travers les forêts du Nouveau Monde.

Il devait se servir du récit de la tempête pour quelques-unes des pages des ‘’Martyrs’’ et des ‘’Mémoires d'outre-tombe’’. Le meilleur de ses souvenirs de l'Amérique se trouve en fait, non tant dans le ‘’Voyage’’ que dans les paysages d'’’Atala’’ et de ‘’René ‘’ainsi que dans la vaste épopée des ‘’Natchez’’.

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Chateaubriand donna une édition abrégée pour la jeunesse du ‘’Génie du christianisme’’.

En 1828, à la chute du ministère, il accepta l'ambassade de Rome qu'on lui offrit pour l'écarter du pouvoir. En avril 1829, il eut une liaison avec Hortense Allart. En mai, il rentra de Rome et, dès la constitution du ministère Polignac, démissionna. En 1830, il condamna les Ordonnances. Toutefois, fidèle à son passé, après les journées de Juillet, il refusa le serment à Louis-Phillippe et se mit à la disposition de Charles X. Avec dignité, il abandonna son titre et sa pension de pair et resta noblement attaché à une cause qu'il savait perdue.

Pendant six mois en 1831, il séjourna à Genève.

Sa situation financière étant difficile, il publia :

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‘’Études historiques’’

(1831)
Ces six études portent sur l'Empire romain, de César à Romulus Augustule, et sur les mœurs païennes et chrétiennes dans la Rome antique. De César à Théodose et d'Arcadius à la chute de l'Empire romain d'Occident, le monde des Césars est analysé dans les quatre premières études, pour lui-même et dans ses rapports avec la pensée chrétienne. Les deux dernières études, sur le christianisme, traitent des mœurs et des hérésies.
Commentaire
On peut mettre ses études en rapport avec ‘’Le génie du christianisme’’ et ‘’Les martyrs’’. Si le but du premier de ces livres était de prouver que le christianisme peut inspirer une poésie et un art nouveaux et, à travers les gloires d'une civilisation, rendre la vie plus sereine grâce aux « beautés de la religion », et si le second était une illustration de la supériorité du merveilleux chrétien sur le merveilleux païen, par le récit romanesque du passage de la société antique romaine aux temps modernes, la nouvelle œuvre n'est en somme qu'une suite de reconstitutions idéales, rattachées au miracle évangélique.

Le sujet historique les rattache surtout aux ‘’Martyrs’’ pour l'étude de la société et du culte ; les explications données dans la préface des ‘’Martyrs’’ et exposées par le poète au lieu de l'être par l'historien, trouvent ici leur développement organique.

On y trouve fréquemment des descriptions brillantes de la vie des Barbares. Elles attestent l'intérêt que l'auteur avait pour cette société qu'il avait déjà représentée sous une forme romanesque dans ‘’Les martyrs’’.

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En 1832, Chateaubriand, monarchiste modéré, refusa de s’engager dans la conspiration de la duchesse de Berry, mais publia un ‘’Mémoire sur la captivité de la duchesse de Berry’’, où il écrivit : « Quand un peuple ne peut plus rester ce qu’il fut, le premier symptôme de sa maladie, c’est la haine du passé. » L’opuscule eut un grand succès ; il fut poursuivi en cour d'assises mais triomphalement acquitté (1833). Pour y rencontrer Charles X, il fit des voyages à Prague. Pour soutenir la cause de la duchesse de Berry, il se rendit à Venise. En janvier 1834, il fut candidat légitimiste à la députation, en Bretagne, mais échoua.

En 1833, dans une ‘’Préface testamentaire’’ à ses ‘’Mémoires’’, il les divisait en trois parties : « Depuis ma première jeunesse jusqu’en 1800, j’ai été soldat et voyageur ; depuis 1800 jusqu’en 1814, sous le Concordat et l’Empire, ma vie a été littéraire; depuis la Restauration jusqu’à aujourd’hui, ma vie a été politique ». Il les lut à l’Abbaye-aux-Bois, chez Mme Récamier, les corrigea et en publia la ‘’Conclusion’’.

Sa tragédie, ‘’Moïse’’, subit un échec. Talleyrand a pu alors décocher contre lui l'un de ses plus jolis traits : « Chateaubriand se croit sourd depuis qu'il n'entend plus parler de sa gloire. »

Il publia :

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‘’Essai sur la ittérature anglaise’’

(1836)

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Chateaubriand publia sa traduction du ‘’Paradis perdu’’ de Milton.

Puis il publia, en trois livraisons successives, ses notes sur son activité de ministre des Affaires étrangères :

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‘’Congrès de Vérone’’

(1838)
Essai
Chateaubriand voulut justifier devant l'opinion publique son activité de ministre des Affaires étrangères. À Vérone, en 1823, le congrès des souverains d'Europe souleva un problème voisin de celui du congrès de Vienne et de la Sainte-Alliance : comment empêcher la propagation et le triomphe des idées de liberté et d'indépendance nationale? Il s'agissait en particulier d'intervenir en Espagne pour rétablir sur le trône le roi Ferdinand VII. Il participa à ce congrès comme représentant de la France. Il soutint jusqu'à son triomphe l'idée la moins en faveur : celle de laisser à la France la responsabilité, et en même temps l'honneur, d'une campagne contre les insurgés espagnols, qui conduisît au rétablissement de la monarchie. Fermement décidé à faire triompher ce projet qui devait couvrir de gloire son pays et lui-même, il réussit à rallier à son opinion le méfiant Metternich, surtout à la suite des reproches adressés à l'Angleterre au sujet des colonies espagnoles d'Amérique car elles se seraient définitivement détachées de l'Espagne sans l'intervention d'un gouvernement monarchique puissant rétabli dans ce pays.

L'entreprise se développa dans l'ensemble selon les plans de Chateaubriand, qui exposa, dans les développements et les documents de son livre consacré justement à ‘’La guerre d'Espagne’’, les raisons qui l'avaient poussé à entraîner la France sur le chemin de sa tradition militaire et de sa traditionnelle hégémonie. La raison d'État se fondait avec les considérations personnelles : l'homme Chateaubriand parlait à l'Europe.
Commentaire
L'éclat de cette œuvre est soutenu par une langue chaude et colorée.

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‘’La guerre d’Espagne de 1823’’

(1838)
Éssai
Il se rattache au livre que Chateaubriand avait consacré au congrès de Vérone. Il y restitue une correspondance diplomatique importante et variée qu’il avait eue à l’occasion de la révolution espagnole de 1820 qui devait avoir une si grande influence sur les mouvements napolitains et piémontais de 1821.

Au congrès de Vérone, les souverains de la Sainte-Alliance s'entendaient sur la façon de libérer le peuple espagnol de la « contamination » des nouvelles idées de liberté. Mais comment sauver des insurgés le roi Ferdinand VII? L'Angleterre était partisane de la non-intervention, car elle trouvait dans les désordres de l'Espagne de quoi faciliter ses propres affaires en Amérique du Sud. Le ministre autrichien, Metternich, préconisait au contraire l'intervention des armées autrichiennes et russes, auxquelles se joindraient celles de Louis XVIII. Une troisième thèse, celle de Chateaubriand, et non du gouvernement français, qui l'ignorait même, était de laisser intervenir la France toute seule, en lui laissant les risques mais aussi la gloire de l'entreprise. Ce dernier point de vue prévalut, et il s'en félicita toujours, même au milieu des diverses vicissitudes de sa vie politique. Il parle de cet événement comme de l'un des plus grands de la Restauration, et s'attribue la gloire d'en avoir été le principal promoteur. Il laisse d'ailleurs entendre que, en condamnant sa thèse sous prétexte que la plupart des diplomates ne la partageaient pas, on aurait condamné les faits eux-mêmes.

Commentaire
L'ouvrage fut publié en 1838, et se trouve être plus important pour la documentation fournie sur la campagne militaire et sur l'atmosphère diplomatique qui l'entoura que pour la propre défense de Chateaubriand. Exaltant le courage français, il affirma, avec un sens historique dépourvu de tout sectarisme, qu'avec la guerre d'Espagne la nation française a atteint une victoire qui avait « échappé à la gloire et au génie de Napoléon ».

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‘’Colonies espagnoles’’

(1838)
Essai
Chateaubriand montrait que l’Angleterre trouvait son avantage à ne pas intervenir dans la révolution espagnole contre Ferdinand VII en 1820, à cause du commerce qu’elle entretenait avec l’Amérique latine. À plus forte raison, après la victorieuse campagne du duc d’Angoulême qui avait rétabli la monarchie légitime dans la Péninsule, il aurait été fou de la part de la France d’attaquer les colonies américaines révoltées contre l’Espagne. Mais il était difficile aussi de ne pas estimer illégitimes les gouvernements de Lima et de Mexico, après avoir affirmé la légitimité de celui de Madrid. La tâche qui incombait naturellement à la France semblait être plutôt de chercher à faciliter un arrangement généreux entre l’Espagne et ses colonies. Chateaubriand se félicitait d’avoir contribué à étouffer la révolution en redonnant aux armes françaises leur puissance et en s’efforçant aussi de procurer dans le Nouveau Monde de futures couronnes à la famille des Bourbons.
Commentaire
L’essai est un témoignage fondamental sur la question, en raison des documents dont il est fait état. Les dernières pages montrent combien Chateaubriand s’enorgueillissait de son rôle d’homme politique et d’homme d’action. Il a un ton désinvolte et parfois même chevaleresque, bien fait pour séduire le lecteur.

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Le 16 novembre 1841, Chateaubriand put écrire à Mme Récamier : « Les ‘’Mémoires’’ sont finis ! »

En 1843, il fit un pèlerinage à Londres et rendit visite à Henri d’Artois, duc de Bordeaux, comte de Chambord, le dernier représentant de la branche aînée des Bourbons, Henri V pour les légitimistes.

En 1844, le journal ‘’La presse’’ racheta les droits des ‘’Mémoires’’ pour publication posthume en feuilleton en même temps qu'ils paraîtraient en volumes. Chateaubriand s'indigna, mais en vain, à l'idée que son œuvre paraîtrait en feuilleton.

Il publia :

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‘’Vie de Rancé’’

(1844)
Biographie de 160 pages
Dominique-Armand-Jean Le Bouthillier de Rancé, né en 1626, filleul du cardinal de Richelieu, élégant traducteur d’Anacréon, ecclésiastique brillant et mondain, vécut une grande passion amoureuse avec la frondeuse qu’était la duchesse de Montbazon, renonça aux dignités après sa mort (1657) et celle de Gaston d’Orléans (1660) pour entrer chez les cisterciens (1663). Il devint abbé de Notre-Dame de la Trappe à Soligny près de Mortagne (1664) et consacra la moitié de son existence à réformer son abbaye dans le sens d’une stricte austérité, le nouvel ordre étant appelé du nom même du lieu, ordre des « trappistes ». Il polémiqua avec Mabillon à propos des études monastiques, écrivit “La sainteté et les devoirs de la vie monastique” (1683), combattit jusqu’à l’épuisement le jansénisme, le quiétisme, la froideur de Rome, enfin la vague montante du scepticisme, et, après avoir lutté contre la souffrance par les mortifications les plus noires, mourut en 1700.
Commentaire
Sur les conseils d'un abbé qui allait devenir son directeur de conscience, Chateaubriand entreprit, pour sa pénitence, d’écrire cette biographie du réformateur de la Trappe et cette riche méditation sur le repentir et la vanité du monde.

Une fois achevée la lourde tâche qu'il s'était imposée avec les ‘’Mémoires d'outre-tombe’’, Chateaubriand commença à préparer cette biographie sans aucune joie, la considérant à peu près comme une obligation morale envers son conseiller spirituel. Sa longue vieillesse le portait à la méditation. Mais la vie de celui qui fut un merveilleux exemple de la familiarité avec laquelle les grands esprits du XVIIe siècle, dès qu’il s’agissait de leur âme, marchaient de plain-pied avec leur religion, qui avait abandonné la société brillante de son temps pour s'adonner à la sainteté, l'émut profondément.

Les documents qu'il avait en main lui permirent de s’élever sans effort au plus haut niveau de la compréhension de l’Histoire en restituant aux luttes politiques de ce temps leur véritable enjeu.

Il s'attacha au style de l'œuvre, s’accorda toutes les audaces descriptives, retrouva une verve juvénile pour ses portraits et les raccourcis les plus saisissants, pour situer son héros dans le siècle.

Il introduisit dans cette oeuvre des considérations toutes personnelles, telles ces pages fort bien venues sur l'ennui dont souffrait le XVIIe siècle au milieu de ses fastes, et sur les passions amoureuses, Cette biographie renferme, de ce fait, les derniers éléments des recherches littéraires de l'écrivain.

À ce propos, il ne faut point négliger l'’’Avertissement’’ dans lequel le poète rappelle les chimères de sa jeunesse, chimères qu'il incarna dans les différentes héroïnes de ses romans, et auxquelles il oppose les pensées nouvelles que lui inspirent la fragilité des choses humaines et la proximité de la mort. Le livre est émouvant, voire pathétique, car, en parlant de Rancé, Chateaubriand pense souvent à lui-même, poursuivit encore l’image de sa propre jeunesse. On y voit comment chez lui le christianisme est indissociable d'une méditation sur la mort.

À mesure qu’il avança dans ces pages imprégnées de christianisme romantique, il se laissa aller au plus pur de son génie, chaque fait évoqué déclenchant des digressions, faisant apparaître des personnages, évoquant des souvenirs. Surtout, le vieil homme résigné, sage et pathétique, légua la plus enivrante et la plus personnelle des confessions, ses ultimes confidences. Sous sa plume, ce franc-tireur du Ciel que fut Rancé se transformait en un René du grand siècle.

C’est un livre singulier, déchirant, poignant, une sorte de chant suprême, aux accents sans écho dans toute l’oeuvre de Chateaubriand et peut-être dans toute la littérature.

On a pu le comparer à “Childe Harold” de Byron.

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En 1843, à Venise, Chateaubriand eut une nouvelle rencontre avec Henri d’Artois.

Sa vieillesse mélancolique («la vieillesse est une voyageuse de la nuit») et nécessiteuse fut adoucie par la ferveur d‘un cercle amical au milieu duquel brillait Mme Récamier. L'ardeur du sentiment qui les unissait s'était adoucie en une « respectueuse tendresse », et, dans ses dix dernières années, il lui rendit visite tous les jours, même lorsqu'elle devint aveugle et qu'il fut lui-même à demi paralysé, étant perclus de rhumatismes, souffrant cruellement de la goutte.

Son épouse mourut en 1847.

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