télécharger 143.57 Kb.
|
2nde humanisme et renaissance Introduction
Problématique : Quels sont les principes de la Réforme, de la pensée humaniste et de l’Art de la Renaissance et en quoi modifient - ils le monde occidental ?
I.uNE NOUVELLE FAçon de penser
II.une nouvelle façon de croire
III.une nouvelle façon de créer
« Erasme a aimé beaucoup de choses qui nous sont chères : la poésie et la philosophie, les livres et les œuvres d’art, les langues et les peuples , et sans faire de différence entre les hommes, l’humanité toute entière qu’il s’était donné pour mission d’élever moralement. Il n’a vraiment haï qu’une seule chose sur terre , parce qu’elle lui semblait la négation de la raison : le fanatisme » […] Grouper les intellectuels , les êtres aux sentiments élevés de tous les pays de toutes les races et de toutes les classes, fut le but grandiose de sa vie ; déjà en apportant un style nouveau au latin, cette langue supérieure, en l’élevant à la dignité de langue de rapprochement universel, il donnait pour un certain temps aux peuples de l’Europe, une forme commue de pensée et d’expression. […] Seule la sphère supérieure, celle des artistes et des créateurs, l’attirait fraternellement : il estimait que la tâche de tout intellectuel était de l’élargir, de l’étendre, afin qu’à l’image du soleil la science éclairât un jour l’humanité tout entière. Car c’était là, la conviction profonde, la sublime et tragique erreur de cet humanisme précoce : Erasme et les siens croyaient la civilisation capable d’améliorer les hommes et ils espéraient que la vulgarisation de l’étude et , des belles – lettres, de la science, de la culture développerait les facultés morales de l’individu en même temps que celle des peuples » Stefan ZWEIG, « Erasme, grandeur et décadence d’une idée », Grasset, 1935
Né à Rotterdam en 1466 – fils illégitime – jeunesse difficile – Entre chez les Frères de la Vie commune à Deventer et Bois le Duc - 1486 : entre chez les chanoines de Saint augustin à Steyn - 1492 : secrétaire en latin de l’Evêque de Cambrai - 1495 : obtient une bourse pour compléter ses études au Collège Montaigu de Paris Début de sa vie itinérante : - Angleterre : 1499/1500 – 1504/1506 – 1509/1516 => liens avec les humanistes Thomas More, John Fisher – le roi Henry VIII - Italie :1506/1509 = obtient le grade de docteur à Bologne – accueilli par le Pape Jules II qui le relève de ses vœux et le futur Léon X - Paris où il refuse la direction du Collège de France que lui proposait François Ier - Flandre : 1516/1521 – où Charles Quint lui donne le titre de conseiller avec une pension - ![]() 1521 : il se fixe à Bâle auprès de son ami imprimeur Froben pour surveiller l’impression de ses œuvres complètes - 1529-1535 Fribourg sur Brigsau où il s’est réfugié craignant une guerre religieuse - 1535 : retour à Bâle où il meurt en 1536 - Avant sa mort : le pape lui propose un poste de Cardinal. Ses publications majeures: - 1500 : « Adagia » : éditions de proverbes grecs et latins - 1504 : « Enchiridion militis christiani » satire contre les mauvais théologiens - 1509 : « Eloge de la folie » - satire de la société, du pouvoir et de l’Eglise - 1516 : Nouvelle traduction du « Nouveau testament » - 1516 « Institution du prince chrétien » - 1524 – 1527 2 ouvrages attaquant les doctrines de Luther - Ses très nombreuses lettres - Ses « Colloquia », dialogues satiriques - Ses études critiques d’œuvres d’écrivains antiques et de Pères de l’Eglise
Globe 1492 Rotondité de la Terre ![]() ![]() Vespucci ( gravure XVème sicèle) Détail de la Wald map ![]() ![]()
« Ceux qui s’adonnent à la pratique sans science sont comme le navigateur qui monte sur un navire sans gouvernail ni boussole. Toujours la pratique doit être édifiée sur une bonne théorie. Avant de faire d’un cas une règle générale, on doit répéter deux ou trois fois l’expérience et observer si se produisent les mêmes effets. Aucune investigation ne se peut appeler vraie science, si elle ne passe pas par des démonstrations mathématiques […] Quelques hommes présomptueux croient pouvoir me blâmer, alléguant que je suis un homme sans lettres. Gens insensés ! ! […] Je pourrais leur répondre : ceux qui s’ornent du travail d’autrui ne veulent pas me laisser le fruit de mon travail. Ils ne savent pas que les sujets qui m’occupent relèvent plus de la nature que des mots »
« Rien que pour découvrir les veines, j’ai fait la dissection de dix sujets humains, j’ai enlevé toutes les chairs autour des vaisseaux jusqu’à la plus petite parcelle. S ![]() ![]() ![]() i tu as l’aptitude nécessaire pour te livrer à un pareil travail, tu en seras peut- être empêché par ton estomac ; et, si ce n’est pas ton estomac, tu le seras peut-être par la crainte de passer la nuit en compagnie de cadavres écorchés et mutilés dont l’aspect est terrifiant ; et si cela ne t’arrête pas, il te manquera peut-être le don de savoir dessiner ou la connaissance de la perspective et du calcul de la puissance des muscles ; enfin, tu peux manquer de patience. » ![]()
La précision et le soin apportés aux dessins ne seront pas égalés avant des siècles. Les schémas qui se rapportent au squelette réalisent un progrès considérable par rapport aux connaissances de l’époque. Il est le premier à dessiner correctement les courbes de la colonne vertébrale, l’inclinaison du sacrum qui assure la répartition du poids du tronc sur les membres inférieurs, la courbure des côtes qui permet le mécanisme de la respiration, ainsi que la position exacte du bassin, celle-ci n’étant redécouverte que beaucoup plus tard. L’idée de représenter les corps par plusieurs vue est une innovation totale et particulièrement moderne : quatre dessins vus des quatre côtés, et une cinquième vue d’une coupe transversale pour les os. Le respect des volumes, des rapports, des perspectives font de ses études des documents que l’on pourrait encore utiliser aujourd’hui. Sur une même planche, il analyse en plusieurs vues le mouvement d’un même membre, comme en des instantanés successifs. Il utilise la technique des vecteurs musculaires, comme on le fait aujourd’hui en biomécanique. www.ecoles.cfwb.be
Mécanique: La lecture de nombreux documents et dessins réalisés par Léonard laisse perplexe car ceux-ci renferment de nombreux mécanismes encore d'application actuellement. Il disait :"Les sciences mécaniques sont les plus nobles et les plus utiles d'entre toutes, car par leur biais tous les corps animés exécutent l'opération pour laquelle ils ont été conçus ». Il étudia les forces de frottement et de résistance au mouvement ainsi que la résistance des matériaux en application avec la construction. En théoricien de la mécanique, il s'intéresse aux problèmes de la pesanteur, de la force, de la percussion et de l'impulsion qui selon lui sont "filles du mouvement, étant issues de lui". Mathématiques : Influencé par le mathématicien Pacioli, il s'est surtout intéressé à la géométrie où il ne dépasse pas les notions euclidiennes de l'époque. Il considérait cette science comme un instrument dans la création artistique ou scientifique. Des textes montreront ses définitions des points, lignes, lignes droites et courbes. Des illustrations pour les ouvrages de Pacioli au moyen de volumes réguliers, une étude sur la quadrature du cercle et sur la mesure de la largeur d'un fleuve complètent cette section. Optique : Il fut le premier à donner une explication presque divinatoire du monde de la propagation de la lumière sous forme d'ondes transversales. C'est aussi avec quelques siècles d'avance qu'il contredit la propagation instantanée de la lumière. Il fit des expériences sur la réfraction des rayons lumineux et sur la décomposition de la lumière. Il fut également l'initiateur de la photométrie en étudiant la force et la vivacité de la lumière. Enfin on peut lui attribuer la découverte de la lunette grossissante. Géologie : En observateur attentif de la nature, Léonard remarque les différentes couches sédimentaires ainsi que les fossiles. Il en donne une explication scientifique. Il observe et décrit le rôle de l'érosion de l'eau et du vent dans la formation du paysage. Atmosphère : Léonard décrit correctement le cycle de l'eau en passant par l'évaporation puis la condensation de l'eau dans l'air. Cosmologie : Bien que vivant à l'époque du géocentrisme, Léonard commence à en douter. Il dit que la terre est une étoile comme la lune, et n'est pas au centre du monde. Il démontre sa forme sphérique et en calcule le diamètre. |
![]() | ![]() | ||
![]() | ![]() | ||
![]() | «les technologies mobiles sont devenues monnaie courante, même là où l'on manque d'écoles, de manuels et d'ordinateurs» | ![]() | «Verlan 2000», in Les mots des jeunes, Langue Française nº 114. Larousse, pp. 17-34 |
![]() | «1894 : la naissance du sport-boules» et «1895 : la première assemblée de l’American Bowling Congress», édition Larousse, Paris,... | ![]() | |
![]() | ![]() | «Peace treaty signature Irlande de Nord /Angleterre» 1989, soutienne avec ambassade de Irlande. Livre de larmes en verre. Les Droits... |