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En conséquence, il est demandé au Conseil Municipal :
Frédéric TSITSONIS : Il s'agit du projet, déjà évoqué, d'ouvrir, à côté de nous, l'espace qu'il y a entre la mairie B et la mairie A. Cela permettra une continuité et un espace public entre le Polygone et Duguesclin. À l'occasion de cette délibération, pour les montants de ces travaux estimés à 2 M€, le retour sur investissement sera de 4 ans car, grâce au temps pendant lequel nous conserverons ce bâtiment, nous louerons les plateaux, et cela engendrera une rentrée d'argent conséquente. Nous pouvons donc penser qu'il s'agit d'une bonne gestion active du patrimoine. Arnaud JULIEN : Une fois de plus, c'est la démonstration du manque de vision de la Ville. En effet, vous êtes passés, en quelques mois, de la vente de l'Hôtel de Ville à un projet intéressant, celui de faire la liaison entre le centre-ville et Antigone en détruisant l'Hôtel de Ville et l'hôtel attenant. Maintenant, dans la précipitation, vous décidez finalement d'investir 2 M€ pour faire des bureaux. C'est vraiment un manque de vision et d'anticipation. En effet, l'Hôtel de Ville sera délivré dans quelques jours, et maintenant vous faites voter cette délibération. Frédéric TSITSONIS : Les 2 M€ représentent effectivement une somme, mais, je le répète, car cela n'a pas été si clair que cela, ils seront remboursés en 4 ans. Philippe SAUREL : M. JULIEN, ce n'est quand même pas notre faute si le centre commercial du Polygone a vu son permis de construire, en ce qui concerne son extension, refusé par la Commission Nationale de Sécurité. Je vous rappelle que toute l'élaboration du projet de renouvellement urbain sur le site de la ZAC Pagézy a une économie. Celle-ci était basée sur le transfert des surfaces commerciales. Dans la mesure où le Polygone n'est pas capable aujourd'hui d'assurer son extension, il met à mal la construction de la ZAC Pagézy. D'autre part, ce n'est pas non plus notre faute si l'hôtel Mercure ne souhaite pas se délocaliser. Il se trouve en plein milieu du trajet piétonnier. Par conséquent, nous sommes, dans cette transaction, tributaires de deux entités que nous ne maîtrisons pas. Donc, nous nous adaptons. Lorsque nous traitons des bâtiments comme celui-là, qui ont une construction très particulière, il convient d’avoir l’argent nécessaire pour les mettre en conformité. Vous le savez, nous avons passé beaucoup d'argent pour désamianter ici, et il s'agissait d'amiante instable. Aujourd'hui, tout est stabilisé. Mais lorsque nous faisons des travaux ici, cela coûte beaucoup d'argent. Par ailleurs, contrairement à ce qui a été écrit, le trajet piétonnier et le Mail Vert ne sont absolument pas impactés par la destruction ou le maintien de la mairie actuelle. Ce qui obture le Mail Vert et le passage piétonnier, c'est l'hôtel Mercure, et certainement pas la mairie. Donc, ceux qui critiquent doivent en premier lieu regarder devant leur porte. Pour : 54 Contre : / Abstention : / Adopté à l’unanimité ------------- 56 - Frédéric TSITSONIS : Dans la copropriété « Les jardins d’Anne » située rue Montels Eglise, la Ville de Montpellier est propriétaire d’une dizaine de parcelles à usage de jardins familiaux. Sur ces 10 parcelles, quatre sont louées depuis mai 1997 il s’agit des lots 29 ; 40 ; 53 ; 67 et deux autres parcelles, lots 1 et 6 sont en attente de régularisation d’occupation. Les autres parcelles sont libres de tout occupant. Afin d’harmoniser les conditions d’occupation des parcelles entre les anciens et les nouveaux occupants, il est proposé d’établir de nouvelles conventions précaires et révocables d’une durée de 3 ans à compter du 1er novembre 2011. Le montant annuel du loyer est calculé au prorata de la surface occupée et sur la base de 1,05 euro par an et par m², selon les prix pratiqués par la Direction Paysage et Biodiversité pour les jardins familiaux de Malbosc et Grand Grès dont elle a la gestion. Cependant, au regard de la nature précaire et révocable de ces conventions il est proposé un montant de loyer minoré qu’il convient d’approuver dans le tableau attributif ci-dessous :
Il est donc proposé au Conseil Municipal : - d’approuver les loyers minorés proposés aux occupants des « Jardins d’Anne » - d’approuver les conventions d’occupation précaires et révocables passées avec les occupants listés ci- dessus - d’autoriser Madame le Maire ou à défaut l’Adjoint délégué, à signer tous les documents relatifs à cette affaire Pour : 54 Contre : / Abstention : / Adopté à l’unanimité ------------- 57 - Philippe SAUREL : Pour la deuxième année consécutive la Ville de Montpellier souhaite renouveler la convention liant le cinéma municipal Nestor Burma au dispositif "Ecole et Cinéma". Ce dispositif, outil d’éducation artistique au cinéma, existe au niveau national depuis 16 ans. Il est soutenu à la fois par le Centre National de la Cinématographie et de l’Image Animée sous l’autorité du Ministère de la Culture et de la Communication et la Direction Générale de l’Enseignement Scolaire du Ministère de l’Education Nationale. Remarquable du point de vue de sa qualité, de son exigence et de sa rigueur, il a pour but de faire découvrir aux écoliers le cinéma en tant qu’art. Les enseignants et leurs élèves assistent en salle à la projection de films représentant la diversité cinématographique. Cette rencontre avec l’œuvre favorise la formation du jugement, du goût et de la sensibilité et permet de cultiver une attitude de curiosité pour les productions artistiques, patrimoniales et contemporaines. Depuis 14 ans l’association « Les Chiens Andalous » est le coordinateur de ce dispositif en collaboration étroite avec le Centre de Ressources Education Culture Numérique -CRECM anciennement le CRIS - coordinateur Education Nationale, implanté à l’Ecole Georges Simenon, dans le quartier Mas Drevon. Ce dispositif a la particularité de faire travailler ensemble les salles de cinéma, les écoles et les enseignants, l’Inspection Académique, la Direction Régionale des Affaires Culturelles du Languedoc-Roussillon ainsi que les services municipaux des villes. Il concerne près de 9000 élèves sur le département de l’Hérault, dont environ 2000 sur la ville de Montpellier. Alors qu'au cours de l'année 2009-2010, seulement 57 élèves de l’ouest de la ville ont participé à ces 3 séances annuelles, 220 élèves ont bénéficié de ces 3 séances durant l'année 2010-1011 (5 écoles, 14 classes) en fréquentant le cinéma Nestor Burma. L'enjeu est donc de pérenniser cette première expérience en renouvelant le dispositif : accueil des classes à chaque séance et présentation des films, distribution d'un cahier de notes sur le film pour chaque enseignant afin de travailler en classe des axes de prolongement et de cartes postales pour chaque élève. La convention avec les Chiens Andalous prévoit un tarif de 2.50 € pour chaque enfant, avec un principe de gratuité pour les enseignants et accompagnateurs. Compte tenu de la volonté de la Ville de favoriser l’accès des jeunes aux salles et de soutenir l’éducation artistique au cinéma, il est proposé au Conseil municipal : - D’approuver la convention jointe en annexe - D’entériner le tarif de 2.50€ par enfant pour la participation à ces séances - D’autoriser Madame le Maire ou Monsieur l’adjoint délégué à signer tous les documents relatifs à cette affaire Pour : 54 Contre : / Abstention : / Adopté à l’unanimité ------------- 58 - Philippe SAUREL : La Biennale des Jeunes Créateurs de l’Europe et de la Méditerranée (BJCEM) est un grand festival pluridisciplinaire dédié à la jeune création. Entre 400 et 600 artistes provenant de tous les pays méditerranéens présentent leurs productions. Les villes organisatrices prennent en charge l’hébergement et les repas des artistes pendant cinq jours. La Ville de Montpellier participe à cet événement depuis sa création, en collaboration avec l’Espace Culture de Marseille. Il permet de faire émerger de jeunes artistes de la Ville, de les promouvoir, de les exposer, de les impliquer dans un réseau artistique international. La BJCEM prend un nouvel essor en accueillant les jeunes artistes dans plusieurs villes selon les disciplines et en développant la participation à des ateliers de travail. Le comité français est composé de la Ville de Montpellier, la Région PACA, la Ville de Marseille, la Communauté d’agglomération du Pays d’Aix, l’Agglomération de Toulon Provence Méditerranée. Pour la 15ème édition, la ville de Thessalonique (Grèce) va exposer la sélection internationale en arts visuels du 6 octobre au 6 novembre 2011 et la ville de Rome (Italie) va produire la sélection internationale musiques actuelles du 17 au 19 novembre de la même année. La sélection montpelliéraine en arts visuels a désigné : Audrey Martin, Vincent Betbeze, Sébastien Durante. La sélection montpelliéraine musique a désigné Anna Muchin (nom d’artiste : Scarlett O’Hanna) avec son groupe composé de deux musiciens. La ville prendra ainsi en charge, pour un montant maximum de 3 000 € le voyage aller et retour à Thessalonique et à Rome des artistes selon la discipline, ainsi que d’éventuels frais d’hébergement rendus nécessaires par les circonstances. Il est proposé au conseil Municipal :
Pour : 54 Contre : / Abstention : / Adopté à l’unanimité ------------- 59 - Philippe SAUREL : La 8ème édition du « Salon d’art contemporain Elan d’Art » se déroulera les 25, 26, 27 novembre au Corum et doit recevoir environ 80 artistes peintres et sculpteurs de toute la France, dont 15 artistes de Montpellier. Au sein de ce salon, l’association El Hand’Art, accueille environs 5 000 visiteurs. La présence continuelle des artistes, l’accueil chaleureux des organisateurs en font un lieu de convivialité permettant un dialogue avec le public. Cet événement réservé au départ et en priorité aux artistes handicapés pour favoriser leur intégration dans tous les domaines de la vie sociale a évolué au fil des ans en direction d’une mixité permettant des confrontations et des échanges entre artistes d’univers différents. Ce salon permet ainsi la promotion d’artistes de toutes générations, d’inspiration et d’horizons multiples. Les artistes s’acquittent d’un droit de participation de 120 € au bénéfice de l’association pour ceux domiciliés à Montpellier 200 € pour les autres. Ceci afin de couvrir les frais de communication et d’affichage. Ils peuvent vendre leurs œuvres (25 artistes ont vendu en 2010). Un catalogue est édité à 1000 exemplaires. Il est destiné au public et vendu au prix de 2 €. La ville de Montpellier reste le seul financeur important de l’événement. L’association loue un espace d’exposition au Corum pour cette manifestation. Compte tenu de l’intérêt de cette manifestation et considérant que ce projet contribue à la politique culturelle de la Ville en matière d’arts plastiques il est proposé d’attribuer une subvention à l’association El Hand’Art, d’un montant de 25 000 €.
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