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CommuniquéDu 16 mars 2006 au 11 février 2007, la Ville de Reims organise une opération culturelle de grande ampleur sur le thème « Reims et l’Art déco ». Pour couvrir tous les champs culturels, du patrimoine à la création, elle a su fédérer autour d’elle la quasi-totalité des acteurs culturels rémois. Enfin, pour contribuer au rayonnement de cette opération, de multiples acteurs éducatifs, associatifs… se mobilisent également. Valoriser l’exceptionnel patrimoine architectural datant des années 20 puisque Reims fut particulièrement détruite pendant la 1er Guerre mondiale, donner des clés de lecture sur cette période d’effervescence créative décisive et permettre de mener une réflexion sur ce que l’Art déco représente aujourd’hui, tels sont les objectifs poursuivis par la Ville de Reims et ses nombreux partenaires. Pour cette troisième orientation -l’approche contemporaine de l’héritage Art déco de Reims- sont prévus à la fois : une exposition, commande de la Ville de Reims au photographe Pascal Stritt ; une performance en soirée sur la façade du cinéma Opéra (projections sonore et vidéo) conçue par des étudiants de l’Ecole d’Art et de Design en collaboration avec la Comédie-Centre Dramatique National et enfin ; une exposition à l’initiative de l’Université de Reims Champagne-Ardenne qui invite plusieurs artistes contemporains à porter un regard sur la Villa Douce, fleuron des années 20 à Reims, siège de sa Présidence. Le public visé est composé à la fois de la population de Reims et de sa région, des touristes attirés par le prestige international de sa cathédrale et du champagne et enfin, des futurs habitants de cette métropole régionale en cours de métamorphose dans la perspective de la desserte par la ligne TGV-Est prévue mi-juin 2007. Le lancement de l’opération « Reims et l’Art déco » est prévu le vendredi 17 mars 2006 à l’occasion de « Vivre les villes », manifestation à l’initiative conjointe du Ministère de la Culture et de la Communication et du Ministère de l’Equipement, des Transports et de l’Aménagement du territoire. Les structures ou établissements mobilisés autour de cette opération culturelle pour organiser expositions, spectacles, projections de films de cinéma, conférences, ateliers de pratiques artistiques, parcours urbains, visites et/ou publier catalogues, guides ou ouvrages d’art sont les suivants : - Ville de Reims : Archives municipales et communautaires, Atelier du patrimoine, Bibliothèque Carnegie, Conservatoire National Supérieur de Région de Musique et de Danse, La Comédie de Reims, Ecole Supérieure d’Art et de Design, Grand Théâtre de Reims, Hôtel de Ville, Le Manège – Scène nationale, Médiathèque Cathédrale, Médiathèque Croix-Rouge, Musée des Beaux-Arts, Service Développement culturel, - Académie de Reims, - Cinéma Opéra (art et essai), - Centre Régional de Documentation Pédagogique, - Ecole Blot, - Musée automobile Reims Champagne, - Musée-Hôtel Le Vergeur, - Ordre Régional des Architectes, - Palais du Tau (Centre des Monuments Nationaux), - Rectorat, - Université Reims Champagne Ardenne avec la participation de : Archives départementales de la Marne, Archives de l’Archevêché de Reims, Bibliotheca Wittockiana (Bruxelles), Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet (Paris), bibliothèque municipale de Nancy, Cinémathèque de la Danse, Cinémathèque Robert-Lynen (Ville de Paris), collectionneurs privés, Compagnons du devoir, Interfilm (Fédération de ciné-clubs, Paris), Fédération Régionale du Bâtiment, libraires spécialisés, « De Choses en Choses Antiquités», Maison du commerce et de l’artisanat, Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine – ministère de la Culture et de la Communication, ministère de la Défense, Mobilier national, Musée des années 30 (Boulogne-Billancourt), Musée d’art moderne de Troyes, Musée des Arts et Métiers (Paris), Musée du Prieuré (Saint-Germain-en-Laye), Musée départemental de l’Oise (Beauvais), Musée Galliéra (musée de la mode, Paris), Musée Malraux (Le Havre), Musée National d’art moderne - Centre Pompidou (Paris), Musée d’Orsay (Paris), Musée des tissus (Lyon), Société des amis du vieux Reims, Syndicat des Roches, Université Sorbonne-Paris I. et le soutien financier de : Ministère de la Culture et de la Communication, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Champagne Ardenne, Conseil Régional de Champagne Ardenne - O.R.C.C.A., Conseil Général de la Marne. Art déco La période qui va de la fin du XIXe siècle à la deuxième guerre mondiale a vu naître un véritable foisonnement de mouvements artistiques touchant notamment la peinture, la sculpture, l’architecture, la musique, la danse, le mobilier et des arts nouveaux ou en développement : le cinéma, la photographie, le design. Nettement délimité dans le temps (années 20), l’Art déco est le reflet d’une époque, l’entre-deux-guerres, marquée par de profonds et rapides bouleversements. Ce style typiquement français, succède à l’exubérance de l’Art nouveau qui était avant tout ornemental. Au contraire, l’Art déco revient à la pureté des formes et se veut à la fois géométrique et décoratif. « Les principales caractéristiques du style « Art déco » pour les façades sont des caractères géométriques affirmés : octogones allongés, verticaux ou horizontaux pour de petites ouvertures ou sur les ferronneries, pans coupés à 45 ° dans les baies, baies en plein cintre, serliennes… Le chapiteau et les volutes ioniques utilisés en abondance dans l’architecture classique et à la fin du XIX° siècle dans l’encadrement des fenêtres de combles, reviennent sous forme stylisée dans les décors de façade et les ferronneries. La pergola, réapparue au début du siècle pour les roseraies, va se développer tant dans les jardins ou les cours que sur les terrasses, dans les étages ou sur les toits. La rose apparue dans la décoration architecturale avant guerre, se développe également, ainsi que d’autres motifs végétaux : corbeilles de fleurs, de fruits, déclinées en mosaïques, en bas-reliefs ou en ferronneries, souvent simplifiées jusqu’à l’abstraction dans ces dernières. » Olivier Rigaud, Architecte du patrimoine, Ville de Reims Reims présente l’exemple le plus important de France d’une ville complète à l’architecture des années vingt Reims, ville la plus détruite par la Première Guerre mondiale parmi les grandes villes de France, atteint logiquement le premier rang pour le nombre de permis de construire déposés entre 1920 et 1930 avec un total de 6 500. En 1922 comme en 1923, ce nombre dépasse celui de Paris ! Détruite à 80%, Reims connaît donc une phase intense de reconstruction pendant les années 1920. Dans un contexte de gestion individuelle des indemnités par les particuliers sans que la puissance publique -Etat, collectivités locales- n’intervienne dans leurs choix, Reims est reconstruite avec une très une grande diversité architecturale. Le centre ville de Reims -particulièrement bombardé- comme ses faubourgs offrent ainsi un panorama des principaux courants architecturaux des années 1920 en France. Parmi les édifices significatifs de l’époque des années 20 à Reims, citons la bibliothèque Carnegie, l’Eglise Saint-Nicaise, le Grand Théâtre pour sa décoration intérieure, la Villa Douce (Présidence de l’Université). Mentionnons également le cours Langlet (situé dans l’axe de la tour Nord de la cathédrale et offrant un catalogue très varié du type des constructions des années 1920), les grands magasins, les hôpitaux et une douzaine de cités jardins. Forte d’une politique culturelle ambitieuse, notamment en termes de conquête de publics, la Ville de Reims et ses partenaires proposent un programme foisonnant L’approche des années 1920, période à la fois très riche et décisive dans l’histoire de Reims, proposée cette année est multiple -historique, artistique et contemporaine- à l’instar de l’opération Reims et le Grand Jeu. Menée en 2003/2004, cette précédente manifestation culturelle d’ampleur portait sur ce mouvement littéraire rémois né dans les années 1920. Se rendre à Reims Voiture : Située au carrefour des autoroutes A4-E50 (Paris - Strasbourg) et A26-E17 (Calais - Troyes - Dijon) Reims est desservie par 6 sorties dans la ville. Pour accéder rapidement au centre ville, la sortie Reims centre est conseillée. Train : Actuellement, 12 liaisons quotidiennes relient Reims à Paris. Pour consulter les horaires et réserver son billet : www.sncf.com Lieux d’information pour le public Médiathèque Cathédrale (2, rue des Fuseliers, face à la cathédrale) Grand Théâtre (place Myrron Herrick) Office de tourisme (rue du Trésor, à proximité de la cathédrale, Tél. : 03 26 77 45 00) Ouvert : - jusqu’au 13 avril 2006, de 9h à 18h du lundi au samedi, de 11h à 16h le dimanche et les jours fériés, - du 14 avril au 15 octobre, de 9h à 19h du lundi au samedi, de 10h à 16h le dimanche et les jours fériés, - à partir du 15 octobre 2006, de 9h à 18h du lundi au samedi, de 11h à 16h le dimanche et les jours fériés. Circuit pédestre Art déco commenté : Samedi 15 avril et samedi 29 avril, samedi 6 et samedi 27 mai, chaque samedi des mois de juillet (premier samedi le 1er juillet) et d’août (dernier samedi le 26 août). A partir du 11 octobre 2006, reprise ponctuelle de ces visites. Prix par personne adulte : 5,50 € Sur réservation ; départ à 14h30 pour une durée de 2 heures Ce nouveau circuit complète le programme de visites guidées « Regards sur la ville » ; il est appelé à perdurer. Site Internet permanent sur Reims et les années 1920 Un site spécifique ouvrira mi-mars 2006 et s’enrichira au fil de la manifestation pour devenir un véritable centre de ressources (www.reimsartdeco.fr). Remarque : le site de la Ville de Reims qui lui sera relié est consultable à l’adresse suivante : www.reims.fr Sommaire
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