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ARCHIVES DEPARTEMENTALES DE LA SARTHE 102 JCollection Jean Levantal – Archives Maurice Loutreuil Répertoire numérique détaillé réalisé par Fanny Coirard, assistant de conservation du patrimoine, et Marc Sagayaradje, agent du patrimoine, sous la direction de Benoît-J. Pedretti, conservateur en chef du patrimoine, directeur des Archives départementales de la Sarthe. 2010 Introduction Maurice Loutreuil (1885-1925) Maurice Albert Loutreuil naît le 16 mars 1885 à Montmirail (Sarthe) où son père est principal clerc de notaire. Il fait ses études secondaires au lycée Montesquieu du Mans où il se découvre une passion pour l’art. Clerc de notaire au Mans, il fréquente de 1906 à 1909 les cours du soir de l’Ecole de dessin et de peinture dirigée par le peintre Jules-Alfred Hervé-Mathé. Maurice Loutreuil quitte la Sarthe pour Paris le 31 août 1909. Mais alors que la vie le conduit en Belgique, en Italie, en Sardaigne, en Tunisie, à Céret et en Espagne, en Allemagne, en Afrique noire et, le plus souvent, à Paris, son port d’attache reste la Sarthe. Il y conserve d’ailleurs la maison de sa mère à Chérancé. Loutreuil poursuit sa formation aux ateliers des Beaux-Arts de Paris en tant qu’élève de Gabriel Ferrier (peinture) puis de Paul Beaudoin (fresque). Il s’initie également aux techniques de l’eau-forte et de l’estampe. Entre 1910 et 1913, Maurice Loutreuil présente quatre fois sans résultat le concours d’admission à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts. Au début des années 1920, il fréquente Montparnasse et devient un membre important de la scène artistique parisienne. Maurice Loutreuil meurt à Paris le 21 janvier 1925. La collection Jean Levantal 617 documents, allant de 1885 à 1988, originaux ou copies, réunis et collationnés successivement par Denyse Lantiez puis par Jean Levantal, provenant de dons ou de communications. Il s’agit de la correspondance envoyée et reçue par Maurice Loutreuil, et de quelques pièces annexes, dont plusieurs lettres concernant Maurice Loutreuil échangées par ses proches après son décès. La donation aux Archives départementales de la Sarthe Il est fait donation de cet ensemble de documents au Département de la Sarthe le 3 novembre 2006 par Vincent Caillard, Chantal Caillard née de Marans, Hugues Caillard, Elisabeth Caillard et Jean Levantal. La consultation des documents La consultation des reproductions numériques est libre en salle de lecture des Archives départementales de la Sarthe ou via le site internet. La reproduction et la diffusion des documents Toute reproduction, avec ou sans diffusion, des documents par une personne physique ou morale agissant à titre non lucratif ne donnera lieu à la perception d’aucun droit. Toute reproduction demandée par une personne physique ou morale agissant à titre commercial sera soumise à l’autorisation écrite des donateurs, communément représentés par M. Jean Levantal, et à son décès, au directeur des Archives départementales de la Sarthe, sans préjudice de tous droits prévus par la loi 92-597 du 1er juillet 1992 (code la propriété intellectuelle). 102 J 1 /1 Année 1885 102 J 2 /1 Année 1889 102 J 3 /1 Année 1895 102 J 4 /1 Année 1900 102 J 5 /1 Année 1904 102 J 6 /1-12 Année 1910 102 J 7 /1-13 Année 1911 102 J 8 /1-32 Année 1912 102 J 9/1-54 Année 1913 102 J 10/1-44 Année 1914 102 J 11/1-35 Année 1915 102 J 12/1-60 Année 1916 102 J 13/1-42 Année 1917 102 J 14/1-41 Année 1918 102 J 15/1-50 Année 1919 102 J 16/1-32 Année 1920 102 J 17/1-23 Année 1921 102 J 18/1-29 Année 1922 102 J 19/1-37 Année 1923 102 J 20/1-52 Année 1924 102 J 21/1-21 Année 1925 102 J 22/1-13 Année 1926 102 J 23/1 Année 1927 102 J 24/1 Année 1930 102 J 25/1-2 Année 1949 102 J 26/1-4 Année 1950 102 J 27/1 Année 1956 102 J 28/1-8 Année 1960 102 J 29/1 Année 1976 102 J 30/1 Année 1988 102 J 31/1-4 Sans dates. De la Sarthe à Céret et Montparnasse… Quand Paris faisait Ecole… LOUTREUIL L’INSOUMIS SYNTHESE BIOGRAPHIQUE ETABLIE PAR J. LEVANTAL ![]() JEAN LEVANTAL – 5, rue Coq Héron. 75001 Paris – Tél / Fax 01.42.36.96.89 - Tous droits de l’auteur réservés - =========================================================================== Pour compléter votre lecture : Tous les passages en italiques sans guillemets, sont extraits de la correspondance de Loutreuil. Il est aisé de retrouver les lettres dont ces passages sont extraits en utilisant le C.D. où a été retranscrit l’ensemble de cette correspondance. Pour effectuer la recherche sur PC : 1/ Ouvrir le fichier de la correspondance 2/ Taper ensemble ctrl avec F ou ctrl avec B pour ouvrir la fenêtre de recherche. 3/ Sélectionner “ Rechercher ” 4/ Puis taper un mot caractéristique ou un groupe de mots du passage concerné et pointez sur “ suivant ”. N.B. : (la recherche doit tenir compte du fait que certains mots frappés en majuscules peuvent être à rechercher sans les accents qu’ils auraient en minuscules. Exemple répertoire ou REPERTOIRE) =========================================================================== “ La destination de l'art dans notre temps est de transporter du domaine de la raison dans celui du sentiment cette vérité que le bonheur des hommes consiste dans leur union. C'est l'art qui seul pourra fonder sur les ruines de notre régime présent de violence et de contrainte ce royaume de Dieu qui nous apparaît à tous comme l'objet le plus haut de la vie humaine. ” TOLSTOÏ - propos relevés par Maurice Loutreuil - MAURICE LOUTREUIL (1885 – 1925) Synthèse biographique_______
“ – Il était avant tout dénué de charmes. Fort grand, large d'épaules, très maigre, avec une tête massive, comme disproportionnée. Des cheveux blonds coupés ras au-dessus d'un front immense, un front magnifique; des pommettes saillantes, un bon nez (oui vraiment, un bon nez) comme en ont parfois certains de ces paysans auxquels il ressemblait. On ne pouvait faire attention à sa bouche, cachée qu'elle était par une moustache. Des sourcils touffus d'un beau dessin, et, sous l'arcade sourcilière un regard bleu, mouillé, naïf, un regard à la fois d'enfance et de gravité qui surprenait par l'inattendu de sa profondeur. On le trouvait laid. Pour rectifier cette erreur, il n'était que de le voir sourire... son sourire contenait sans doute tout l'amour qu'il n'avait pu donner. Il était de ces êtres dont une seule expression révèle l'intense lumière intérieure et devant ce sourire, l'on comprenait que moins ravagé de souffrance il eut offert aux autres, avec la bonté de son accueil, un aspect tout différent. Quand nous l'avons connu, il faisait assez penser à un jardin après la tempête, alors, n'est-ce pas, on ne peut pas juger. Devant ce qui a résisté, l'on présume de ce que devait être l'ensemble “avant”. Je crois bien qu'il aurait pu être beau. Il en douta, il s'exposa à trop de douleurs; son visage devint l'image même du tourment. Ce tourment qu'il portait, était d'arriver à concilier les différents besoins de la vie avec ses aspirations personnelles. On peut les résumer toutes en disant qu'il voulut avant tout bien vivre et peindre bien. Entendez que ce qu'il comprenait par bien vivre était fort en dehors des règles sociales, des coutumes établies. “Je ne crois pas, écrivait-il, que l'on puisse vivre mal et peindre bien ”. Il disait aussi : – “ La vie a plus d'importance qu'on ne croit à première vue sur la qualité de l'œuvre d'art ”, et encore: “ Je serai heureux seulement quand j'aurai peint un tableau qui me donnera une certitude et me créera moralement ma place au milieu des hommes, par les qualités que j'aurai concrétées en lui et qui ne seront dues qu'à moi seul. ” –
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![]() | ![]() | «Le Patrimoine religieux du Québec», Conférence internationale Musée National des b-arts, Québec, 2004 | |
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