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Par : Sanaa el kachmari Fiche didactique Séance : N° 1 Activité : Travaux encadrés Support : Balzac, Le père Goriot, Durée : 2 heures Objectifs spécifiques : -Amener l’élève à situer l’œuvre dans son contexte politique. -Dégager la liaison entre la vie personnelle de l’auteur et son écriture. Déroulement de la séance Biographie : Honoré De Balzac est né en 1799 à Tours. Ainé de quatre enfants, Honoré deviendra pensionnaire chez les oratoriens de Vendôme. Il commence son cours de droit à la Sorbonne et se passionne pour la philosophie. Comme il affirme une vocation littéraire, sa famille le laisse tenter une expérience d’un an, il écrit une tragédie en vers. Balzac fait fausse route. Après l’échec de Balzac au théâtre, il aborde alors un autre genre : le roman. Pour gagner sa vie, il publie sous un pseudonyme des romans d’aventure. Balzac se lance aussi dans les affaires, il s’associe à un libraire et achète une imprimerie. Il finit par s’endetter durant de longues années. Après sa faillite, Balzac reprend la littérature et publie ses premières œuvres réussies :
En 20 ans, Balzac va publier 90 romans et nouvelles, 30 contes et 5 pièces de théâtre. Les personnages de Balzac réapparaissent plusieurs fois d’un roman à l’autre. Ce qui va permettre la composition de la comédie humaine, l’œuvre qui va faire concurrence à l’état civile selon les dires de l’écrivain. La comédie humaine comporte 3 aspects :
Le contexte politique : -(1814-1815) : La restauration qui correspond aux règnes de Louis XVIII. -(1824-1830) : Charles X
-1830 : -Révolution surnommée « les trois glorieuses » (26-27-28 Juillet)
-Louis Philippe d’Orléans accède au trône de France, la maison d’Orléans remplace les Bourbons : Monarchie Bourgeoise. En réaction contre cette France Louis Philipparde, Balzac affirme ses idées royalistes. Il écrit dans l’avant propos de la Comédie Humaine : « A la lueur de deux vérités éternelles : La religion, la monarchie… Fiche didactique Séance : N° 2 Activité : Etude de texte Support : Balzac, Le père Goriot, extrait « du début…peut être » Durée : 1 heure Objectifs spécifiques : -Repérer l’incipit dans le roman. - Dégager les indices réalistes. - Identifier les éléments impliquant le lecteur. Déroulement de la séance Rappel : Définition : l’incipit est le début « premières pages » d’un roman, nouvelle… Le rôle de l’incipit est de présenter le cadre spatio-temporel, les personnages ; il permet aussi l’accrochage du lecteur.
Genre : un roman réaliste Type : descriptif, narratif
Qui parle : le narrateur (Balzac) De quoi : madame Vauquer A qui : au lecteur Où se trouve ce passage : au début du roman Sur quoi nous informe-t-il : le lieu, le temps, les personnages… Ce passage se situe au début du roman, Balzac nous informe sur le lieu et le temps de l’histoire tout en interpellant le lecteur vers la fin du passage.
Conclusion :
Fiche didactique Séance : N° 3 Activité : Etude de texte Support : Balzac, Le père Goriot, extrait « Naturellement destiné…jeune ou vieux » Durée : 1 heure Objectifs spécifiques : -Dégager les indices qui montrent la présence du narrateur dans ce texte. - Dégager la structure d’ensemble de la description. Déroulement de la séance Situation : Cet extrait appartient aux toutes premières pages du roman, où le cadre du récit est mis en place de façon de plus en plus resserrée : le quartier d’abord, proche du panthéon, évoqué en ces termes : » Nul quartier de Paris n’est plus horrible, ni, disant-le, plus inconnu » ; la maison ensuite, présentée dans le titre de la première partie comme « une pension bourgeoise » : c’est une bâtisse banale, coupée sur la rue dans sa profondeur, avec une façade qui donne sur un jardinet ; elle comporte trois étages, chacun avec cinq fenêtres. Le lecteur peut se reconnaître dans les lieux, il a des repères. On le fait à présent pénétrer dans la maison et il commence déjà à croire en la réalité de l’histoire… Les thèmes du commentaire : L’enjeu du texte : Il s’agit pour le narrateur de créer un effet de réalité avec le plus d’exactitude possible, de faire sentir une ambiance adaptée au drame à venir, de préparer par le décor la physionomie des personnages et les événements de l’intrigue.
Malgré le désordre du lieu, la description de Balzac n’a rien d’anarchique. L’auteur procède avec méthode, de la simple énumération des éléments à l’évocation de l’atmosphère. Le texte est descriptif : le lecteur bénéficie d’une visite guidée minutieuse, conduite avec une patience tatillonne par un narrateur qui a l’air d’avoir vécu là, et qui dresse l’inventaire complet de la décoration et du mobilier des deux pièces principales : le salon puis la salle à manger. L’huissier n’entre pas dans la cuisine…que Zola plus tard n’épargnera pas à son lecteur. Parfois ressentit comme ennuyeuse, la description a son utilité, elle prépare le drame en ce sens qu’à travers le décor elle fait pressentir les personnages. Décrire le milieu amorce la réflexion sur les êtres. La description est organisée en trois parties : en préambule, nous est proposée la topographie du rez-de-chaussée, un plan général des lieux aussi précis qu’un croquis d’architecte(« naturellement destiné…et frottés »). Puis vient l’appréhension visuelle de la salle, avec son impression dominante de tristesse (« Rien n’est plus triste à voir…du plus mauvais goût »). Enfin l’appréhension olfactive du lieu crée un effet d’écoeurement (« Cette première pièce exhale une odeur…jeune ou vieux »). Chacun de ces aspects sera étudié successivement. 2) Topographie du rez-de-chaussée : Le plan des lieux est présenté d’abord, en deux phrases : Naturellement destiné à l’exploitation de la pension bourgeoise, le rez-de-chaussée se compose d’une première pièce éclairée par les deux croisées de la rue, et où l’on entre par une porte fenêtre. Ce salon communique à une salle à manger qui est séparée de la cuisine par la cage d’un escalier… Un repérage spatial clair : ces données sont de l’ordre du simple renseignement. Elles permettent au lecteur de se représenter la distribution des pièces. Le langage est celui du constat dépourvu d’adjectifs. On gardera en tête ce schéma visuellement très net : salles, portes et fenêtres donnant sur rue et sur jardin et plus tard on situera sur ce théâtre tous les acteurs convoqués pour la grande scène de l’arrestation de Vautrin. Le narrateur omniscient : qui voit et qui raconte ? faute d’un personnage (aucun n’a été introduit) qui prêterait son regard, c’est le l’auteur qui voit pour le lecteur et s’adresse à lui directement. Il connaît les petites pensions de Paris, il y a vécu ses années d’étudiant ; il connaît d’ailleurs beaucoup de choses sur les lieux et les personnes et l’on verra qu’il s’institut le plus souvent narrateur omniscient. 3) Appréhension visuelle : la tristesse La description des lieux ne se borne pas à en montrer les éléments de ce que capte le regard, se dégage une atmosphère dont rendent compte les différents champs lexicaux. Une mise en ordre s’impose dans un texte descriptif : pour aider au repérage à l’intérieur du salon, le narrateur procède d’abord à une structuration de l’espace autour de trois éléments, qu’il aborde successivement : au centre, la table ; tout autour, les parois lambrissées, la partie haute étant décorée d’un papier verni ; quelque part, la cheminée. La description ne vagabonde pas au hasard ; elle est construite, elle épouse le mouvement du regard qui se pose d’abord au centre sur la table, parcourt ensuite circulairement les murs, et rencontre enfin la cheminée. Une telle technique d’observation permet la clarté et évite de rien oublier de significatif. Une description subjective : la tonalité de la description est nette. Elle n’est pas un simple inventaire ; ni neutre, ni objective, elle exprime un jugement, elle est orientée par un point de vue partial, celui de l’auteur-narrateur. Cette subjectivité est nettement affichée dans une courte impression préliminaire : « Rien n’est plus triste à voir que ce salon… », qui sert de guide de lecture, une clé initiale très commode pour diriger l’interprétation. Une fois établie cette orientation dominante, il convient d’entrer dans le détail de son expression ; la tristesse se décline en effet sous divers aspects. Goût douteux et banalité sont liés : le champ lexical autour de ces notions se repère aisément : l’étoffe d’abord « à raies alternativement mates et luisantes » : cela sont le répétitif, marque l’absence de l’imagination ; le cabaret « c’est un service à liqueurs » ensuite, « que l’on rencontre partout » puis le « papier verni », sans doute très ordinaire qui offre « les classiques personnages » d’un roman d’éducation du XVIIème siècle ; donc des motifs rebattus, et sérieux, voire austères, pas de badinage ni de petits plaisirs, cela n’a pas la touche de Watteau ; citons encore les « deux vases pleins de fleurs artificielles vieillies et encagées » ( quel mot et quel sort pour des fleurs !) ; la pendule enfin, d’une couleur incertaine dépréciée, « bleuâtre ». La description se termine sur « du plus mauvais goût », qui résume et conclut. Décrépitude, usure, abandon : autre champ lexical significatif : filets d’or « effacés à demi », pièce «assez mal planchéiée » ; un dîner de «misère » attend les pensionnaires, devant une cheminée toujours vide, car « il ne s’y fait de feu que dans les grandes occasion », et ornée de fleurs « vieillies ». L’usure est aussi dans l’aspect figé, statique et même prostré des objets : aucune évolution possible, rien n’est à remodeler, ni en devenir ; cette impression résulte de l’utilisation fréquente des participes passés et de la forme passive : « décorée… ornée… effacés… planchéiée…et lambrissée, … et tendu…sont coloriés…grillagées ». Ce procédé syntaxique désigne une réalité momifiée. Univers cols, enfermement : les croisées sur la rue sont « grillagées » ; les pensionnaires, comme des prisonniers, n’ont tout autour d’eux sur les murs que des scènes d’austérité qui les encerclent. Ils subissent pauvrement leur sort, matérialisé par « le dîner auquel la misère les condamne ». Symbole de la destinée morose de tous, ces fleurs encore, « vieillies et encagées ». C’est donc bien une ambiance particulièrement désolée qui s’impose à travers le lexique. 4) Appréhension olfactive : l’écoeurement Humer les atmosphères, telle est l’aptitude particulière du bon observateur, qui ne contente pas de regarder. Il ouvre une deuxième voie pour l’investigation, l’odorat. Réinventer par le canal olfactif : la pièce paraît dotée d’une existence complémentaire ; déjà inscrite vivement dans le regard, qu’elle blesse, elle s’impose maintenant par ses exhalaison, qui incommodent. Elle offusque les deux sens réunis, quand on la contemple et quand on la respire. Dans cette deuxième approche, la salle atteint à l’indicible, à l’innommable : « cette première pièce…l’odeur de la pension ». Ces effluves d’une singularité absolue, ne ressemblant qu’à eux-mêmes, exigent pour les désigner qu’on crée une catégorie spécifique, « l’odeur de pension ». Son odeur, c’est l’identité du lieu. Par des effets de crescendo : le narrateur parvient à suggérer l’innommable, en une longue phrase enveloppante qui monte comme une nausée : « elles sent le renfermé, le moisi, le rance…elle pue le service, l’office, l’hospice ». Ainsi, le recours à l’odorat constitue une technique d’investigation romanesque dotée d’un pouvoir complémentaire : l’odorat fait pénétrer plus intimement au cœur des lieux, des choses, des gens, car le parfum est une composante plus secrète de la personne. Il permet de saisir l’unité organique, l’intimité d’une pièce, d’un vêtement ou d’un être par les effluves émanant d’eux. Conclusion : Ces première pages du roman illustrent bien comment, à partir de la description du réel, Balzac parvient à l’évocation des atmosphères et du poids qu’elles auront sur les personnages. La richesse du réel est ressentie par Balzac comme un défi à relever. Sa description nourrit une ambition de totalité : ordonnée et complète, elle manifeste la volonté d’imposer la fiction en rivale de la réalité, et pour cela d’en montrer tous les aspects, depuis une vue générale dans un plan d’ensemble, jusqu’aux éléments les plus subtils, les molécules de base qui flottent dans l’odeur du lieu. Balzac ouvre la voie à Zola et annonce les énumérations de certains romans contemporains (Les Choses, de Georges Perec). Par son souci d’exactitude réaliste, l’auteur nous fait découvrir les objets tels qu’ils sont, dans leur médiocrité. Pas d’idéalisation par l’effort d’un style dont la magie permettrait, comme chez Flaubert de transcender la banalité en la parant des beautés de l’écriture. La salle à manger reste triste à pleurer, l’art n’intervient pas comme une consolation à la laideur des choses. Mais il s’agit d’un réalisme orienté. En effet le description est composée sous l’éclairage d’une sensibilité, celle de l’auteur-narrateur qui formule explicitement son parti-pris. Les choses sont vues à travers la répulsion qu’elles lui inspirent, sans aucune prétention à l’objectivité. Le point de vue n’est pas neutre. Rastignac partagerait cette vision ; mais Mms Vauquer refuserait d’y reconnaître sa chère pension. Fiche didactique Séance : N° 4 Activité : Orale Thème à débattre : Le conflit des générations « est ce que les parents arrivent à comprendre leurs enfants? » Durée : 1 heure Objectifs spécifiques : -Amener les élèves à s’exprimer librement. - Amener l’élève à parler de ses problèmes familiaux. Déroulement de la séance Plan proposé I – Etude de la relation du père Goriot avec ses deux filles II – Etude de la relation père/ enfant dans notre société III- Synthèse 1) Que pensez vous de la relation du père Goriot avec ses deux filles ? - Le père Goriot aime ses filles profondément tandis que ces dernières ne font que profiter de la bonté de leur père afin de lui soustraire tout son argent.
- Le comportement de ces deux filles est égoïste, elles sont ingrates envers leur père.
- Bien sûr, il y a beaucoup d’enfant qui sont ingrats envers leurs parents.
- Non, au contraire je veillerai à ce que notre relation sera basé sur l’a mour et le respect…
- Parfois c’est difficile, surtout quand le père essaye de réaliser des rêves ratés à travers ses enfants…
Synthèse : Au fil des années, la relation père/ enfant n’a jamais était idéal. Se trouvant coincée entre une envie obsédé de protéger ses enfants (de la part de parents) et la volonté de forger un avenir en toute liberté (de la part des enfants) cette relation a toujours était victime d’ un manque de compréhension d’une part et d’une protection exagérée de l’autre. Les parents, voulant aider leurs enfants à réussir leur vie sans passer par les mêmes erreurs qu’eux, se trouvent confronter à une obstination accrue des enfants de vouloir passer par toutes les expériences possibles et par conséquent avoir leur propre décision à prendre et échecs à surmonter. Fiche didactique Séance : N° 5 Activité : Etude de texte Support : Balzac, Le père Goriot, extrait de « Cette pièce est dans tout dans tout son lustre…des pensionnaires internes » Durée : 1 heure Objectifs spécifiques : -Comprendre la relation entre le personnage et le lieu où il vit. - Identifier les champs lexicaux et en dégager une impression. - Comprendre les figures de styles : comparaison, hyperbole, ironie). -Identifier la tonalité de l’extrait Déroulement de la séance I . Identification du texte : - Typologie : descriptif ; - Typographie : présent, imparfait, caractérisant - Mise en situation : ce passage se situe au début de l’œuvre (l’incipit). Après avoir décrit la pension Vauquer, Balzac trace dans cet extrait le portrait de madame Vauquer. II- Les axes de lecture :
- Salle où suinte le malheur, amer renfrognement, bagne…
Synthèse : Chez Balzac, la description du lieu se combine avec la description du personnage tout en traçant un portrait physique de Madame Vauquer qui reflète la pension qui est, à son tour, le miroir de son portrait moral. Chose qui offre au lecteur un spectacle complet. La loi balzacienne sur l’influence du milieu. Fiche didactique Séance : N° 7 Activité : Etude de texte Support : Balzac, Le père Goriot, extrait « le baron de Rastignac…le talent est rare » Durée : 1 heure Objectifs spécifiques : -Dégager la relation maître/élève qui s’instaure entre Vautrin et Rastignac. -Dégager la visée didactique du discours de Vautrin. Déroulement de la séance La mise en situation : Nous sommes au chapitre II, Rastignac a appris la vérité sur le père Goriot. Sa famille vient de lui envoyer de l’argent pour qu’il fasse son chemin dans le monde. Ne voulant rien devoir à Vautrin qui le fascine mais dont il se défie, il lui rend ce que celui-ci lui a prêté. Vautrin l’entraîne dans le jardin. Effrayés, les pensionnaires croient qu’ils vont se battre en duel. En fait, Vautrin veut lui expliquer le monde et lui proposer un marché. Programme de lecture : Vautrin se fait initiateur. Il développe sa philosophie de l’existence et fait la leçon au jeune Rastignac. Il s’agit d’un discours de séduction et de tentation. On voit comment ce personnage expose une vision balzacienne du monde.
vautrin suie une rhétorique pédagogique. Il procède par des questions réponses. Il donne des exemples éclairés et fait appel à la toute jeune expérience de Rastignac « vous avez déjà choisi ». Il ordonne sa leçon selon une progression qui doit convaincre.
mais avoir une méthodologie n’est pas tout. Pour mieux appâter, il faut avoir le courage de se détacher de ses principes. Il s’agit de faire miroiter le luxe déjà flairé chez Mme de Beauséant ou le plaisir flairé chez Mme de Restaud. Le bonheur résulte de la conquête, celle de l’or, celle des femmes.
Vautrin démystifie en détruisant les valeurs et le croyances de Rastignac : la carrière d’avocat ne mène à rien ; le mariage, c’est l’esclavage ou la compromission ; le jeune homme a déjà exploité sa famille ; le travail honnête est une aliénation.
Vautrin dévoile parce qu’il a vu. Il peut donc synthétiser son savoir. Il sait également jauger et juger ( du moins le croit-il) : « ce jour-là, vous êtes revenu avec un mot sur votre front, et que j’ai bien su lire ».
Vautrin est par rapport à Rastignac dans la position de Balzac par rapport à son lecteur. Il donne à voir, et donc à comprendre.
Vautrin, nous le devinons, est un être dénué de tout scrupule, et probablement un criminel, ce que confirmera la suite du roman. Noter comment le rythme des phrases, le sens de la formule, le ton traduisent l’énergie du personnage. Conclusion : Il s’agit ici d’un passage d’un long discours. Après l’exposé des motifs, Vautrin en viendra à la proposition du marché. Mais l’on comprend déjà l’essentiel. Il s’agit d’un moment didactique, comme le roman balzacien en comporte tant. De plus, l’un des enjeux du roman se précise : que fera Rastignac ? Il faut faire rapidement fortune par n’importe quel moyen. Rastignac sera-t-il un ‘gaillard’ comme le souhaite Vautrin ? Fiche didactique Séance : N°8 Activité : Evaluation Support : Balzac, Le père Goriot, extrait «Dans ces conjonctures…je m’amuserai à ma façon » Durée : 2 heures Objectifs spécifiques :
Déroulement de la séance - Compréhension et langue :
conceptions ?..................(1pt)
II- Production écrite : « La fin justifie les moyens » commentez cette citation en donnant votre point de vue..……………………………………….(10pts) Fiche didactique Séance : N°9 Activité : Correction de l’évaluation Support : Balzac, Le père Goriot, extrait «Dans ces conjonctures…je m’amuserai à ma façon » Durée : 1 heure Déroulement de la séance I- Compréhension et langue : 1)
4) Vautrin expose ses conceptions à Eugène avec confiance et franchise. Il évoque sa vision de l’avenir, mélange de rêve et de réalité chiffrées propre sans doute à exalter et convaincre le jeune homme dont il veut faire son disciple et son protégé.
L’espace matériel est fortement inscrit dans le lexique, et d’abord dans cette expression magique de « vie patriarcale », qui annonce l’ampleur du dessein conçu par Vautrin : « Mon idée est d’aller vivre de la vie patriarcale… » la formule est riche de connotations : elle contient à la fois le pouvoir et la sagesse, elle implique l’étendue des termes, la réalité des cultures et la souveraineté tranquille du patriarche. L’espace spirituel revêt la dimension poétique d’un rêve créateur : ce vaste dessein est assimilé à l’œuvre d’un artiste : « Je suis un grand poète. Mes poésies, je ne l’ai écris pas : elles consistent en actions et en sentiments ». Vautrin a la puissance d’un imaginatif du concret qui cherche à donner à sa vie une dimension supplémentaire dans la grandeur des actions et l’intensité des sentiments. 6) le mode de l’injonction paternaliste et doctrinal domine le discours, Vautrin fait la leçon : « Dans ces conjonctures, je vais vous faire une proposition que personne ne refuserait. Ecoutez bien ». Avec l’impératif, il suppose en maître détenteur d’une vérité digne d’attention. 7) Vouloir et pouvoir sont, selon Balzac, les deux moteurs de l’homme. Le vieil antiquaire, dans la peau de chagrin (1831), ne dit rien d’autre que cela : « Ceci, dit-il d’une voix éclatante en montrant la peau de chagrin, est le pouvoir et le vouloir réunis ». Ce morceau de cuir est le talisman que chacun souhaite détenir, grâce auquel tous les vœux sont magiquement comblés ; Vautrin refuserait le talisman, car il ne compte que sur sa propre énergie pour satisfaire ses ambitions. Production écrite Plan : Introduction :
Développement :
Conclusion :
Sanaa el kachmari |
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