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La puissance esthétique du virtuel :

De la beauté de la conception au sublime de l’univers géré

Entre modélisation, représentations et force d’abstraction des organisations


  • Une crise de représentation


Au delà des pamphlets ou des critiques au vitriol qui permettent souvent de reposer les bonnes questions, parfois de s’amuser des traits d’esprit de leur auteur et quelque fois de s’énerver du style racoleur et poujadiste, de l’écriture bâclée de textes qui ne sont à la pensée qu’une la caricature grossière et facile (pour illustrer mon propos je conseille de tenter de lire « Bonjour Paresse » de Corinne Maier où le titre résume bien l’effort intellectuel fourni par l’auteur). Au-delà du constat de carence de nos élites, nos dirigeants et décideurs face à l’informatisation de la société et au-delà de la satire souvent drôle et parfois féroce, il convient de s’interroger sur les fondements de la crise des représentations dont souffre l’entreprise comme de nombreuses institutions. Ce défaut très répandu que les praticiens du SI ressentent cruellement est le reflet de notre manque de recul marqué par un défaut d’outils analytiques et de formalisation dont pâtissent les sciences de l’organisation du travail, sciences molles qui peinent à sortir des limbes de l’enfance et de la casuistique descriptive dialectique pour mettre à disposition une connaissance structurée et des outils intellectuels permettant d’analyser les pathologies des entreprises et de concevoir les prothèses permettant d’améliorer nos performances collectives. C’est une démarche maïeutique socratique moderne et adaptée aux systèmes techniques qu’il est nécessaire de formaliser.


  • Besoin d’établir le référentiel organisationnel


Les organisations contemporaines sont de plus en plus complexes et dynamiques. De plus la fréquence des réorganisations fragilise les informations organisationnelles si difficilement collectées et souvent obsolètes avant même d’être consolidées. Quels sont les schémas fondamentaux permettant d’évaluer la richesse cognitive de nos organisations et des individus qui les composent ? Comment décrire, prescrire puis agir pour gagner en compétence et éviter que nos organisations se vident de leur substance à l’occasion de plans de restructurations successifs qui altèrent plus qu’ils ne dynamisent. Pouvoir disposer d’une description exhaustive, synthétique, fiable et partagée de l’organisation devient une nécessite absolue à la fois pour mieux comprendre la structure actuelle mais également pour préparer le futur. Il est alors nécessaire d’homogénéiser la description de l’organisation mais aussi les concepts métiers (réseaux d’agences, organigrammes hiérarchique, plan de comptes …) au sein d’un référentiel organisationnel qui deviendra le socle sémantique commun pour l’ensemble des métiers de l’entreprise assurant la cohérence et les interdépendances de manière explicite entre les différentes représentations et descriptions de l’organisation.


  • Franchir nos caps de Bojador


Michel Volle donne peu de piste pour percevoir la structure intime, le paradigme essentiel de l’informatisation des sociétés humaines (impact famille, société civile, le politique) de cette révolution numérique, de ces nouveaux territoires mentaux à découvrir, cette « endless frontier » chère à Vanevar Bush, Mais que sont ces nouveaux territoires à découvrir. Pour un français former par la vision de la 3ème république le territoire est l’intersection d’une géographie, d’une topologie et d’une histoire, des peuples). Qu’en est-il dans le cas du virtuel, notre monde est-il entouré d’une mer de Ténèbres ou pouvons-nous sortir de la caverne platonicienne et nous libérer du monde d’illusions idéologiques dans lequel nous travaillons ? Franchir les courants et les vents des désillusions, de la prédation, de l’illusion démocratique et de la propagande au quotidien qui tant à imposer la brutalité managériale comme la forme d’efficacité absolue ?

L’évolution des techniques picturales ne peuvent être dissociées des limites du représentables et de l’imaginable, elles sont directement modifiées la vie de l’homme de la renaissance de la même manière que les progrès de la cartographie ont permis aux hommes du XVIème siècle de franchir les limites des terra incognita et repousser les confins des connaissances encore peuplés de monstres marins mythiques et autres krakens,


  • Crise de l’informatique et limites de la rationalité cartésienne


Le problème d’incompréhension entre décideurs et MOA d’une part et ingénieurs et MOE d’autres parts n’est ni une problème uniquement rencontré dans le secteur informatique (cas de l’architecture, de la peinture de commande …) mais néanmoins reste irrésolu depuis plus de 40 ans. Peut-on espérer le voir résolu par la formation, la sensibilisation l’explication la nécessité impérative de comprendre les contraintes du concepteur et l’apprentissage longue et difficile de ses langages. Peut-on espérer voir les décideurs comprendre et apprendre le langage UML ce volapuk technicien ? J’en doute fort. La solution du paradoxe est à chercher ailleurs car le mal est plus profond. L’ingénieur peine à admettre que sa rationalité, son cartésianisme, sa culture scientifique qui lui est si chère, si sublime soit-elle puisse être refusée par le pouvoir politique ou économique. Il s’agit pour lui d’un problème d’explication, de convaincre, d’évangéliser. Peut-il accepter que l’on souhaite uniquement conduire son véhicule, son institution, son entreprise sans connaître la mécanique (ce qui est communément admis) mais surtout en considérant la théorie du moteur à explosion comme sans intérêt. Ultime outrage à la science à la technologie car même si tout le monde est d’accord sur le fait que sans moteur pas de véhicule certains sont convaincus que la connaissance liée à la technologie est inutile voire nuisible. Il n’est pas pour moi question d’approuver cette démarche entre laxisme intellectuel et limite barjavelienne, ni d’en étudier les ravages mais plutôt de trouver une autre voie une autre dimension de compréhension et d’intérêt permettant un dialogue constructif entre rationalité et sensibilité en évitant les positions d’excommunication et d’anathèmes proférés par des Torquemada positivistes. Faut-il tenter de convaincre les esprits réfractaires à la démarche scientifique, ces hérétiques à la raison aristotélicienne ? « L’ingénieur veut m’expliquer comment ça marche (ou pourquoi çà marche mal) mais je ne souhaite pas ni savoir ni comprendre mais seulement utiliser ». Expliquer, vulgariser, évangéliser c’est déjà imposer une approche inquisitoriale et culpabilisante. Ne faut-il pas plutôt abandonner le discours rationnel pour parler aux sens. Opposer à la passion de l’ingénieur pour son art le désir né de la séduction. Ne pas provoquer le choix « la science, l’informatique aimez la ou quittez la ». Pour humaniser par l’informatisation le monde des non-A une nouvelle maïeutique socratique est nécessaire. Pour éviter le désespoir Kantien lié au mirage de la connaissance absolue il faut penser l’action pour avoir une prise sur le réel sans chercher à le restituer intégralement. Le mieux est souvent l’ennemi du bien en effet là où la Renaissance a apporté la démarche expérimentale heuristique, la pensée scientiste a aboutit à un positivisme doctrinaire. Il faut donc se contenter d’évaluer nos représentations selon leur adéquation à l’action. La conception de nos SI nous ramène à une pensée symbolique ancestrale à revenir à une conscience pré conceptuelle unifiant Sciences Poppériennes réfutables, cabale symbolique et pensée confucéenne dans une dynamique initiatique alliant le monde de la création au monde de la connaissance et des intentions dans une dynamique régénérant de l’action et l’innovation. Face à Sartre pour lequel le concept est la forme achevée de la pensée et souhaitant extirper l’image, « la folle du logis » de tout concept se dresse Camus et son désarroi devant la science, l’infaillibilité de la raison et du signe (Mythe de Sisyphe).

La clarté conceptuelle de Sartre réduit la puissance culturelle du symbole à des signes extérieurs c'est-à-dire à des systèmes de signes et des discours explicatifs fades multipliant les codes, les aspects formels en oubliant le sens et donc la puissance énergétique de l’imaginaire symbolique.


  • Espaces géométriques et cartographies


Pour reprendre la position de Husserl, tout système s’appuie sur deux domaines distincts : un système formel ou syntaxique caractérisant la structure du système et les relations entre éléments et une dimension sémantique ou transcendantale référençant tous les éléments avec le monde vécu (Lebenswelt). Husserl indique le début de la crise de la science moderne à la fin de la géométrie classique du Lebenswelt au profit de géométries non euclidiennes, des sciences techniques, mécanistes et fonctionnalistes imprégnées de règles prescriptives, de processus déterministes et de formalismes excessifs.

Ce positivisme technologique minimise le contexte existentiel, l’idéalisme et l’intentionnel husserlien c'est-à-dire le domaine de la perception qui est la principale forme de connaissance humaine c'est-à-dire l’expérience de la temporalité et la spatialité de l’univers. La géométrie comme apprentissage harmonique d’orientation de l’homme dans ses espaces physiques ou mentaux est notre principal instrument de signification.




  • Les limites de du modèle en couches


Le modèle en couches permet de construire des tours de Babel opérationnelles mais la démarche ne permet pas de convaincre ni de synthétiser. En effet les accumulations de couches, de concepts, de spécialités en informatique rendent le dialogue entre professionnels de l’informatique très difficile et ne facilitent pas la conception collective de l’édifice. Pire le mille-feuille des niveaux conceptuels accumulés et de langages ésotériques pour le profane décourage les néophytes. La fulgurance créatrice de l’épure n’est-elle pas supérieure à l’accumulation de concepts de niveaux, de méta niveaux ? Plus les démarches d’informatisation traditionnelles sont de type « bottom-up » en partant de la connaissance eet des technologies nécessaires pour construire les systèmes (de type « technology push ») alors que pour assurer un développement conformes aux attentes des approches basées sur l’indentification des attentes (de type top-down) deviennent indispensables. Il faut donc construire une ingénierie perceptive des attentes, des intentions et du non-dit. Aux perspectives géométriques rationnelles apportées par les peintres de la Renaissance, il faut ajouter la dimension cachée, ce que Leonard de Vinci appelait la perspective atmosphérique c'est-à-dire le sfumato, le flou artistique.


  • La puissance de l’image symbolique


Nous nous proposons d’évaluer les méthodes et démarches actuelles de construction des SI et de mettre en avant les possibilités graphiques et dynamiques apportées par les TIC dans le cadre de représentation et de modélisation des organisations. Depuis les temps immémoriaux l’homme a chercher des langages adaptés aux besoins de communication. Les sociétés traditionnels ont trouvé des images et des symboles pour réduire à l’essentiel des réalités pourtant extrêmement complexes et abstraites. Le langage symboliques des figures géométriques, des formes et des couleurs ont véhiculé les relations structurelles entre l’homme et son environnement, l’homme et le divin. Malgré les technologies actuelles (Internet …) il semble impossible à l’homme de mémoriser la bibliothèque de Babel par contre quelques symboles permettent de résumer l’essence de la vérité par la révélation du beau.


  • L’esthétique comme catalyseur d’empathie


Il faut remettre au centre de nos construits sociaux l’importance des considérations esthétiques, les associations d’idées, les analogies, images suggestives et autres figures de sémiotique car « viser n’est pas toucher » tout en décryptant les démarches totalitaires, propagandistes et grégaires issus des archétypes jungiens distillés dans nos inconscients collectifs. Le dirigeant, le décideur, le cadre sont confrontés à d’étranges paradoxes des attracteurs étranges. Comment sortir de ces injonctions paradoxales. Alors que les progrès sont phénoménaux au niveau des matériels, des langages de programmation, des capacités d’interactions avec l’utilisateur, nous assistons à la fois à la banalisation de l’usage de l’ordinateur et une modifications structurelles et profondes des organisations en crises. Cette remise en cause des liens collectifs et du rôle des automates dans notre société influence directement notre perception du rapports capital/travail auquel s’ajoute une incompréhension croissante entre informaticiens et utilisateurs matérialisant une crise des représentations de la technologie et de l’organisation du travail. Comprendre la manière dont un sujet est affecté par la représentation de son univers ambiant permet de passer de l’autre coté du miroir, de passer d’un point de vue personnel subjectif à une position communicable matérialisée par le SI et ainsi donnant une dimension objective, analytique formulée en quelque sorte une expérience sensorielle de l’organisation sur lequel un jugement esthétique permet de compléter de réflexions purement fonctionnelles, instrumentales ou utilitaires à une dimension symbolique, sensible et spirituelle (pour ne pas dire mystique) indispensable à l’établissement de valeurs collectives nécessaires à toute vie en société.
La modélisation cartographique des SI doit-elle rester la description statique de l’organisation ou devenir la représentation symbolique, prescriptive et spéculative de sa plasticité permettant de définir une épistémologie constructiviste de l’ingénierie des processus organisationnels.


  • Informatiser un processus de changement de paradigme


Intégrer la dimension SI dans la stratégie générale de l’entreprise c’est développer une vision analytique pertinente du rôle de l’informatique dans les organisations en comprenant le processus d’informatisation c'est-à-dire l’accouplement entre l’homme organisé et l’automate : la beauté de la Matrice. L’informatisation des organisations vue comme une continuité de la démarche de mécanisation et d’automatisation du début du XXème siècle n’est plus satisfaisant pour comprendre le changement de paradigme que vivent les sociétés contemporaines. Ainsi la révolution communicationnelle et esthétique que constituent les réseaux sociaux et plus particulièrement l’attrait des réseaux technologiques de communautés en ligne (World Of Warcraft …) est complètement passée sous silence. Pire encore les grands médias supportés par des cohortes d’intellectuels en mal de reconnaissance facile fustigent cette recherche d’émerveillement et de fuite d’une réalité sans âme qui désespère une jeunesse en quête de formation et de mythes. Il faut absolument sortir de cette vision infantile des jeux numériques comme source de violence gratuite ou de drogue addictive pour adolescents complexés par leur apparence physique et fuyant leur réalité difficile à assumer pour endosser l’armure du jeune et preux chevalier au corps parfait ou les crampons virtuels de Zinedine Zidane. Il faut introduire le virtuel comme une pratique fondamentale modelant à la fois l’avenir des arts et des organisations humaines (n’en déplaise aux théoriciens de l’histoire des arts sacralisés hémiplégiques à force de discourir sur la puissance de l’abstraction en peinture sur surfaces planes tout en rejetant le multi-dimensionnalité du virtuel couplant beauté plastique et sublime des mathématiques). La question n’est pas uniquement de concevoir l’ordinateur comme support des arts plastiques contemporains assurant par la puissance du multimédia la convergence vidéo, graphisme, et du son mais plutôt sa puissance fédératrice sa force de catalyseur d’empathie que je traduirai par son esthétisme. Ces univers virtuels déjà en place sur l’Internet, force d’agrégation et de cohésion à travers ses guildes, ce tribalisme numérique est également à l’œuvre dans les organisations, façonnant l’identité narrative investit dans la formation et la personnalisation de son avatar, bouleversant les structures de pouvoir entre créateur et acteur. Malheureusement le capitalisme contemporain, par l’intermédiaire de la société de consommation, a assuré la standardisation du désir formatant les goûts et diffusant l’industrie culturelle entre kitch et pédantisme.


  • Le pouvoir du désir


Si les jeux de pouvoir et l’analyse structurelle ont été pleinement intégrés dans la problématique du management stratégique, les désirs individuels et collectifs comme support de la volonté de l’organisation demeurent très largement ignorés. Pour autant, il est incontestable que la subjectivité, l’affectivité, le symbolique, le désir en un mot l’esthétique sont présents en tout lieu dans l’action organisationnelle et dans tout processus de décision. Il me semble donc indispensable de dépasser le concept de l’acteur manipulateur de l’information de plus en plus numérisée pour aborder à l’instar de James March les jeux de représentations incarnés par les systèmes d’information .


  • Influence du média sur la pensée


Il convient d’insister sur l’influence du support et des médias de mémorisation et de description sur nos représentations mentales de notre univers. L’informatisation se traduit également par une révolution du support passant du statique du tableau ou du codex au dynamique de l’écran numérique et du e-papier. L’hypertexte ouvrent de nouvelles dimensions à l’écriture et à la lecture, restructure nos façons de penser la connaissance et permet d’établir de nouveaux réseaux sémantiques incarnés dans de nos supports de représentations graphiques. Le traitement graphique de l’information permettant le passage données, informations, connaissance (au sens stock /fluide statique/dynamique ). Au même titre que la chimie des pigments, des liants et huiles ont directement influencées l’expressivité picturale des peintures depuis l’aube des temps, les nouvelles technologies (écrans numériques, programmation dynamique …) offrent une recomposition de l’espace temps. Le beau n’est pas l’ennemi du pauvre même si notre société favorise la vulgarisation de l’éducation publique et la marchandisation de l’Art ordinaire en diffusant une vulgarité de masse réservant le privilège de l’éducation, du « bon goût » et « du raffinement » aux classes dirigeantes. L’école ayant sombrée dans sa vision contemporaine des « arts plastiques » alliant le bricolage du plombier au n’importe quoi du peintre en bâtiment sans forger le sens du beau et de l’esthétique source d’harmonie et de bonheur dans une société pacifiée. Pour illustrer cette vocation « messianique » porteuse d’espoir et de renouveau de l’entreprise moderne nous emploieront les adjectifs d’économie contemporaine ou ultramoderne en opposition à la société moderne issue de l’économie industrielle et mécanisée ou de son pendant postmoderne symbole du désenchantement et d’une vision négative et rétrograde post 68. A travers le prisme médiateur de nos écrans numériques, fenêtres planes de nos représentations collectives, modelé et modelant l’expression de nos archétypes et inconscients collectifs, exprimant le concept de synchronicité jungienne des évènements affectant nos organisations au même titre que l’art moderne a servi d’exutoire aux angoisses d’un XXème siècle traumatisé par ses guerres mondiales..


  • Comprendre l’univers du concepteur


Comprendre la logique et les motivations du bâtisseur c’est le premier pas pour appréhender l’œuvre Comprendre les contraintes, le contexte économique et social, les procédés et les techniques à la disposition du maçon médiéval c’est compléter notre approche sensible et esthétique de l’Art monumentale des cathédrales par une empathie pour l’artisan c’est s’approprier une partie du génie l’humain c’est faire acte d’humanisme. Comment définir ce « blueprint » qui structure l’immense chantier naval que sont devenues nos organisations. Comment à partir de nos schémas de pensée dessinés à l’encre bleue de nos espoirs supporter la conception et la réalisation d’une société améliorée par le travail assistée par ses automates pilotés par un SI idéal. Pour reprendre une image chère à Leonard de Vinci et aux autres ingénieurs-artistes de la Renaissance comment passer du dessein (designo), au dessin pour aboutir à l’œuvre. A l’image du monde de l’Art et de la peinture qui eut besoin de centaines d’années pour se formaliser et se structurer, passer d’une activité manuelle d’artisan au statut envié d’intellectuel et d’abstrait de la poésie et mettre en place les bases fragiles de sa cohérence, de sa grammaire et sa symbolique et de son institutionnalisation académique (déjà dissoute par l’Art contemporain asséché par des discours auto référents creux et orphelin de principes structurants fédérateurs). Quelles sont les connaissances et savoirs essentielles sur lesquelles bâtir uns système de représentation permettant à la fois une approche descriptive de l’entreprise tout en offrant un leviers de transformation.
Plan proposé
Partie 1 : Système d’information et processus d’informatisation des organisations
Le concept de Système d’information:

Les formes d’assistance par ordinateur :informatiser n’est pas automatiser

Les fondements d’une science de la conception des SI 

Représenter la connaissance
Partie 2 : Informatisation et assistance à la conception des systèmes techniques.
Du dessin industriel au maquette numérique. Simulation et design

Petite histoire du maquettage : conception navale et Blueprint

Designo : du dessin au dessein vision prospective téléologique

Les objets de communication de la conception.

Le schéma technique comme support à la communication entre métiers

L’esthétique de l’artefact technique pour convaincre & vendre (web design)
Partie 3 : L’univers esthétique des SI et démarche cognitive
Petite histoire de l’Esthétisme

Le beau, l’utile et le fonctionnel

Pensée symbolique et pensée conceptuelle

Dimension sensuelle et affective des SI

L’image et l’écran esthétique de surface (web design) et ergonomie

Représentation de l’espace et des systèmes multidimensionnelles

Voyage au pays des cubes et hyperplans organisationnels : limites expressives des chiffres, tableaux et camembert pour matérialiser des concepts abstraits.

Esthétique visuelle vecteur d’idée/sens/valeur puissance expressive de la courbe formes couleurs.

L’art de raconter un projet ou un processus : la simulation numérique au service de la narration organisationnel

La dimension cachée de l’esthétique visuel des SI : de la contemplation à l’action

Exemple de la supervision des grands systèmes et contrôle visuel.
Partie 4 : Méthodes et outils de modélisation de l’entreprise et de son SI Métaphore du génie civil et état de l’art
Modélisation et langages de l’entreprise

Petit traité de boxologie (organigrammes, grafcet, UML, schéma, arbres de décision)

Méthodes de modélisation des processus

Les langages formalisés de description des structures et de transformation des modèles

Limite des langages formels : annotation & connotation

Représentation des SI et cadres de référence (Zachman, Togaf …)

Plasticité, flexibilité organisationnelle et langage de transformation des modèles

Le virtuel et le réel : images et métaphores (architecture des SI, urbanisation et aménagement de l’espace virtuel, transformation et grands travaux d’infrastructure)

Comparaison des école française et nord américaines (urbanisation, Architecture d’Entreprise, Model Driven Architecture, SOA)
Phase 4 Art de cartographier/modéliser/informatiser les organisations

Représenter et mémoriser les compétences et les savoir-faire individuels et collectifs. Intelligence collective de l’entreprise et ses métiers 
La frontière du possible : histoire de la cartographie

Du microscope au macroscope : du portulans à la cartographie sémantique ( une typologie des cartes : cartographie cadastrale, topologique, sémantique, cartogrammes anamorphiques, prospective)

Cartographie et représentation symbolique temps durée distances et perspectives

Cartographier la connaissance dans l’entreprise (arbres de compétences …)

La Geographie, le territoire, les frontières après GoogleMap

Restituer la connaissance : esthétique des TB et dashboards

Pouvoir symbolique des icônes et logos

Géométrie symbolique et organisation spatio-temporelle

Du diagnostic à la prophylaxie : cartographier la voie
Partie 5 Lire le SI pour décrypter l’organisation : La démarche artistique comme modèle d’abstraction des organisations ou la conception des SI comme l’un des Beaux Arts
Usage des méthodes et théories de l’histoire de l’art pour déchiffrer les SI

Artiste – technique – commanditaire – destinataires – l’œil externe

Contexte / dénotation / connotation / langage formel de l’artiste / décodage Modèles picturaux de référence du SI

Modèle et vue académique

Modèle et vue impressionniste culturel

Modèle et vue expressionniste pouvoir stratégie

Modèle et vue cubiste analytique

Modèle et vue ready made et ERP

Modèle et vue abstrait conceptuel

Modèle et vue Pop Art Cheap & Kitch

Modèle et vue futuriste dynamique

Les technologies numériques pour décrypter l’art

La palette numérique au service de l’explication de l’œuvre

Le modèle de Zachman comme cadre de référence pour analyser l'évolution de la peinture moderne


Univers numérique et esthétique de l’image de synthèse

Jeux et univers virtuels

L’Art numérique : (œuvre-système invisible, esthétique relationnelle, esthétique de la communication, le sublime technologique, esthétique des flux)




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