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Etude de la photographie « la tour Mittal » Pour commencer, un petit tour sur wikipedia pour avoir des éléments « techniques » et pour en savoir plus. L’Orbit ArcelorMittal est une tour d’observation métallique de 115 mètres de hauteur située dans le parc olympique de Londres 2012 et l’une des attractions majeures de celui-ci. Il se trouve à Stratford entre le Stade olympique et le Centre aquatique. L’Orbit abrite deux plates-formes de 300m² offrant des vues spectaculaires sur les toits de Londres. C’est la plus haute sculpture du Royaume-Uni. L’Orbit est 22 mètres plus haut que la Statue de la Liberté à New York mais beaucoup moins élevé que les 320 mètres de la Tour Eiffel à Paris (France). L’Orbit ArcelorMittal a été conçu par Anish Kapoor et Cecil Balmond à la suite d’un concours lancé par la mairie de Londres. Emblème des Jeux olympiques et paralympiques de Londres 2012, la Tour Orbit est destinée à subsister après les Jeux. L'escalier en colimaçon de l’Orbit a une longueur totale de 350 mètres et compte 455 marches. L’Orbit est équipé de 2 ascenseurs, d’une capacité de 21 personnes chacun, qui peuvent transporter de 500 à 770 personnes par heure. L’Orbit est entièrement accessible en fauteuil roulant. Lorsque vous arrivez au sommet, vous ne bénéficiez pas seulement d’un panorama spectaculaire sur Londres, mais vous pouvez regarder la charpente métallique de la Tour vers le bas par un grand trou au centre de la plate-forme. Pas moins de 2.000 tonnes d'acier ont été utilisées pour construire l’Orbit ArcelorMittal et 19.000 litres de peinture rouge pour le peindre. La Tour Orbit a été à la fois louée par les uns et critiquée par les autres, ses détracteurs la qualifiant d’une Tour Eiffel après une attaque nucléaire ou d’autres surnoms peu flatteurs. Ensuite l’analyse de la photographie dans le cadre (ne pas l’oublier) de la mondialisation. La question étant en quoi cette tour est-elle un symbole de la mondialisation ? Cette tour a été réalisée pour les JO de 2012 à Londres, événement mondial par excellence, suivi par plusieurs milliards de téléspectateurs, selon une architecture totalement nouvelle, presque futuriste, donc un objet, une réalisation tournée vers l’avenir, un avenir planétaire. Elle a été pensée par un artiste, Anish Kapoor, britannique d’origine indienne, la mondialisation encore une fois, les cultures et les peuples se rencontrant, s’enrichissant les uns les autres, bref se mondialisant, pour voir ici un aspect positif. Encore wikipedia pour une petite biographie qui tend à prouver l’essence mondialiste de l’auteur Anish Kapoor est né à Bombay dans une famille de confession juive par sa mère, immigrée en Inde en provenance de Bagdad quand elle était âgée encore de quelques mois (son père et son grand-père étaient les chantres de la synagogue de Puna). Le père d'Anish Kapoor, d'origine hindoue du Punjabi, était un hydrographe de la marine indienne. Anish Kapoor a passé ses premières années à Bombay, puis à Dehra Dun où il étudie à la La Doon School. En 1971-1973, il se rend en Israël, avec l'un de ses deux frères, pour vivre dans un kibboutz. Il commence à étudier le génie électrique mais rencontre des difficultés en mathématiques et quitte au bout de six mois l'établissement. Il décide alors de devenir artiste et part en 1973 pour la Grande-Bretagne au Hornsey College of Art et à la Chelsea School of Art and Design où il est influencé par Paul Neagu[1]. Anish Kapoor enseigne à Wolverhampton Polytechnic de 1979 à 1982 et expose à la Walker Art Gallery de Liverpool. Il vit et travaille à Londres depuis les années 1970. Il est reconnu pour ses créations inspirées à la fois de la culture occidentale et de ses origines orientales. Parmi ses influences diverses peuvent être cités Mantegna, Joseph Beuys, Barnett Newman et Yves Klein. Anish Kapoor a été élu membre de la Royal Academy le 26 mai 1999[2]. Il a été fait Commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique en 2003[3]. Kapoor a représenté la Grande-Bretagne à la Biennale de Paris en 1985 et à la Biennale de Venise en 1990 où il a été récompensé par un Premio Duemila. L'année suivante il gagne le prestigieux Turner Prize. Il a été également l'artiste d'expositions individuelles majeures de la Tate et Hayward Gallery de Londres, de la Kunsthalle Basel en Suisse, du musée de la Reine Sofía de Madrid, de la National Gallery d'Ottawa, du musée des arts contemporains de Grand-Hornu en Belgique, et du CAPC de Bordeaux. Ses œuvres font partie des collections des plus grands musée d'art contemporain comme le Museum of Modern Art de New York, la Tate Modern de Londres, la Fondation Prada de Milan, le musée Guggenheim de Bilbao, la fondation De Pont aux Pays-Bas et le musée d'art contemporain du XXIe siècle de Kanazawa au Japon. En 2011, il est l'artiste invité à l'exposition Monumenta au Grand-Palais à Paris. Il reçoit cette même année le prix Praemium Imperiale 2011. La réalisation a été financée en quasi-totalité par l’entreprise Arcelor-Mittal, multinationale de l’acier dont le PDG l’indien Lakshmi MITTAL est une des premières fortunes mondiales. Encore un symbole de la mondialisation, un des fleurons de la reconstruction européenne des années 1950 entre les mains d’un riche patron indien formé dans les meilleures universités occidentales. Encore wikipedia ArcelorMittal est un groupe sidérurgique mondial. Son siège social est installé à Dubaï. En 2011 :
Laksmi Mittal, de son nom complet Lakshmi Narayan Mittal , également connu sous le nom de Lakshmi Niwas Mittal (लक्ष्मी निवास मित्तल) est un homme d'affaires indien spécialisé dans l'industrie sidérurgique et président d'ArcelorMittal. Il est né le 2 septembre 1950 à Sadulpur, au Rajasthan, en Inde. Hindouiste, il est originaire de la caste Agrawal (en) des Marwaris (commerçants du nord-est du Rajasthan), dont le code d'honneur place l'enrichissement personnel envers et contre tout comme condition de réussite de la vie terrestre[1]. Lakshmi Mittal se spécialise, tout d'abord, dans le rachat d'entreprises sidérurgiques au bord de la faillite ; les acquérant à bas prix, il les modernise et les restructure pour les remettre en état de fonctionnement, ce qui augmente considérablement leur valeur. Mittal a procédé ainsi notamment dans les pays de l'ex-Union Soviétique, ainsi qu'au Mexique et en Indonésie. Créateur et actionnaire principal (88 %) de la Mittal Steel Company NV, Laksmi Mittal dirige le plus gros producteur d'acier au monde, secondé par son fils Aditya). D'après le magazine Forbes de mars 2010[2], sa fortune est estimée à 28.7 milliards de dollars américains ce qui fait de Lakshmi Mittal le 6e homme le plus riche du monde. Depuis 2008, Lakshmi Mittal fait partie du conseil d'administration de la banque d'investissement américaine Goldman Sachs[3], spécialisée dans la spéculation et le conseil. Pour être un peu plus critique on peut dire que cette mondialisation n’est le fait que d’une élite mondiale, riche, éduquée qui profite de l’accélération de la circulation des biens et des personnes pour faire parler d’elle s’enrichir, bien que les conséquences pour les employés et les peuples du monde ne soient pas toujours extrêmement bénéfiques. Avec cette photo nous avons donc bien un instantané de ce que peut être la mondialisation, avec aussi le revers de la médaille : le coût économique d’une tour comme celle-ci, son intérêt une fois les jeux terminés, les intentions de l’homme d’affaire qui l’a faite construire, etc. |
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