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date de publication19.10.2016
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Correction de l’analyse du texte 2 :

  1. Le coup de tête de Zidane n’a pas terni son image de capitaine de l’Équipe de France, bien au contraire. En effet, même si parmi les collégiens, les avis semblent partagés, chez les adultes en revanche l’épisode du « coup de boule » n’a fait que transformé son image de sportif un peu timide en icône guerrière, Zidane représentant la défense de l’honneur, du nationalisme, la lutte contre le racisme, comme l’ont montré les sondages et les interventions des personnalités du show-biz et du monde politique dans les médias, à ce sujet.

  2. Les médias se sont emparés de cet acte de violence pour prendre la défense de Zidane et le faire passer du statut de coupable à celui de victime. Les publicitaires ont, quant à eux, continué d’utiliser l’image de Zidane mais en insérant dans leur politique de communication l’attitude belliqueuse du sportif, présentée de manière valorisante.

  3. Ce texte donne en effet le sentiment que les médias ont manipulé le public afin que Zidane reste une idole. Cependant, les supporters de l’Équipe de France avaient dès le départ le sentiment que Zidane, même coupable de violence, n’était pas réellement condamnable. Pour ma part, je pense qu’utiliser l’aura de ce sportif auprès des jeunes pour faire passer l’idée que la violence est la meilleure façon de répondre à des insultes, me paraît relever d’un discours démagogique et dangereux. Si les sportifs de haut-niveau doivent assumer le statut de héros auprès de la jeunesse, qu’ils en acceptent les responsabilités morales qui accompagnent nécessairement l’influence que leur confère la popularité.

Correction de l’analyse du texte 3 (attention à préparer la question 3 à la maison):

  1. Le hooliganisme est défini par le sociologue Patrick Mignon comme la « systématisation de la rivalité entre supporters autour d’enjeux qui ne recoupent plus ceux de la compétition sportive ».

  2. Pour l’auteur ce phénomène, qui s’intègre dans l’augmentation de la violence urbaine dans le monde occidental depuis les années 70, serait le reflet d’un mouvement global de « dé-civilisation », la civilisation ayant jusque là consisté en une « pacification des mœurs ».

  3. La première mention d’un cas de hooliganisme remonte en Angleterre à 1885, lorsque les deux équipes de Preston North End et Aston villa se font lapider à l’issue d’un match, un des joueurs perdant connaissance. Les incidents liés aux hooligans se multiplient durant les deux guerres mondiales pour se raréfier dans l’entre-deux guerres. En France, en 1962 les supporters du Red Star mettent le feu aux tribunes suite à une décision arbitrale. C’est surtout à partir de 1985, lors du drame de Heysel en Belgique (39 morts), que les médias et les autorités commencèrent à prendre au sérieux le problème du hooliganisme. Les mesures mises en place par les instances sportives et les États concernent le fichage des hooligans les plus violents, un meilleur contrôle des stades avec la mise en place d’un dispositif policier à l’entrée ainsi qu’une politique de communication des instances sportives à l’égard des supporters. L’aménagement de tribunes où tous les spectateurs peuvent trouver une place assise, et l’abandon de la politique de surréservation des places a également contribué à la diminution des violences. Enfin certains matchs se jouent parfois en huis clos partiel, si des incidents sont survenus dans le stade lors de précédentes rencontres (Bastia et Auxerre ont ainsi récemment été concernés par de telles mesures).

Correction de l’analyse du texte 4 :

  1. Le choix du point de vue interne au couple, de vue permet ici l’instauration d’une atmosphère de peur et d’épouvante. En effet, on n’a de la scène qu’une vision fragmentée, limitée à ce que voient et ressentent les deux protagonistes principaux : le sentiment d’être dépassé par la marée humaine qui est décrite s’installe peu à peu, et les répétitions de plus en plus nombreuses du terme « sang » donnent à la fin du texte une coloration funeste. Le rythme du texte, qui suit la logorrhée intérieure des personnages en proie à la panique contribue aussi à oppresser le lecteur.

  2. La violence et la mort se manifestent par l’usage des termes tels que « poings », « couteaux » (répétés), « coups », « déchirent », « déchiquetés »… mais aussi par l’usage répétitif de la formule « il faut » et du pronom « on » : tout se passe comme si les personnages n’avaient plus le choix, comme s’ils étaient agis plutôt qu’agissants. Le passage au registre familier marque une perte de contrôle et dessine en creux la puissance de ce qui est en train de se passer. De plus, lorsque le terme « violence » est employé, l’auteur la qualifie d’indicible et joue alors avec les blancs de la page pour la signifier. Les procédés de l’accumulation et de la gradation, le champ lexical du sang et la répétition du mot « cris » contribuent également à décrire la violence et la mort présentes dans la scène.

  3. Au cœur même de la tuerie des gens réclament tout de même le match car il y a « trop de monde » dans les tribunes, si bien que certains spectateurs n’ont pas encore compris ce qui se passait.

CONCLUSION DU THÈME 1

Miroir de notre société, le sport en reflète aussi bien les idéaux que les travers. Mais loin de n’être qu’une simple représentation figée, condamnée à subir les dérives de notre société et à en porter les stigmates, le sport exerce aussi une action sur la société. Les sportifs de haut-niveau, qui semblent être pour la jeunesse ce qu’étaient hier les saints ou les chevaliers, peuvent contribuer à transmettre des valeurs propices au sain développement de la nouvelle génération, s’ils évitent les pièges du système du vedettariat qui les menacent. Inspirant la recherche et l’innovation, le sport peut également contribuer à un mieux-être collectif, pour peu que les seuls enjeux financiers ne soient pas pris en compte dans les choix opérés. Enfin, on peut rêver que le sport lui-même évolue peut-être vers plus de coopération et moins de compétition, retrouvant là ce qui semblait être son origine – si l’on en croit les observations relatées par Claude Levi-Strauss dans Tristes Tropiques.
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