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Profusion de couleurs et vibrations intenses envahissent la galerie Marie Demange : le peintre Jacques Surun y expose du 11 octobre au 11 novembre 2005. Nus féminins épanouis comme en gracieuse floraison, paysages semblables à des chorégraphies, « pas de deux » de danseurs argentés, compositions en mouvement, l’œuvre de Surun, toute entière nourrie de passions joyeuses, offre une large palette de thèmes et de sujets. Dans une esthétique colorée et ludique, Surun livre une oeuvre parcourue d’une vitalité et d’une joie de vivre inaltérables et communicatives. Ni tout à fait figuratives, ni tout à fait abstraites, les toiles de Jacques Surun révèlent un univers de formes vivantes et de couleurs vives qui doivent peu au hasard. Car comme dans la danse, qui est pour l’artiste tant une révélation qu’un puissant support d’inspiration, l’effort, la virtuosité technique savent se faire oublier au profit du pur ravissement des sens. Ainsi travaille-t-il avec une maîtrise remarquable mais sans ostentation, l’huile, le pastel gras, l’aquarelle ou encore le stylo-peinture argenté, et le merveilleux équilibre de ses compositions rhapsodiques semble naturel... Ses dessins à main levée, comme ses bouquets de naïades caressent l’harmonie des formes dans un mouvement sinueux de pleins et de déliés. Ses compositions colorées plus géométriques font dialoguer lignes et surfaces dans une jaillissement coloré et jazzy. Ivresses, vertiges et rêves exotiques évoquent ici davantage ceux de l’amour et de la sensualité que de quelque paradis artificiel, à la recherche de l’essentiel féminin. Si l’artiste a voulu s’imprégner des œuvres des grands maîtres, de Matisse à Modigliani, de Toulouse-Lautrec à Degas, c’est avec beaucoup de sensibilité qu’il a su impulser dans son œuvre une énergie créatrice très personnelle, et développer un sens de la structure, de la composition, de l’équilibre des formes et des couleurs particulièrement abouti. Hymne à la grâce et à la beauté, celle d’un corps féminin se déployant dans la danse, d’un paysage sous le soleil du Lubéron ou d’un couple en corps à corps ...L’œuvre de Surun est résolument poétique et chantante. Un travail dont l’émotion esthétique et sensible est d’évidence la raison d’être, son principe et sa finalité. « La création, explique l’artiste, est un dépassement de soi », soutenu par un profond désir de rencontre et de partage d’émotion avec l’autre, dans un enthousiasme contagieux. Marie Deparis Jacques Surun Du 11 octobre au 11 novembre 2005 à la Galerie Marie Demange – 12, Rue Beautreillis – 75004 Paris Tel. 01 40 29 42 01 - courriel : contact@galerie-mariedemange.com Du mercredi au samedi de 10h30 à 13h00 et de 15h à 20h – Le dimanche de 15h00 à 20h00 ou sur rendez-vous A propos de Jacques Surun Né en 1967 à Paris, Jacques Surun, ancien élève de l’Edhec, se consacre à la peinture depuis plus de quinze ans. Sa vocation nait un soir d’Opéra, en découvrant Sylvie Guillem danser le Boléro de Ravel au Théâtre des Champs Elysées. Fasciné par la beauté qu’il lui est alors révélée, il décide de s’y consacrer et choisit la peinture pour exprimer cette « joyeuse passion » du mouvement et de la vie qui l’anime. A Paris, il a exposé en de nombreuses occasions, à l’Espace Wagram en 1996, à la célèbre Galerie Nichido en 2002. Il aime aussi exposer son travail dans des lieux de caractères, dans le Lubéron (Eglise romane de Goult en 2003) ou à l’Ile d’Yeu. Par ailleurs, il a enseigné à la Paris American Academy depuis 2001. A propos de la galerie Marie Demange Créée en 2004, la galerie Marie Demange offre un nouvel espace d’expression pour l’art contemporain, au coeur du marais. Marie Demange œuvre à une désacralisation raisonnée de l’art. Elle permet une approche plus personnelle et désinhibée de cet univers en privilégiant le contact spontané et immédiat avec les œuvres. La galerie Marie Demange est un lieu de vie, d’interactivité, d’échanges et de rencontres, un véritable espace de convivialité. Profanes ou initiés, amateurs ou collectionneurs, les visiteurs y découvrent un art contemporain accessible, où la sensibilité est privilégiée.
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