I- le Tourisme culturel au niveau mondial







télécharger 428.34 Kb.
titreI- le Tourisme culturel au niveau mondial
page2/9
date de publication21.10.2016
taille428.34 Kb.
typeDocumentos
a.21-bal.com > histoire > Documentos
1   2   3   4   5   6   7   8   9

L’Egypte

Le tourisme culturel et archéologique compte parmi les plus importants type de tourisme exercer en Egypte, vu que l'Egypte possède multiples monuments pharaoniques, grecs, romains, coptes, islamiques et de plus de 80 musées classés comme suit: musées d'archéologies, musées des beaux arts, musées scientifiques et technologiques, musées ethnographiques et folkloriques, musées agricoles et Musées de la police. http://afrikafont.free.fr/egypte/gizeh,%20le%20sphinx%20et%20les%20grandes%20pyramides%20egypte.jpg

Vue sa richesse culturel et artistique, le nombre de touriste cherchant à découvrir la culture égyptienne, a augmenté de 6,1 millions en 2003, pour atteindre 8 millions en 2004.

  • La Grèce

La diversité des musées en Grèce reflète la priorité accordée depuis longtemps au patrimoine culturel, ainsi que les tendances sociales plus récentes de la société grecque. Les musées les plus anciens avaient pour vocation de mettre en avant la période la plus prestigieuse de l’histoire nationale, l’Antiquité classique. Les musées d’histoire et d’art populaire ont rapidement pris la relève.http://www.poffet.net/albums/data/media/35/grece%2010.jpg

Au cours des vingt dernières années, l’éventail artistique s’est élargi. En effet, les musées et les galeries d’art contemporain ont trouvé leur place aux côtés des musées consacrés à la science et à la technologie, au design et à l’histoire naturelle. Les musées les plus célèbres se trouvent à Athènes et à Thessalonique. D’autres villes du pays accueillent des musées plus petits. Le débat permanent sur la gestion et l’administration des musées a tendance à favoriser la concentration des expositions représentatives des cultures locales et régionales dans les musées des grandes villes.

II. Le Tourisme Culturel marocain

1. La naissance du tourisme culturel marocain

  • Un héritage de la période coloniale

L'entrée officielle du Maroc sur le marché touristique mondial est habituellement fixée à la deuxième moitié de la décennie 60, lorsque le Maroc à travers le Plan de développement a inscrit le tourisme parmi les priorités. Mais l'apparition d'une demande touristique au Maroc remonte bien avant.

Déjà sous la colonisation française, cette demande existait. Le tourisme était alors pour l'essentiel un tourisme itinérant et basé sur des circuits privés qui étaient soit préparés par des agences de voyages locales, soit le fait des agences de la métropole, soit le plus souvent réalisés individuellement par des voyageurs. Les voyages pénétraient loin dans le Sud vers le Tafilalet, le long des oasis du Dra avec en plus visites aux anciennes capitales Fès, Meknès et Marrakech et la montagne n'était pas absente dans les affiches publicitaires. A cela il faut ajouter les croisières qui, à partir des villes côtières, effectuaient parfois des incursions dans l'intérieur. Le tourisme de séjour se limitait à une clientèle aisée et peu nombreuse, constituée par des hommes d'affaires et des croisiéristes aux séjours très courts à Casablanca, Mohammedia, Marrakech et Tanger.

Introduit à la même époque, le tourisme balnéaire était très limité dans l'espace et concernait quelques petites stations limitrophes des plaines occupées par les colons (Moulay Bouselham et Oualidia) ou à proximité des grandes capitales (les plages au sud de Rabat ou au Nord de Mohammedia et qui gardent encore des noms héritées de l'époque : sable d'or, val d'or, Manesmann etc). Ces stations très simples dans leurs aménagements (cabanons en bois) répondaient à un besoin interne et non à celui du tourisme international.

Cette situation va durer jusqu'à la fin des années 60 et pour cause : Malgré la disponibilité des littoraux, le Maroc avait un potentiel touristique diversifié et avait à vendre surtout du culturel.

2. Le marché touristique culturel du Maroc

    1. L’offre culturelle :

1. Les villes impériales : Pôles culturels majeurs

Son placement géographique fait du Maroc un pays multiculturel, vu la diversité de sa population arabe, africaine et berbère. Cette mosaïque d'ethnies confère au Maroc une place importante dans le domaine culturel, cette offre culturelle se résume dans quatre grandes villes impériales du royaume. Des pôles touristiques majeurs, elles respirent sous le même soleil, elles s'élèvent sur la même terre, ni différentes ni semblables, Rabat, Meknès, Fès, Marrakech : quatre villes impériales, quatre villes suprêmes.
Quatre villes éblouissantes. Eblouir, justement, ce fut leur raison d'être. Edifiée en capitale, chacune éclipse la splendeur de l'autre. Rabat, Meknès, Fès, Marrakech, on ne sait laquelle préférer. Le mieux est de toutes les voir. En traversant le Maroc et son histoire. En parcourant les 1047 km qui les relient. Un voyage inoubliable pour découvrir quatre villes fascinantes, où le passé se mêle au présent pour nous offrir un feu d'artifice de sensations.
A peine les a-t-on quittées qu'on rêve d'y retourner. C'est l'appel impérieux des quatre villes impériales.

  • Rabat


Il y a huit siècles et demi que Rabat domine l’oued Bou Regreg et l’océan Atlantique. Plus de huit cents ans d’histoire y ont laissé quelques très belles réalisations, les unes réputées, les autres un peu plus oubliées des touristes. La médina est bien sûr incontournable, non pas que les souks soient les plus beaux ou les plus intéressants, mais parce que c’est là que bat le coeur de la ville. Les souks et l’un ou l’autre marabout ponctuent sa visite. En sortant de la médina par le boulevard Mohammed V, on rejoint la ville moderne qui vaut surtout par la visite de la nécropole de Chellah. A ne pas manquer lors d’un séjour à Rabat: la casbah des Oudaias. Derrière la porte Bab Oudaia, se cachent des petites maisons blanche et bleue qui rappellent immanquablement les Cyclades. Véritable bijou de cette casbah, le musée des Oudaias est installé dans un ancien palais de Moulay Ismaël. De l’autre côté de l’oued se trouve la ville de Salé où l’on conseille de se rendre au centre d’artisanat.http://www.toutrabat.com/images/tour-hassan-rabat-maroc.jpg

  • La Kasbah des Oudayas : Impressionnante forteresse datant du 12ème siècle, englobant des jardins de style andalou, un musée des arts marocains et des habitations. Elle domine l'embouchure du fleuve Bouregreg, séparant Rabat et Salé. Au musée, il est possible de voir costumes anciens, poterie ainsi que divers instruments représentant différentes régions du pays. A ne pas manquer de prendre un thé à la menthe sur la très belle terrasse du café maure, et laisser bercer son regard au rythme des barques accostées aux rives du Bouregreg, tout en rêvant à la vie des corsaires d'autrefois.

  • La tour Hassan : Se détachant du ciel, et dominant la ville, la tour Hassan s'élève au dessus des ruines de la mosquée (édifiée par le sultan Almohade Yacoub El Mansour) dont elle était le minaret. Ce sanctuaire, probablement le plus vaste de son époque, semble avoir été destiné aux fidèles d'une vaste métropole. Détruit au moment du tremblement de terre de Lisbonne, il n'en demeure de nos jours que d'imposants vestiges dominés par un minaret tronqué, réplique de la Giralda de Séville, et la Koutoubia de Marrakech.

  • Le mausolée Mohamed V : Ce monument se dresse dans le cadre grandiose de la mosquée Hassan et immortalise la mémoire de feu S.M Mohammed V et S.M Hassan II. Résultat, admirable d'équilibre et de raffinement, d'un travail laborieux entrepris par plus de 400 artisans des plus habiles du royaume.

  • La nécropole de Chellah : Cette nécropole fortifiée du XIVème siècle se trouve à deux kilomètres du centre ville, à l'emplacement de l'antique cité romaine Sala Colonia. Une végétation luxuriante a pris possession du site. On peut aussi admirer les cigognes qui ont élu domicile au sommet des vieux minarets. Certains prétendent que ce lieu est le plus romantique du Maroc.

  • Le palais royal, le musée archéologique : Edifié en 1864, le palais royal ne peut être admiré que de l'extérieur. Il comprend divers bâtiments dont le Cabinet Royal, les bureaux du Premier Ministre, la Cour Suprême, le Collège impérial, la Caserne royale et la mosquée Al Faeh où se rend le roi avec sa cour, afin de diriger la prière du vendredi.
    Incontournable, le musée archéologique possède une très belle collection de bronzes grecs et romains découverts sur les sites archéologiques de Volubilis, Banasa et Lixus. Les plus célèbres pièces sont : "l'Ephèbe verseur et l'Ephèbe couronné", "le Chien aboyant" et les bustes de "Juba II".

  • Les fleurs et les jardins : Rabat fera le bonheur des amoureux des fleurs et des jardins. Les larges avenus plantés de palmiers qui traversent la ville moderne, les petits jardins qui entourent les villas des quartiers résidentiels, le jardin de style andalou de la casbah des Oudaïas, la flore luxuriante de la nécropole de Chellah, enfin les magnifiques jardins exotiques de Sidi Bouknadel (à 12 km au nord de Rabat) contribuent à faire de Rabat la ville des fleurs.

  • Fès

A Fès, capitale spirituelle et du savoir-faire, le nombre des artisans s'élève à plusieurs dizaines de milliers. En 1923, 162 corporations ont été dénombrées, dont plus de la moitié opéraient dans le domaine de l'artisanat. Ces corporations, dont la plupart étaient composées d'artisans, comptaient des commerçants ou étaient des corporations de services (kwadsiya). Leur présence atteste l'importance de l'artisanat dans l'économie de la médina; d'ailleurs, maintes chroniques soulignent le rôle économique et politique joué par celles-ci au cours de l'histoire. L'organisation spatiale de l'artisanat corrobore cette importance: le secteur artisanal, qu'il s'agisse d'ateliers de fabrication ou de marchés de vente, est regroupé autour de la Qaraouiyin, principal noyau de la ville ancienne (souks Chemmaîn, Sbitriyn, Seffarin, Nejjarin).http://www.fond-ecran-image.com/photo-maroc,photo-fes,12.jpg

  • Médina Fès El Bali : C'est la plus vaste du Maroc et la plus passionnante. Elle fut classée patrimoine mondial par l'Unesco en 1976. Ses ruelles en labyrinthe mènent vers une multitude de merveilles historiques et de souks.
    C'est le cœur historique de la ville, établi sur les pentes d'une cuvette traversée par l'oued Fès: c'est la médina, avec ses medersas Attarine (bâtie entre 1323 et 1325) et Bou Anania (construite entre 1350 et 1357 par le sultan Abou Inane), sa fontaine Nejjarine, son mausolée Moulay Idriss et sa fameuse mosquée Karaouine (entrée interdite aux non musulmans).

  • El Attarine : C'est le souk des épiciers, il est sans conteste le marché le plus coloré de Fès.

  • Nejjarine : Cette petite place tient son nom des ébénistes qui occupent les échoppes du quartier. Une jolie fontaine toute de zéliges ornée et d'un fronton en bois sculpté vient agrémenter la place. Sur cette place se trouve un ancien Foundouk (maison des hôtes) transformé aujourd'hui en musée où sont exposées des merveilles retraçant l'histoire du bois au Maroc.

  • El Henna : C'est une petite place isolée plantée d'arbres où l'on trouve toutes sortes de produits de beautés naturels dont le henné.

  • Seffarine : Une jolie place ombragée où les dinandiers laissent résonner le bruit du métal qu'ils façonnent.

  • Debbaghine : Non loin de place Seffarine, les odeurs guident vers le quartier des tanneurs où les artisans procèdent à un travail particulier.

  • La mosquée Quarouiyen : Fondée en 862 par une musulmane Fatima El Fihria originaire de Quairouan. C'est l'université la plus ancienne du monde arabe islamique. Quatorze portes permettent l'accès à l'intérieur de l'université qui dispose d'une précieuse bibliothèque riche de 30.000 volumes.

  • Zaouia de Moulay Idriss : Abrite le tombeau de Moulay Idriss II fondateur de Fès. C'est le lieu saint de Fès.

  • Médersa Bou Inania : Université islamique édifiée entre 1350 et 1357 par le sultan Mérinide Abou Inane et dont l'architecture est un des chefs d'œuvre de l'art maure.

  • Médersa Attarine : C'est une école coranique édifiée en 1923 par le sultan Mérinide Abou Saïd dont le décor est d'une extrême finesse.

  • Dar El Magana : C'est une horloge hydraulique à billes datant de 1357 , sise sur Talaa Sghira, dans un décor de bois et de plâtre sculptés.

  • Dar Batha : Vieille maison construite en 1894-1909 par le sultan Moulay El Hassan

  • Borj Sud : C'est une forteresse construite sous le règne du Sultan sadien Ahmed El Mansour Dehbi (1578-1609). Elle abrite aujourd'hui un musée d'armes légères.

  • Borj Nord : Plus récent que celui du Sud, il abrite aujourd'hui un musée d'armes qui regroupe l'ensemble des collections d'armes blanches et à feu datant de la préhistoire jusqu'à nos jours. Ce dernier offre également une vue imprenable sur la vieille ville.

  • Bab Boujloud : Construction récente en 1913.

  • Fès El Jedid : Ensemble Palatial se trouvant au nord de la ville.



  • Marrakech

Faut-il encore présenter Marrakech, ses souks, la place Jemaa el-Fna, ses portes s’ouvrant sur le désert, la Koutoubia, les tombeaux Saadiens, le palais de a Bahia et le bassin du harem de concubines...http://www.all-free-photos.com/images/marrakech/im5779-hr.jpg

  • Les remparts : Edifiés au début du XIIème siècle, ces imposants remparts donnent une idée de l'importance historique de la ville. Longs de 19 km et flanqués de 202 tours, ces murs bâtis en pisé présentent, selon l'éclairage, d'admirables reflets rougeoyants. Neuf portes majestueuses permettent l'accès à la médina. Quelques unes d'entre elles, telles que Bab el Debbagh et Bab Agnaou, ont conservé leur architecture d'origine et valent le détour.

  • Le minaret de la Koutoubia (Accès interdit aux non-musulmans)
    La mosquée Koutoubia doit son nom aux "kutubiyin" ou libraires, qui aux XIIème et XIIIème siècles venaient vendre leurs marchandises sur le parvis de la mosquée. Le minaret, achevé sous le règne du sultan Yacoub el-Mansour (XIIème siècle), est considéré comme un chef d'œuvre de l'art hispano- mauresque. Les proportions harmonieuses et la richesse ornementale des panneaux décoratifs des différentes faces de l'édifice font la fierté des Marrakchis. Dominant la ville et ses environs du haut de ses 70 mètres, le minaret, symbole de la ville, est aussi un excellent point de repère pour ceux qui viendraient à s'égarer...

  • Souks : Les souks de Marrakech figurent parmi les meilleurs du Maroc. Situés au coeur de la médina, ils offrent un festival de couleurs, de sons et de parfums qui ensorcèlent le visiteur. Il n'est pas toujours facile de faire son choix parmi la variété des objets proposés. Mais n'hésitez pas à vous engager plus avant dans le dédale des ruelles, le trésor est peut-être au bout du chemin...



  • La place Jemaa el Fna : Cette place est la principale attraction touristique de Marrakech. Véritable "cour des miracles", elle est animée d'une vie intense où le misérable et le sublime se mêlent pour offrir un spectacle hallucinant. Badauds, musiciens, boutiquiers, danseurs, charmeurs de serpents, mendiants, guérisseurs... forment une foule hétéroclite et bigarrée. A la nuit tombée, les gargotiers s'installent et la place se métamorphose alors en un vaste restaurant en plein air où l'on peut déguster pour un prix modique toutes les spécialités locales.

  • Les tombeaux Saadiens : Découvert en 1917 puis restauré par le Service des Beaux-arts, le mausolée abrite les corps d'une soixantaine de saadiens, dont el Mansour, ses successeurs et sa famille. L'édifice est composé de trois salles. La plus remarquable est la salle des douze colonnes où sont ensevelis Ahmed el Mansour, son fils et son petit-fils. Cette pièce centrale, avec ses colonnes de marbre d'Italie et sa coupole en bois de cèdre ouvragé, est un très bel exemple de l'art décoratif hispano-mauresque. A l'extérieur, se trouvent les tombes des soldats et serviteurs. Il est possible de se reposer dans le jardin de la nécropole, véritable havre de paix.

  • Médersa ben Youssef : La médersa ben Youssef est l'un des monuments les plus intéressants de la ville. Édifiée vers 1570 par les Saadiens, restaurée en 1960, cette école coranique est la plus vaste du Maghreb. Elle pouvait accueillir jusqu'à 900 étudiants répartis dans seulement 132 cellules! Fait inhabituel, ces chambres situées à l'étage possèdent des fenêtres donnant sur sept petites "courettes" intérieures. De plus, contrairement à la tradition architecturale arabo-andalouse, certaines de ses ouverture donnent sur la médina. La décoration est beaucoup plus classique et on ne manquera pas d'admirer les sculptures en bois de cèdre, zelliges et stucs qui ornent le monument.



  • Meknès

A ne pas manquer la ville impériale Meknès certaines portes des remparts qui sont de toute beauté. La médina abrite des médersas, des souks, la place el-Hdim et ses galeries latérales. Vous y trouverez la fameuse menthe de Meknès ainsi que d’admirables travaux de damasquinage et de broderie, souvenir du passage de religieuses françaises pendant le protectorat. Dans les environs de Meknès, il ne faut surtout pas oublier Volubilis récemment inscrite sur les listes du Patrimoine mondial de l’Unesco. On y voit de remarquables mosaïques dans un excellent état de conservation. En face de Volubilis, la petite ville de Moulay Idriss s’anime tous les samedis lors du marché qui réunit tous les paysans de la région.http://www.espaceamridil.com/style/mekens.jpg

  • Les remparts : La partie ancienne de la ville est ceinturée sur près de 40 km par des remparts constitués de trois enceintes. La première, basse, était destinée à arrêter les cavaliers. La seconde, plus haute, empêchait les fantassins de pénétrer dans la ville. La troisième, plus élevée encore, arrêtait tous ceux qui étaient parvenus à passer les deux premiers obstacles. Cette imposante muraille édifiée sous le règne de Moulay Ismaïl pour défendre l'entrée de la cité fut percée de portes monumentales, de tours et de bastions.



  • Bab Berdaine : Cette porte, construite au XVIIe siècle sur ordre du sultan Moulay Ismaïl, ouvre sur le quartier nord de la médina, des fabricants de bâts, dont elle tire son nom. Elle est dotée de deux bastions carrés, décorés de faïences vertes. Son arc triomphal encadre le minaret de la mosquée Berdaïne édifiée à la même époque. La porte des bâts est un exemple de construction alaouite de la fin du XVIIe siècle, inspirée de la tradition architecturale militaire des Saadiens. Elle compense son allure massive par une ornementation de céramiques à dominante verte et une riche décoration de caractères coufiques en zelliges.

  • Bab El-Khemis : Elle constituait l'entrée principale de la ville des jardins et de l'ancien mellah (le quartier juif), bâti au XVIIe siècle, sur un terrain offert par Moulay Ismail à un médecin juif qui avait guéri l'une de ses princesses. La porte, encadrée de deux bastions ornés d'écoinçons à cartouches verts, arbore une riche décoration où se mêlent ornements curvilignes très colorés et caractères coufiques. Une inscription gravée sur le fronton de la porte traduit l'ambition du sultan qui la commanda : “Je suis la porte ouverte à tous les peuples, qu'ils soient d'Occident ou d'Orient”. La ville des jardins aménagée à l'ouest du DAR KEBIRA a été entièrement détruite en 1729, sous le règne de Moulay Abdallah.
    Des immeubles modernes ont été construits sur les ruines de l'ancien quartier juif. Un nouveau mellah datant du XXe siècle s'étend à droite de Babel-Khemis.
    De grands caractères coufiques aux majestueux jambages brodent en noire la frise qui s'étend au-dessus de l'arc profond en fer à cheval. Leur dessin déroule une strophe, une belle phrase harmonieuse:" Je suis la porte heureuse semblable, par ma gloire, à la pleine lune dans le ciel. J'ai été construite par Moulay Ismaïl. La fortune et la prospérité sont inscrites sur mon front, je suis entourée de bonheur."

  • Bassin de l'Aguedal : Plus au sud se dresse le Dar EL Ma (maison de l'eau), construit aux XVIIe et XVIIIe siècles. Les greniers Heri es-Souani, attenant à l'édifice, faisaient office de magasins où étaient entreposés les réserves alimentaires de la ville, mais aussi le foin et le grain prévus pour nourrir les douze mille chevaux du souverain. Les murs de 7 m d'épaisseur ainsi qu'un réseau de canalisations souterrain maintenaient une température une température fraîche et constante à l'intérieur des réserves. Pour alimenter les conduites, des norias actionnées par des mulets ou des chevaux élevaient l’eau des citernes de 40 m de profondeur. D’après les chroniqueurs de l’époque, l'obsession de Moulay Ismail d'être assiégé fut à l'origine de la démesure des greniers qui, une fois remplis, auraient pu assurer la survie de la ville pendant vingt années ! Aucun siège ne dura en réalité plus d'une semaine sous son règne. Dans l'une des salles, une grande porte en bois sculpté provenant du palais royal présente en son centre un soleil. Autrefois appelé rosace, il était le symbole de la dynastie mérinide. Son existence est antérieure au soleil de Louis XIV dont on a dit, à tort, que Moulay Ismaïl s'était inspiré. Les motifs géométriques à l'extérieur de la rosace représentent le cosmos et l'interdit, c'est-à-dire ce qu'on ne peut et ne doit atteindre. Derrière le premier corps de bâtiment, parfaitement conservé, se trouve une immense construction à ciel ouvert, composée de vingt-trois nefs et piliers en pisé. Le plafond de la salle atteignait à l'origine 12 m de hauteur et la longueur du trapèze était deux fois et demie supérieure à ce qu'elle est aujourd'hui. Le mur qui le raccourcit a été érigé par Moulay Abdallah au XVIIIe siècle. Il y installa un arsenal, transformé plus tard en manufacture de tapis. Le toit s'est écroulé en 1755 sous l'effet des ondes de choc ressenties jusqu'à Fès et Rabat - du tremblement de terre de Lisbonne. La casbah était constituée de plus de cinquante demeures, disposant chacune d'une mosquée et de bains. Elle était entourée d'un immense jardin planté d'arbres fruitiers et doté d'un gigantesque bassin. Un chemin dallé conduisait à la distillerie de parfum des sultanes.
1   2   3   4   5   6   7   8   9

similaire:

I- le Tourisme culturel au niveau mondial iconI- le Tourisme culturel au niveau mondial

I- le Tourisme culturel au niveau mondial iconProgramme des enfants : «cinema tout enfant»
«choses de la vie» et permettent d’exprimer une vision de la société au niveau politique, social et culturel

I- le Tourisme culturel au niveau mondial iconCéci’T, le tourisme partagé
«Tourisme et Handicap» la mission d’aider concrètement à sa mise en place. Les documents utilisés pour l’évaluation qui précède cette...

I- le Tourisme culturel au niveau mondial iconLettre ouverte : Pourquoi je ne serai pas présente au 3ème Festival...
50 ans de peinture congolaise au Centre Culturel Français de Brazzaville dans le cadre du cinquantième anniversaire de l’Indépendance...

I- le Tourisme culturel au niveau mondial iconLe tourisme à l’heure du touriste créatif
«Karaoke Tourism», la contribution du tourisme à la création : «pourquoi l’innovation et la singularité représentent de nouveaux...

I- le Tourisme culturel au niveau mondial iconA voir, a visiter
«jardin remarquable», «prix d’architecture Midi-Pyrénées 2003», «trophée un paysage en héritage 2003», «1er prix trophées du tourisme...

I- le Tourisme culturel au niveau mondial icon" Strasbourg – Grande-île" inscrite sur la liste du patrimoine mondial unesco

I- le Tourisme culturel au niveau mondial iconNiveau 5

I- le Tourisme culturel au niveau mondial iconNiveau 6 et Écrit

I- le Tourisme culturel au niveau mondial iconNouvelles de l’Office de tourisme du Vorarlberg







Tous droits réservés. Copyright © 2016
contacts
a.21-bal.com