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Jean-Philippe Bruttmann sortie de l’album le 5 avril 2007 Macadam Paseo (Cristal Records, distribution Abeille) ![]() et présentation sur scène à l’Européen les 12, 13 et 14 juin Le Flamenco est un art contemporain. Mon ambition est de révéler sa double appartenance : un monde qui bouge, qui crée, qui se renouvelle perpétuellement et une tradition toujours prolongée et jamais reniée. Mon Flamenco est un langage vivant, il apporte à des questions éternelles, un point de vue d’aujourd’hui. J Ph. Bruttmann ![]() Service de Presse : COM’ Nicole Courtois Higelin 01 42 72 29 61 mayart@club-internet.fr Macadam Paseo (Cristal Records, distribution Abeille) C’est un album de Flamenco. Jean Philippe Bruttmann, français, est la référence flamenca hors d’Espagne. Il assume avec passion, fraîcheur et maturité son Flamenco d’ailleurs : «Je compose une musique qui me ressemble: un Flamenco original et assumé de Diaspora, fruit de l’influence de mélopées orientales et de sonorités modernes, d’imaginaires de voyages et de liberté gitane, de jours interminables et de magies nocturnes, de parcours fantastiques d’Afrique et d’Europe, de litanies ancestrales et de trouvailles chantantes. Un parcours épicé de tant de fraternités de caravanes » Dans Macadam Paseo, Jean-Philippe Bruttmann nous entraîne dans différents styles (palos) rumba, buleria, alegrias…portés par une vision actuelle sur les plans harmoniques, rythmiques et mélodiques. Il n’hésite pas à faire intervenir le chant et des instruments venus d’autres horizons. L’ensemble, servi par des artistes virtuoses et renommés, signe l’identité de Jean-Philippe Bruttmann. Les musiciens : Jean-Philippe Bruttmann : toutes compositions, musiques et paroles originales, guitares, mandole Alberto Garcia : chant, 2ème guitare, palmas Pierre Bertrand : flûte, sax Nicolas Folmer : trompette David Vénitucci : accordéon chromatique Sharon Sultan : zapateados Xavier Sanchez : percussions, palmas ![]() Les 8 titres : La Maleta (Rumba) Macadam Paseo (Alegria) Caminito (Tangos ) Timeo (Rondeña) La Vuelta (Solea) Tsadok Esperanza El Abuelo (Bulerias) www.bruttmann.com Jean-Philippe Bruttmann, quelques repères ![]() 1996 : Album Arte Flamenco, Jazz à Vienne, Festivals européens, Avignon Off 1997 : Album Recuerdo avec Hippolyte Baliardo (Alegria / Scalen) et tournée. 1998 : Création de FlamencoS, premier spectacle de flamenco théâtralisé en Régions puis à Paris au Café de la Danse et au Théâtre Le Ranelagh (2 mois). 1999/ 2000 : Composition et interprétation de la musique flamenca de La Vie imprévisible de Lola Montès de Pierre Laplace et Madona Bouglione. Théâtre Le Ranelagh (Paris). Puis création et tournée Ay Pablo, ay Flamenco ! de Guilène Ferré sur Picasso. 2001 : Création flamenca musico-théâtrale La Venta Quemada en résidence au Théâtre 145 de Grenoble, puis en tournée. 2002 : Album La Venta (Alegria / Mosaic Music), puis série de concerts notamment au Petit Journal Montparnasse, au Théâtre du Rond-Point, à Planète Andalucia (Montreuil), au Festival Cabaret Frappé de Grenoble La Venta Quemada au Café de la Danse (Paris) et en tournée. 2003 : Création du spectacle Jean-Philippe Bruttmann y Compadres à Grenoble puis tournée Jean-Philippe Bruttmann y Compadres triomphe à l'Européen (Paris) du 2 au 26 juillet (4000 personnes !) 2004 : Grenoble Jazz Festival au Summum, tournée française Théâtre le Ranelagh, 92 représentations de juin à décembre. La Cigale 2005 : Résidence pour la création de Timeo au Théâtre de Grenoble. Tournée Asie Centrale (Ouzbékistan, Turkménistan). Festival Avignon avec Sincero Concerts solo Création de Ma guitare s’appelle Revient avec Yvan Le Bolloc’h (son élève). 2006 : Année de concerts : Planète Andalucia (Montreuil), Pedro et le Commandeur (Comédie Française), Ma guitare s’appelle revient et nombreux concerts en solo ou en trio, en France et à l’étranger. 2007 : Macadam Paseo Sortie de l’album le 5 avril Théâtre 145 de Grenoble les 11 et 12 mai Théâtre de l’Européen à Paris les 12, 13 et 14 juin Jean-Philippe Bruttmann à l’Européen les 12, 13 et 14 juin 2007 ![]() L’EUROPÉEN 3/5 rue Biot, 75017 Paris Métro Place Clichy RÉSERVATIONS: 01 43 87 97 13 et points de ventes habituels (fnac, ticketnet) Concerts à 20h30 Prix des places : 24 € - Tarif réduit : 16 € ![]() Service de presse : Com’ Nicole Courtois-Higelin 01 42 72 29 61 mayart@club-internet.fr CD, Dossier et photos sur demande Guitarist Acoustic (1er trimestre 2007) Interview de Jean-Philippe Bruttmann Macadam Flamenco Guitariste flamenco né à Grenoble, compositeur, Jean-Philippe Bruttmann sort un nouvel album, Macadam Paseo. Entre des mélodies colorées et des moments plus intimes, ce virtuose de 34 ans nous fait partager sa vision de la musique flamenca. Un bel hommage à ce qu’il nomme lui-même « Flamenco de diaspora ». Ce flamenco d’ailleurs qui puise à la fois à la tradition andalouse et à la modernité.
J’ai commencé à jouer de la guitare à 6 ans en autodidacte. J’ai surtout eu une révélation en voyant des spectacles de musiques gitanes, en l’occurrence Hippolyte Baliardo, le frère de Manitas avec qui j’ai gardé depuis une amitié permanente. D’ailleurs je l’ai invité sur mon album de 97 pour chanter, ce qui me semble être la version authentique de la rumba camarguaise. De ce concert, j’ai été fasciné à la fois par la magie du spectacle, par cette musique extrêmement vivante, mais en même temps par ce quelque chose de tragique, de profond. Cet espèce de paradoxe m’a touché et j’ai voulu tout en même temps faire de la scène, de la guitare et du flamenco. Puis, notamment grâce à Nano Sol, l’un des fils d’Hippolyte, je me suis mis à écouter exclusivement Paco (de Lucia). J’avais 9 ou 10 ans. J’ai été réellement adopté par la famille Baliardo, et lorsque je descendais dans le Midi pour les vacances, j’étais très souvent invité chez eux.
J’ai surtout joué sur scène avec eux ! Je me rappelle très bien un soir où j’ai joué à Hippolyte un de ses morceaux Recuerdo. C’était sur sa propre guitare, une Ramirez à chevilles en bois, la même que celle de Sabicas. C’était avant qu’il ne passe sur scène. Il m’a écouté jouer et a dit à mes parents : « le petit vient sur scène avec moi». Ma première scène a donc été avec Hippolyte à l’âge de 7 ans ; nous avons même fait plus tard une tournée de 3 ans ensemble après la sortie de l’album 97. Puis j’ai joué avec toute sa famille, dont Manitas de Plata, un ou deux ans sur scène.
Oui, ça me paraît tellement lié à l’essence-même d’être un artiste. Quelqu’un disait « il ne faut jamais mettre un enfant sur scène, il ne veut plus redescendre ! ». C’est ce qui m’est arrivé. J’ai commencé avec Les Baliardo, mais j’ai eu aussi accès à d’autres modes de diffusion de la musique, comme avec Ivry Gitlis, qui m’a fait faire de nombreux concerts dans le cadre des festivals de jeunes interprètes qu’il avait créé. Il y avait d’un côté la musique des gitans et de l’autre la musique classique avec un violoniste qui pouvait sur 3 heures de spectacle faire deux heures de blagues.
Absolument. En tant que musicien flamenco je n’ai jamais fait que des compositions. Je suis aussi interprète mais pour des productions qui ne sont pas les miennes. Par exemple, je viens d’interpréter une musique pour la Comédie Française : le spectacle s’appelle « Pedro et le Commandeur » sur une musique de Christian Boissel, c’est une pièce de Lopes de Vega du XVIIème siècle. J’ai joué aussi avec le Paris Jazz Big Band des titres de Pierre Bertrand. Mais en ce qui concerne ma musique, il ne me paraît pas intéressant d’aller raconter une histoire qui n’est pas la mienne. Sauf que dans le flamenco, on a la chance de pouvoir se raccrocher aux parties traditionnelles, c’est-à-dire qu’ l’on ne peut pas apporter une révolution dans cette musique : il y a des codes, comme pour la danse, que l’on ne peut pas déstructurer. Je ne suis pas de ceux qui casse les moules, les règles uniquement pour démontrer que j’ai une originalité. Le but est de pouvoir exprimer une personnalité, une identité et une émotion qui nous sont propres. Mais il y a un respect des formes et un compas à conserver. En fait, le compas est ce qu’il y a de plus important : dès lors que c’est « a compas » et que ça respecte l’esprit, c’est flamenco.
Il évoque à la fois la promenade et, plus largement, le voyage, le déplacement. Et finalement, c’est un peu ce que sont les musiciens en tournée. Cette idée de déplacement est quelque chose qui m’est cher car elle a trait au nomadisme. Macadam Paseo est une invitation à marcher sur la route, à être chez soi partout et chez soi nulle part. Le premier morceau s’appelle d’ailleurs « La maleta » (la valise) avec un thème à la guitare qui justement, je crois, entraîne vers le voyage.
C’est peut-être un petit pas vers la sagesse ! J’ai déjà joué des choses très rapides sur scène, mais ce disque est sur le ton de la promenade. J’ai constaté que ma musique était de l’ordre de la confidence. Je voulais qu’il me ressemble, je crois que c’est le cas, parfois tranquille et parfois complexe.
Le flamenco est un art pluridisciplinaire, je voulais qu’on retrouve les trois disciplines sur le disque. C’est vrai que dans un spectacle flamenco, la danse prend beaucoup de place, ce n’est pas une critique, c’est comme ça. Mais je voulais mettre cette fois la guitare en avant, chose que j’assume maintenant. C’est beaucoup plus un disque de guitare que mes précédents spectacles, et ce qui guide effectivement cet album, c’est la mélodie, les thèmes et le partage avec les autres instruments. Historiquement, on sait très bien que la guitare est accessoire. C’est d’abord le chant, puis la danse, la guitare pouvant se faire remplacer par des palmeros. C’est l’histoire du disque, il a fallu un moment faire des enregistrements, et c’était plus facile d’enregistrer de la guitare que de la danse. Sur ces premières tournées mondiales, Sabicas n’était pas seul mais avec la grande danseuse Carmen Amaya. L’arrivée de Paco de Lucia a tout chamboulé. L’essor qu’il a fait prendre à la guitare dans le monde, franchement rien n’est comparable : il est non seulement un précurseur, mais un précurseur qui avance très vite. Pas de Paco, pas de Flamenco ! Oui vraiment, Paco et Camaron ont ouvert une voie qui va au-delà de la divinité.
Il n’y a pas d’improvisation, il y a des chorus. Je ne voulais pas mettre des instruments simplement pour apporter une couleur à ma guitare. Ce n’est pas un habillage, c’est un vrai dialogue. Tout ce que dit Pierre Bertrand avec son sax, je le revendique. Je veux avant tout exprimer quelque chose. Je leur donne quelque directives, mais après ils font ce qu’ils veulent dans les chorus. Tous les gens qui ont joué sur mon disque, franchement je suis leur premier fan ! Par contre, la guitare est entièrement écrite, c’est obligatoire pour la coordination de la musique.
Oui, car par exemple, Tsadok est un assemblage de plusieurs structures (palos) qui correspondent au thème que j’ai composé. Le thème commence oriental, évolue en jaleo, puis en tanguillo. Tsadok veut dire en hébreu « celui qui sait », encore ici, c’est un peu le thème du nomadisme, l’histoire du juif errant avec en même temps une sorte de quête de la connaissance.
Je ne me place pas, je le vis. Force est d’admettre qu’il y a maintenant un flamenco d’ailleurs, qui ne vient pas en concurrence avec le flamenco d’Andalousie, mais en complémentarité. Je crois que le Flamenco est en train de s’enrichir des cultures d’ailleurs. Finalement, le Flamenco reprend une démarche assez gitane ! Mais ce qui est intéressant c’est que l’évocation même du mot Flamenco suscite de l’imaginaire aux gens, projette des images, fait rêver et renvoie à des légendes. Et c’est cet imaginaire qui m’a attiré vers le Flamenco. Le Flamenco est universel car il porte en lui une philosophie très profonde mais toute simple, la plus universelle au monde. Le Flamenco interpelle les émotions et les sens des gens de n’importe quel continent.
La scène, c’est mon métier, la musique est un spectacle vivant, oui c’est inévitable. Une série de dates est donc prévue sur toute l’année. Propos recueillis par Agnès Aly. |
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