Note d’intention
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 Conte lyrique pour enfants, Mise en scène Anne-Sophie Honoré  Le Spectre de la Rose Conte lyrique pour enfants Durée : 1H10 Adaptation du livre Le Spectre de la Rose , Coécrit par Alexandre Honoré et Anne-Sophie Honoré édition PICOLIA, parution prévue 2016 Mise en scène : Anne-Sophie Honoré Du conte merveilleux à la scène lyrique …  Entrez dans le royaume de la Reine des Roses, où l’opéra, le théâtre et la danse s’assemblent pour voyager à travers les contes de l’enfance… L’ histoire Bienvenu dans le royaume des contes de la reine des Roses…Un jeune peintre est aspiré dans un livre de contes. Guidé par le Spectre d’une rose, il doit repeindre les images qui ont été effacées par une étrange malédiction. . Une mystérieuse danseuse l’emporte dans un extraordinaire voyage à travers les contes. Princesses éplorées, reine déjantée, sorcière diabolique, il rencontre des personnages tant attachants que farfelus interprétés par une chanteuse lyrique qui incarne tous ces visages. Théâtre, opéra et danse s’assemblent devant des décors vivants projetés en géant , plongeant le public à l’intérieur du livre…  La musique  L’air de la rencontre entre le spectre de la rose et le jeune homme : Le spectre de la rose , extrait des nuits d’été, Berlioz Cendrillon : Ah que mes sœurs sont heureuses, Cendrillon, Massenet Aladdin ou la lampe merveilleuse : Ah di speme, Zoraida di Granata, Donizetti Hansel et Gretel : Double, double toil and trouble, Cassan (composition contemporaine écrite pour le spectacle)  La petite sirène : Mesicku , Rusalka, Dvorak Blanche Neige : Air de la Folie, Platée, Rameau L’air du baiser d’adieu : Marietta’s lied, Die tote stadt, Korngold. Les décors  (La maison de pain d’épice, image pour Hansel et Gretel, Alexandre Honoré) Le spectre de la rose est interprété par une danseuse, soutenue par une vidéo projection de danse, projetée sur un grand écran en fond de scène, réalisée par la vidéo-plasticienne Marianne Lebon, à partir d’images transformées de la danseuse elle-même, pour accentuer son côté magique. Sur ce même écran, des images sont projetés, pour illustrer l’ambiance de chaque conte, comme dans un livre. Ces décors ont été réalisés par l’illustrateur du livre duquel découle ce projet, Alexandre Honoré. Note d’intention Et si le merveilleux était la clé pour traiter de l’art ? Et si l’art pouvait rendre ses lettres de noblesse au merveilleux ? Mon frère et moi avons étés bercés dans l’univers des contes et de la musique pendant notre enfance. Il est devenu illustrateur du monde merveilleux, et je suis chanteuse lyrique. Ce n’est qu’à la fin de mon adolescence que je découvre l’opéra, après des années d’études instrumentales. La passion du chant et de la scène me pousse à me poser une question : pourquoi l’opéra n’est-il pas plus accessible pour les plus jeunes ? La musique dite savante, ne peut-elle pas être appréciée de tous, avec simplicité ? Le répertoire opératique regorge de musiques extraordinaires, mais aussi d’histoires et personnages fantastiques. L’opéra peut toucher, effrayer et faire rire aussi. La frontière avec la morphologie du conte est souvent très mince. Voilà donc la clé ! L’idée nous est venue d’unir nos arts pour fabriquer un objet d’éveil à l’Opéra : unir le conte et l’Opéra, la musique et le graphisme, et créer un spectacle imaginaire à l’intérieur d’un livre. Nous avons écrit un « conte de contes », ou chaque récit connu trouve son opéra, et est mis en scène dans une illustration en relief ( pop up/ découpe laser). Le livre CD Le Spectre de la Rose sortira en 2016 aux éditions PICOLIA. Le projet en miroir du livre m’est apparu comme une évidence : réaliser le spectacle du livre grandeur nature ! Après avoir transformé un livre en mini scène opératique, pourquoi ne pas transformer la scène en livre géant ? Les enfants pourraient eux aussi, comme le héros de l’histoire, être aspirés dans le livre de contes tout au long du spectacle. Ce spectacle prend la forme d’un livre vivant dans lequel chaque enfant, et même chaque adulte, peut s’identifier à ce qu’il connait : les contes, et se laisser porter à ce qu’il ne connaît peut être pas : l’opéra . Chaque conte trouve sont univers dans les illustrations réalisées, projetées sur un écran géant en fond de scène, et qui s’animent grâce au travail de la vidéaste. Il me semblait indispensable d’ajouter un discours corporel au spectacle. Quoi de mieux qu’une danseuse classique pour renforcer le merveilleux et nous emmener à la rencontre d’étranges personnages de contes. Cela nous permet d’approfondir notre recherche d’alliage des arts . D’autre part tous les personnages sont interprétés par une seule et même chanteuse. Le royaume des contes de la Reine des Roses n’est-il pas finalement la représentation de toute les facettes de sa personnalité ? Cette schizophrénie sans fin est un vrai marathon à travers les changements de vocalité et de costumes, souvent drôles et toujours magiques ! Enfin, notre héros, incarné par un comédien, nous raconte toute l’histoire et interagit avec les enfants, parfois conteur, parfois acteur. Il est le lien entre le royaume des contes et la vie réelle, entre l’imaginaire sur scène et le public. Ainsi, tous les éléments sont réunis . L’initiation aux arts, au rêve et à l’imagination peut commencer. L’opéra devient alors un jeu de découverte, avec fantaisie, grâce et humour, à travers la magie des arts unis… Ce spectacle n’est ni un ballet, ni un opéra, ni une pièce de théâtre… Il emprunte à chacune de ces formes juste ce qu’il faut pour ouvrir les portes de l’art lyrique aux plus jeunes. Anne-Sophie Honoré  L’équipe : 5 personnes Le jeune homme : Hugo Richet (Comédien) Le spectre de la rose : Marie-Mathis Aubert (danse) Les personnages de contes : Anne-Sophie Honoré (chant) Accompagnement musical : un pianiste Régie et vidéo projection : Marianne Lebon Plateau : Profondeur : 5m minimum  Largeur : 5m minimum Hauteur : 4m minimum Matériel sur scène : -un piano fourni par le lieu - un grand écran pour la vidéo projection en fond de scène fourni par le lieu de préférence -une malle -un tapis -un paravent  Contacts Metteur en scène : Anne-Sophie Honoré 0683723901 Directrice artistique : Valentine Martinez 0628379449 Compagnie.grandecart@gmail.com Anne-Sophie Honoré, chanteuse lyrique, débute le chant au conservatoire de Caen dans la classe de Katalin Varkonyi en 2007 après dix ans de flûte traversière. En 2010, Anne-Sophie entre Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris (C.N.S.M.D.P) . Elle obtient sa Licence dans la classe de Pierre Mervant, puis finalise ses études en juin 2014 avec l’acquisition de son prix de Master dans la classe de Malcolm Walker. Au sein de cette institution, elle travaille les grands rôles du répertoire d'opéra . Elle y a interprété le rôle d’Arminda en 2012 dans la Finta Giardiniera de Mozart, dirigé par Yann Molenat et mis en scène par Emmanuelle Cordoliani . Au festival de Calvi lyrique 2013 , elle était Fiordiligi dans Cosi fan tutte de Mozart, avec micropéra dirigé par Yann Molenat. Dans la production 2014 de la Cité de la Musique et du C .N.S.M.D.P elle a incarné le Prince Sifare dans Mitridate Re di Ponto de Mozart sous la direction de David Reiland et mis en scène par Vincent Vittoz.  Anne-Sophie se produit régulièrement tant en récitals qu'en concerts. On a pu l'entendre dans le Stabat Mater de Pergolèse, et la Messe en sol de Schubert avec l’orchestre du conservatoire de Caen. Elle a interprété récemment la Bachianas Brasileiras n°5 de Villa-Lobos au théâtre du Châtelet sous la direction de Marc Coppey. Elle se passionne en parallèle pour le répertoire contemporain, aux côtés du jeune compositeur Vincent Laissy avec lequel elle enregistre l’œuvre du Salve Regina pour soprano, contre ténor, chœur et orchestre avec le label Jade en Août 2012 . Le compositeur Didier Rotella vient d’écrire pour elle Instants mêlés, une oeuvre pour voix et orchestre sur un texte de Brigitte Athéa , qui vient d’être donnée au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, avec L’orchestre des Lauréats sous la direction de Patrick Davin. Elle est attendue en février 2015 pour un récital pour «Jeunes Talents », dont le thème évoquera la rêverie et l’imaginaire nocturne dans la mélodie française. Actuellement, Anne-Sophie se consacre à la création d’un livre/CD pour enfants sur l’opéra et le conte, pour sensibiliser le jeune public à l’art lyrique en collaboration avec l’illustrateur Alexandre Honoré, qui sortira aux éditions PICCOLIA en 2016. Elle réalise en parallèle la mise en abîme de ce livre en version scénique, sous la forme d’un spectacle regroupant l’opéra, le théâtre, l’art graphique et la danse. Hugo Richet, comédien,  entre en 2006 au Conservatoire d'Art Dramatique du 20ème arrondissement de Paris et se professionnalise auprès de Pascal Parsat. Il complète sa formation artistique au sein de l'école Acte 21 au CRTH (Centre Ressources Théâtre Handicap). De 2010 à 2012, on le retrouve, entre autre, au Vingtième Théâtre dans "Les petites formes" de la Comédie Française, à la Manufacture des Abbesses dans "Au revoir pays" de T.Khamvongsa, au Théâtre Darius Milhaud dans "7 péchés sans confessions", à l'Essaïon Théâtre dans "Le Livre de la Jungle" de R.Kipling, dans le rôle de Baloo. De novembre 2012 à mars 2013, il joue dans la pièce "Quand on aime, on n'compte pas!?" de J.Dos Santos au Théâtre Edgar puis à la Comédie République. Depuis décembre 2013, il joue dans "Si je t'attrape, je te MORT!" d'O.Maille, à la Comédie des Boulevards, rencontre un franc succès au festival d'Avignon 2014, en tournée dans toute la France et prochainement aux Feux de la Rampe. Il endosse également le rôle de Lewis Carroll dans le spectacle musical "Alice ou la folie des merveilles" au Théâtre Darius Milhaud de novembre 2013 à mai 2014. La pièce fait l'unanimité lors d'une représentation à Morangis (91) devant 400 enfants en janvier 2014. A partir du 4 octobre 2014, il reprendra le rôle de Baloo pour la 200ème du "Livre de la Jungle" au Théâtre du Gymnase Marie-Bell. Il travaille actuellement à la création d'un spectacle musical, "Le spectre de la Rose" d'A-S.Honoré. Marie-Mathis Aubert, danseuse, est née à Toulon le 1er mars 1996. Elle découvre la danse à cinq ans, et rentre en sport étude trois ans plus tard. La danse et l’expression par le langage du corps deviennent très vite une réelle passion et la mènent à se présenter en 2008 au concours international de danse classique de Toulon, où elle obtient un premier prix. La même année, elle est admise à l'Ecole de l'Opéra National de Paris, où elle suit un cursus intensif de danse classique aux côtés de grandes personnalités de la danse telle que Fanny Gaïda , et danse dans le ballet de Casse Noisette sur la scène de l’opéra Garnier et l’opéra Bastille en 2009. En 2010 Marie-Mathis entre dans la classe de danse classique d’ Anne Salmon au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (C.N.S.M.D.P)  Souhaitant élargir sa formation, elle intègre en 2012 la classe de danse contemporaine du C.N.S.M.D.P. et se forme auprès de grands danseurs tels que Jean Alavi et Cheryl Therrien . Actuellement Marie-Mathis poursuit sa formation artistique au C.N.S.M.D.P et suit en parallèle un cursus d’études générales. Ayant obtenu son BAC scientifique en juin dernier, elle vient d’entrer à la faculté de biologie chimie et géo-sciences. Marianne Lebon, vidéaste-plasticienne, mène des recherches en danse en lien avec la video numérique. Elle réalise des videodanses pour des festivals dédiés ou sous formes de clips pour des artistes électroniques (Kiosk Records) et des performances VJ en lives (Live Performers Meeting, Soirées IRL) où intervient toujours un ou  plusieurs corps en danse. En amont, elle travaille avec des danseurs professionnels ou amateurs, avec des créations chorégraphiques construites ou bien des improvisations libres. Ancienne étudiante en Arts et Technologies Numériques à l'Université de Rennes, elle s'est tournée vers la danse contemporaine et ses différentes formes à l'heure du multimédia en 2008, et poursuit depuis une recherche pionnière et approfondie sur le passage du corps dansant à son image. Les questions d'hybridation, de métamorphose et de mutation à l'ère informatique sont centrales dans sa recherche plastique. |
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