 OBLUDARIUM (République Tchèque)
Théâtre des frêres FORMAN
En coproduction avec le Théâtre National de Bretagne / Rennes
et Zomer van Antwerpen / Belgique et la ville de Prague / République Tchèque.
SOMMAIRE OBLUDARIUM – DISTRIBUTION/CONTACTS 3 CALENDRIER 4
LE THEATRE DE MARIONNETTES, UN ART RECONNU EN EUROPE DE L'EST 5 LES FRERES FORMAN, POUR UN THEATRE AMBULANT 7 LE CABARET DES MONSTRES 9
LE THEATRE DE MARIONNETTES, UN ART RECONNU EN EUROPE DE L’EST 5
LES FRERES FORMAN, POUR UN THEATRE AMBULANT 7
8
© C. Berthelot 8
LE CABARET DES MONSTRES – Petr Forman, août 2007 9
OBLUDARIUM - Distribution/Contacts
OBLUDARIUM
Conception Matej et Petr Forman Spectacle tout public, à partir de 10 ans. Scénographie :
Josef et Anti Sodomka, Matěj Forman Mise en scène :
Petr Forman Chorégraphie :
Veronika Švábová & company Scénario
Ivan Arsenjev, Petr Forman, Veronika Švábová Conception chapiteau :
Matěj Forman et Napo (HMMH "Les Cavales") et Antonin Malon Musique :
Marko Ivanovič, Jarda Svoboda, Bedřich Smetana Le petit orchestre : Jakub Schmid / Jan Čížek, Robert Škarda / Martin Zavod'an, Jan Andr / Daniel Wunch. Composition sonore :
Studio Bystrouška, Philippe Tivilier. Avec : Petr Forman, Matěj Forman, Veronika Švábová, Petr Píša, Vladimír Javorský / Milan Forman, Kristýna Boková / Jitka Štecová, Petra Brabcová / Marta Trpišovská, Mirek Kochánek / Michal Vodenka et Zdenĕk Borůvka / Igor Schmidt, Fernando Heranz Sollis / Josef Sodomka.
Production : Théâtre des frères Forman – Prague, Ville de Prague, Ministère Tchèque de la Culture ; en coproduction avec le Théâtre National de Bretagne - Rennes.
Théâtre National de Bretagne
1, rue Saint-Hélier 35000 Rennes Tél. : + 33 (0)2 99 31 55 33 Fax : + 33 (0)2 99 67 66 19
Contacts : Coordination : Gwénola Drillet g.drillet@theatre-national-bretagne.fr Mob. : + 33 (0)6 86 42 61 92 Relations publiques : Nathalie Ribet n.ribet@theatre-national-bretagne.fr Relation presse : Jean-Marc Gatté
CALENDRIER
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jeudi 17, vendredi 18 et samedi 19 avril 2008 - 20h30
représentations accueillies par l'association "un p'tit coin de cabaret" avec le soutien de la communauté de communes de Maure de Bretagne.
Réservations au 02 99 34 81 07
vendredi 25, samedi 26 avril - 20h30 et dimanche 27 avril 2008 - 16h
représentations accueillies par l’association « culture pour tous au pays des fées », avec le soutien de la commune de Retiers et de la communauté de communes du pays de la Roche aux fées. Réservations 02 99 43 68 63 - Médiathèque / 02 99 43 61 98 - Culture pour tous au pays des fées
mardi 6 mai - 18h30, mercredi 7 et jeudi 8 mai 2008 - 20h30
représentations accueillies par le Canal -Théâtre du pays de Redon et la commune de Langon. Réservations au 02 99 71 09 50
Quartier Le Blosne (Jardins Slovène) – Rennes,
mercredi 14, jeudi 15, vendredi 16, samedi 17 mai - 20h30 et dimanche 18 mai 2008 - 16h
représentations en collaboration avec les équipements de quartier partenaires.
Saint Brice en Coglès (Place du Champ de foire),
vendredi 23, samedi 24 – 20h30 et dimanche 25 mai 2008 – 15h
représentations accueillies par la communauté de communes du Coglais en collaboration avec le centre culturel Juliette Drouet de Fougères.
Réservations au 02 99 97 71 80
LE THEATRE DE MARIONNETTES, UN ART RECONNU EN EUROPE DE L’EST
L'art de la marionnette a toujours occupé une place importante dans la culture tchèque. Une des formes traditionnelles est le théâtre de marionnettes à tige. Au cours du XXème siècle, le théâtre de marionnettes tchèque et celui des pays de l'Europe de l'Est (ex-URSS, ex-Yougoslavie, Hongrie, Bulgarie, Pologne, Roumanie, etc.) ont connu un développement considérable. Dans ces pays, prenant modèle sur l'URSS ont été ouverts, dans plusieurs villes, des théâtres nationaux permanents extrêmement bien équipés et subventionnés par l'État. De plus, des écoles et des programmes spécialisés dans l'art de la marionnette ont été mis sur pied. Créant ainsi un contexte favorable pour la recherche et l'exploration artistique. Dès les années 1940, la marionnette à tige a été utilisée, puis le masque et la manipulation à vue ; des mises en scène sont créées combinant plusieurs types de marionnettes ou encore combinant le jeu d'acteur et la marionnette. Toute cette recherche a contribué largement au développement du théâtre de marionnettes contemporain tel que nous le connaissons aujourd'hui. La tradition de la marionnette s’est d’autant plus ancrée en République Tchèque que l’Ecole de Prague a permis à cet art d’être reconnu. C’est dans cette école que Petr Forman a eu l’occasion de pratiquer quantité de techniques de réalisation et de manipulation de marionnettes, en jouant avec tous les objets et tous les espaces. Le spectacle de marionnettes traditionnel est toujours très vivant à Prague. Mais les Forman ont renouvelé son approche, en levant un certain nombre de contraintes, comme par exemple celle de masquer les personnes qui manipulent, et en croisant des pratiques artistiques telles que le chant, la musique.

COPYRIGHT B. ENGERAND " Aujourd'hui, la tradition se perd peu à peu… Nous ne voulons pas de marionnettes pour touristes ou pour enfants, nous voulons autre chose, un spectacle pour tous." Petr Forman, interview de Gérard Pernon pour le Ouest France.
LES FRERES FORMAN, POUR UN THEATRE AMBULANT
 Les principaux artisans de cette production sont les frères Petr et Matej Forman, fils jumeaux du réalisateur Milos Forman. Spécialistes du théâtre de marionnettes, ils privilégient des projets qui rapprochent le théâtre et le public. Pour eux, il importe de placer les gens au cœur même du spectacle pour pratiquer ensemble un théâtre de plain-pied.
Architectes de structures qui deviennent familières, en ville comme en campagne, ils dessinent des scénographies qui imbriquent personnages et spectateurs, ils racontent des histoires qui parlent à tous, en créant des communautés éphémères, et à chacun, en déposant des souvenirs intimes, au creux des yeux. Depuis L’Opéra Baroque et La Volière Dromesko, les frères Forman, marionnettistes tchèques, échafaudent un théâtre nomade renouant avec l’esprit forain et le sens du merveilleux. Ils plongent les spectateurs dans des mondes d’images bigarrées. Leur art est empreint d’une poésie enfantine, avec ses musiques tziganes, ses marionnettes, ses animaux et ses caractères. Ils ont proposé leurs spectacles dans des baraques foraines, sur un bateau mais aussi au Théâtre National de Prague pour la mise en scène de l’opéra de Philip Glass La Belle et la Bête d’après le film de Jean Cocteau. Ce rapport à des lieux qui ne sont pas des théâtres n’est pas pour eux une règle mais une pratique qu’ils renouvellent. Ils sont particulièrement attachés à cette proximité qui leur permet d’aller vers le public. Leurs spectacles sont autant de voyages merveilleux sur lesquels souffle un vent d’est. Le théâtre des frères Forman est une communauté vivante qui ne dispose ni de scène ni de troupe permanentes, une communauté liée par une appréhension similaire du travail et du monde de la vie, une communauté de nomades du théâtre. Mouvement, jeu, rencontre et indépendance l’emportent souvent dans des ambiances non théâtrales, mais provocantes par leur atmosphère, leur histoire, leur force intérieure. Ce cabaret des monstres réalisé par Napo, spécialiste en conception et réalisation de chapiteaux, est itinérant. Il fera de son séjour dans chaque commune et chaque quartier un événement.
 © C. Berthelot LE CABARET DES MONSTRES – Petr Forman, août 2007
La vie, le destin ou Dieu ont fait à certains don de la beauté, du charme et de l’éblouissance. Ainsi dotés, ils influencent, voire dirigent souvent notre goût, tandis que d’autres, envers lesquels le destin n’a pas été aussi généreux et qui sont le jouet de la nature, doivent lutter pour obtenir les faveurs du monde. Certains parmi eux périssent dans leur tristesse ou se suppriment. D’autres cependant décident de combattre leur destin et de gagner notre estime, notre admiration ou au moins une petite place parmi nous. Ils sont laids, voire même monstrueux. Les enfants les craignent, les adultes les évitent. Il est facile de repérer leurs points faibles, car ils ne peuvent pas les cacher. Ils les portent avec eux pour toujours. Ils nous irritent par leur monstruosité, par leur différence. Nous ne voulons pas les voir. Cependant, quand ils sont face à nous, nous ne savons pas détacher notre regard. Ils nous privent de notre calme, ils provoquent nos sens et nous dérobent nos illusions d’un monde qui est beau, car ils nous rappellent que s'y trouvent aussi le désespoir et la faiblesse. Ils nous font peur et c’est peut-être pour cela que nous leur donnons des coups supplémentaires, bien que nous aimions tellement nous émouvoir de leur destin … … et c’est justement à eux que cette soirée appartient. Obludarium, le nouveau spectacle du Théâtre des frères Forman, est constitué d’une succession libre de numéros, de moments et d’histoires unis par une atmosphère, un thème et un espace communs.
Dans ce spectacle sont liés les domaines qui nous attirent par la liberté d’osciller entre les limites du " genre populaire " et de ce que l’on appelle majestueusement et l’air sérieux " art dramatique ". Obludarium exprime notre désir de s’inspirer de tout ce qui peut tenir tête sur scène au " boulevard " actuel, et ce surtout par le divertissement, mais un divertissement dominé par des traces de sentiments et de respect pour les choses simples, humaines et terrestres, ainsi que par un émerveillement pour les phénomènes et les événements qui dépassent notre capacité de compréhension et excitent notre esprit par leur mystère.
Dotés du désir d’accomplir au moins partiellement notre idée du monde dans lequel les gens ont souvent peur d’entrer publiquement, nous trouvons nos héros dans les cabarets, les bars nocturnes, les cirques, parmi les comédiens ambulants, marionnettistes, danseuses de bar, crieurs de kermesse arrogants, diseuses de bonne aventure, dans les films burlesques, comédies de Molière, mais également parmi les gens marqués par les anomalies ou mal-formations diverses. Nous trouvons nos héros tout simplement grâce aux âmes de tous ceux dont le monde a permis de réaliser, au moins pour un petit moment, leur désir caché d’atteindre le succès, l’estime ou seulement le sentiment d’existence d’un sens à la vie.
Fascinés par les destins souvent tristes et émouvants de ces personnes, nous composons avec passion la mosaïque de notre spectacle. Et comme eux jadis, nous partons avec Obludarium en voyage à travers les villes, les bourgs et les villages.
La silhouette de notre chapiteau, né en une journée à l’horizon du paysage ou sur la place pleine de vie d’une ville peut sembler une apparition ou une simple chimère… Bien que dans quelques jours, il se dispersera et disparaîtra aussi vite qu’il est apparu, ce monde n’est nullement fictif. Il est réel, bien que ce ne soit qu’une empreinte de notre vie et de notre fantaisie, dans lequel la naïveté se trouve face à l’arrogance, et la laideur, la poésie face au jeu non dissimulé de l’érotisme, tout cela dominé par l’HUMOUR. C’est bien l’humour seul qui nous maintient, nous les monstres, à la vie, malgré tout son sérieux.
REVUE DE PRESSE
Ouest France, novembre 2007
"Ce sont surtout de formidables marionnettistes, capables de travailler avec minutie sur l'infiniment petit comme de prouesses démesurées…" Benoît LE BRETON
"C'est une idée qui nous occupait depuis plusieurs années, confie Petr, retrouver l'esprit du théâtre ambulant des années 30, où l'on montrait notamment des êtres étranges, des monstres. nous aimons jouer avec les lieux, les ambiances, mélanger le théâtre, le cabaret, le cirque…" Petr Forman, interview de Gérard PERNON

COPYRIGHT C. BERTHELOT
Libération, novembre 2007
"Plus inquiétants, et drôles, les regards fixes des trois masques d'hydrocéphales débonnaires inventés par les frères Forman en disent davantage sur l'absence à soi-même : grosses têtes rondes de naïfs paysans tchèques croqués par un descendant de Grosz, elles hantent le minuscule chapiteau où Petr Forman est un monsieur Loyal qui ressemble à Chaplin et subjugue. Poésie pure, bricolage fantastique dans les lueurs de lanternes à dynamo. Apparaissent une mariée en jupon géant, des sirènes parmi des poissons sculptés luminescents, une femme à barbe sexy, des musiciens, un cheval au sol sur le plateau tournant, en morceaux. Cet Obludarium part pour une tournée bretonne. C'est un spectacle "tous publics", au sens fort : une sorte de bijou au charme obsolète, madeleine d'enfance possiblement retrouvable, clin d'œil à des temps futurs sans électricité." Mathilde LA BARDONNIE
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