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Parure et maquillage chez l’homme préhistorique
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Les origines de la parure

Au début du Paléolithique Inférieur, l’homme préhistorique ramassait et transportait déjà des pierres et des ossements d’animaux aux belles couleurs et aux formes particulières.
Puis, il y a 30 000 ou 40 000 ans, en Australie, en Europe et peut-être sur d’autres continents, l’Homme moderne (Homo sapiens sapiens) invente l’art.
De cet événement majeur de l’histoire de l’humanité, le temps n’a conservé que les représentations réalisées sur des matériaux résistants comme la pierre, l’ivoire, l’os et le bois de cervidés. Il a effacé les expressions sur supports périssables comme le bois végétal, la peau, le sable...
Les premiers éléments de parure apparaissent au Châtelperronien (charnière entre le paléolithique moyen et supérieur) sur le site d’Arcy-sur-Cure dans l’Yonne (Grotte du Rennes).

Ces premiers éléments de décoration ont été réalisés par l’Homme de Neandertal, sans doutes au contact des Homo sapiens sapiens nouvellement arrivés sur le continent européen.
Puis la parure s’intensifie et se diversifie à partir de l’Aurignacien (-38 000 à –28 000 ans )et pendant tout le Paléolithique Supérieur.
Les éléments qui constituaient les parures sont le plus souvent découverts lors de fouilles archéologiques dans les sols des habitats et plus rarement dans les sépultures.

Diversité de la parure

L’homme préhistorique utilisait toutes sortes de matériaux pour confectionner colliers, bandeaux et bracelets qu’il enfilait sur de la ficelle végétale ou sur des tendons d’animaux ou bien qu’il cousait sur les vêtements.
Il utilisait :

-des coquillages, fossiles ou contemporains

- des coquilles d’œufs

-des dents de petits carnivores ou d’herbivores

-des galets plats

-des perles d’argiles

-des os

-des bois de rennes

-du bois

-des plaquettes de calcaire ou d’os (pendeloques)

Pour se procurer certains coquillages l’homme préhistorique recourrait au troc, c’est à dire que les tribus pouvaient s’échanger les matériaux qui servaient à réaliser les parures.

Il pouvait décorer ces différents matériaux soit avec de l’ocre, soit en gravant avec des silex des motifs géométriques ou bien des animaux ou des têtes d’animaux de profil.
Homme, femme, enfant portaient des parures ; rien de prouve que la parure n’était destinée qu’à une certaine élite des tribus de l’époque.
Ici dans la vallée de l’Erve :

Durant les fouilles réalisées dans la grotte de Rochefort en 2004 un certain nombre d’éléments de parures a été mis au jour :

des coquillages marins volontairement percés ou présentant une perforation naturelle mais aussi une perle en os ou en bois, une crache de cervidé et fait exceptionnel une dent humaine volontairement percée.

Le maquillage

Les Hommes préhistoriques se maquillaient sans doutes ; malheureusement l’archéologie ne peut pas le prouver.

Pour imaginer comment pouvait se maquiller les hommes ou les femmes de la préhistoire, il suffit d’observer les tribus d’Afrique et les Aborigènes d’Australie.

Ils utilisent toujours les mêmes pigments : de l’ocre rouge et jaune que l’on peut mélanger pour obtenir des nuances de couleur.

La couleur blanche peut être également utilisée ; il s’agit alors de Kaolin.

Quelques pistes pour continuer le travail…




Se vêtir à la préhistoire



Tuer des bêtes, c’est se procurer de la nourriture mais aussi se pourvoir en peaux et en fourrures.

L’homme de Cro-Magnon n’est pas vêtu de haillons. La préparation des peaux était l’une des grandes activités du quotidien.
A côté de la faune alimentaire, les hommes préhistoriques chassent des animaux à fourrure tels que les canidés, les ours, les félins.

Les vêtements sont confectionnés avec des peaux grattées ; ils sont coupés et cousus. Il est probable que l’ocre rouge ait servi de produit de tannage.

Les outils pour percer et coudre les peaux sont nombreux ; le nécessaire à couture comportait des poinçons en os et des perçoirs de silex.
A partir du Solutréen (-22 000 à –18 00 ans) des aiguilles à chas jouent le rôle de passe-lacets pour les cuirs et peaux. Pour réunir les pièces entre elles on peut penser que des trous étaient pratiqués au poinçon. Peut-être de minces rubans de cuir, des crins de chevaux, des fibres végétales ont été utilisées en plus des tendons qui servaient de fil à coudre.

Qu’en est-il des boutons ?

Des rondelles ornées d’animaux gravés et percées d’un unique trou ont peut-être été cousues sur des vêtements : étaient-elles utiles ou seulement décoratives ?
Un bon nombre de sépultures ont livré l’aspect des vêtements des hommes, femmes et enfants de la Préhistoire : veste, pantalon, pagne, le tout recouvert de millier de perles en ivoire de mammouth, de dents de renards, de coquillages marins.
Les hommes préhistoriques portaient même des chaussures : mocassins et bottillons de cuir ont imprimé sur le sol de certaines cavernes leurs empreintes, dépourvues d’orteils.

L’art préhistorique paléolithique
On attribue l’invention de l’Art aux hommes de Cro-Magnon au Paléolithique Supérieur.

Mais, il est probable que les premières formes soient plus anciennes ; certainement aux alentours de 40 000 ans en Australie.
L’art paléolithique se présente sous 2 aspects : l’art mobilier caractérisant les objets ornés et l’art pariétal utilisant les parois rocheuses.
L’art mobilier

Parures, figurines… Il se rencontre le plus souvent dans des habitats, dans des niveaux archéologiques.

De nombreuses statuettes « Vénus », des bâtons outils et armes sculptées ont été retrouvés.
L’art des parois

Il présente plusieurs types :

-Art rupestre lorsqu’il orne des rochers en plein air (gravures uniquement)

-Art pariétal dans les abris et les grottes profondes
Plus de 300 sites d’art pariétal sont actuellement connus ; 150 sites en France

En Europe, la plus ancienne grotte ornée se trouve en France et date de –30 000 ans (Grotte Chauvet).
L’art paléolithique présente traditionnellement 3 catégories de représentations :

  • figurations animales

  • figurations humaines

  • signes



Les animaux


Les chevaux sont les plus représentés, puis le bison ; viennent ensuite, bouquetin, cerf, biche, mammouth, renne, carnivores, rhinocéros et poisson.

Le cheval est constant partout et à toutes les époques
Généralement les animaux représentés dans les cavernes sont des animaux chassés même si leurs proportions ne coïncident pas avec les tableaux de chasse tels que nous les connaissons d’après les fouilles d’habitat.

Ce n’est pas un art animalier qui cherche à donner une image réelle du monde : aucun paysage n’est figuré, pas de scènes de la vie des animaux ou alors elles sont très rares.

Les figurations humaines


Elles sont nettement moins nombreuses que les figurations animales
Les figurations partielles :

  • mains négatives, mains positives

  • vulves, sexes féminins représentées par un triangle

  • têtes : les faces sont « en fantômes » c’est à dire dépourvues de visages ou caricaturées


Les créatures composites sont de 2 types :

  • créatures formées d’amalgame d’animaux différents à la manière d’un puzzle

  • les figurations mi-humaines, mi-animales qui font penser aux sorciers



Les signes


Ce sont des motifs souvent géométriques ; ponctuations, traits ou barres parallèles, cercles…
C’est au début du Paléolithique supérieur que se généralise l’utilisation des colorants ; c’est à cette même époque que sont produites les premières images et représentations symboliques

Les pigments employés sont avant tout l’ocre rouge (hématite) et le noir constitué soit par du charbon de bois (Niaux) soit du charbon d’os ou par des oxydes de manganèse (Lascaux).

Les jaunes et les bruns sont moins fréquents ; pas de vert ni de bleu.
C’est dans la nature que les artistes vont prélever les pigments nécessaires à la réalisation des peintures

Toute peinture comprend deux composants majeurs : le pigment qui donne la couleur et le liant (eau, graisse animale) plus ou moins liquide qui assure consistance et fluidité.
Pour pouvoir réaliser de telles œuvres au fond des grottes, les hommes préhistoriques utilisaient des lampes à graisse : un peu de graisse ou d’huile dans le creux et la mèche était faite d’une brindille, de mousse, d’écorces ou de lichens

Ces lampes dispensaient une lueur faible, cinq fois moins qu’une bougie mais suffisante pour se déplacer à l’intérieur de la grotte. Ces lumières faibles et tremblotantes faisaient vivrent les parois, jetaient des ombres et accentuaient les reliefs

Pour la fabrication des pinceaux, on utilisait des poils d’animaux, de la mousse ou des tiges de bois tendre effilochées.

Bibliographie



-La vie dans la préhistoire, Karel SKLENAR, 1985

-La vie des hommes de la Préhistoire, Brigitte et Gilles DELLUC, Ed. Ouest France, 2003

-Les grottes ornées de la Préhistoire, Michel LORBLANCHET, Ed. Errance, 1995

-A la rencontre des hommes Préhistoriques, Mégascope 8-11 ans, Nathan.

-Vivre comme les Hommes Préhistoriques, Charlotte Hurdman, Ed De la Martinière Jeunesse, 1998.

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