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Olivier Mannoni, 49 ans. Études au Lycée Henri IV (hypokhâgne et khâgne, option philosophie) et à la Sorbonne (philosophie). Travaille comme journaliste indépendant depuis 1978 (d’abord à Libération), date à laquelle il effectue ses premières traductions depuis la langue allemande pour l’édition. Traduction Traducteur indépendant depuis 1987. Parmi ses traductions (environ cent cinquante publiées à ce jour) : . Des études historiques, notamment sur la période du IIIe Reich et sur l'antisémitisme (Histoire de l'Antisémitisme en Allemagne ( MSH), Science Nazie (Odile Jacob), La Fascination du Nazisme ( Peter Reichel, éditions Odile Jacob, L'organisation de la terreur: le camp de concentration, (W. Sofsky, éditions Calmann-Lévy) La Ufa (Klaus Kreimeier, éditions Flammarion), L’Europe en mouvement (Klaus Bade, éditions du Seuil), Marc Bloch, un historien au XXe siècle (Ulrich Raulff, Maison des sciences de l’homme) Des cerveaux de génie (Michael Hagner, Maison des Sciences de l’Homme), le Journal de Goebbels, 1939-1942 (Tallandier), et La résistance allemande à Hitler (Joachim Fest, Perrin). . Des essais philosophiques et littéraires (Le Souci traverse le fleuve, H. Blumenberg, La Responsabilité envers les générations futures, D. Birnbacher, Le Temps de l'histoire, Horst Günther, Le Rire et le Pleurer, H. Plessner La Révolution conservatrice, S. Breuer, Ironie et modernité, Ernst Behler, Politique de l’immortalité, Boris Groys). . Des romans (Les Bertini, Ralph Giordano, Le Livre des désastres, puis Précis d’Anatomie à l’usage des artistes, Kieseritzky, éditions François Bourin, Otages classe touriste, F.-C. Delius, Au Singe bleu et Le Onzième doigt, W. Serner, éditions Allia, Et le Buisson devint cendre, Manès Sperber, La fin de Selb, Bernhard Schlink, éditions Gallimard/Série Noire, Le nageur et L’été le plus chaud, Susza Bank, La face cachée de la Lune, L’ami parfait, Lila, Lila, Le Diable de Milan et Le dernier des Weynfeldt, Martin Suter, éditions Christian Bourgois, Le Passeur et Petit Oncle, Sherko Fatah, Éditions Métailié, Minnie et La Vengeance de David, H.W. Kettenbach, éditions Christian Bourgois, La couleur bleue, Jörg Kastner, éditions Lattès, Le Terrier, Franz Kafka, éditions de L’Herne, À ma fenêtre, Luc Bondy, éditions Christian Bourgois.) . Il a traduit tous les ouvrages de Peter Sloterdijk publié en France depuis 1999 : Essai d’Intoxication volontaire, Règles pour le Parc Humain, L’Heure du crime et l’œuvre d’art, Domestication de l’être, Bulles (Sphères I), Ni le Soleil ni la mort, Écumes (Sphères III), Le Palais de Cristal, Colère et temps, La Folie de Dieu, Théorie des après-guerres (éditions Calmann-Lévy, Mille et une Nuits, Pauvert et Maren Sell). Édition Il a dirigé aux éditions Odile Jacob, la publication des œuvres complètes de Manès Sperber (Et le Buisson devint cendre, Être Juif, Psychologie du pouvoir...), dont il a assuré la traduction ; il a, à ce titre, participé à divers colloques internationaux (Sorbonne 1991, Berlin 1994, Paris 1996). Traductions primées Le livre de Klaus Kreimeier Une Histoire du cinéma allemand, la Ufa, qu'il a traduit pour les éditions Flammarion, a obtenu à l'unanimité le Prix du Syndicat de la Critique de Cinéma 1994, catégorie livres traduits - ce même prix a également été décerné en 1996 à sa traduction du livre de Hanns Zischler Kafka va au cinéma, paru aux Cahiers du cinéma. Le Prix des Femmes Journalistes 2000 a été décerné à l’ouvrage de Christa Wichterich La Femme mondialisée qu’il a traduit pour les éditions Actes Sud. Le Prix Osiris 2000 de l’Institut a récompensé le livre de Gerhard Dorn van Rossum, L’Histoire de l’heure qu’il a traduit aux Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme. La Face cachée de la lune, de Martin Suter, qu’il a traduit pour les éditions Christian Bourgois a été l’un des trois livres sélectionnés en dernière liste du Prix de la Brasserie Lipp de Zurich, L’ami parfait de Martin Suter figurait dans la dernière sélection du Prix Médicis étranger 2002, Lila Lila, de Martin Suter, à la dernière sélection du Prix Fémina étranger 2004. Enfin, sa traduction du recueil d’entretiens avec le pianiste Alfred Brendel, paru chez Christian Bourgois en 2003, a obtenu le Prix des Deux-Magots pour les qualités littéraires d’une œuvre sur la musique. Colère et Temps de Peter Sloterdijk a obtenu le prix Charles Villon de l’essai en 2009. Conseil et enseignement Olivier Mannoni est l’un des collaborateurs réguliers du programme de traduction franco-allemand en sciences sociales et humaines de la Maison des Sciences de l’Homme, à Paris, depuis 1989. Il a animé en février et mars 2001 le stage de formations de jeunes traducteurs littéraires organisé au Centre International de Traduction Littéraire, à Arles, par France Édition, la Foire de Francfort, le CIATL et l’OFAJ, et participe comme enseignant aux activités du Centre International de Traduction Littéraire de Bruxelles (formation professionnelle, ateliers de traduction d’allemand), au master de traduction de l’université Paris VII (formation professionnelle), au master de traduction de Bordeaux, etc. Il assure enfin un travail de conseil en édition sur les sciences humaines et la littérature allemande auprès de différents éditeurs français. Il est depuis 2007 président de l’Association des Traducteurs Littéraires de France, après en avoir été vice-président depuis 2004. Publication personnelles Critique à La Quinzaine Littéraire entre 1992 et 1998, journaliste indépendant dans divers magazines depuis 1978 (Libération, L’Événement du jeudi, Le Magazine Littéraire…) Olivier Mannoni a également publié en Allemagne et en France plusieurs communications sur Manès Sperber. Les éditions Ramsay ont publié en 1996 son essai intitulé Un écrivain à abattre, consacré à la vive querelle déclenchée par le dernier roman de Günter Grass et à ses implications dans la vie culturelle et politique allemande contemporaine. Sa biographie de Günter Grass a paru en septembre 2000 aux éditions Bayard sous le titre Günter Grass, L’Honneur d’un homme. France-Culture a diffusé en mars 2001 cinq entretiens d’Olivier Mannoni avec Günter Grass, dans le cadre de l’émission « A voix nue » (rediffusés en novembre 2002 et mars 2004). Sa biographie de Manès Sperber, L’espoir tragique, a paru en mars 2004 aux éditions Albin Michel. Autres publications ; Préface de Stiller de Max Frisch, Cahiers rouges, Grasset, 2009. |
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