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Vocabulaire

4. Réfléchissez aux sens de la conjonction « et » dans le texte.
=> Vous confronterez vos réponses avec le corrigé en fin de chapitre.

Traduction du texte
Consignes de travail
P15 À l'aide des notes et du découpage du texte, travaillez la traduction en masquant la colonne de la traduction française, et en cherchant le sens de chaque unité grammaticale.

Puis formulez à l'écrit votre traduction personnelle. Comparez-la enfin avec celle qui vous est proposée.
Notes de grammaire et de vocabulaire

exhibeo, es, ere, bui, bitum : présenter, produire

existimatio, onis, f : estime, réputation

confector, oris, m : celui qui prépare

fera, ae, f : bête sauvage, fauve

ministerium, ii, n : fonction de serviteur, service

naumachia, ae, f : naumachie, représentation d’un combat naval

inno, as, are : nager dans

belua, ae, f : grosse bête, bête féroce, monstre

item (adv.) : de même, également

pyrricha, ae, f : pyrrhique, danse guerrière spartiate

ephebus, i, m : éphèbe, jeune homme de 16 à 20 ans

edo, is, ere, edidi, ditum : produire, faire voir

opera, ae, f : travail, activité

argumentum, i, n : sujet, matière (d’une œuvre, d’une pièce)

ligneus, a, um : fait de bois, en bois

simulacrum, i, n : représentation, image, portrait, statue

juvenca, ae, f : génisse

abdo, is, ere, didi, ditum : cacher, enfouir

ineo is, ire, ivi, itum (+ acc.) : entrer dans, pénétrer

conatus, us, m : essai, tentative

juxta (+ acc.) : près de

cubiculum, i, n : chambre à coucher ; loge de l’empereur au théâtre

decido, is, ere, cidi : tomber de ; tomber mort, succomber

cruor, oris, m : sang

perraro (adv.) : très rarement

ceterum (adv.) : du reste, mais

foramen, inis, n : ouverture, trou

adaperio, is, ire, perui, pertum : ouvrir, découvrir

consuesco, is, ere, evi, etum (+ inf.) : avoir l’habitude de

certamen, inis, n : lutte, bataille ; concours

dedico, as, are : dédier, consacrer ; inaugurer

praebeo, es, ere, bui, bitum : offrir, présenter, fournir

praepono, is, ere, posui, positum : mettre à la tête de, mettre devant

sedes, is, f : siège ; place

carmen, inis, n : chant poétique, poème

contendo, is, ere : faire des efforts pour atteindre ; lutter, rivaliser

quisque, quae-, quid- : chacun, chaque ; quisque + superlatif : tous les plus…

concedo, is, ere, edi, esum : accorder, céder, permettre

adoro, as, are : se prosterner devant (à l’orientale)

defero, is, erre, tuli, latum : transporter, remettre ; offrir, décerner

Saepta, orum, n.pl : enceinte de vote sur le forum

buthysia, ae, f : sacrifice de bœufs

apparatus, us, m : magnificence, recherche, apprêt

condo, is, ere, didi, ditum : fonder, bâtir / enfermer, enfouir, recueillir

pyxis, idis, f : boîte, coffret

margarita, ae, : perle

Ceres, eris, f : Cérès, déesse de l’agriculture et des moissons

Traduction juxtalinéaire


Exhibuit autem ad ferrum etiam

Mais il produisit aussi au combat

quadringentos senatores sescentosque equites Romanos

quatre cents sénateurs et six cents chevaliers romains

et quosdam fortunae atque existimationis integrae,

certains d’une fortune et d’une réputation intactes,

ex isdem ordinibus

et dans ces mêmes ordres (il nomma)

confectores quoque ferarum et varia harenae ministeria.

aussi les responsables des fauves et divers employés des arènes.

Exhibuit et naumachiam

Il fit donner aussi une naumachie

innantibus beluis marina aqua ;

avec des monstres marins nageant dans de l’eau de mer ;

item pyrrichas quasdam

il fit également exécuter des pyrrhiques

e numero epheborum

par un nombre d’éphèbes

quibus singulis optulit diplomata civitatis Romanae

auxquels il offrit à chacun un brevet de citoyen romain

post editam operam.

après qu’ils eurent présenté leur travail.

Inter pyrricharum argumenta

Entre les sujets des pyrrhiques

taurus iniit Pasiphaam

un taureau pénétra Pasiphaé

abditam ligneo juvencae simulacro,

cachée dans la représentation en bois d’une génisse

ut multi spectantium crediderunt ;

ainsi que le crurent beaucoup de spectateurs ;

primo statim conatu

dès son premier essai

Icarus juxta cubiculum ejus decidit

Icare tomba mort près de la loge de Néron

ipsumque cruore respersit.

et éclaboussa de son sang le prince lui-même .

Nam perraro praesidere,

En effet il présidait très rarement (les spectacles)

ceterum accubans

mais, couché sur un lit,

parvis primum foraminibus spectare consueverat,

il avait pris l’habitude de les regarder d’abord par de petites ouvertures,

deinde toto podio adaperto.

puis sur un podium entièrement découvert.

Primus omnium Romae

Le premier de tous à Rome

more Graeco

suivant la coutume grecque

instituit et quinquennale certamen triplex,

il institua un concours quinquennal triple,

musicum gymnicum equestre,

musical, gymnique et hippique,

quod appellavit Neronia ;

qu’il appela jeux Néroniens ;

dedicatisque thermis atque gymnasio

ayant inauguré des thermes et un gymnase

senatui quoque et equiti oleum praebuit.

il offrit aussi l’huile aux sénateurs et aux chevaliers.

Toto certamini

Durant tout le concours

magistros praeposuit consulares sorte

il désigna pour présidents des consulaires tirés au sort

sede praetorum.

à la place des préteurs.

Deinde in orchestram senatumque descendit

Ensuite il descendit à l’orchestre avec le sénat

et sibi recepit

et il reçut pour lui

orationis quidem carminisque latini coronam,

la couronne d’éloquence et même de poésie latine

de qua honestissimus quisque contenderat,

pour laquelle tous les plus honorables citoyens avaient rivalisé,

ipsorum consensu concessam,

et qu’ils lui cédèrent d’un commun accord.

citharae autem

Mais devant la couronne de joueur de cythare

a judicibus ad se delatam

que lui accordèrent les juges (litt :accordée à lui par les juges)

adoravit

il se prosterna

ferrique jussit

et ordonna qu’elle fût portée

ad Augusti statuam.

devant la statue d’Auguste.

Gymnico,

Pendant le concours de gymnastique,

quod in Saeptis edebat,

qu’il faisait donner dans l’enceinte des élections,

inter buthysiae apparatum

dans l’apparat d’un sacrifice

barbam primam posuit

il fit couper sa première barbe

conditamque in auream pyxidem et pretiossisimis margaritis adornatam

et l’ayant fait enfermer dans un coffret d’or orné des perles les plus précieuses

Capitolio consecravit.

il la consacra à Jupiter Capitolin.

Ad athletarum spectaculum

Au spectacle des athlètes

invitavit et virgines Vestales,

il invita même les vierges vestales

quia Olympiae

parce qu’à Olympie

conceditur quoque Cereris sacerdotibus

il est permis aussi aux prêtresses de Cérès

spectare.

d’y assister.



Traduction élaborée

Mais il mit aux prises quatre cents sénateurs et six cents chevaliers, dont quelques-uns jouissaient d'une fortune et d'une réputation à l'abri de tout reproche. Il choisit, dans les mêmes ordres, des combattants contre les bêtes, et pourvut à divers emplois de l'arène. Il donna aussi une naumachie où des monstres marins nageaient dans de l'eau de mer. Il fit danser la pyrrhique à des jeunes gens auxquels il délivra ensuite des diplômes de citoyens romains. Parmi les sujets de ces pyrrhiques, un taureau saillit Pasiphaé, qui était, ainsi que le crurent beaucoup de spectateurs, renfermée dans une vache de bois. Dès son premier effort, Icare tomba à côté de la loge de Néron et le couvrit de sang. En effet, Néron présidait rarement alors, et regardait le spectacle par de petites ouvertures; mais, dans la suite, il s'établit en plein podium. Il fut le premier qui institua à Rome des jeux quinquennaux qu'il appela "Néroniens". Ces jeux étaient de trois genres, à la manière des Grecs, c'est-à-dire qu'il y avait de la musique, des exercices gymniques et des courses à cheval. Après avoir consacré des bains et un gymnase, il offrit de l'huile aux sénateurs et aux chevaliers. Le sort désigna parmi les consulaires les intendants des jeux, et on leur donna la place des préteurs. Néron descendit ensuite dans l'orchestre, au milieu du sénat, et reçut la couronne d'éloquence et de poésie latine que les plus illustres citoyens s'étaient disputée, et qu'ils lui accordèrent d'un consentement unanime. Il baisa celle que lui décernèrent les juges, comme joueur de luth, et la fit mettre au pied de la statue d'Auguste. Dans les jeux gymniques qu'il donna au Champ de Mars, il déposa les prémices de sa barbe au milieu d'un sacrifice solennel, les renferma dans une botte d'or garnie des perles les plus précieuses, et les consacra à Jupiter Capitolin. Il invita même les Vestales au spectacle des athlètes, parce qu'à Olympie on permettait aux prêtresses de Cérès d'y assister.

P15 Pistes pour le commentaire

1. Quelles sont les actions de Néron qui révèlent dans ce passage son mépris des valeurs romaines traditionnelles ?

2. Montrez en quoi, malgré une apparente neutralité, l’écriture de Suétone met en lumière la démesure de l’empereur.
P14 Éléments de commentaire
1. Suétone semble décrire le déroulement des jeux sous forme de constats, sans jugements explicites. Mais plusieurs éléments sont destinés ici à choquer le lecteur romain :
 le traitement réservé aux classes aristocratiques, auxquelles Néron assigne des places et des tâches dégradantes : le verbe « exhibuit » est employé de façon anaphorique dans les deux premières phrases, et met sur le même plan les mots « naumachiam » et « senatores » ; appliqué aux sénateurs et chevaliers, le terme a évidemment une valeur péjorative et humiliante ; en outre, les termes « senatores », « equites » Romanos » (avec une insistance volontaire sur la mention « romains »), et « isdem ordinibus » sont associés à des fonctions habituellement réservées à des esclaves : « ad ferrum », « ferarum », « confectores», « harenae ministeria » : ce sont ici des citoyens, et les plus prestigieux, qui constituent le spectacle du prince ; il s’agit d’avilir de façon calculée l’orgueil des familles patriciennes : « existimationis integrae ». De même, d’anciens consuls, « consulares », sont ravalés au rang d’organisateurs de concours : « magistros certamini » et traités comme de simples magistrats : « sede praetorum » (les préteurs étaient les magistrats chargés des questions de justice). Enfin, Néron offre l’huile aux sénateurs et chevaliers, à la mode grecque : « senatui quoque et equiti oleum praebuit », c’est-à-dire qu’il les engage à lutter au gymnase, à combattre en athlètes ; or si la participation aux jeux athlétiques était en Grèce un devoir de citoyenneté et un honneur car ces jeux avaient une résonance religieuse, ils ne sont à Rome qu’un divertissement populaire ; donc, adressé à des nobles romains, le geste est insultant.
 le don de la citoyenneté romaine, qui est le plus grand honneur que Rome puisse accorder à un individu, devient ici le fait du prince, et est offert à des danseurs, à des amuseurs, juste parce qu’ils ont bien exécuté leur numéro : « post editam operam diplomata civitatis Romanae optulit ».
 les lieux de la démocratie sont bafoués : l’enceinte des élections (« in Saeptis ») est détournée en lieu de spectacle (« gymnico ») et consacrée au culte impérial : « inter buthysiae apparatum barbam primam posuit ».
 l’affront fait aux Vestales, vierges consacrées vouées au culte de Vesta, la déesse du foyer et du feu de Rome (Suétone insiste sur le terme « virgines » par la conjonction « et »), que l’on invite au spectacle d’hommes dénudés : « ad athletarum spectaculum », car les athlètes combattaient nus au gymnase. Là encore, la justification avancée, le parallèle avec les mœurs grecques : « quia Olympiae quoque.. » est sans valeur et insultante pour un Romain, d’autant que le culte de Cérès, déesse de la fertilité, induisait sans doute des rites bien différents…
 l’abondance des termes grecs : « pyrrichas, « epheborum », « gymnico », « buthysiae », « pyxidem », les expressions qui se réfèrent aux usages de la Grèce : « more Graeco, oleum praebuit », et même le verbe « adoravit » car le fait de se prosterner est considéré comme « oriental » à Rome, révèlent que Néron se réclame d’une culture, de valeurs que les Romains ont toujours considérées avec méfiance et associées à une forme de décadence morale et physique.
 enfin, le culte de la personnalité de l’empereur, certes pratiqué depuis Auguste et qui avait pris sous Caligula des proportions pathologiques, est dès ce début du règne de Néron esquissé de façon déjà inquiétante :

  • on voit la volonté de popularité du jeune prince, qui « descend » au milieu de son peuple et participe aux mêmes activités : « in orchestram senatumque descendit », « coronam… sibi recepit », mais aussi usurpe les prix que lui décernent des juges peu libres de leur verdict : l’expression « ipsorum consensu concessam » est à comprendre avec quelque ironie… ;

  • le même désir d’être populaire et reconnu transparaît dans sa façon de marquer de son nom les nouveautés qu’il introduit à Rome : « quod appellavit Neronia » ;

  • enfin et surtout, la façon dont est mis en scène le sacrifice de la « première barbe », qui marquait le passage à l’âge d’homme du juvenis, possède les premiers indices d’une divinisation de la personne de l’empereur : hécatombe d’animaux (« buthysiae »), luxe extraordinaire du cérémonial : « apparatum, « auream pyxidem », pretiosissimis margaritis », nature divine accordée à ce qui fut une « parcelle » du prince : « Capitolio consecravit ».

On voit donc au fil du texte que le statut de citoyen romain, qui revêt traditionnellement un caractère sacré et qui garantit à ce citoyen des droits et une dignité inaliénables, est désormais soumis au bon plaisir de l’empereur, et que la pietas que doit tout citoyen à l’État romain se déplace désormais sur la personne exclusive du prince.
2. Le style de Suétone se distingue par une apparente neutralité :

 les verbes d’action dominent : « exhibuit » repris deux fois, « instituit », « praebuit »… : il n’y aucune intervention du narrateur, ni de jugement de valeur exprimé.

 la narration n’a pas de chronologie claire : les phrases sont parfois sans lien entre elles, il y a des retours en arrière ou des anticipations ; Suétone retrace globalement le déroulement des jeux juvénaux, mais il digresse sur la création postérieure des joutes néroniennes, « quod appelavit Neronia », évoque les habitudes successives de Néron lors des spectacles, « primum...deinde... » ; le récit manque donc de construction visible, et le lecteur n'a pas le sentiment que le biographe s'exprime à travers sa narration.
La critique ou la visée morale du texte s’expriment cependant, mais de façon très implicite, par des indices que le lecteur devra parfois « décoder ».

Ainsi, Suétone emploie le même verbe, « exhibuit », pour les sénateurs que l’on fait combattre dans l’arène, et pour les autres spectacles : « naumachiam », « pyrrichas » : même non formulée, la volonté d’humilier les patriciens apparaît au lecteur.

Les nombreux effets de juxtaposition grammaticale, rendus dans le texte latin par des points virgule, finissent par donner l’impression d’une accumulation frénétique et jamais satisfaite ; d’autant que les chiffres évoqués sont très élevés : « quadrigentos », « sescentosque » ;

L’usage récurrent des termes « et », « etiam » et « quoque » marque ce qui constitue un abus, un excès de la part du prince : « etiam senatores exhibuit », « ex isdem ordinibus confectores quoque », « exhibuit et naumachiam », « instituit et quinquennale certamen », « senatui quoque et equiti », « invitavit et virgines vestales » …

Enfin, la description des spectacles eux-mêmes révèle une volonté de dépasser la nature :

 il y a un désir de démesure dans les thèmes choisis : on représente dans l'enceinte réduite de l'arène des combats navals, « naumachiam », on y reconstitue un espace maritime, « aqua marina », « innantibus beluis » 

 on cherche aussi à représenter ce qui dépasse l'humain, le surnaturel, le mythique : l’accouplement monstrueux de Pasiphaé, épouse de Minos et reine de Crète, avec un taureau blanc, dont naîtra le Minotaure : « taurus Pasiphaam... iniit », le vol d'Icare et son défi aux lois humaines : « Icarus primo statim conatu... » . Suétone montre bien qu'il s'agit ici de donner l’illusion du vrai, de représenter ce qui ne peut pas l'être : voir l'antithèse entre les termes « simulacro » et « crediderunt » ligne 5, et la mort réelle du faux Icare qui est décrite avec crudité : « ipsumque cruore respersit ».

Il faut noter enfin que les mythes de Pasiphaé et d'Icare sont tous deux liés au Soleil, qui fit fondre les ailes de l'imprudent jeune homme, et dont Pasiphaé était la fille. Or le Soleil est la divinité dominante dans les cultes orientaux de la royauté, et on a vu son importance dans les présages qui ont accompagné la naissance de Néron. Ce choix a donc ici un lien fort avec la divinisation de la personne de l'empereur.

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