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AGIS DANS TON LIEU ET PENSE AVEC LE MONDE (1) Les Départements français des Amériques, Martinique, Guadeloupe et Guyane, découverts par Christophe Colomb à la fin du XV ème siècle, colonies françaises jusqu’au milieu du XX ème siècle sont entrées dans la modernité il y a une cinquantaine d’années. Leur histoire de l’art a connu une rupture, liée à l’esclavage et à la colonisation, entre l’art précolombien et l’art actuel. Entre la préhistoire de la Martinique qui s’étend du troisième millénaire avant Jésus Christ à l’arrivée de premiers européens au début du XVII ème siècle et la création plastique moderne, s’éternisent trois siècles de silence. Aussi la structuration culturelle n’est – elle pas encore aboutie. Aujourd’hui encore, il n’y a ni musée ni centre d’art qui aient pour vocation première la diffusion des arts plastiques. Dans ce contexte peu propice, les plasticiens jouent souvent le rôle de l’homme - orchestre, à la fois producteur de l’évènement, scénographe, technicien, médiateur, attaché de presse. En effet, ces spécialités ne sont pas encore reconnues comme indispensables et s’implantent progressivement et difficilement au sein des rares structures de diffusion. Il en va de même pour la fonction de curator ou de commissaire d’exposition. Il semble essentiel de distinguer la mission du curator – sélectionneur d’un ou plusieurs artistes dans la perspective d’une manifestation internationale en fonction d’une thématique imposée (2) du rôle du commissaire qui conçoit une exposition collective. Dans la Caraïbe, ce sont des personnalités culturelles régionales, critiques d’art, professeurs d’art, conseillers culturels, qui sont quelquefois amenés à jouer ce rôle de curator – sélectionneur avec comme contrat moral la valorisation des artistes de la région .Il peut ensuite arriver que ces personnalités soient sollicitées pour la conception d’expositions collectives. La conceptualisation d’expositions est en effet l’aboutissement de multiples expériences, celle de critique, d’historien d’art, de professeur d’arts plastiques ou de conseiller culturel. Dans l’archipel plus encore que dans les autres régions du monde, le commissariat reste une activité complémentaire d’autres activités menées dans le milieu de l’art. C’est un métier complémentaire, une activité secondaire très fréquemment exercée bénévolement. C’est souvent une passion plus qu’une profession qui requiert un fort investissement personnel et des capacités relationnelles. L’activité curatoriale réclame une polyvalence des compétences, souvent acquises grâce à la pluriactivité qui domine dans ce secteur, davantage encore dans nos régions moins structurées culturellement. L’irrégularité du rythme des expositions est grande. Il y a bien sûr le travail abstrait de conceptualisation, puis l’exercice esthétique lié à la prospection et à la sélection des artistes qui se prolonge régulièrement par une phase d’écoute et de conseil. Les parties plus techniques que représente la recherche de financements, de l’espace adéquat ne sont pas négligeables. Enfin, la mise en espace scénographique, la rédaction des textes du catalogue, la communication sont les ultimes étapes. C’est donc une fonction récente, toujours secondaire et complémentaire d’autres activités dans le secteur, souvent bénévole, dont les contours professionnels sont en train de se dessiner. Il n’y a donc pas encore de forte identité professionnelle. Dans la Caraïbe, les commissaires indépendants et les artistes - commissaires sont plus nombreux que les commissaires salariés rattachés à une structure. La Fondation Clément, a toutefois créé progressivement depuis 2008 les conditions d’exercice de cette fonction en Martinique en confiant à des personnalités culturelles régionales la conception d’expositions présentées à la Martinique comme Atlantide Caraïbe, Entre – Vues, Entre mythes et réalités, Flore- Raisons nouvelles, Vous êtes ici.(3) Certains festivals pluridisciplinaires comme Vibrations Caraïbes offrent également l’opportunité de présenter des expositions collectives, Noir(s)- Noir : trans- missions ou Femmes en Mythologies (4) Le point d’accroche est alors souvent lié au territoire ou à l’identité insulaire plus qu’à une thématique générale, comme dans certaines expositions hexagonales, Dreamlands, Le mouvement, C’est la vie. Ce révélateur de l’art contemporain, ce passeur qu’est le commissaire doit s’adapter au contexte régional, à ses lacunes et s’engage, plus encore que ses homologues continentaux dans une course de fond semée d’embûches. Il se trouve d’emblée confronté à certaines problématiques : Comment articuler les œuvres régionales à mettre en valeur ? Comment conserver l’énergie au renouvellement, comment s’étonner encore, accompagner le questionnement des artistes dans ces poussières d’îles que sont les Petites Antilles? Conçoit – on une exposition de manière similaire lorsqu’on s’adresse au public local ou au public d’une capitale artistique ? Comment concilier rigueur curatoriale et promotion régionale ? Etre en quelque sorte l’ambassadeur des arts visuels de nos îles respectives et prendre le parti d’accompagner les artistes de la zone caraïbe sur le devant de la scène est – il un frein à la mission de curator ou au contraire une contrainte fructueuse ? Convient-il de les exposer comme des représentants de leur pays d’origine ou de les regrouper en fonction de leur démarche artistique ? La bannière Art contemporain de la Caraïbe favorise-t-elle ou non leur insertion dans le milieu international de l’art ? Toute exposition est une expérience nouvelle, différente de la précédente, davantage encore lorsque l’on n’est pas un curator à plein temps. Ainsi les deux expositions récentes que j’ai conçues pour la Fondation Clément, Atlantide Caraïbe et Vous êtes ici.You are here. Usted esta aqui.Se ici la mimn ou yé, Bo ta aki répondaient à des objectifs distincts et ciblaient des publics différents. Atlantide Caraïbe était conçue comme une manifestation annexe, destinée à accompagner un colloque international. L’objectif était de faire découvrir des artistes de Martinique comme Victor Anicet, Alex Burke, Ernest Breleur, Valérie John, Hervé Beuze, Julie Bessard, Jean – François Boclé aux personnalités internationales invitées tout en instaurant le dialogue avec un nombre restreint d’artistes de la Caraïbe, Oswaldo Macia, Joscelyn Gardner, Raquel Païewonsky, Polibio Diaz, Petrona Morisson, Anabell Guerrero. Le parti d’intégrer les œuvres à l’architecture patrimoniale de l’Habitation Clément (Photo 1 & 2) et de proposer un itinéraire (Ph 3) dans les jardins ( Ph 4 ), l’habitation principale (Ph 5& 6) les pavillons (Ph 7&8), l’usine (Ph 9) avait été retenu. Le point de départ de la réflexion était donc la liste d’artistes de Martinique que je souhaitais valoriser. L’élaboration de l’argumentaire d’Atlantide Caraïbe permettant d’articuler les œuvres entre elles tout en tenant compte des impératifs spatiaux et architecturaux est intervenue dans un second temps après la sélection des artistes. La sélection des plasticiens a précédé l’élaboration du concept. Trois parcours étaient proposés: Dans l’habitation principale, les œuvres d’ Itinéraires d’ancrages, intégrées au mobilier (Ph 10&11&12) évoquaient la genèse, les fondements, les sources, la mémoire : passé amérindien (Ph 13), veine africaine (Ph 14&15) , société esclavagiste (Ph 16), perte de la filiation (Ph17). Itinéraires incarnés abordaient les problématiques de la violence, de l’émigration, de la relation douloureuse à l’autre. Enfin, Itinéraires d’envol exploraient l’humaine condition dans le monde contemporain. Vous êtes ici.You are here. Usted esta aqui.Se ici la mimn ou yé, Bo ta aki (Ph18) par contre était intégrée à la programmation de la saison 2010/2011 de la Fondation Clément, ouverte au public le plus large pendant cinq semaines, avec pour objectif de lui faire découvrir des artistes de la Caraïbe renommés dans l’arc antillais mais moins connus en Martinique. Pour certains d’entre eux, c’était une première exposition à la Martinique (Ph 19 &20&21&22 ). J’ai sélectionné des œuvres qui répondaient à l’argumentaire et qui exprimaient la vision que ces artistes avaient de leur région natale. Comment les artistes de la Caraïbe perçoivent-ils ces îles tropicales, ces islands in the sun qui pour peu que l’on en soit originaire et que l’on y vive, révèlent vite l’envers du paradis. Quel monde insulaire ces œuvres suggèrent-elles ? Une île déroutante ? Une île sinistre ? Une île captivante ? En portant son regard sur soi, on est d’emblée confronté à un regard critique. La rédaction du synopsis de l’exposition a précédé le choix des œuvres, l’essentiel étant que la mise en espace souligne les connexions que je souhaitais établir entre elles. Agis dans ton lieu et pense avec le monde. Agis ici en même temps que tu penses là, c’est à dire, fais en sorte que ton action soit aussi une contre action..(1) conseille Edouard Glissant. Voilà pourquoi, exposer ici, en Martinique, région ultrapériphérique,des œuvres ancrées dans le territoire, nourries de questionnements caribéens et cependant totalement en phase avec les problématiques artistiques contemporaines du Centre me tenait à coeur. Croire ainsi à une légitimation caribéenne car c’est ici- là minm que nous sommes et que nous pouvons agir, si possible sans concession. La langue créole insiste très souvent ici- là minm, ici-là même, nulle part ailleurs (1) Comment les artistes de la Caraïbe perçoivent – ils ce nulle part ailleurs qui est le leur, mais qui reste un là-bas exotique et lointain à l’improbable localisation pour les non natifs ? Lors de mes successives visites au Royaume – Uni, mes amis égrenaient la liste d’innombrables îles exotiques, tâchant de se rappeler où je vivais mais se souvenant tout juste que c’était une île tropicale sans parvenir à la situer avec exactitude dit Rex Dixon (5 ) Ces îles tropicales, ces islands in the sun (6), pour peu que l’on en soit originaire et que l’on y vive, révèlent vite l’envers du paradis, loin de la douceur exotique chantée par Charles Baudelaire Une île paresseuse où la nature donne des arbres singuliers et des fruits savoureux des hommes dont le corps est mince et vigoureux et des femmes dont l’œil par sa franchise étonne (7 ) Les œuvres sélectionnées expriment clairement la posture de l’artiste, sa vision de la Caraïbe. Souvent critiques ou ironiques, elles dessinent les contours inverses de la traditionnelle vision exotique. Ainsi l’exposition s’ouvre sur l’œuvre éponyme de Marcos Lora Read, Vous êtes ici mais où est – ce donc ici? Ici- là minm, c’est cette région périphérique aussi bien du point de vue économique que du point de vue artistique où la relation au Centre (8) est sans cesse redéfinie par les nouvelles technologies de communication. Mais contrairement à ce que pense Paul Ardenne (9), si l’information circule mieux et plus rapidement, le Centre reste le lieu de la validation esthétique et la périphérie reste soumise aux diktats du Centre. Trois installations, Mémoire des Amériques d’Alex Burke (Ph 23), Tropical Night de Christopher Cozier (Ph 24) et Hatchlings a requiem d’Anna Lee Davis ( Ph 25), fondées sur le principe similaire de la juxtaposition de petits éléments, broderies (Ph 26), dessins (Ph 27) ou œufs peints (Ph 28), inaugurent le parcours tout en traduisant formellement la fragmentation historique, géographique, politique, linguistique, économique de l’archipel. Il est possible d’évoquer une forme d’inter- acticité dans la conception de l’œuvre d’Alex Burke puisque ce dernier a demandé à des habitants de la Caraïbe de choisir une date importante pour leur région, de la broder, et d’expliquer les raisons de leur choix. La seule consigne concernait les dimensions du tissu. Dans certains pays, le choix de la date et la broderie a été effectué collectivement dans des ateliers très animés. Ces trente – trois broderies de la Caraïbe continentale et de la Caraïbe insulaire incitent à réfléchir au fait que chacun construit sa propre relation à l’histoire sans toujours pouvoir échapper à une certaine subjectivité. Vingt - trois dates appartiennent au XX ème siècle alors que les treize autres s’échelonnent du XVI ème au XVIII ème siècles .Deux d’entre elles évoquent la découverte des Bahamas et de la Guadeloupe par Christophe Colomb en 1492 et 1493.Six autres sont des dates d’accession à l’Indépendance: USA, Haïti, Venezuela, Uruguay Argentine, Trinidad. Trois célèbrent l’abolition de l’esclavage. Ce sont celles des trois D.F.A . Trois autres signalent la création d’Etats : Panama, Bermudes, Floride. L’une d’elles détourne la consigne. Seul le nom, Rosa Park est brodé. A chacun de retrouver cette date primordiale. Avec la série de dessins Tropical Night commencée en 2006, un peu à la manière d’une prise de notes quasi quotidienne, toujours en pleine évolution, Christopher Cozier tient une sorte de journal intime sur ce qu’il perçoit et ressent de la réalité insulaire. Des objets usuels de la vie quotidienne antillaise sont reproduits de manière itérative comme le ti – banc(Ph29&30&31&32) , également présent dans l’œuvre de Patricia Baffin (Ph 33)( Sur le banc- acrylique sur verre – 90 X 67 cm – 2007 ) Les petits drapeaux peints sur des œufs d’ Hatchlings a requiem d’Anna Lee Davis , recroquevillés et isolés dans leurs nids, couchés dans une boîte funéraire sur le Traité de Chaguaramas déchiqueté, symbolisent les quinze états membres du CARICOM qui, selon le point de vue de l’artiste, n’a pas tenu ses promesses. Le troisième groupe de quatre œuvres de Tirzo Martha, Tony Monsanto, Anna Lee Davis critique la politique de développement touristique de certaines îles qui cèdent les plus beaux espaces aux investisseurs au détriment de la population. Cette même thématique est présente dans le vidéo protestatrice de PolibioDiaz de République Dominicaine La Isla del Tesoro diffusée dans l’exposition Atlantide Caraïbe. Ainsi Just Beyond My imagination stigmatise l’organisation à Barbade de tournois internationaux de golf qui impliquent la création de magnifiques parcours alors que la pratique de ce sport n’est pas à la portée de la population barbadienne. La partie sonore de Barbados in a Nutshell (Ph 34), détournement de l’hymne national barbadien par l’ajout d’une négation Ces terres ne sont plus nôtres éclaire le concept d’Anna Lee Davis, qui réunit une dans une vitrine une sélection d’objets emblématiques, un concentré, un résumé de son île natale (Ph35). Des similitudes et des contradictions dessinent un itinéraire de visite de l’exposition et rendent perceptibles la réalité caribéenne : Ainsi le champ sémantique et iconographique de la piété : les mots : paradise, pilgrimage, holy des titres (Ph 36&37)de Martha et Monsanto, le christ de Marta (Ph 38), la holy bible de Davis (Ph39). Le mot welcome peint sur le tableau de Monsanto ( PH 40) est repris sur la carpette d’accueil de Marta ( PH 41 ) qui prend le contre - pied du Members prefered (Ph 42) de la carpette de Just Beyond de Davis. Très caribéen aussi, le coq tonitruant, horloge cosmique de toutes les sociétés agraires, omniprésent dans ces régions, et représenté pas moins de douze fois par Wifredo Lam, sous le titre Coq antillais ou coq caribéen. S’il chante le triomphe du jour, il tente aussi de réveiller le caribéen pour qu’il ouvre les yeux sur à sa réalité. La problématique de la relation à soi, à son propre schéma corporel et à celui de l’Autre est interprétée de manière très différente par trois plasticiens : aspiration à se superposer au modèle dominant chez Oneika Russel (Ph 43), ironie des peau noire, masques blancs (10) (Ph44) au rire sardonique et gosier d’ogre chez Thierry Alet, interrogation sociologique au sujet de la mode du blanchiment chimique du visage dans le milieu du Dance – Hall chez Ebony G. Patterson (Ph45&46). L’expérience diasporique des caribéens d’aujourd’hui, tel est le sujet des photographies et vidéos d’Ingrid Pollard (Belonging in Britain) et Polibio Diaz (Yautia).La reconnaissance de l’émigration antillaise comme expérience diasporique a été longuement contestée, surtout dans le milieu de la recherche francophone. Les anglophones l’ont adopté bien plus tôt avec Stuart Hall et Paul Gilroy. Cette émigration répond bien à certains critères du modèle diasporique : l’éparpillement collectif qui succède à un traumatisme, la maintenance - par delà la dispersion - d’une identité culturelle, née d’une relation à une histoire commune et à un territoire. L’installation interactive in situ Rencontre de Trevor Mathison et Gary Stewart (Ph 47&48) traite aussi de ce thème de la relation à l’histoire et au territoire. Toutes ces œuvres sont contemporaines dans le sens où l’essentiel reste le concept et le posture de l’artiste exprimés au moyen des pratiques plastiques d’aujourd’hui : installations, vidéos, photographies, interactivité, création sonore. La Caraïbe, sans tourner le dos à ses racines, prouve ainsi qu’elle appartient aussi à l’ère contemporaine. Cependant, il est clair que comme le soulignait Philippe Regnier (11) dans le séminaire organisé par l’Aica Caraïbe du sud à la Martinique en 2008, la Caraïbe demeure une terra incognita pour le milieu de l’art international. A l’exception de Wifredo Lam (Cuba), Hervé Télémaque (Haïti), Kcho (Cuba), peu nombreux sont les artistes de la Caraïbe insulaire qui ont franchi la barrière du marché international. Une rapide consultation des opérateurs internet qui se sont positionnés à la confluence du marché de la connaissance et du marché des biens en fournissant à la fois une base de données de la cote des œuvres, des ressources documentaires et iconographiques en même temps qu’une possibilité de vente en ligne suffit à démontrer que même les artistes les plus exposées dans les récentes manifestations internationales les plus médiatisées dédiées à la Caraïbe n’y sont pas répertoriés. Quelle stratégie commune élaborer pour faciliter l’accession de la Caraïbe au marché international ? La Caraïbe insulaire a – t elle la capacité de rejoindre les marchés émergeants en s’appuyant sur des publications, sur quelques collectionneurs médiatiques de sa diaspora ? Son aptitude à renouveler les concepts scénographiques en proposant des expositions conçues sur le modèle de la mascarade carnavalesque comme ont commencé de le faire Claire Tancons et Krista Thompson permettra - t elle d’attirer et de concentrer l’attention des critiques, galeries, collectionneurs, musées et centres d’art ? Ces deux jeunes curators explorent en effet le développement spécifique de la performance dans l’art actuel de la Caraïbe. Faut –il commencer par créer nos propres instances de légitimation au moyen d’un réseau dynamique de diffusion inter-caribéen ? Une des autres voies potentielles réside – t elle dans la recherche d’une muséographie originale en accord avec les oeuvres présentées comme ces deux sympathiques tentatives : les cartels de l’exposition Sculptures urbaines présentées à Barbade en 2003 ou les supports de présentation des Objets de Corps fabriqués en tôle usagée, briques concassées, clous sectionnés, verre pilé, paille. Ce programme Curating in the Caribbean en réunissant une dizaine de curators de la Caraïbe insulaire pour une réflexion partagée est une étape décisive du processus de valorisation des plasticiens contemporains de cette aire géographique, ce qui est notre objectif depuis plus d’une décennie. Dominique Brebion Aica Caraibe du sud Pour voir davantage d’images consulter le lien sur le site www.aica-sc.net http://www.aica-sc.net/aica_fr/aica_sc/c_de_c_accueil_fr/gallery_4_pages/page_2.htm 1 Glissant Edouard – La saison unique in La Cohée du Lamentin- Poétique V- NRF Ed Gallimard- 2005 p.31 2 Dominique Brebion -Triennale de la Caraïbe République Dominicaine –Art &Environnement 2010 Suzy Landau - Photoquai 2007, Biennale des Images du monde – Musée du Quai Branly Dominique Brebion – Biennale de Lyon Partage d’exotisme 2000 Dominique Brebion - Biennale Internationale de Sao Paulo 1996 – La dématérialisation de l’art Dominique Brebion - Biennale Internationale de Sao Paulo 1994 – L’éclatement du cadre Alisson Thompson -Biennale Internationale de Sao Paulo 1994 – L’éclatement du cadre Alisson Thompson - Biennale Internationale de Sao Paulo 1996 – La dématérialisation de l’art Autresexemples Noceda 3 Atlantide Caraïbe 28 novembre – 8 décembre 2008 Commissaire: Dominique Brebion Entre – Vues 5 février – 15 mars 2009 Commissaire: Suzy Landau Entre mythes et réalités 18 décembre 2009 – 24 janvier 2010 Commissaire: Luz Severino Flore-Raisons nouvelles 21 mai – 27 juin 2010 Commissaire: Ernest Breleur Vous êtes ici..You are here 28 octobre – 5 décembre 2010 Commissaire Dominique Brebion 4 Noir(s)- Noir : trans- missions Octobre 2009 Commissaire: Suzy Landau & Valérie John Femmes en Mythologies 4 au 14 novembre 2010 Commissaire: Suzy Landau & Valérie John 5 Dixon Rex – Where to find me in Small Axe , a Caribbean journal of criticism n°29 – juillet 2009 - Duke University Press ISSN 0799-0537 6 Islands in the sun est le titre d’une installation d’Alex Burke (Martinique) – installation : photocopies, lettres adhésives, cartons d’emballage et objets divers – 1997 7 Baudelaire Charles – Parfum exotique in Les Fleurs du Mal –Spleen et idéal XXII – 1857 8 Amin Samir – Le développement inégal - 1973 9 Ardenne Paul 10 Fanon Frantz – Peau Noire, masques blancs –Ed du Seuil 1952Peau noire, masques blancs, éd. Seuil, 1952. 11 Regnier Philippe, directeur de la rédaction du Journal des Arts – Le Marché de l’art dans la Caraïbe –séminaire 2008 |
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