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patrimoine inaugurent un nouveau courant basé sur l'interprétation didactique et les démonstrations concrètes, aspects en grande partie absents dans les résidences-musées et les forts préservés de l'ère précédente. On crée ainsi des musées en plein air un peu partout au Canada. Dans certains cas, notamment à UPPER CANADA VILLAGE en Ontario (années 50 et 60) et KINGS LANDINGau Nouveau-Brunswick (années 60), on procède à la conservation en déménageant à un nouvel endroit des bâtiments authentiques. Ailleurs, comme au musée de FORT MACLEOD en Alberta (années 50) et à SAINTE-MARIE-DES-HURONS en Ontario (années 60), il s'agit entièrement d'une reconstruction. La reconstitution d'une partie de la forteresse de LOUISBOURG en Nouvelle-Écosse (commencée en 1961) devient la plus grande réalisation du genre en Amérique du Nord, surpassant même Williamsburg. Les travaux de restauration et de reconstruction sur une grande échelle comme à Louisbourg, à DAWSON au Yukon (entrepris en 1960) et à l'ancien Fort William en Ontario (à partir de 1971) reposent sur des recherches historiques poussées, subventionnées par le gouvernement fédéral. Historiens, archéologues, architectes et ingénieurs ont contribué ainsi à reproduire des images emblématiques du passé, avec toute l'objectivité que permettent leurs connaissances et leurs études universitaires. Tourisme - l’exploitation touristique excessive L’argument le plus convaincant en faveur de la conservation du patrimoine, c’est son potentiel économique. Ce potentiel semble résider, à première vue, essentiellement dans son attractivité touristique. Or ce que nous vivons en France, dans de nombreuses régions, nous apprend au contraire à nous méfier non pas certes du tourisme patrimonial qui est un phénomène normal et même souhaitable, mais des effets redoutables que l’excès de tourisme génère. En effet, dès que le tourisme devient l’activité dominante, il se révèle incompatible avec le maintien de la vie quotidienne. La liste serait longue des villages "pittoresques" qui ne sont plus occupés qu’artificiellement pendant deux mois par an, ou des centres anciens dont les logements se vident car la sur-fréquentation diurne et surtout le bruit des nuits estivales les rendent inhabitables. Un patrimoine qui n’est plus utilisé quotidiennement par ses héritiers légitimes se "dépatrimonialise". Une ville musée n’est plus une ville à vivre. Sans nier l’importance et l’intérêt du tourisme patrimonial, il importe donc de le maintenir au rang d’activité annexe, intégrée dans une politique active de la cité qui conserve et mette en valeur le patrimoine d’abord au profit de ses habitants, pour l’agrément et la qualité de leur vie quotidienne et pour leur fierté légitime d’être les dépositaires d’un tel héritage. La valorisation économique du patrimoine s’inscrit tout naturellement dans le droit fil de cette prise de conscience de sa vraie "valeur", et non dans son exploitation mercantile. Prise de conscience que permettent, par exemple, des opérations de sensibilisation comme les Journées du patrimoine organisées chaque année. Lancées en 1984 par le ministère de la Culture, cette initiative, relayée par les collectivités locales et de nombreuses associations a essaimé à travers l’Europe. Lors des dernières éditions, près de 12 millions de visiteurs ont ainsi été accueillis, gratuitement souvent, dans plus de 14 000 monuments et sites français. Exemples - Depuis que la Ville de Lyon a été classée au patrimoine mondial de l’humanité ( Unesco ), la notion de patrimoine urbain a pris une visibilité nouvelle localement. Elle a surtout acquis une notoriété au-delà de Lyon qui lui a permis de développer un tourisme urbain de premier plan. - Patrimoine et durable Dans notre société moderne, la conservation du patrimoine occupe une place importante parce qu'elle répond à certaines aspirations, notamment le désir de préserver les liens tangibles avec nos racines historiques et d'assurer un « sentiment d'appartenance » à ceux qui déplorent le caractère « banal » de trop nombreuses localités. L'intérêt envers la conservation du patrimoine s'est accru parallèlement à un engouement général pour la CONSERVATION : on admet dans l'ensemble que la société ne peut plus se permettre un tel gaspillage de ressources, quelles qu'elles soient, y compris le patrimoine architectural. Cette notion repose sur une gestion responsable des richesses culturelles et naturelles, afin qu'on puisse transmettre un héritage intact aux futures générations. Elle s'applique aussi bien à l'aménagement des habitats urbains et ruraux qu'aux mesures visant à les rendre plus agréables pour les gens qui y vivent. V. Gestion du patrimoine et conservation-restauration La conservation du patrimoine consiste à identifier, à protéger et à faire connaître les aspects importants de notre culture et de notre histoire. 1. Inventorisation La première étape du processus consiste à identifier et à énumérer les biens qui représentent une valeur culturelle. À ce stade, on effectue normalement des recherches historiques et on dresse un bilan permettant de mieux connaître le sujet et de le documenter, d'une part, et de faciliter les démarches consécutives, d'autre part. On procède d'abord à un relevé pour savoir quels sont les bâtiments, les structures et les lieux qui ont de l'importance pour la collectivité. Souvent, pour rendre plus objectif ce processus d'évaluation culturelle passablement subjectif, on applique des critères visant surtout la conception, les matériaux et le contexte historique. Les biens qui respectent ces critères ont en principe une valeur patrimoniale et s'ajoutent à la liste des richesses à préserver. 2. Protection légale - L'étape suivante vise à protéger les richesses du patrimoine ainsi recensées. Il peut s'agir d'une formule administrative régissant le mode de gestion du bien, par exemple une désignation, ou d'une intervention ayant trait notamment à l'entretien de base, ou les deux. Bien que la désignation ne soit pas indispensable à la protection, elle est souvent appliquée afin que le bâtiment ait de meilleures perspectives de préservation à long terme. - En Belgique : 3. Sensibilisation - L'étape suivante vise à protéger les richesses du patrimoine ainsi recensées. Il peut s'agir d'une formule administrative régissant le mode de gestion du bien, par exemple une désignation, ou d'une intervention ayant trait notamment à l'entretien de base, ou les deux. Bien que la désignation ne soit pas indispensable à la protection, elle est souvent appliquée afin que le bâtiment ait de meilleures perspectives de préservation à long terme. - Journées du Patrimoine / Strasbourg / Belgique 4. Formation de professionnels : - En Belgique : Ecoles d’architecture Licence Doctorat - En France : La formation de professionnels Afin de disposer de professionnels compétents dans les rangs de l’administration de l’État et des collectivités territoriales comme dans le secteur libéral, le ministère chargé de la Culture dispose de trois grandes filières de spécialisation et de formation : ![]() ![]() ![]() 5. Méthodologie de la travaux Bibliographie Comment devenir un objet d’architecture ? La construction de l’église Saint Pierre à Firminy. Catherine Bonnet Ouvrages à acheter Protection du patrimoine intangible et politique culturelle au Japon (Relié) de Alassimone Catherine Anrt -Atelier National de (10 septembre 2004) Collection : These a la Cart ISBN-10: 2284017835 ISBN-13: 978-2284017837 |
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