Fatoumata Fofana, Vretman Chloé, Yulia Kokurkina
L’art en Reseau L’art contemporain dans le monde ultra-connecté

Sommaire L’art en Reseau 1
A Propos 2
Présentation de nos sources 4
Difficultes rencontrees 5
Utilisation des outils de veille 5
A Propos Nous sommes 3 étudiantes en 2eme année de Licence d’Histoire de l’art à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Nous avons créé ce blog dans le cadre du cours de Cultures et compétences numériques, appliquées à l’Histoire de l’art. Avec ce blog, notre objectif est d’explorer l’utilisation de données, à caractère public ou privé, disponibles sur internet, par des artistes contemporains. Nous cherchons à comprendre quels sont les enjeux et les limites de ces pratiques. Nous collectons uniquement des ressources internet pertinentes, tout en apportant notre propre réflexion sur cette thématique au coeur de l’actualité.
Sherrie Levine, Sturtevant, Cindy Sherman, Robert Longo… tous ces artistes ont un point commun. Ils ont tous, à une ou plusieurs reprises, exploité des images ou objets dont ils n’étaient pas les auteurs et en les signant de leur nom. Ce mouvement, l’appropriationisme, qui nait à la fin du XXe, n’est pourtant pas revendiqué comme un art de plagiat : chaque artiste à conscience de son geste d’appropriation. L’acte de copier est en général le sujet même de l’oeuvre, et la réflexion s’articule autour de celui-ci.
La question de la copie est toujours d’actualité dans la sphère artistique. En 2015, La Villa du Parc propose une exposition collective, « L’appropriationniste (Contre et avec) ». La même année éclate le scandale de l’artiste Richard Prince, avec son oeuvre « Sans titre » exposée à la Gallerie Gagosian de New York, dans laquelle il a vend des reproduction de photographies collectées sur Instagram à près de 90 000 dollars, évidemment sans en informer leur « propriétaires. »
Une telle pratique est problématique dans le sens où non seulement l’artiste s’approprie une production, mais en plus en tire profit. L’importance du droit d’auteur est devenue majeure à l’ère du numérique, où toute donnée partagée sur la toile devient instantanément publique. D’après le site du CNIL, depuis quelques années, de plus en plus de plaintes liées à l’utilisation de données publiquement accessibles sur intenet ont été recencées : en 2014, la CNIL a enregistré environ 5825 plaintes, dont 200 plaintes liées à des refus de référencement par les moteurs de recherche.
L’appropriation d’une oeuvre est-elle justifiée dans le cadre d’une production artistique ? Quelles sont les limites de cette pratique aux yeux de la légilsation en vigueur, ainsi que d’un point de vue moral et humain? Enfin Internet a-t-il contribué à l’éssor d’une culture de l’appropriation, voir du plagiat?
Nous appuierons notre réflexion à l’aide de différentes ressources disponibles sur internet, qui répondent à notre thématique.. Ainsi nous proposerons en premier lieu une analyse rigoureuse de ces sources, en expliquant pourquoi nous avons les avons sélectionnées.
Présentation de nos sources
Difficultes rencontrees Nous n’avons pas rencontré de grande difficulté dans notre travail. Nous avons cependant du travailler avec des ressources récentes, donc principalement des sites en ligne, des blogs et des articles de journeaux. Il était parfois difficile de définir qui était l’auteur de tel ou tel article. Il était également difficile d’estimer le taux de fiabilité de la source utilisée.
Utilisation des outils de veille Nous avons créé un compte Netvibes, Delicious et Flickr. Nous avons mis le lien de Delicious et Flickr en bas du blog dans la partie Widget. Nous n’avons pas utilisé Flickr car nous avons un autre système pour afficher les images (diaporama sur le blog). Aussi, nous avons préféré l’interface de Delicious à celle de Netvibes. |