Chapitre Préliminaire : introduction épistémologique à la Sociologie Politique







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A— Définition du Structuralisme.

Ici encore, il s'agit d'une Méthode d'Analyse, par laquelle on ne se contente pas de décrire, c'est-à-dire à la manière de ce qu'avait entrepris l'anthropologue Anglais Radcliffe-Brown, à l'origine de la Théorie de Recueillir et de Classer les Données de l'Observation, mais d’y puiser un principe d’explication.

L'idée de départ, c'est de considérer que les Sociétés Humaines choisissent dans la richesse des agencements potentiels que leur offrent la biologie et la psychologie, un ensemble d'éléments, qui sont ordonnés d'une certaine manière. En rechercher la structure, ce n'est donc pas simplement établir un Modèle Théorique à partir d'éléments significatifs de la réalité empirique, ce que faisait Radcliffe-Brown, qui en construisait la structure apparente et la décrivait, telles les relations du Roi et du Sujet, les relations du mari et de la femme, et cætera, c'est avec Lévi-Strauss, découvrir la structure latente cachée, qui permet d'expliquer les relations apparentes, c'est-à-dire qui permet de dégager la structure non consciente du réel concret et l'exprimer sous la forme d'un modèle vérifiable.

Dans « Tristes Tropiques », paru aux Editions Plon en 1955, Lévi-Strauss racontant son séjour Amazonien dans deux tribus Nambikwara, a ainsi pu mettre en relief le rôle caché que la polygamie réservée exclusivement aux Chefs de Clan pouvait jouer dans l'affirmation de son Pouvoir et comment cet élément anodin était au principe même, de l'organisation politique de ces Indiens.

B—Apport du Structuralisme à la Science Politique.

Il revient au Sociologue Allemand Max Weber, d'avoir particulièrement mis en relief les ressorts de l'Autorité Politique en montrant comment, la recherche de l’efficacité Gouvernementale a nécessité l’apparition d'une Classe Politique, et son Organisation Hiérarchisée. Et c'est par conséquent grâce à l'analyse structurale, par la découverte de la différenciation des rôles Sociaux, que Max Weber, a pu déterminer les Fondements Théoriques de l'Autorité Politique.

Et pour celle-ci, il distingue trois types idéaux de légitimation devenus célèbres.

Et c'est ainsi selon lui, certains Etats connaissent une Structure du Pouvoir de type traditionnel. Dans cette structure, l’obéissance repose sur la tradition, tandis que dans d'autres, l'Autorité est dite Charismatique, parce que la soumission au Chef trouve son origine dans le prestige personnel de celui-ci, enfin il distingue ce qu'il appelle l'Autorité Légale Rationnelle, qui correspondrait approximativement à la situation de la plupart des Etats Modernes.

La légitimité y serait fondée structurellement, sur un Corps de Règles Légales, logiquement agencé, dans tous ces cas ainsi d'ailleurs que dans les combinaisons possibles entre ces différents types d'autorités c'est la notion de croyance en telle ou telle espèce de légitimité, qui constitue l'assise structurale, largement inconsciente du Pouvoir.

Paragraphe III

l'analyse systémique.

Après quelques notions générales d'Analyse Systémique, nous verrons plus en détail, l'Analyse Systémique de la Vie Politique.

A— Quelques notions générales de Système.

Certes la Notion de Système, qui n'est rien d'autre qu'une matrice abstraite, de celle de totalité des gens rencontrés dans les théories précédentes, n'est pas d'une grande nouveauté en soi. En revanche, alors que le Structuralisme, comme le Fonctionnalisme s'attache à l'étude des Transformations dans le Système, et dans une optique relativement statique, la Théorie Générale des Systèmes a pour objet l'évolution du Système dans ses rapports avec l'environnement, c'est-à-dire avec d'autres Systèmes.

C'est ainsi que l'on observera par exemple tel ou tel Système Politique, un Parlement ou un Parti Politique dans ses interactions avec le Système Economique ou Religieux ou International, qui lui sont contemporains, mais qu'il ne s'agira pas de se livrer à son analyse interne. Il va de soi dans ce type d'approche qui prétend saisir n'importe quelles relations, eut égard au fait que la Société est une réalité si complexe qu'on ne peut l'appréhender en même temps dans tous ces éléments, et qu'il faut en quelque sorte sérier les problèmes, c'est-à-dire extraire arbitrairement de la totalité Sociale, un ensemble d'éléments choisis en vertu d'une définition préalable et arbitraire de Système que l’on veut étudier. C'est ce que Durkheim appelait déjà avec une autre formulation, la construction de l’Objet Sociologique.

Voyons à présent plus spécifiquement en ce qui concerne la Sociologie Générale, quelle est la conception des Systèmes par un Sociologue très connu aux Etats-Unis qui s'appelait Talcott Parsons.

L'ambition de ce Professeur de Harvard, à travers une œuvre considérable dont,

« The Structur of Social Action », publié en 1937, et « The Social System » en 1951, a été de construire un schéma général d'analyse applicable à tous les Systèmes d’actions, afin de comprendre, pourquoi les gens agissent comme ils le font. Parsons prend en considération leurs désirs et leurs décisions, les moyens dont ils disposent et leurs croyances relatives à la manière dont ils peuvent parvenir aux effets recherchés, autrement dit, toutes leurs actions prend place dans un Système d'actions que l'auteur divise en quatre sphères essentielles, à savoir le contexte biologique, le contexte psychique, le contexte social, et le contexte culturel.

Ces quatre ensembles constituant quatre sous-systèmes du Système Général de l'Action. Chacun d'eux, puisant dans les autres sous-systèmes, ce qu'il lui est nécessaire et offrant de la même manière aux autres sous-systèmes ses propres produits.

C'est ainsi que pour le Système Social, comme pour chacun des autres sous-systèmes de l'action, les trois autres constituent son environnement. Mais on peut aussi changer de niveau d'analyse et considérer le Système Social non plus, comme un sous- système, mais comme un Système d'Action en lui-même, contenant à son tour quatre sous- systèmes, à savoir selon Parsons, l'économie, le politique, le réseau de socialisation, et quatrième sous-système, les institutions, comme le droit où l'appareil judiciaire, qui maintiennent la solidarité.

Dans ce dernier contexte, le Politique est un sous-système de la Société. Il comprend la définition de but collectif, la mobilisation des ressources, et la prise des décisions nécessaires à l'obtention de ces buts. Et son élément essentiel c'est le Pouvoir, que Parsons définit comme la capacité d'obliger les acteurs sociaux à remplir les obligations que leur imposent les buts collectifs, de manière à pouvoir mobiliser les ressources de la Société, en vue d'atteindre les fins proposées. Le Pouvoir autrement dit comme la Monnaie en Sciences Economiques et démythifié par l'auteur. Ce n'est plus une institution, mais un simple instrument d'échange en circulation.

B—L'adaptation à la Sociologie Politique de ce Modèle, c’est le Modèle d'Analyse Systémique de David Easton en Sociologie Politique. Ce professeur à l'Université de Chicago d'origine Canadienne a introduit la Notion de Système dans l'Analyse Politique et spécialement dans un ouvrage, « The Political System », paru en 1953, et dans un autre livre, « A Systems Analysis of Political Life », en 1965. Pour le résumer, disons qu'un Système Politique se définit chez lui comme l'ensemble des interactions politiques constatées dans une Société donnée.

Easton propose de le considérer comme ce qu'il appelle une boîte noire, en négligeant ce qui se passe à l'intérieur, il se focalise sur son environnement qu’il qualifie d’intra sociétal pour désigner les autres Systèmes de la même Société, à savoir les Systèmes Biologiques, Economiques, Ecologiques, Psychologiques et autres Systèmes Sociaux, et d'extra sociétal, pour caractériser les Systèmes Politiques, Ecologiques et Sociaux Internationaux. Tout Système Politique dans la Théorie d'Easton, dispose d'une capacité variable pour réagir à l'environnement dans lequel il baigne. Deux catégories de forces s’exercent sur lui, que l'auteur baptise « Inputs », à savoir les exigences, c'est-à-dire les demandes d'avantages ou de services, une diminution d'impôt par exemple, ou une augmentation de salaire, qui peuvent être si pressantes et si importantes qu'elles peuvent en arriver à bloquer le Système. Parmi ces inputs, il y a également les soutiens au Système qui contrebalancent d'une certaine manière les exigences, en permettant au Système d'adapter ses réponses aux demandes formulées.

Easton distingue trois sortes de soutiens, à savoir le soutien à la Communauté Politique, celui qui définit le consensus minimum nécessaire au maintien de l'entité politique, le soutien au Régime en deuxième lieu, constitué par le consensus établi sur les règles du jeu politique, enfin en troisième lieu, le soutien aux Autorités Politiques, qui se traduit par une reconnaissance de leur légitimité.

Et toujours selon Easton, pour satisfaire les exigences, ou les limiter, ou pour activer les soutiens, tout Système Politique doit sous peine de disparaître produire ce qu'il appelle des « Outputs » des réponses en quelque sorte, destinées à juguler les menaces à l'équilibre. Et ces réponses prennent la forme de décision, c'est par exemple une nouvelle législation. Elles peuvent prendre également la forme d'actions en direction de ceux qui ont présenté des demandes, et dans la Théorie Systémique d'Easton, les réponses données aux exigences, ne constituent pas un terme, même provisoire à cet ensemble d'inter relations, d’interactions, elles engendrent de nouvelles exigences et de nouveaux soutiens à la manière d'une boucle de rétroaction, ce qu'il appelle la « Feed-back loop », qui revient au Système. C'est grosso modo un moteur d’un cercle sans fin, où les réponses engendrent perpétuellement de nouvelles questions dans un circuit ininterrompu.

Paragraphe IV

l'examen du Modèle Cybernétique de Karl Deutsch.

Déjà en germe dans le Modèle Eastonien, l'Analyse Cybernétique peut se définir comme une recherche sur les mécanismes de communication et de contrôle, dans les machines et chez les êtres vivants. Pour Karl Deutsch, un Professeur d’Harvard qui publie en 1966, « The Nerves of Government : Models of Political Communication and Control », tout Gouvernement doit être de la même manière, conduit et dirigé, à l'instar d’un navire.

Il écrit, je le cite, « Piloter un navire revient à guider son comportement futur à partir d'informations concernant d'une part sa marche dans le passé, et d'autre part la position qu'il occupe dans le présent, par rapport à un certain nombre d'éléments qui lui sont extérieurs, notamment buts ou cibles. Le concept sous-jacent à toutes les opérations de ce genre peut être désigné sous le nom de rétroaction ou feed-back », fin de citation.

Autrement dit, Deutsch perfectionne dans une certaine mesure le Système d'Easton, qu’il mécanise davantage, en insistant particulièrement sur les impératifs communicateurs censés animer les comportements humains.

C'est ainsi qu'il fait dépendre ceux-ci de quatre éléments.

Premier élément, le poids de l'information. En Politique, il s'agit de la fréquence et de l'ampleur des changements auxquels doit faire face tout Gouvernement.

Deuxième élément, c'est le retard de la réponse, autrement dit, du temps que le Système met à réagir à une information nouvelle.

En troisième lieu, Deutsch pense qu'il peut s'agir, autre élément du gain réalisé par les opérations correctives. Ce qui correspond en Politique, à la vitesse et à l’importance de la réaction d'un Système Politique, aux faits nouveaux auxquels il est confronté.

Enfin dernier élément, c'est le décalage, le décalage qui traduit la distance qu'occupera la cible mobile selon les calculs prévisionnels, et la position réelle qu'elle occupait au moment de la réception des derniers signaux, émise par elle. En Politique, cela signifie par exemple, que chaque gouvernement doit anticiper sur les situations nouvelles auxquelles il doit apporter des solutions.

Au total, ce Modèle de Karl Deutsch est un Modèle Explicatif conçu pour intégrer le mouvement et il fait une place à l'idée de buts autonomes et de rétroaction aux informations venant de l'extérieur, ce qui présente l'avantage d'exclure tout jugement de valeur, dans l’Analyse des Régimes Politiques pour ne retenir que leur efficacité.

Voilà trop brièvement passé en revue dans les deux sections de ce chapitre, les Instruments d'Investigation des chercheurs en Sciences Sociales, ainsi que des Politologues, susceptibles de les adapter à leur discipline. Soit que ces derniers s'attachent à l'étude des mécanismes internes des Systèmes Politiques, soit que les Politologues les replacent dans la Société globale. La caractéristique commune en tout cas de tous ses moyens, c’est de permettre une réflexion Sociologique acceptable sur des Sociétés globales et sur une Notion du Pouvoir Politique, perçue dans l'état où elle se trouve au moment où débute la recherche.

Autrement dit, la vision du Pouvoir, que ces moyens contribuent à approfondir par la description ou encore par le démontage de ses rouages, reste essentiellement statique dans la mesure où elle est largement inadapté à rendre compte des évolutions sur une longue période.

Ces avancées Méthodologiques récentes, importantes, même si elles sont critiquables en partie, comme l’ont été avant elles, celles qui les ont précédées, elles sont à l’origine des Théories Développementalistes qui aujourd’hui semblent rendre le mieux compte de l’état du Monde.

La problématique

du Développement Politique

et la Typologie des Systèmes

et des Régimes Politiques.

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Titre II

Ce titre porte sur la problématique du Développement Politique et sur la Typologie des Systèmes et des Régimes Politiques. Dans cette partie du cours il convient en effet d'appliquer les Techniques et les divers éléments de Théorie Politique dégagées précédemment, à l'Analyse des Institutions du Pouvoir dans les différents Etats du Monde.

Autrement dit, il faut procéder à l'étude des Systèmes Politiques d'aujourd'hui dans leur réalité concrète, et pour se faire, après avoir observé le Pouvoir d'une manière statique et en avoir précisé les contours, la structure, les modes de fonctionnement, ainsi que les procédés d'adaptation à l'environnement, après avoir également examiné les premières ébauches explicatives des transformations Politiques qu’ont connu toutes les Sociétés dont longtemps on avait fait que classer les différents Modes de Gouvernement possible, nous poursuivons notre quête du sens des Systèmes Politiques grâce à une troisième voie, l'Analyse Développementaliste, de manière à compléter voire à synthétiser utilement nos Approches Empiriques et Théoriques précédentes.

En réalité il vaudrait mieux utiliser le pluriel et parler des Analyses Développementalistes. Car la problématique du développement peut être entendue de deux façons différentes, poser deux questions distinctes, auquel les Politologues dans les quatre dernières décennies ont tenté de répondre concrètement par deux séries de travaux, qui renouvellent la controverse sur l'autonomie du Politique.

Le premier chapitre de ce titre sera consacré à la présentation

et à la critique de ces deux thèses.

— L’une associée en niveau de Développement Socio-économique et Situation Politique pour expliquer comment et pourquoi telle ou telle configuration engendre nécessairement tel ou tel Régime Politique,

— L'autre tournée sur l’examen des aspects Juridico-institutionnels des Pouvoirs Publics Constitutionnels, cherchant plutôt à exprimer les règles du jeu définies à ce niveau, règles du jeu suffisamment importantes pour justifier des classements significatifs.

Les deux chapitres suivants illustreront ces propos Théoriques par l'examen empirique des deux grandes familles de Société Politique qui couvrent l'ère Géographique Internationale, à savoir, le Groupe des Démocraties Libérales, et celui des Pays du Tiers-Monde,

Pour ne pas compliquer outre mesure l’Exposé, nous ferons l'impasse sur les Pays Socialistes. Principalement la Chine, la Corée du Nord, le Vietnam, et Cuba, qui empruntant aujourd'hui les caractéristiques tant Economiques que Politiques à nos deux types de Sociétés, connaissent des bouleversements à une opacité telle, qu’ils semblent provisoirement constituer une catégorie à part relativement imprévisible, et qui semble échapper, provisoirement en tout cas, à tout essai de Typologies sérieuses, ainsi qu'à toutes prospectives sur leur évolution à moyen et long terme.

Chapitre I

diversité des Sociétés Politiques et theories Développementalistes

L'idée générale de départ est que la Science Politique doit permettre ou tout au moins tenter d'expliquer certains des phénomènes que reflète la Vie Politique. L'une de ses premières tâches étant de rendre compte de cette diversité de la Société Politique.

Or si très schématiquement on peut présenter la Vie Politique comme un conflit entre groupes qui recherchent la possession du Pouvoir Politique ou tout au moins d’avantages qui dépendent de ce Pouvoir, et nous avons déjà rendu compte des grandes synthèses qui ont traité de ce mécanisme, il est apparu en comparant les exemples Nationaux que, tant la conquête même de l'appareil gouvernemental, que la physionomie des groupes en compétition différait d’un cas à l'autre, en raison de facteurs spécifiques à chaque Etat ou à chaque groupe d'Etats.

Certes, ces facteurs n'ont jamais été totalement ignorés par les Philosophes de la Politique, ni par les idéologues Marxistes et Libéraux qui développèrent tous, naturellement, des sens diamétralement opposés. Cette idée de base selon laquelle la structure et l'évolution des Sociétés étaient commandées par l'Etat et le développement des forces productives. Mais c'est grâce à la découverte de la Modélisation Systémique que la compréhension de la nature des différents Régimes Politiques et celles de leurs liens avec la Société globale, a pu être affinée.

Désormais en effet, la réalité Politique n’est plus fragmentée et isolée, elle est définie comme un ensemble, lui-même englobé dans un ensemble plus vaste, avec lequel, il y a échange d'influence.

Bref, comme le constate Roger Gérard Schwarzenberg, dans son manuel de « Sociologie Politique », je le cite, « il s'agit de considérer le Système Politique, comme la partie d'un tout, comme incorporé dans un ensemble Social, avec lequel il entretient des rapports complexes », fin de citation.

Aussi, riche de cette apport Méthodologique déterminant, la Problématique du Développement permet d'observer le processus de mutation qui affecte à la fois le Système et son environnement et cela notamment en période de transformation Sociale. Il permet également de mieux comprendre ce procédé de Développementaliste, après vérification empirique ce qu’est un Système Politique, quelles sont ses fonctions, et à quelles attentes il répond. Autrement dit, à condition de les prendre pour les outils scientifiques qu'elles sont, et d'avoir à l'esprit que la réalité est toujours plus nuancée, les Théories Développementalistes qui ont été conçues à partir principalement des concepts de Développement sont à considérer comme les moyens Méthodologiques les mieux à même de donner un sens aux interconnexions existant entre Sociétés, leurs Univers Politiques respectifs au sens large, et les Régimes Politiques.

Dans cet esprit, on abordera dans une première Section la problématique même du Développement, en ce qu'il s'agit d'une Analyse Moderne nécessaire au Monde Moderne. Parce que plus complète que les explications du passé, mais aussi plus concrète et plus réaliste et plus subtile. Une seconde section sera consacrée aux Théories Développementalistes elles-même.

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SECTION I

la problématique du Développement

Pour l'étude des Sociétés Nationales, les Politistes ont jusqu'au Second Conflit Mondial eu sous les yeux des cas concrets relativement stables et uniformes. A partir de 1945 en revanche, les Etats Nationaux perdent en homogénéité ce qu'ils vont gagner en originalité. Une Nouvelle Approche s'imposait, qui réintroduisent dans l’Analyse des Mécanismes Politiques, les facteurs qui semblaient avoir provoqué cette diversité. C'est donc aux circonstances ayant présidées à ce renouveau Méthodologique que nous allons consacrer les deux paragraphes suivants.

Paragraphe I

origine et contenu du Développementalisme

Cette origine relève de deux ordres, elle est historique et elle est conceptuelle
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