.ALes Départements ont-ils encore un avenir ?
Après de multiples déclarations et tergiversations, le maintien du Département est acquis pour au moins 5 ans. En tout cas, les prochaines élections pour le Conseil départemental auront lieu les dimanches 22 et 29 mars 2015 : 46 conseillers (23 hommes et 23 femmes) élus sur 23 grands cantons succèderont aux 44 conseillers généraux, mais pour faire quoi ? Telle est la question qui se pose aujourd’hui, la répartition des compétences n’étant pas arrêtée.
.BDans la réforme territoriale proposée par le Gouvernement, la région Champagne Ardenne est ballotée. Pourquoi ?
Si l’objectif du gouvernement est la création de grandes régions, la Champagne Ardenne doit se regrouper avec des territoires voisins. Et alors que la Marne est naturellement tournée vers Paris et l’Ile de France, les projets de rattachement à La Picardie ou à la Lorraine nous en éloignent.
En tout cas, ce regroupement envisagé fait planer une menace supplémentaire sur Châlons, ville chef-lieu de région, à la fois en terme d’emploi s et en perte d’attractivité.
.CEn quoi les Départements restent-ils des collectivités modernes et dynamiques ?
Parce qu’ils agissent et réagissent au plus près des besoins de la population, les Départements participent à l’amélioration des services publics locaux, accompagnent les projets des communes, soutiennent les associations.
Par ce travail de terrain au quotidien, les Départements expérimentent et innovent dans de nombreux domaines. A ce titre, la Marne, associée à plusieurs départements de la région, vient de remporter le prix de l’innovation 2014 décerné par l’Association des Départements de France pour leur création commune de la société SPL XDémat. Cette société publique locale facilite la dématérialisation des actes administratifs de nos collectivités locales. Une preuve s’il en fallait de la capacité d’innovation des départements !
BONNES FETES DE FIN D’ANNEE A TOUS
Comic-strip
Ils aiment la Marne
Gérard Dépit page 13
Vincent Boucherot page 13
Emilie Vast page 15
Frantz Ralite page 16
Laurent Scheffer page 16
Pascale et Olivier Gisclard page 17
Jérôme Thomas page 19
C’est pour vous / AMI : L’insertion, un outil qui marche
Depuis 10 ans, l’Association Marnaise d’Insertion travaille à ramener vers l’emploi durable les personnes qui en sont éloignées, en les faisant évoluer tant dans leurs compétences que dans leur comportement.
Que l’on ait écourté sa scolarité, cumulé des petits boulots sans lendemain ou subi un accident de la vie qui nous a fait perdre pied, trouver un travail de préférence durable après une longue période d’inactivité est un objectif bien difficile à atteindre seul. Créée en 2004 à l’initiative du Département, l’Association Marnaise d’Insertion (AMI) a mis en place une sorte de sas de décompression qui permet de se remettre en condition et de préparer très concrètement son retour à l’emploi. Ce temps d’adaptation, d’une durée maximum de 2 ans, l’association le propose aux personnes qui lui sont adressées par Pôle Emploi, les Missions locales, Cap Emploi ou les services sociaux du Département. « Nous leur faisons passer un entretien de recrutement qui est plus centré sur leur avenir que sur leur passé. Pour nous, le critère n°1 est leur motivation à travailler » explique Céline Duret, directrice de l’antenne d’Epernay.
.ALa motivation est le critère n°1
Une fois qu’il a franchi l’étape et signé son contrat à durée déterminée d’insertion (CDDI), le nouveau salarié d’AMI commence son parcours. Sous la conduite d’un encadrant technique qui assure sa formation, il est intégré à l’un des chantiers d’insertion dans les domaines de spécialité de l’association : entretien d’espaces verts et travaux de second œuvre. Intervenant pour le compte d’organismes logeurs ou de collectivités, elle répond aux mêmes exigences de qualité qu’un prestataire privé. Tout en reprenant des habitudes de travail sur le chantier, le salarié en insertion bénéficie d’un accompagnement socio-professionnel. « Tout est structuré pour lui faire prendre conscience de ce qu’apporte l’activité, le sortir de l’assistanat » précise Robert Benet, directeur général. L’accompagnateur à l’emploi et la psychologue d’AMI vont l’aider à résoudre ses problèmes matériels, à développer l’estime de soi, à définir son projet professionnel, mais aussi à réapprendre les fondamentaux : politesse, respect des horaires, respect de l’autre, présentéisme…
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