Spécial élections / Départementales 2015 : une grande première
C’est officiel, les prochaines élections départementales (ex-cantonales) se dérouleront les dimanches 22 et 29 mars 2015. De nombreux changements attendent les électeurs à commencer par un nouveau découpage cantonal. Le nombre des cantons est ramené à 23 afin d’assurer une représentativité plus conforme aux réalités démographiques actuelles. Les nouveaux cantons marnais sont donc plus vastes et suivent, peu ou prou, le tracé des intercommunalités. A l’avenir, le conseil départemental, et son président, seront renouvelés tous les 6 ans.
.AUn mode de scrutin inédit
Autre nouveauté et non des moindres, un mode de scrutin inédit en France. En effet, le scrutin majoritaire binominal paritaire fait son entrée sur la scène électorale. Concrètement, il s’agit d’élire un binôme composé d’un homme et d’une femme dans chaque canton afin d’encourager la parité. Chaque candidat aura un suppléant du même sexe que lui. Les bulletins de vote porteront le nom des deux titulaires et de leurs suppléants. Il sera impossible de voter pour l’un des candidats mais pas pour l’autre. Comme toujours, les bulletins rayés seront invalidés.
.BDes compétences vouées à la solidarité
Un travail important attend les 46 futurs élus départementaux, même si leur rôle pourrait évoluer. Le Département continue de jouer son rôle d’amortisseur social et de garant des équilibres territoriaux. Ses missions sont essentielles pour les Marnais qu’ils habitent à la ville ou à la campagne.
A la une / L’activité physique, source de bien-être et de santé
Que les effets d’une pratique sportive régulière soient bénéfiques pour la forme et l’équilibre, personne n’en doute. En plein essor dans la Marne, le Réseau Sport Santé fait progresser l’idée qu’une activité physique adaptée peut aussi prévenir certaines affections et améliorer la qualité de vie des patients.
Les associations sportives et les bénévoles qui les animent impulsent une telle dynamique sur le territoire que le Conseil général de la Marne a choisi de s’impliquer à leurs côtés alors même que le sport n’est pas une compétence obligatoire. La politique qu’il mène s’est orientée vers le développement des pratiques amateurs, en particulier chez les jeunes et autour du sport-santé.
« Entre 2012 et 2013, nous avons doublé le nombre des patients pris en charge dans un parcours sport-santé. Quand une collectivité locale s’engage, la progression est très nette. » Lydia Cusse, chef de projet au sein du Réseau Sport Santé Bien-être.
Légende photo : ELO Forme & Détente a mis en place un créneau Sport Santé et propose une activité adaptée aux capacités physiques des participants.
.A3 chiffres
130 éducateurs sportifs marnais formés depuis 2007
8 disciplines sportives Sport Santé
40 créneaux Sport Santé proposant des parcours personnalisés dans les bassins de vie de Châlons-en-Champagne, Epernay et Reims.
.BLa sédentarité en cause
Partant du constat que l’absence d’activité physique est un facteur de risque pour les maladies chroniques, il participe depuis trois ans au financement du Réseau Sport Santé Bien-Etre Champagne-Ardenne (RSSBE) mis en place en 2009 par l’Agence régionale de santé (ARS) et la Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS). Son objectif : promouvoir une activité physique régulière, adaptée, sécurisante et progressive pour toute personne sédentaire, porteuse ou non d’une pathologie. « Sa particularité est d’avoir été le premier Réseau de ce type en France constitué avec les trois branches : les professionnels de santé, le mouvement sportif et les usagers », rapporte Lydia Cusse, chef de projet du RSSBE.
Tout commence a priori chez le médecin, le pharmacien, le kiné, etc. C’est lui qui est le mieux à même d’orienter un patient présentant un facteur de risque vers le Réseau, ce dernier se chargeant de procéder à un bilan médico-sportif avant de l’aiguiller sur une structure conventionnée qui organise des activités compatibles avec ses capacités. Les clubs apparaissent comme des lieux d’accueil naturels pour ce public. Encore faut-il qu’ils manifestent un intérêt pour la démarche, se dotent des compétences ad hoc et mettent en place des créneaux sport-santé. Les y encourage le Conseil général en attribuant une aide à ceux qui jouent le jeu.
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