Résumé Les salles de concerts ont énormément évolué depuis 20 ans en France. A tel point qu’en 1998, le Ministère de la Culture a créé, à leur demande, un programme smac pour les Scènes de Musiques Actuelles pour officialiser leur existence,







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titreRésumé Les salles de concerts ont énormément évolué depuis 20 ans en France. A tel point qu’en 1998, le Ministère de la Culture a créé, à leur demande, un programme smac pour les Scènes de Musiques Actuelles pour officialiser leur existence,
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PARTIE 2 :

L’EVOLUTION DES SALLES DE MUSIQUES ACTUELLES (SMAC) : VERS UNE INSTITUTIONNALISATION ?

I. Avant les SMAC
1) Les origines
L’Etat lance, en 1969, le « Plan de dix ans » pour l’organisation des structures musicales françaises. Il vise alors à aider l’existence des orchestres, des conservatoires et des opéras (lieux pour les pratiques des musiques traditionnelles). Le plan sera finalement très peu appliqué. Puis, ce sont des associations, des bénévoles, voir des projets d’animations qui produisent des concerts de pop et de folk dans les MJC pendant les années soixante dix. Il n’y a pas de soucis de gestion, de législation, d’intérêt social, mais juste une envie de diffusion. Rien n’est réellement organisé. Puis la chanson engagée et le rock émergent. N’ayant pas de place à la télévision et à la radio, ils profitent de nouveau des MJC, des squats et des bars pour exister et se produire. Le réseau des MJC commence à se vieillir, à être abandonné. Ce sont les groupes rock de la fin des années 80, comme La Mano Negra qui les feront revivre par des tournées nationales (ce qui constitue une nouveauté).
2) Premières prises de conscience du milieu musical
L’Etat jusque là ne se soucie pas de ce « mouvement », jusqu’au jour où des études démontrent que la musique est l’activité culturelle préférée des 15-24 ans. D’autres études montrent que le rock représenterait un poids économique de plusieurs milliards de francs (plus d’une trentaine). Les pouvoirs publics ne peuvent que constater qu’ils doivent se pencher sur ces activités.

C’est Jack et Lang et son Ministère de la Culture qui vont s’occuper de ces musiques, dès 1982. Il crée la Direction de la musique et de la danse (DMD) qui est, entre autre, chargée de réduire les inégalités dans la vie musicale. Il crée la Division de l’action musicale (DAM), qui doit se charger de toutes les musiques (rock, variété, traditionnel, jazz…). La Direction du développement culturel (DDC) doit elle mettre en place des nouvelles politiques culturelles (pour diversifier les pratiques et toucher les publics les plus défavorisés) ? L’Etat aide alors financièrement l’équipement des les lieux musicaux en faveur des jeunes et il encourage la création. Mais cette politique, ces actions sont trop faibles. Le rock et ses acteurs se veulent indépendants, mais ils vont vite se rendre compte qu’ils ont besoin d’aides des services publics.
Dès la fin des années quatre vingt, beaucoup de petites et moyennes salles sont en grande difficulté. En effet, entre 1983 et 1988, 60% des salles ont disparues (passant de 250 à 100). L’aide publique est maintenant obligatoire pour la survie du milieu.
3) Premières avancées pour les salles de concerts
a) Les revendications
En 1988 et 1990, sont organisés les états généraux de Royan et d’Elbeuf sur seine. Le SYNAPSS (Syndicat national des petites structures de spectacles) et Les Assises Nationales de la chanson organisent ces deux rendez-vous.

Le premier est un syndicat professionnel fondé en 1986 qui lutte contre la disparition des salles et l’aide aux survivantes. Le SYNAPSS veut que l’existence, l’utilité et le professionnalisme des petites salles soient reconnus. Il veut découvrir et faire connaître les nouveaux groupes. Il veut développer la formation et défendre le patrimoine culturel. C’est la seule organisation de ce genre à exister et à défendre les salles de concerts. Elle veut d’ailleurs s’étendre à toutes les régions. Elle souhaite la création d’une centaine de petites salles en France (entre 100 et 300 places). Elle souhaite aussi que ces salles bénéficient d’un statut juridique, administratif et fiscal.

Le second organisateur de ces états généraux, l’association des Assises nationales de la chanson, regroupe différentes structures et acteurs du domaine de la chanson et du spectacle musical. Elle fédère et œuvre dans plusieurs régions. Elle veut que tous les artistes puissent s’exprimer régulièrement dans des lieux adéquats. Elle aussi veut un statut juridique pour les salles de concerts.

Les états généraux de Royan et d’Elbeuf sur seine vont alors rassembler pour la première fois tous les acteurs du milieu des salles de spectacles. Ce sont les tout premiers débats entre artistes, responsables, élus, organisateurs, associations, fédérations… Il en résulte des avis, des envies fortes. On détermine les enjeux (défendre, découvrir, fidéliser, se diversifier, créer une économie, s’intégrer géographiquement), les objectifs (obtenir un statut juridique, former un réseau, promouvoir le réseau, obtenir une politique pérenne) et les moyens nécessaires (formations professionnelles, aide des collectivités territoriales et des services publics, développer et pérenniser le SYNAPSS).
b) Les acquis
Le Ministère de la culture, ayant entendus les revendications de ces états généraux, se fixe des missions pour mettre en place une politique adéquate. Il décide d’aider tout le réseau des salles de France : création des Zéniths (grandes salles) et aide à l’équipements des petites et moyennes salles. Il fait rentrer les salles dans un cadre « juridique » (Sacem, congés spectacle, protection sociale…). Le ministère veut que ces salles créent de la proximité, animent les quartiers et les villes. Pour cette raison, l’aide financière peut venir aussi d’autres ministères (Social, Jeunesse et Sports, Equipements…). L’Etat peut aider les salles à s’équiper mais il ne peut pas encore financièrement les aider à fonctionner. Cependant ces rencontres ont permis un vaste dialogue entre tous les acteurs des salles de spectacles.
c) Les applications
Fin 1988, le Ministère de la culture met en place un programme d’aide à l’équipement des petites salles. Il va investir 20 millions de francs dans ces travaux, pour un total de dépenses de plus de 42 millions de francs. Ainsi, jusqu’en 1990, ce programme va aider quatre vingt petites salles (100 à 400 places) à programmation régulière, à fonctionnement professionnel, qui aident la découverte et qui respectent les lois en vigueur (les trois quarts en province). On améliore le son, l’acoustique, la lumière, la scène, les sièges, l’électricité… La DMD, l’AILMS (Agence pour l’innovation de lieux musicaux et de spectacle), les DRAC et les collectivités territoriales gèrent la mise en place du programme. L’Etat veille et conseille. En 1991, le budget du projet est doublé. Il s’ouvre aux lieux de répétitions et aux moyennes salles (500 à 1000 places).

d) Les limites
En 1991, 1992 et 1993, de nouveaux états généraux, dits états du rock, sont organisés à Montpellier. Une nouvelle fois tout le milieu, tous les acteurs se rencontrent, débattent et arrivent à formuler des revendications pour l’existence de lieux de spectacles et concerts. Le Ministère de la culture assume et revendique sa responsabilité pour l’état de l’équipement des salles de concerts mais il refuse toujours de participer à son fonctionnement. Il montre là ses limites (idéologiques et budgétaires).
e) Les conclusions
Pour exister, les salles de concerts doivent donc être ambitieuses, originales et professionnelles. Car les seules aides à l’équipement ne suffisent pas. Le pari de la création, de la diversité, de la « pluri-gestion » (subventions et entrées) a réussi à faire naître quelques lieux mythiques remplies d’aventures et d’espoirs : l’Ubu à Rennes, les Transmusicales à Rennes, l’Aéronef à Lille, le Confort Moderne à Poitiers, l’Aéroport Ephémère à Paris… Ces agitateurs, en créant leur style et en attirant des publics différents, ont su attirer l’attention de l’Etat (par le biais des DRAC, de la DMD…). La triangulaire (lieu adapté, équipe professionnelle, soutien de la ville) a séduit. Ainsi une quinzaine de projets ont été majoritairement aidés. Ce programme de nouveaux lieux culturels est la première pierre pour l’aide « globale » des salles : aide pour le fonctionnement (salariés), la qualité de l’offre (programmation)…


4) Les cafés musiques
a) Naissance d’un programme
Jean-Michel Lucas46, alors conseiller technique au cabinet du ministre de la culture Jack Lang, impulse le programme café musique à la fin de l’année 1990. Ce programme intègre pleinement la politique de la ville car il vise à développer dans quelques quartiers des lieux de proximité et de rencontre qui donnent la possibilité aux jeunes de s’exprimer (ici via la musique). D’ailleurs, les jeunes réclament justement des lieux pour se rencontrer. Par la même occasion, le Ministère de la culture souhaite encourager, appuyer et soutenir les modes d’expression des jeunes (musiques « actuelles », rock, vidéo, théâtre). Alors le programme correspond bien à ces deux envies. C’est à la Direction du développement et de la formation (DDF) qu’est confiée la mission d’application de ce programme.
b) Les conditions
Pour bénéficier du programme et profiter du label « cafés musiques », les structures doivent remplir un cahier des charges précis. Elles doivent se situer en banlieues et visées un public de 16-25 ans. Elles doivent ouvrir toute la journée et proposer une programmation assez régulière (un par semaine minimum). Le lieu doit respecter les lois en vigueur (sonorité, sécurité, hygiène, acoustique, éclairage, équipement…). L’équipe doit être composée d’un à trois salariés et de bénévoles. La gestion de la structure doit être juridiquement de droit privé, telle une SARL ou une association, mais son économie doit se rapprocher de celle d’une entreprise (chiffre d’affaires). Les cafés musiques ont donc un rôle culturel mais aussi social. Son fonctionnement économique doit aussi se rapprocher au mieux de l’autofinancement. La structure doit enfin signer un contrat avec la ville (en plus de l’Etat : triangulaire). Ce sont les DRAC de chaque région qui attribuent les labels.
c) L’application
Le cahier des charges étant très imposant, depuis l’ouverture du programme en 1991 jusqu’en 1993, un seul café musique est détenteur du label : La Cigale musclée à Epernay dans la Marne, 51. Le cahier des charges est adouci : le café musique peut se trouver dans le centre d’une ville moyenne. L’Etat aide au démarrage, au lancement du lieu puis c’est la mission DSQ (Développement social des quartiers) qui prend la suite du financement les années suivantes.

Les maigres efforts sont toujours insuffisants et lors du forum national à Chalon sur Saône, un livre blanc des cafés musiques va être rédigé. Alors, l’aide au démarrage s’étalera sur trois ans (en doublant la somme initiale). Fin 1995, une soixantaine de cafés musiques existent (pouvant accueillir jusqu’à 250 personnes pour une dizaine d’entre eux). Il reste une incompréhension pour les lieux existants avant le programme, qui ne peuvent pas bénéficier de l’aide au démarrage…
5) Un premier pas vers la professionnalisation
En octobre 1995, le Florida et le GEMA (Groupe d’études pour les musiques amplifiées) organisent à Agen les rencontres politiques publiques et musiques amplifiées. Le Florida est une des premières salles conçues exclusivement pour la musique. Il a ouvert en 1993 dans le centre ville d’Agen. Il respecte tous les critères demandés par le Ministère pour être subventionné (lieux de répétitions, accueillent entre 350 et 800 personnes, formations, programmation régulière et diversifiée, respect des lois en vigueur…). Il a participé à la création de l’association GEMA en 1994, qui comme son nom l’indique étudie la place des musiques actuelles dans la société. Le GEMA répond à un manque de données nécessaires par le biais de rencontres, de débats. Il est formé de professionnels, de techniciens et de gestionnaires. Il se trouve donc à la croisée des chemins des acteurs des musiques actuelles, des partenaires publics et des chercheurs. Les travaux du GEMA sont alors très utiles pour établir des résultats sur les politiques appliquées à la musique.

Une nouvelle fois, tous les acteurs des musiques amplifiées sont présents : ministère, élus, collectivités, responsables, salles, artistes…

Les différents débats, tables rondes et ateliers montrent que le milieu s’est construit, organisé, agencé, presque professionnalisé. Il y a toujours un souci d’accueil du public et de diversification des publics mais de nouveaux problèmes apparaissent : les drogues, les nuisances sonores, les lois, la formation des artistes et du personnel, le statut des amateurs… Pour palier à toutes ces difficultés, des réseaux, des fédérations se sont déjà mis en place pour mettre en commun leurs expériences et leurs savoirs. La fédé Hiéro, créée en 1991, rassemble des acteurs de la musique et de la culture à Mulhouse, Colmar, Belfort, Limoges, Bordeaux et Hot-Saône. La Fédurok47 regroupe 41 clubs et salles de concerts, s’est créée en avril 1994. Des professionnels se aussi sont regroupés en syndicats pour faire entendre leur voix et prendre de la puissance, de l’importance : PRODISS48, SYNAPSS49, SYNDEAC50. Le bilan de ces rencontres est que tous assument l’émergence des musiques amplifiées mais ils réclament des moyens pour se développer et ainsi réaliser pleinement une tâche du service public. Pour cela il faut que les collectivités locales s’investissent plus51 (financièrement) et que l’Etat prenne conscience du rôle des salles de musiques actuelles.

Le Ministre de la Culture Philippe Douste-Blazy referme ces rencontres en admettant que l’Etat ne reconnaît pas encore entièrement le travail des acteurs du milieu, mais en ajoutant qu’il va devoir reconnaître les dimensions culturelles, artistiques et sociales. Il déclare même avoir décider de mettre en œuvre des moyens financiers pour le fonctionnement des salles. Un pas est franchi.
6) Un premier bilan
Les lieux de diffusion de musiques actuelles et amplifiées étaient en grande difficulté. Ils se sont tournés vers les pouvoirs publics, prônant un rôle d’éducation, de découverte, de loisir, de divertissement, d’utilité sociale et culturelle. Au fil des débats et des rencontres, les professionnels du milieu des musiques actuelles ont pu déterminer ce qu’il leur fallait pour exister et perdurer. Les institutions ont suivi ces demandes : équipement des salles, programme café musique. Mais tout cela reste insuffisant et les professionnels attendent que l’Etat s’investisse plus et surtout pour le fonctionnement des salles, ce qu’il refuse jusqu’à maintenant. Or ces aides seraient la juste reconnaissance du travail des salles. Mais les dires du Ministre de la culture Philippe Douste-Blazy aux rencontres d’Agen annoncent le grand tournant : l’aide au fonctionnement.

II. L’arrivée des SMAC
Philipe Douste-Blazy a donc annoncé, en octobre 1995, la prise en charge du fonctionnement des lieux de diffusion de musiques amplifiées par le Ministère de la Culture (donc par l’Etat). Il s’agit alors dès 1996 de déterminer qui pourra profiter de ces aides : 110 Salles de musiques actuelles sont sélectionnées par les DRAC et la DMD.
1) Construction de la charte SMAC
a) Naissance
Après l’identification des 110 salles, la DMD et les DRAC co-signent une circulaire le 07 juillet 1996 et une note d’orientation. Quatre sortes de lieux pourront bénéficier du programme SMAC : les cafés musiques, les salles généralistes (300 et 600 places), les complexes musicaux (proposant différents services comme le Florida à Agen) et les lieux spécialisés proposant un style précis de musique. Pour profiter de ce dispositif, les salles doivent respecter nombre de conditions : équipe professionnelle, gestion professionnelle, administration professionnelle, respect des lois du milieu du spectacle, équipements adaptés, avoir un projet artistique clair, aider la création et la diffusion, aide à la formation, aide aux répétitions d’artistes. La salle doit alors signer une convention tripartie avec l’Etat et les collectivités locales. Cette « entente » dure 3 ans. Les DRAC doivent veiller au respect et aider à l’application de cette convention. Pour aide l’action, des rencontres entre SMAC sont aussi prévues dans cette convention.

Dès novembre 1996, 120 structures touchent des premières subventions allant de 100.000 à 750.000 Francs. Le dispositif SMAC est réellement mis en place début 1997 : 85 salles vont en profiter. En plus des 8 millions d’aides déjà existantes allouées par les DRAC, plus de 8 millions de francs ont été déboursés pour ce dispositif. Soit une aide globale pour les salles avoisinant les 17 millions de francs.

Les rencontres nationales de Marseille de février 2007 annoncent « officiellement » l’existence des SMAC.
b) Définition
Les SMAC doivent diffuser régulièrement des spectacles. Elles doivent toucher, informer et former les jeunes publics. Elles doivent pousser et accompagner la création artistique. Le fait de développer les pratiques musicales, diffuser les artistes, aider à l’intégration des jeunes en les faisant participer, fait que les SMAC ont un rôle d’intérêt général. Elles doivent s’introduire dans le territoire. Elles doivent aider et contribuer à la formation des amateurs. Elles doivent s’allier avec d’autres structures pour réaliser d’autres actions.
c) Difficultés et changements
Malgré le dispositif, les premières difficultés d’ordre financier apparaissent : aides insuffisantes, poids trop lourd des charges sociales et fiscales. Les petites salles ne peuvent pas remplir et effectuer toutes les missions demandées par la charte. Le grand écart semble trop s’élargir entre subventions et missions. L’aide est toujours assez faible (comparé, par exemple, à l’aide de la DMD à l’Opéra de Paris qui représente 10 fois le budget alloué au SMAC en 1997). C’est finalement le côté social (café musique dans les quartiers difficiles, aide aux jeunes) et le côté économique (économie nouvelle du rock, accroissement de la vente de disques et donc des recettes de la TVA52, changement significatif de statut pour le Département de la création et des musiques d’aujourd’hui de la DMD qui devient la Division de l’industrie musicale) qui ont intéressé l’Etat plus que le côté artistique et culturelle. La Fédurok a déjà proposé depuis le début de l’année 1997, un plan « SMAC 2 » : creer une commission nationale des musiques actuelles et amplifiées, discerner le caractère artistique des SMAC par un nouveau label, ordonner les missions (prioritaires ou non) pour ordonner les subventions en fonction…

Plusieurs réunions durant l’année 1997 vont amener à une nouvelle convention pour les SMAC : la circulaire de 18 août 1998. Le directeur de la DMD Dominique Wallon, sous le contrôle du Ministre de la Culture et de la Communication Catherine Trautmann, sous le gouvernement de Lionel Jospin, livre là un atout majeur d’une politique en faveur de la musique. La circulaire déclare officiellement le soutien de l’Etat apporté aux Scènes de Musiques Actuelles :

« Les musiques actuelles constituent dans notre pays un espace de création ouvert à un large public, notamment aux jeunes. Leur connaissance pleine et entière s’impose aujourd’hui comme une nécessité, et c’est à ce titre qu’elles constituent désormais un axe prioritaire de la politique culturelle.

Le Ministère de la culture et de la communication, à l’instar de son intervention des les autres domaines qui relèvent de sa compétence, entend faciliter le bon fonctionnement des outils de création, de production de concerts, de diffusion et de formation, en partenariat étroit avec les collectivités territoriales et les professionnels.

Dans cette perspective, les équipements de diffusion, de production et de formation déjà existants et distingués pour la qualité et la pertinence de leur action, qui constituent d’ores et déjà un élément fondamental de l’action de l’Etat en la matière, doivent pouvoir être consolidés et développés.

Il convient de préciser leur champ d’intervention, et d’assurer la pérennité du fonctionnement. Il s’agit également, ainsi, de s’inscrire dans une perspective d’aménagement culturel du territoire.

Tel est l’objet de la présente circulaire de la présente circulaire, qui se substitue à la circulaire du 7 juillet 1996. Issue de travaux préparatoires avec les organisations professionnelles du secteur et avec les services déconcentrés du Ministère, elle détaille les objectifs du dispositif, les conditions du soutien de l’Etat, les types de salles éligibles, et les procédures afférentes. »53

L’Etat accepte enfin d’aider le fonctionnement de ces salles. Il reconnaît enfin leur rôle, leurs actions, leur nécessité d’exister. La sélection des salles n’a pas beaucoup changé de celui de 1996, malgré les plaintes. En effet, les structures pouvant bénéficier de ce programme, doivent être soutenues par les collectivités territoriales. Or c’est normalement déjà le cas pour toutes les salles qui se portent bien. Cela laisse de côté les structures justement en difficulté. Alors cette circulaire est plus une clarification détaillée des choses plus qu’une réelle avancée, si on laisse bien sûr de côté (oubli ?) l’aide au fonctionnement et la reconnaissance de l’Etat. Les DRAC restent l’organe d’inspection et de contrôle. Mais l’Etat s’éloigne donc de plus en plus des réalités et des résultats du terrain. L’Etat souhaite travailler avec les professionnels de la musique mais il ne prend pas tous leurs avis en compte. Les aides sont toujours insuffisantes et les emplois sont assez précaires (équipe donc instable).

2) Renforcement du programme SMAC
a) Efforts de l’Etat
La Commission nationale des musiques actuelles, mise en place en 1997 par Catherine Trautmann, la ministre de la culture, donne son rapport courant 1998. Il stipule que le secteur des musiques actuelles aurait besoin d’un budget d’environ 300 millions de francs pour réellement fonctionner : ce qui représente cinq fois le budget actuel qui lui est réservé. Il y a donc bien un problème.

Dès 1999, la Ministre débloque donc pour les musiques actuelles et amplifiées, un budget supplémentaire de 35 millions de francs (soit 40% de budget en plus) pour la création, la formation et la diffusion. Parmi plusieurs aides, celles pour le fonctionnement des SMAC sont alors augmentées.

En 2000, cette évolution sera reconduite, avec de nouveau une augmentation des aides allouées aux musiques actuelles amplifiées (le budget supplémentaire global étant cette fois-ci de plus de 45 millions de francs).
b) Efforts des collectivités et des régions
Les collectivités territoriales aident elles aussi de plus en plus les musiques actuelles et amplifiées. Crée en 1997, La Fédération nationale des collectivités pour la culture (FNCC), qui regroupe plus de 400 collectivités (villes, départements, régions), a créé une commission spéciale pour les musiques actuelles et amplifiées. Grâce aux études de la Fédurok54 effectuées en 1999-2000, on constate que 60% des subventions des SMAC viennent des collectivités (contre 24% de l’Etat). Les villes dont donc le premier allié des salles. Plus proche de la population et donc du public, elles comprennent d’ailleurs l’importance culturelle et artistique des SMAC, bien plus que l’Etat. Les collectivités, par le biais du FNCC, regrettent de n’avoir pas fait partie des négociations de la mise en place du programme SMAC. Elles aussi déplorent le trop faible investissement financier de l’Etat.

Le contrat entre Etat et région créé en 2000 (où les collectivités sont concernées) va permettre une aide financière supplémentaire pour les musiques actuelles. Ce nouveau budget du Ministère de la culture (1,4 milliards de francs) alloué aux régions va leur permettre d’inclure les musiques actuelles dans leurs plans. C’est une aide et une reconnaissance sur la durée.
c) Efforts des SMAC
La Fédurok a souhaité réaliser une large étude pour connaître les réalités du terrain, obtenir des chiffres significatifs, prouver la condition et le fonctionnement des SMAC :

« Le Tour de France a débuté en novembre 1999 et a nécessité un an et demi de travail avant que les premiers résultats ne puissent voir le jour. La première restitution des résultats s’est déroulée début juillet 2001 à Cavaillon lors de l’assemblée générale de la Fédurok.

L’objectif de ce travail est double. Il doit permettre, d’une part de réaliser une observation des lieux de musiques actuelles et amplifiées et ainsi accéder à une réelle lisibilité de l’activité de ce type d’équipement, et d’autre part mettre en place un outil permanent d’observation et d’analyse via Internet, destiné aux adhérents du réseau Fédurok.

Ce projet trouve son origine d’un constat : le secteur des musiques actuelles et amplifiées manque singulièrement de données et d’analyses. Malgré les premiers travaux et observations qui voient le jour depuis les années 90 il reste difficile de porter des analyses, construites dans la durée et sur un spectre large de paramètres. C’est pourquoi, à l’exemple des conclusions de la commission nationale des musiques actuelles en 1998, il est encore difficile d’aller au-delà des déclarations incantatoires pour certains, et de s’abriter derrière le déficit de connaissance ou l’anecdote.

La problématique se pose de la même façon pour les seuls lieux de musiques amplifiées et actuelles qui deviennent l’objet d’un intérêt constant des collectivités territoriales et qui ont une volonté de faire, mais quoi et comment ? Des lieux qui ont aussi une histoire, certes encore courte, mais qui ont besoin désormais de savoir où ils en sont de leur développement souvent débridé. Situés de plus en plus fortement au cœur des enjeux de diffusion mais aussi de développement artistique qui traversent la profession, en particulier du spectacle vivant, les lieux se doivent de formuler plus clairement leur existence.

C’est pourquoi les lieux rassemblés au sein de la Fédurok ont souhaité se donner les moyens, en accord avec leurs partenaires habituels tant public (en particulier le bureau des lieux de la DMDTS au travers d’une convention triennale) que professionnels (le Fonds de Soutien), de construire un outil d’observation qui soit dynamique, large, permanent, intime, de connaissance et de distance. »55

Cette étude amène beaucoup de résultats : la diffusion représente la part prépondérante de l’économie des lieux, l’intensité de programmation tend à se stabiliser, la fréquentation annuelle semble être maîtrisée, la diffusion développée par les lieux s’inscrit dans l’économie globale du secteur, les programmations se diversifient... Elle montre surtout que les lieux (adhérents à la Fédurok) sont dans une situation de fragilité extrême. Le positionnement des lieux vis-à-vis du secteur marchand est de plus en plus difficile et le rattrapage financier du secteur public trop lent pour éviter des crises dans les années qui viennent56. De nouveau un constat, mais cette fois-ci argumenté, commenté et chiffré, est donné sur les manques financiers des SMAC. La Fédurok a amené une pierre à l’édifice. Elle demande maintenant de nouvelles lois, une nouvelle politique.
3) Les essais d’ « amélioration »
En 2000, la Direction de la musique, de la danse, du théâtre et des spectacles (DMDTS) veut mettre en place une nouvelle circulaire SMAC, plus pour compléter et détailler celle de 1998 que pour la remplacer. Elle met l’accent sur la sélection des SMAC par les DRAC (en privilégiant vraiment l’originalité et l’organisation des projets). Elle pousse à une prise de risques de la programmation et aux croisements avec d’autres arts (vidéo, danse, théâtre). Elle incite les salles à recevoir des artistes en résidence pour créer, répéter un album ou une tournée). La formation devra être gérée prioritairement par du personnel diplômé. Les salles visées sont plus grandes, pour avoir un impact régional : 800 places plutôt que 300 à 600. Pour mettre en œuvre une convention SMAC entre l’Etat, la collectivité et le lieu, il faut maintenant passer par un « avis » de la DMDTS (en plus de celui de la DRAC et du Ministère de la culture). Les aides de l’Etat seront de 250.000 francs à 1 million de francs (avec un minimum de 25% du budget de la salle, et un maximum espéré, par tous, de 50%).

Peu, voir pas, de concertations avec les intéressés (professionnels, DRAC, syndicats..) ont été faites pour arriver à cette circulaire. Le but caché de celle-ci étant de réduire le nombre de SMAC, les salles de musiques actuelles et amplifiées se sont alors inquiétées sur la démocratisation culturelle (moins de salles, donc moins de gens auront accès aux musiques actuelles) et sur l’uniformisation des lieux.

Finalement, après concertation et évaluation, la circulaire restera un projet. Mais la politique de fond de la circulaire sera tout de même appliquée dès 2002, par une directive du Ministère de la culture adressée au DRAC. Une nouvelle fois, l’Etat ne tient pas compte des observations (Tour de France de la Fédurok), et des concertations avec les professionnels du milieu.
4) Dans l’expectative
Depuis cette circulaire de 2002, mise à part de belles paroles et de belles promesses des ministres successifs, rien n’a réellement changé dans la politique des SMAC si ce n’est les budgets qui varient. Le 12 juin 2003, Jean Jacques Aillagon, le Ministre de la culture et de la communication, présente sa politique en faveur de la musique dans un dossier intitulé : « Favoriser la diversité musicale, Rendre la musique accessible au plus grand nombre, Favoriser la qualité des formations, des outils de création et des lieux de diffusion ». La fiche n°6, consacrée à la politique des scènes de musiques actuelles, dévoile alors les « vœux » du Ministre :

« La politique publique en faveur des lieux de musiques actuelles s’est surtout attachée, dans un premier temps, à répondre aux besoins de proximité exprimés par les jeunes.

Elle doit maintenant répondre aux besoins de répétition mais aussi de production, d’accompagnement et de professionnalisation des artistes et des groupes, en privilégiant les plus innovants. Les scènes de musiques actuelles doivent ainsi devenir de véritables partenaires professionnels.

En 2001, près de 170 lieux dédiés aux musiques actuelles étaient aidés par le ministère de la culture (pour un montant total de 5,56 millions €). Un plan de structuration a été décidé pour permettre à ces lieux de jouer un rôle plus déterminant en matière de soutien aux talents émergents et ainsi de participer activement à la diversité musicale.

L’objectif à l’horizon 2003 et 2004 est de voir se constituer un réseau de scènes musicales dotées de contrats d’objectifs pluriannuels avec les collectivités, et qui puissent être en mesure de soutenir la production artistique musicale avec autant d’efficacité que les circuits commerciaux de production et de diffusion.

Chaque région sera ainsi dotée d’une à deux scènes de musiques actuelles structurantes de production, accompagnées selon l’étendue du territoire concerné de deux à quatre scènes structurantes de diffusion en mesure de jouer une fonction de tête de réseau.

Pour accompagner ce mouvement le Ministère de la Culture a développé des moyens nouveaux. En 2002 les directions régionales des affaires culturelles ont ainsi accru leur dotation au profit des scènes de musiques actuelles de près de 1 300 000 €.

L’objectif reste de doter chaque SMAC structurante de production d’une subvention au moins égale à 150 000€ et chaque SMAC structurante de diffusion de 75 000€. »57

On comprend une nouvelle fois la volonté du Ministère et de l’Etat de réduire le nombre de SMAC, via le terme « SMAC structurante » (excluant les autres).

Début 2006, il crée le Conseil supérieur des musiques actuelles (CSMA). C’est une instance tripartie d’une trentaine de membres (collectivités, professionnels, Etat), qui doit faire des propositions et des recommandations dans le domaine des politiques en faveur des musiques actuelles et amplifiées. Les travaux du CSMA s’inscrivant dans la continuité de la Concertation nationale débutée en 2004, il repose sur un « Plan pour une politique nationale et territoriale des musiques actuelles », signé par l’ensemble de ses membres, et qui en constitue l’acte fondateur. De fait, les concertations territoriales sont un des enjeux majeurs du CSMA.58

En mars 2007, Renaud Donnedieu de Vabres a présenté à la commission des affaires culturelles du Sénat le dispositif de sécurisation des parcours professionnels des artistes et techniciens. Ce dispositif repose sur la mise en œuvre de conventions collectives et d’un nouveau système d’assurance chômage. Il prévoit aussi la mise en place d’un Fonds de professionnalisation et de solidarité59. Cette nouvelle « solution » pour sortir de la crise des intermittents sera-t-elle la bonne ? Nous verrons dans le futur proche.

En mai 2007, Christine Albanel arrive au poste de Ministre de la culture et de la communication. Les musiques actuelles ne font pas partie de ses priorités ministérielles (même si elles prônent la création et la transmission). Mais, dans son discours, son audition par les membres du Sénat le 25 juillet 2007, elle présente les mêmes problèmes énoncés par ses prédécesseurs :

« Sur la culture pèsent aujourd’hui très lourdement des questions économiques, celles du financement, en raison notamment de la multiplication des grandes institutions et de l’offre culturelle. »60

Elle note ici une difficulté de financer tout le monde, car l’offre est trop grande (en lien direct avec la volonté de réduire les SMAC). Elle reconnaît aussi à juste titre :

« Un pays où des créateurs nombreux, pleins de talents, ont parfois du mal à accéder à leur public. »

D’où une offre et une diffusion plus importante sont nécessaires, avec donc des lieux pour tout mettre en place. Elle critique à plusieurs reprises les « fraudeurs » d’intermittents du spectacle. Elle met en garde les responsables des salles qu’il faut payer les artistes, par respect de leur travail, et non par calcul économique. Or c’est le manque d’aides de l’Etat qui met en péril cet échange ! Elle salue la participation des collectivités, allant même jusqu’à leur demander (via les régions) de participer plus ?! Alors qu’au sujet des SMAC, c’est l’Etat qui participe le moins. Elle n’aborde jamais directement le secteur des musiques actuelles et amplifiées. Et c’est bien dommage…
Depuis 1998, il n’y pas eu de réels changements, malgré les études et les demandes faites par les professionnels, pour l’aide des SMAC.
Les lieux de diffusions de musiques actuelles et amplifiées ont mis une vingtaine d’années à se structurer. Elles ont demandé l’aide de l’Etat, car elles ne pouvaient pas perdurer sans lui et que leurs missions étaient des actions du service public. En 1988, l’Etat a aidé pour l’équipement des petites salles. En 1990, il a lancé le programme cafés-musiques. En 1991, il ouvre son aide à l’équipement aux moyennes salles. En 1996 puis en 1998 il a établi avec les professionnels le programme et label SMAC définissant les Salles de musiques actuelles et amplifiées. Les salles ont su faire reconnaître leur utilité sociale, culturelle et économique. L’Etat qui refusait au début d’aider à leur fonctionnement (pour des raisons financières avançait-il), a finalement changé sa politique et créé une convention triparties entre les salles, les collectivités et lui. Les salles ont donc des missions à réaliser, elles ne sont pas totalement libres, elles se sont institutionnalisées. Les budgets ont été de plus en plus importants, mais toujours trop insuffisants pour que les SMAC s’en sortent. En effet, ce sont les collectivités (et surtout les villes) qui aident majoritairement les SMAC (60% contre 25% de l’Etat). L’Etat n’arrive pas à combler ce retard. Il préfèrerait même réduire le nombre de SMAC et ainsi les uniformiser. Les professionnels demandent pourtant des aides, réalisant même des études poussées (Tour de France de la Fédurok). La crise des intermittents a fragilisé leurs métiers. Quelles vont être les futures mesures pour aider les SMAC ?

Ces travaux montrent que l’évolution des salles de musiques actuelles et amplifiées les a amenées à entrer dans un cadre institutionnel. Par là, nous entendons le fait d’établir une chose nouvelle et durable. Il y a des règles (contrat tripartie), des usages (missions), des organismes (collectivités, Etat, structures). Il y a une application d’un plan politique, social et culturel. Il y a eu une normalisation des salles, une structuration, une professionnalisation. Il y a un contrat (un label, un programme) signé avec l’Etat et les collectivités. Les salles ont en quelque sorte une mission de service public : aider à la création, promouvoir les jeunes talents, difuser, former, informer… Donc ma première hypothèse « Les SMAC se sont-elles institutionnalisées ?» est validée.

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