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Alain MIGLOS rappelle qu’il a toujours considéré le projet des allées Dalimier comme correct et d’une bonne qualité architecturale. En revanche, Alain MIGLOS se souvient d’avoir posé une question lors d’une réunion d’information sur le sujet et qu’il va donc réitérer ce soir. Si la société en question a déjà eu l’occasion de montrer qu’elle était capable de monter un projet de qualité, il est simplement dommage que les Portes d’Essonne ne soient pas du même niveau qualitatif. D’autre part et toujours à l’occasion de cette réunion, le Maire avait laissé entendre que d’autres opérations immobilières suivraient dans cette zone au travers d’immeubles acquis par la Communauté d’agglomération etc.Certains de ces montages sont pour le moins curieux et Alain MIGLOS y voit une urbanisation rampante de ce quartier de centre-ville. Par conséquent, Alain MIGLOS reprend l’idée émise au cours de cette réunion de procéder à un concours d’architecture. Les architectes qui travaillent pour CAMAR FINANCE ont certes marqué leur désaccord avec cette proposition mais ce concours serait pourtant absolument nécessaire face à la ré-urbanisation des lieux. Bruno PIRIOU pense qu’en matière de construction de résidences de bon standing, la commune aurait certainement besoin d’une vision un peu plus cohérente de l’aménagement de l’espace. Les collaborateurs du Maire se plaignent d’ailleurs du fait que les promoteurs fassent le siège de son bureau ! Personne ne conteste ici le besoin d’une certaine mixité sociale, qui passe donc aussi par des logements de haute tenue, cette ville a surtout besoin d’une vision globale lui permettant de définir où elle souhaite urbaniser et de quelle manière. Aujourd’hui, le sentiment général est celui d’un aménagement au coup par coup et le fait est qu’à chaque projet nouveau, c’est tout l’environnement du quartier concerné qui vient se plaindre que le projet soit décidé sans réflexion globale. Sur le dossier en question, Bruno PIRIOU rejoint la proposition faite à l’instant par Alain MIGLOS. Alors que d’autres immeubles seront certainement construits à proximité, il faut bien se souvenir que ce quartier comporte à la fois des écoles, le palais des sports et d’autres installations sportives, il faut déjà mettre en place un maillage routier intégrant piétons et vélos pour que les habitants puissent vivre la ville autrement. Or il manque aujourd’hui cette réflexion d’ensemble. Le Maire se contente d’étudier les dossiers les uns après les autres, sans que cette démarche s’accompagne d’une vision plus globale. Bruno PIRIOU constate d’ailleurs que certains élus de la majorité municipale seraient d’accord avec lui sur ce point. Serge DASSAULT rétorque que l’équipe municipale n’a pas attendu Monsieur PIRIOU pour réfléchir à ces questions. Quoi qu’il en soit, ce dernier se prononce favorablement à la construction de résidences de grand standing et Serge DASSAULT se félicite de cette évolution positive car la ville a besoin de logements de ce type si elle veut apporter des clients à ses commerçants. Bruno PIRIOU ajoute que ces nouveaux arrivants votent le plus souvent à gauche, ce qui ne gâte rien. Monsieur le Maire lui-même s’en est d’ailleurs plaint auprès de certains promoteurs, regrettant que ces logements soient ensuite loués à une population dont le profil ne correspond pas à l’électorat habituel de droite. Serge DASSAULT trouve cette remarque franchement ridicule, sachant que les électeurs sont, de toute façon, libres de leur choix. Bruno PIRIOU propose qu’à chaque projet d’urbanisme, on réunisse au préalable les habitants du quartier pour présenter les éléments du dossier. Serge DASSAULT indique que cette démarche est bien dans les intentions de la municipalité. La Ville mène déjà une réflexion en matière d’urbanisme et il est faux d’affirmer qu’elle agirait au coup par coup. Les promoteurs ne sont pas non plus foule à venir proposer des projets de ce type. Leur présence est en tout cas plutôt rassurante car elle est le signe de l’attractivité de cette ville. Corbeil-Essonnes comprend encore un certain nombre d’immeubles anciens et qui sont le plus souvent désaffecté : les remplacer par des immeubles neufs de bon standing est certainement la meilleure chose à faire pour le développement de la commune. Il faut bien voir qu’il y a seulement dix ans de cela, aucun promoteur ne s’intéressait à cette ville et les habitants fuyaient Corbeil-Essonnes. L’opposition refuse de reconnaître le travail effectué mais les faits sont là et la commune a retrouvé son attractivité, y compris d’ailleurs auprès de personnes venant de l’extérieur. Celles-ci peuvent toujours ensuite relouer leur appartement et qu’importe l’appartenance politique de ces nouveaux arrivants… Bruno PIRIOU se demande si le nez de Monsieur le Maire n’est pas en train de s’allonger… Serge DASSAULT répète que cette appartenance politique lui est parfaitement égale. De la même façon, la municipalité fait tout pour construire de beaux logements sociaux, plaisants et agréables. Cette ville doit pouvoir se développer dans tous les domaines et en direction de toutes les catégories sociales : libre à chacun de voter ensuite pour qui bon lui semble. L’important est que cette ville aille dans le bon sens et chacun pourra voir que lorsque l’ancien Monoprix aura été démoli pour y installer un nouveau bâtiment, la rue de Paris aura déjà une toute autre allure. Serge DASSAULT propose de passer au vote mais constate que Monsieur MIGLOS souhaite ajouter un mot. Alain MIGLOS remarque que sur le dossier des Portes d’Essonne, il existe un trou de près de 639 000 € entre l’estimation des Domaines (1 134 000 €) et le prix de vente par la Ville (495 000 €). Serge DASSAULT répond que ceci n’a strictement rien à voir avec la délibération que le Conseil Municipal est en train d’étudier. Alain MIGLOS indique qu’il réagissait là aux propos du Maire quand il disait que tout cela lui était « parfaitement égal ». Bien sûr Monsieur DASSAULT va bientôt s’en aller mais il pourrait quand même penser aux habitants qui vont rester et pour lesquels ces 639 000 € vont encore venir grever le budget. Serge DASSAULT lui demande de cesser immédiatement ces invectives. En outre, Monsieur MIGLOS mélange ici aussi bien les voiries que les réseaux avec le prix de vente etc. Par conséquent, qu’il arrête de raconter n’importe quoi et laisse le Conseil se concentrer sur l’objet de cette délibération. A la majorité moins cinq abstentions, le Conseil Municipal :
Serge DASSAULT passe au point suivant de l’ordre du jour. 5. TRAVAUX 5.1. LANCEMENT D’UN CONCOURS DE MAITRISE D’ŒUVRE POUR LA CONSTRUCTION D’UNE MATERNELLE SUR LE QUARTIER DU BAS-COUDRAY Monsieur DANTU rapporte : « La capacité d’accueil de la maternelle PASTEUR située rue Saint-Spire reste insuffisante malgré les travaux d’extension entrepris en 2001 d’une classe supplémentaire. Elle compte actuellement 5 classes. Compte tenu de l’accroissement de la population dans le quartier, lié pour l’essentiel au renouvellement des populations vieillissantes et à l’arrivée de nouveaux habitants, la capacité d’accueil de la maternelle doit être augmentée. En accompagnement de la requalification du centre-ville, la Municipalité souhaite doter le quartier d’équipements publics nécessaires à la population. Le projet de construction d’une nouvelle école maternelle s’impose et pourrait être réalisé sur une emprise foncière cadastrée n° 197 – 235 – 237 – 238 - 239 située rue du Bas-Coudray dans le prolongement du stade Mercier. Ce projet de construction comprendra des salles d’exercices et de repos, une salle d’éducation physique et d’évolution, une salle des maîtres, un restaurant, un office, un bureau pour le directeur, une salle de réunion des sanitaires enfants et adultes, soit 1 500 m² environ de surface bâtie à laquelle sera adjointe une surface de récréation et de préau. Compte tenu des travaux envisagés, il est proposé aujourd’hui au Conseil Municipal d’approuver le lancement d’un concours de maîtrise d’œuvre pour la construction d’une école maternelle, et d’élire en son sein les membres titulaires et suppléants composant en partie le jury de concours chargé de juger les études réalisées par les candidats. Il est enfin demandé au Conseil Municipal d’autoriser Monsieur le Maire à effectuer toutes les démarches de recherche de subventions pouvant financer ce type de travaux. A l’unanimité, la Commission des finances a émis un avis favorable sur ce point. » Serge DASSAULT donne la parole à Nicole MERESSE. Nicole MERESSE indique avoir plusieurs questions à poser sur ce point. Elle se souvient qu’avant 2003, le personnel, les institutrices et la directrice de l’école Pasteur se réunissaient tous les mois à la Mairie en vue de la construction d’une nouvelle école Pasteur ; or, il semble que ce projet ait été abandonné, bien que l’équipe éducative y ait consacré beaucoup de temps. Etant donné les constructions qui fleurissent dans le quartier, la construction d’une école maternelle s’impose. Cependant, il y a, à l’heure actuelle, un rajout d’ALGECO pour une durée de deux ans encore, ce qui réduit la surface de la cour ; par ailleurs, un bureau qui y avait été construit à grands frais va devoir être démoli, en raison de changements d’avis successifs. Enfin, les classes compteront de 28 à 30 enfants, aucune prévision sur la population nouvelle du quartier n’ayant été faite. A l’époque, les élus qui se sont enquis du chiffre prévisionnel d’enfants habitant dans ces lotissements n’ont jamais obtenu de réponse précise. Premièrement, Nicole MERESSE aimerait savoir si l’équipe éducative sera associée au projet de la nouvelle école. Deuxièmement, certains enfants fréquentant l’école Jacques Bourgoin et d’autres la maternelle qui est plus éloignée du centre-ville, certains parents seront confrontés à des problèmes d’horaire et de distance. Troisièmement, Nicole MERESSE demande ce que deviendra l’actuelle école Pasteur : sera-t-elle transformée en centre de loisirs, les enfants du centre-ville fréquentant celui de la rive droite qui est un peu éloigné ? Par ailleurs, l’équipe enseignante est inquiète et se demande si la construction ne sera pas faite à prix réduit, étant donné le budget proposé pour celle-ci. Par ailleurs, Nicole MERESSE demande comment la Municipalité envisage la nouvelle construction : peut-on être certain qu’il ne s’agira pas de bâtiments préfabriqués ? De plus, l’école sera construite sur un terrain sur lequel des bâtiments vraisemblablement pollués ont été détruits. Enfin, Nicole MERESSE a lu sur le projet qu’un jury composé de Conseillers municipaux doit se réunir. Elle aimerait savoir si ceux de l’opposition pourraient en faire partie. Elle demande que ce soit le cas. Serge DASSAULT donne la parole à Alain MIGLOS. Alain MIGLOS voit deux avantages à ce projet : premièrement, cette école primaire est particulièrement bien venue dans le quartier, même si elle arrive tardivement, suite à la réalisation de nombreuses opérations immobilières et sachant que l’école Pasteur est enclavée sans possibilité d’extension. Alain MIGLOS ne peut donc qu’adhérer à ce projet de construction d’une école primaire dans ce quartier, qui répondra, entre autres, aux besoins de stationnement des parents d’élèves. D’autre part, Alain MIGLOS pense que cette construction présentera l’intérêt de contribuer à l’embellissement du quartier, laissé pour compte jusque-là. En effet, ce quartier du Bas-Coudray est situé près des bordures sales et dégradées du stade Mercier et d’anciens bâtiments démolis à la hâte un soir, ce qui pose un problème de sécurité. Alain MIGLOS souhaite la réalisation rapide de ce projet qui répond à un besoin criant. En accord avec Nicole MERESSE, Alain MIGLOS trouve que le financement prévu à cet effet est un peu juste. Il espère de plus que ceci ne donnera pas lieu à des avenants successifs, tels que la Municipalité a l’habitude de le faire. Serge DASSAULT donne la parole à Bruno PIRIOU. Bruno PIRIOU fait remarquer que la majorité n’a pas répondu aux questions de l’opposition et qu’en conséquence, cette dernière a décidé de continuer à siéger. Si tel est le cas, le Maire doit respecter le règlement intérieur et accorder cinq minutes de temps de parole à chacun des intervenants. Serge DASSAULT le prie de poser sa question. Bruno PIRIOU indique souhaiter intervenir au sujet de l’école. Tout d’abord, il voudrait souscrire à l’intervention de Nicole MERESSE, qui a pris le temps de rencontrer les enseignants et les parents d’élèves et de se faire une opinion sur ce dossier. Deuxièmement, il approuve les propos d’Alain MIGLOS concernant ce quartier qui est dégradé du point de vue de l’environnement, de la propreté. A cet égard, Bruno PIRIOU rappelle que, il y a un peu plus d’un an, des bâtiments remplis d’amiante situés sur le terrain de l’hôpital, ont été démolis. Il ajoute que les baraquements remplis d’amiante sont toujours par terre depuis ce temps. Deuxièmement, Bruno PIRIOU s’est procuré l’édition des marchés relatifs aux trois écoles. A cet égard, les questions de ses collègues sur la nature des bâtiments ne sont pas superflues. Il y a eu une première demande de marché pour la construction de trois écoles – Monsieur DANTU n’était visiblement pas au courant, puisque c’est Monsieur PIRIOU lui-même qui lui a remis le document tout à l'heure – et il apparaît que dans le bulletin officiel du 14 mai, il y a un rectificatif sur les trois marchés des trois écoles, qui est ainsi libellé : « rectificatif : caractéristique principale – les bâtiments sont prévus en construction traditionnelle économique – procédé standardisé – éléments préfabriqués pour les trois écoles et les centres de loisirs. » Monsieur PIRIOU a demandé aux architectes quelle réponse ils prévoient de faire à un tel jury ; leur réponse a été : « préfabriqué ». Monsieur PIRIOU ajoute avoir fait étudier les prix proposés par la Municipalité, qui correspondent en fait à des prix de bâtiments préfabriqués. Monsieur PIRIOU met Monsieur le Maire au défi de construire de vraies écoles publiques ; il y aura donc trois nouvelles écoles en préfabriqué à Corbeil-Essonnes. Serge DASSAULT précise qu’il s’agit d’une question de prix : soit on lui reproche d’emprunter pour construire, soit on lui reproche de ne pas faire construire des bâtiments assez chers. Bruno PIRIOU constate que tous les élus qui s’esclaffaient tout à l'heure ignoraient que Monsieur le Maire avait l’intention de construire trois écoles en préfabriqué sur Corbeil-Essonnes. Serge DASSAULT fait remarquer qu’il n’y a rien de dramatique à utiliser des procédés modernes moins onéreux. Par ailleurs, le collège Champcueil a été construit en éléments préfabriqués par le Conseil Général. Bruno PIRIOU lui demande de confirmer ou d’infirmer si ces écoles seront construites en matériaux préfabriqués. D’autre part, il aimerait savoir si, dans l’assistance, tous les élus de la majorité sont d’accord pour voter à Montconseil, aux Tarterêts et au Bas-Coudray, pour la construction d’écoles en préfabriqué. |
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