Du conseil municipal du 23 mai 2005







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Serge DASSAULT indique qu’une maison fabriquée industriellement n’est pas pire qu’une maison en parpaings.
Serge DASSAULT donne la parole à Serge DANTU.
Serge DANTU se propose de répondre aux questions de l’opposition.
Monsieur PICARD souhaite prendre la parole.
Jacques PICARD s’étonne de cris entendus autour de la table. Il observe que l’on peut s’étonner de deux manières : premièrement, pourquoi faut-il un rectificatif dans le bulletin officiel d’annonce de marchés, qui a dû être pensé par des techniciens et des professionnels, dans le cadre de commissions municipales, précisant que : « les bâtiments seront en construction économique standardisée ou en éléments préfabriqués » ? De plus, après avoir pris connaissance des coûts prévisionnels des travaux pour ces trois écoles, il a fait quelques rapprochements avec de précédents dossiers relatifs à des écoles aux budgets équivalents et a découvert qu’il y avait une différence d’environ un quart.
Serge DASSAULT ne comprend pas où est le problème, à partir du moment où l’on construit une école de qualité correcte.
Jacques PICARD fait remarquer que Monsieur le Maire demande au Conseil de se prononcer sur le lancement de concours de maîtrises d’œuvre pour la construction de trois écoles à Corbeil-Essonnes. Or, les écoles sont des équipements structurants d’une ville, qu’éventuellement dix générations pourront fréquenter ; la nature du bâti doit donc faire l’objet de discussions. Des questions précises doivent pouvoir obtenir des réponses précises.
Deuxièmement, concernant l’école du Bas-Coudray, Jacques PICARD voudrait comprendre comment on est passé d’un projet qui, au départ, se situait sur un terrain face à l’école Pasteur – cette dernière ayant dû faire l’objet de travaux de sécurisation importants – à un projet en préfabriqué, alors que Monsieur le Maire avait dit à l’époque que compte tenu des projets d’extension de ce quartier, il faudrait tôt ou tard prévoir une nouvelle construction en dur. Monsieur PICARD pense que le centre de gravité de cette école est mal placé.
Serge DASSAULT lui demande si, oui ou non, il souhaite qu’il y ait une nouvelle école.
Jacques PICARD lui répond qu’il souhaite simplement avoir des réponses à ses questions. Il a été mandaté par le peuple à cet effet et le mépris dont fait preuve Monsieur le Maire est insupportable.
Serge DASSAULT explique simplement que ce terrain est disponible.
Serge DASSAULT soutient qu’il ne comprend pas l’attitude de l’opposition à qui il propose une école neuve, moderne, plus grande et bien adaptée. Il donne la parole à Alain MIGLOS.
Bruno PIRIOU souhaite faire une proposition à Monsieur le Maire : il a rencontré des architectes intervenant sur les collèges du département, qui s’apprêtaient à concourir pour construire les écoles sur Corbeil-Essonnes ; lorsqu’ils ont réalisé qu’on allait leur demander de faire des écoles préfabriquées avec un tout petit budget, ils se sont désistés. Monsieur PIRIOU propose de revoir ce dossier qui, selon lui, n’est pas prêt.
Serge DASSAULT lui demande de se rappeler combien d’écoles de Corbeil-Essonnes ont été construites en éléments préfabriqués par lui et ses prédécesseurs.
Bruno PIRIOU lui rappelle que l’on est désormais en 2005. Il croit savoir que Monsieur le Maire trouve que les collèges du département coûtent trop cher ; il est vrai qu’ils ne sont pas en éléments préfabriqués.
Serge DANTU se propose à nouveau de répondre aux questions posées par l’opposition. En ce qui concerne ces trois écoles, une étude de faisabilité a été lancée. Si elle met en évidence le fait que les écoles peuvent être construites sur les terrains choisis, il y aura un pré programme sur lequel les parents, les enseignants seront consultés, en plus de toutes les rencontres qui ont déjà eu lieu officiellement. Ce pré programme permettra de déterminer exactement les besoins, pour d’établir des plans avant de revoir à nouveau les personnes concernées pour recueillir leur assentiment et, finalement, passer à l’étape d’exécution. Par ailleurs, la concertation pourra se faire à tout moment.
En réponse à Nicole MERESSE, Serge DANTU précise que l’école Pasteur deviendra un centre de loisirs. Pour ce qui est des constructions préfabriquées, ce sujet a déjà été longuement évoqué et à cet égard il précise le terme de « préfabriqué » ne signifie pas que l’on revient à des styles de constructions telles qu’il en existe à l’école Jean Macé, de type ALGECO ou COUGNAUD ; il est possible de construire des maisons avec des éléments de béton coulé, qui sont des éléments préfabriqués de qualité.

Pour ce qui est du coût, le montant qui est prévu dans cette enveloppe concerne les travaux hors honoraires, hors branchements, hors moyens d’accès etc. Serge DANTU reconnaît que l’école ne sera pas construite en parpaings, mais il n’empêche qu’elle sera quand même construite à l’aide d’éléments corrects tels que ceux utilisés pour certaines constructions dans la Ville.
Il convient donc de rencontrer les architectes et de voir ce qu’ils proposent ; une réunion d’élus aura lieu à ce sujet et sera suivie de discussions, y compris avec ceux qui ne feront pas partie des cinq élus retenus pour assister à cette réunion.
En ce qui concerne les bâtiments polluants, Serge DANTU confirme que ces derniers ont été défaits il y a un peu plus d’un an, il est vrai qu’il convient encore de débarrasser les gravas qui contiennent de l’amiante non pulvérulente. Trois devis ont d’ores et déjà été demandés pour avoir un bureau d’études ; ils pourront être présentés aux Conseillers municipaux sur demande. Le bureau d’études retenu aura un cahier des charges permettant de lancer un marché d’enlèvement des gravas, ce qui est obligatoire dans le cas de présence d’amiante, qui seront ensuite déposés dans une décharge spécialisée. Le bureau d’études retenu sera donc chargé de vérifier le plan de retrait de ces gravats.
Jacques PICARD aimerait en savoir plus sur la localisation et sur le choix de ce type de construction.
Serge DANTU admet que, pour une question de coût, les constructions ne seront pas en parpaings, mais il ajoute que ce qui a été fait aux Tarterêts (Mairie, médiathèque etc.) sont quand même des bâtiments de qualité, bien qu’étant en éléments préfabriqués.
Bruno PIRIOU soutient que cet argument ne tient pas dans le cadre de la construction d’écoles susceptibles de durer vingt ans. Il ajoute que les parents d’élèves et les enseignants auront à donner leur avis sur ces constructions préfabriquées.
Serge DASSAULT propose de passer au vote pour les trois écoles.
Bruno PIRIOU demande à ce que chacune des trois écoles fasse l’objet d’un débat.
Serge DASSAULT propose de passer au vote en ce qui concerne l’école du Bas-Coudray. Il ajoute qu’à partir de maintenant, chaque Conseiller a le droit à trois minutes et non plus cinq minutes de parole, faute de devoir passer la nuit à l’Hôtel de Ville.
Bruno PIRIOU s’indigne du fait que Monsieur le Maire se permette de modifier le règlement intérieur.
A la majorité moins trois abstentions, le Conseil Municipal :
- Approuve le programme fonctionnel du projet,
- Dit qu’ont été élus membres du jury de concours  :

  • Membres titulaires :

- Jean-Michel FRITZ

- Serge DANTU

- Rose-Marie PORLIER

- Jean-François AYMARD

- Alain MIGLOS


  • Membres suppléants :

- Nathalie BOULAY-LAURENT

- Jean BEDU

- Sylvie CAPRON

- Didier COSSON

- Jean ALBOUY
- Autorise Monsieur le Maire à effectuer toutes les démarches de recherche de subventions auprès de tout organisme pouvant financer ce type d’opération et à signer toutes les pièces nécessaires y afférentes,
- Fixe à titre d’indemnisation, pour les études réalisées par les 2 candidats admis à concourir et non retenus, une enveloppe globale d’un montant de 60.000 € H.T. à répartir par la personne responsable du marché entre lesdits candidats, sur proposition du jury de concours,
- Approuve le principe d’indemnisation des maîtres d’œuvre désignés membres du jury de concours par la personne responsable du marché, à savoir 300 € H.T.chacun par vacation,


  • Dit que la dépense sera imputée au budget de l’exercice en cours, chapitre 23, étant mentionné que le code opération est O. PASTEUR et que le code gestionnaire est ST 02,



- Dit que la présente délibération sera transmise à Monsieur le Sous-Préfet de l'arrondissement d'Evry.


5.2. LANCEMENT D’UN CONCOURS DE MAITRISE D’ŒUVRE POUR LA CONSTRUCTION D’UNE ECOLE PRIMAIRE ET D’UN CENTRE DE LOISIRS A MONTCONSEIL
Monsieur DANTU rapporte :
« Le quartier de Montconseil bénéficie du Contrat de Ville, et profitant de la dynamique de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine, doit bénéficier de nombreux travaux pour la période 2005/2008.
La requalification du tissu urbain aujourd’hui dégradé ne peut s’accomplir que par des actions qui transformeront le quartier.
La recomposition de la structure urbaine du quartier à partir d’une trame viaire cohérente, correctement reliée au reste de la ville permettra d’intégrer le quartier à la dynamique de la ville. Elle se traduira par la création de nouvelles voies, le développement d’espaces publics clairement différenciés des espaces privés et en créant des îlots à taille humaine. Elle est complémentaire d’une intervention lourde sur le bâti et notamment d’une requalification de l’offre de logements sociaux.
La ville de CORBEIL-ESSONNES souhaite compléter et qualifier l’offre de services et équipements publics destinés à la population.

La présente délibération portera sur la construction d’une école primaire (maternelle et élémentaire) et d’un centre de loisirs. Ce nouveau groupe scolaire et le centre de loisirs seront construits au nord du quartier, boulevard Henri Dunant, pour compenser la démolition des écoles élémentaire et maternelle et des centres de loisirs Langevin et Eluard.
L’opération comprendra la construction d’une école maternelle de 1 500 m² environ, d’une école élémentaire de 2 000 m² environ et d’un centre de loisirs d’environ 500 m².
Compte tenu des travaux envisagés, il est proposé aujourd’hui au Conseil Municipal d’approuver le lancement d’un concours de maîtrise d’œuvre pour la construction d’une école et d’un centre de loisirs à Montconseil et d’élire en son sein les membres titulaires et suppléants composant en partie le jury de concours chargé de juger les études réalisées par les candidats.
Il est enfin demandé au Conseil Municipal d’autoriser Monsieur le Maire à effectuer toutes les démarches de recherche de subventions pouvant financer ce type de travaux.
A l’unanimité, la Commission des finances a émis un avis favorable sur ce point. »
Serge DASSAULT donne la parole à Nicole MERESSE.
Nicole MERESSE fait remarquer à Monsieur le Maire que l’ordre du jour du Conseil municipal de ce soir est énorme et qu’il ne tient qu’à lui de le réduire s’il ne veut pas se coucher tard. Elle trouve normal que chaque école fasse l’objet de débats.
Nicole MERESSE a contacté les équipes pédagogiques à propos de ce projet qui leur paraît assez flou. D’autre part, le Directeur de l’Ecole Eluard n’a pas été convoqué à la réunion, alors que son école comporte trois classes de maternelle de La Source.
Nicole MERESSE indique que l’équipe pédagogique est inquiète et demande si, par hasard, il ne serait pas projeté de rassembler toutes les écoles de Montconseil et d’en faire une très grosse école de seize classes. Si tel était le cas, ce serait ingérable dans un quartier de cette nature.
Par ailleurs, Nicole MERESSE demande ce que va devenir le centre de loisirs de l’école Eluard et si, dans le cas où les écoles Langevin et Eluard seraient démolies, elles seront toutes rassemblées dans un même lieu. Nicole MERESSE aimerait savoir s’il y a un projet constructif pour chaque école ou s’il s’agit au contraire d’un rassemblement. En effet, sur le plan présenté, la localisation du projet apparaît sous forme d’un rond rouge entouré de vert et il est difficile de s’imaginer où se situera la future construction.
Serge DASSAULT donne la parole à Serge DANTU.
Bruno PIRIOU souhaite prendre la parole pour faire une autre proposition : il pense que ce n’est pas de bonne politique que d’installer tous les centres de loisirs à côté des écoles. Il est en effet important, pour les enfants, de pouvoir aller, pendant les petites ou les grandes vacances, dans des centres de loisirs qui soient en dehors du quartier et pas à côté des écoles. Bruno PIRIOU propose donc à Monsieur le Maire de changer de politique en la matière en envisageant la construction de centres de loisirs, en dur, situés à Corbeil-Essonnes ou ailleurs. Il préconise donc une politique ambitieuse en matière de centre de loisirs pour permettre aux enfants des quartiers d’en sortir pendant les vacances. De plus en plus de communes se lancent dans de telles politiques.
Serge DASSAULT donne la parole à Nathalie BOULAY-LAURENT.
Jacques PICARD souhaite prendre la parole..
Pour ce qui est des écoles, il y a, selon lui, deux types de problèmes : d’une part un débat pédagogique sur lequel il souhaiterait que Madame BOULAY-LAURENT réponde, notamment en ce qui concerne la localisation des centres de loisirs à proximité ou non des écoles. D’autre part, Jacques PICARD n’est pas persuadé que la localisation de l’école hors du quartier, boulevard Henri Dunant, sur un ensemble de terrains dont, aujourd'hui, le dessin global d’urbanisme n’est pas terminé, soit une bonne chose. Même s’il n’a pas d’avis a priori sur le sujet, il ne pourra être convaincu du bien-fondé de ce projet que si le choix de l’emplacement est étayé d’une argumentation sérieuse.
Serge DASSAULT donne la parole à Nathalie BOULAY-LAURENT.
Nathalie BOULAY-LAURENT fait remarquer aux Conseillers municipaux de l’opposition qu’avant de porter des critiques, la moindre des choses serait de bien connaître les dossiers. En ce qui concerne les centres de loisirs, ce débat a eu lieu en interne avec les équipes, les directeurs de centres de loisirs. A cet égard, elle précise que lors de la construction de l’école provisoire à Jean Macé, le centre de loisirs a été mis en œuvre en étroite collaboration avec les professionnels du secteur.
D’autre part, il est vrai que le fait d’avoir des centres de loisirs à proximité des écoles présente des avantages, notamment le fait d’établir un lien entre ces deux structures, ce que la Municipalité a l’intention de développer de plus en plus, dans le cadre de la réussite éducative, en établissant des partenariats de plus en plus étroits entre les enseignants, les centres de loisirs et d’autres intervenants dans le domaine de l’enfance, pour le mieux-être des enfants.
Toutefois, Nathalie BOULAY-LAURENT est tout à fait consciente du fait que les enfants habitant dans les quartiers difficiles doivent avoir la possibilité d’en sortir. C’est la raison pour laquelle elle informe les Conseillers municipaux que la Ville de Corbeil-Essonnes possède un centre de loisirs pour les maternelles à Villededon.
Bruno PIRIOU souligne qu’il s’agit de l’héritage de la précédente Municipalité.
Nathalie BOULAY–LAURENT remarque que c’est bien la première fois que cet « héritage » est positif et qu’il convient donc de le signaler. Elle ouvre une parenthèse pour dire qu’étant donné l’état dans lequel la précédente Municipalité a laissé les écoles, l’attitude vindicative de l’opposition ce soir ne peut s’expliquer que par une perte de mémoire.
Nathalie BOULAY-LAURENT poursuit son explication et décrit le projet de la Municipalité sur Villededon : il s’agit de faire en sorte que tous les mercredis et à l’occasion de toutes les vacances, des enfants des différents quartiers puissent partir, afin que, dès leur plus jeune âge, tous les enfants de la Ville apprennent à vivre ensemble, à se connaître et à s’apprécier, quel que soit leur quartier d’origine. Ce concept sera également développé l’été par le biais d’une opération intitulée « Camping Prou », consacrée aux primaires, qui permettra aux enfants des différents quartiers de partir une semaine au mois d’août. Le projet des centres de loisirs s’inscrit à la fois dans un souci de proximité du quartier, de cohérence avec les écoles, de mixité sociale et d’apprentissage de la vie en collectivité.
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