La lutherie sauvage







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date de publication15.12.2016
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Symphonie d’Objets Abandonnés
Un spectacle musical de et par Max Vandervorst

Création et interprétation: Max Vandervorst

Mise en scène originale: Jean-François De Neck

Régie: Claire Steinfort

Production: Curieux Tympan asbl

Contact :
Curieux Tympan asbl

Rue Stuckens, 84

B-1140 Bruxelles

Tel : 0032 (0)2 216 46 08

Fax : 0032 (0)2 245 60 57

Gsm : 0032 (0)477 35 07 10

Email : max.vandervorst@skynet.b

www.maxvandervorst.be
Max Vandervorst est musicien et inventeur d'instruments. Depuis 1988, il réalise des spectacles où interviennent des instruments qu'il crée lui-même à partir d'objets très divers: « Symphonie d'Objets Abandonnés », « Concerto pour deux vélos », « L'Homme de Spa » ont été largement diffusés à travers le monde, et continuent de l'être. Il est également compositeur de musiques de scènes et concepteur de la « Maison de la Pataphonie » de Dinant.

La lutherie sauvage



Un instrument de musique est un objet qui produit des sons et dont le musicien joue pour s’exprimer. Du lithophone primitif jusqu’à l’électronique musicale, l’humain en évolution n’a fait que percuter, frotter, pincer et souffler dans les objets qu’il trouvait ou inventait. Les bruits et les sons, les mélodies d’ici et les rythmes d’ailleurs, le quatuor à cordes et l’électroacoustique font aujourd’hui partie d’un immense vocabulaire planétaire dans lequel l’artiste d’aujourd’hui a la liberté de puiser.
A travers les modes et les tendances, « la lutherie sauvage », qui consiste à créer des instruments de musique à partir d’objets non spécifiquement conçus à cet effet, nous offre un terrain d’aventure et de découvertes permanentes et nous pousse à un dépassement continuel de nous-même. Du clown musical jusqu’à la musique « concrète » mais savante de Pierre Schaeffer, des sculptures sonores de Tinguely aux Steel Bands de Trinidad, des générations de chercheurs et d’artistes se sont évertués à ouvrir une fois pour toutes la notion même d’instrument de musique.
Non seulement l’emploi de ces instruments-là nous permet de trouver des sons nouveaux, inouïs, inimitables par les instruments traditionnels ou électroniques, mais encore nous apporte-t-il des idées nouvelles : composer pour une bouilloire ou une bicyclette suscite chez le musicien un imaginaire totalement différent de celui qui est contenu dans la formule symphonique ou dans l’orchestre de rock. Placé sur un terrain vierge dans la mesure ou il n’a pas été labouré par la tradition, l’artiste est contraint à l’invention.
Cette démarche, telle que nous l’entendons, est profondément ludique et nous rappelle que, même dans le vocabulaire du dictionnaire, la musique est faite pour être jouée.
Enfin la lutherie sauvage nous propose d’élargir les frontières du domaine musical pour aller à la rencontre de la poésie, du théâtre, de la sculpture…

Symphonie d’Objets Abandonnés
L'orchestre se peuple d'aspirateur, d'arrosoir, de pots de fleurs, cailloux, boîte à choucroute et autres objets perdus ou abandonnés. Du frottement entre les « harmonies naturelles » des objets et notre culture musicale bien tempérée, jaillit l'étincelle d'une musique inédite, bouleversante.


La bouilloire européenne devient tambour d'Afrique, son sifflet nous transporte au Brésil.

D'un instrument à l'autre, l'homme vole, et sur chacun d'entre eux, il joue. Toute entière la musique est sienne.

Cordes, vents, percussions. Notes, rythmes, timbres, expressions. On a oublié l'arrosoir, l'aspirateur et les pots de fleurs... Et l'on se souvient simplement qu'à l'origine, “symphonie” signifiait “harmonie”.

En presque vingt ans de tournées, la « Symphonie d’Objets Abandonnés » est devenue un classique incontournable…son extrême simplicité, la fraîcheur de son humour continue à nous interpeller.

Création et interprétation: Max Vandervorst

Mise en scène originale: Jean-François De Neck

Régie: Claire Steinfort

Production: Curieux Tympan asbl

Un spectacle véritablement « tout public »
Les spectacles proposés par Max Vandervorst ne sont pas des spectacles « pour enfants ». Que se soit au plan des thématiques abordées, des différentes couches de lecture qu'on peut y trouver, du type d’humour développé, des multiples subtilités et références utilisées, de la nature des compositions musicales, de la scénographie ou des options de mise en scène, rien ne les limite à ce public cible. Cependant, leur caractère universel les rend aussi accessibles, pour autant que ce fait ne devienne pas limitatif, aux enfants à partir de 8 ans.

« Symphonie d’Objets Abandonnés » est donc disponible également en représentation scolaire, en primaire à partir de 8 ans, et bien sûr aussi pour le cycle secondaire. L’idéal restant bien sûr le public mélangé, de préférence en soirée ! Dans cet esprit, on évitera la mention « spectacle pour enfants » en lui préférant « tout public » ou « pour tous » (à partir de 8 ans).

Petit Lexique


Lutherie sauvage : musicothérapie pour objets abandonnés.
Pataphonie : 1.géo. royaume musical aux frontières ondulantes. La musique y est célébrée au quotidien, sauf le 21 juin qui est la fête du silence. On y accède par le soupir d’une porte, une promenade au clair de la lune un soir de poubelles dans les rues de Bruxelles, en interprétant « Plaisir d’Amour » sur une gamme de pots de fleurs dans le garden center du brico…2.psycho. envie irrésistible et quasi-pathologique de faire résonner le monde. « donnez-moi une mailloche assez longue et je ferai résonner la Terre (anonyme) ». 3)Tourisme. Maison de la Pataphonie à Dinant : agence de voyage officielle de Pataphonie.
Mélocypédie : petite valse printanière d’une durée d’une minute 45 secondes interprétée au guidon-flûte par le vélodiste en attendant que le feu passe au vert.
Violon à clous : chaise musicale de fakir.
Bicyclette : instrument de musique du vélodiste.
Musique : moyen de transport du vélodiste.
Folklore : Chaque ville de Pataphonie centrale possède son répertoire. La Tarentelle de Bruxelles, le Habanera de Charleroi, le Slow de Waterloo, le Rock de Knokke, la Marche en Famenne…
Conservatoire : entreprise d’accordage de boîtes de conserves.




Max Vandervorst
Luthier Sauvage et Patamusicien. Inventeur du Saxosoir, du Spalafon, de la Guitare Charbonnière. Compositeur du Tango de Waterloo, de la Tarentelle de Bruxelles, du Rock de Knokke et de la Marche en Famenne. Né le 5 juillet 1961 à Schaerbeek.
Quelques prémisses


  • Cours de solfège et d’harmonie à l’académie de Woluwé St Pierre.

  • Cours de clarinette avec Patrick de Jonghe.

  • Classe d’improvisation de Garett List au Conservatoire de Liège.


Des rencontres


  • Accompagne et arrange le chanteur Christian Merveille de 1985 à 1989.

  • Fonde et dirige la fanfare bruxelloise « Afondlespistons » de 86 à 88.

  • Collabore avec différents groupes et musiciens, tels que Daniel Schell ou le Willem Breucker Kollectief (Utrecht 1991).


De la musique pour le théâtre


  • Théâtre des quatre mains : « Crac dans le sac ».

  • Tof Théâtre : « Le tour du bloc », « Radio Tom », « Cabane », « Patraque », « Bistouri », « Fritkot ».

  • Théâtre Isocèle : « L’Ogre », « Le roi Louis », « Tout va bien ».

  • Speeltheater Holland : « Beliarde Bulders ».

  • Claude Semal : « Une grande Harmonie ».

  • Théâtre Manufacture : « Delenda ».

  • Compagnie Transhumance : « Je pense que tu es belle », « Charlie et les Djivoodjimpoo ».

  • Ateliers de la Colline : « Et moi… ».

  • Compagnie des Zygomars : « Chut chut chut ».


Des stages et ateliers


  • Professeur de « Lutherie Sauvage » à l’Académie Internationale d’Eté de Wallonie (1992 à 96).

  • Anime de nombreux stages musicaux internationaux : Cesep (B), CFMI (F), Metive (F), Fondation La Caixa (E)…

  • Création de l’Orchestre des Curieux Tympans dans le cadre de la Zinneke Parade.


Vu à la radio, entendu à la télé…


  • Composition d’indicatifs divers dont feu « Radio Pirate » (RTBF).

  • Création de musiques pour théâtre radiophonique pour la RTBF et RFI. Missions en Guinée, au Bénin et Sénégal.

  • Nombreux passages en télévision sur RTBF, BRTN, RTL, ARTE, FR2 et 3, Canal+, MCM, VTM et Radio Betteraves.



Mais surtout des créations personnelles.
« Symphonie d’Objets Abandonnés », spectacle solo créé en 1988 à Bruxelles, a été joué plus de 1000 fois à travers le monde…et dans de nombreux festivals musicaux et théâtraux. Récital poétique pour objets très quotidiens.


  • « Concerto pour deux vélos », créé en 1992 aux Halles de Schaerbeek, a suivi les mêmes traces. Dans lequel la bicyclette devient instrument de musique et la musique moyen de transport…




  • « L’Homme de Spa », créé en 1994 à Boitsfort. Solo aquatique pour l’art plastique de la bouteille musicale…



  • « Concert voor Singer naaimasjien ». Créé en 1996. Commande de la Ville d’Antwerpen, dans le cadre de l’année dédiée au poète Paul Van Ostaijen (1996). Composition pour Rythmique de Rock, chanteuse lyrique et machine à coudre Singer.




  • « Histoires de Musiques » : créé en 1997. Toute la vérité sur la musique et son histoire, depuis l’arc à flèches musical jusqu’à la guitare-mitraillette…




  • « Het speelgoed Symfonie ». Création 1998. Formule symphonique avec l’orchestre junior de « Jeugd en Muziek ». Concerto pour boîtes de conserves, Allegro Sparbaro et « Symphonie des jouets » revue et corrigée.




  • « Ceci n’est pas un Spectacle », a mi-chemin entre la conférence et le conte interactif, initie le public au monde capiteux de l’invention musicale. Avec trois valises, et beaucoup de plaisir.


- « Folklore de Pataphonie Centrale ». Création 2003. Formule concert en trio.


  • « KD Story » en duo avec Marc Hérouet. Création 2005. Une histoire d'amour, racontée en chansons, entre deux Caddies de grande surface!




  • « Chaises Musicales de Pataphonie Centrale ». Création 2007. Trente trois chaises transformées en instruments de musique pour un spectacle interactif.


Des livres
- « Lutherie Sauvage » (Ed.Alternative, Paris): actuellement épuisé.

- « Nouvelles Lutheries Sauvages » (Ed. Alternative, Paris): en vente dans les librairies
Des CD's
- « Best Tof » (Musiques pour le Tof Théâtre) (CT1)

- « Folklore de Pataphonie Centrale » (CT2)

- « KD Story » (CT3)
La Maison de la Pataphonie (Dinant.be)

Ouverte depuis 2001, cette maison dinantaise invite journellement le public à découvrir nombre d’instruments inédits et, mieux encore, à y toucher.

MAX VANDERVORST

Le Luthier Sauvage
Il rêve d’autres instruments qu’il créerait de ses propres mains pour construire, en restant leur seul maître, de vastes symphonies : orgue à eau, plus mélodieux que l’orgue à chats de son père, où l’eau en circulant ferait couler des sons cristallins ou graves ; harpes de cristal, comme ces coupes que l’on fait vibrer à l’infini en filant très vite un doigt mouillé sur leur contour, à la fin des repas ; et guimbardes à élastiques, tendues dans les courants d’air, vibrant au gré des vents. Il y intégrerait un merle siffleur qui gargouille quand on souffle dans le petit tuyau en caoutchouc relié à son ventre plein d’eau, et peut-être les moulins à prières des moines tibétains dont lui parlait son père

François Maspéro, Le Sourire du Chat, 1984


Depuis la parution en 1997 de son livre sur la « lutherie sauvage », terme qu’il a lui-même contribué à populariser, le musicien belge Max Vandervorst est devenu un des inventeurs d’instruments les plus connus d’Europe. De nombreuses années auparavant, il avait commencé à expérimenter une approche différente de la pratique musicale.

Après une enfance pendant laquelle il montre plus d’attrait pour la construction de bateaux de pirate que pour la musique, il découvre, comme beaucoup d’adolescents à cette époque, l’univers des musiques traditionnelles. Il participe au mouvement folk en s’initiant à divers instruments tels l’épinette des Vosges ou le violon. Désirant approfondir sa technique, il s’inscrit à l’Académie de musique, apprend le solfège et l’harmonie, pratique la clarinette et suit des stages de jazz et d’improvisation, notamment dans la classe du compositeur Garett List au Conservatoire de Liège. Il devient rapidement poly-instrumentiste et joue dans plusieurs groupes amateurs avant de se lancer, à l’âge de 26 ans, dans la création de ses propres spectacles.

Cette passion créatrice n’est pas née du jour au lendemain. Elle a emprunté divers chemins de traverse : « Je pense que c’est venu petit à petit : un mélange d’insatisfaction du cursus classique, le désir de créer et de s’exprimer, de trouver un langage plus personnel, le tout soutenu par un esprit ludique et volontairement naïf, et un esprit inventif développé dans les terrains vagues de mon enfance ». Ensuite, les choses se sont mises en place naturellement. Les idées d’instruments sont arrivées à profusion, offrant un terrain de jeu et de création inépuisable à ce « primitif du futur » en partance pour l’inconnu.

Même si on peut la comparer à celle d’autres luthiers, tels Dominique Gauvrit ou Alain Cadeillan, avec lesquels il a en commun la pratique de la récupération d’objets de rebut, la démarche de Max Vandervorst possède cependant, par son aspect systématique et jusqu’au-boutiste, un ton singulier qui lui appartient en propre. Lorsqu’on assiste à un des nombreux spectacles qu’il a mis en scène, on se rend compte que, pour lui, la musique est vraiment partout. Le moindre ustensile du quotidien peut se révéler porteur de capacités sonores insoupçonnées. Ainsi, dans « Symphonie d’Objets Abandonnés », spectacle solo créé à Bruxelles en 1988, des éléments communs issus de divers glanages, - aspirateur, tuyaux, arrosoir, pots de fleurs, boîtes de conserve, bouilloire -, deviennent, après quelques menues transformations, de véritables instruments de fortune, créateurs de sonates et de symphonies fauves et libertaires.

Quand on parcourt son livre, on reste confondu et émerveillé devant les trésors d’ingéniosité et d’inventivité dépensés dans l’élaboration du moindre de ces drôles d’instruments : du presque ready-made choucroutophone, sorte de guitare-bidon construite à partir du manche d’une guitare-jouet et d’une grosse boîte de choucroute, au primitif ocarispa, flûte de poche fabriquée avec deux capsules de bouteilles plastique, en passant par le rutilant jantophone, métallophone formé de 36 jantes automobiles suspendues.

Mais cet homme-orchestre, aussi farfelu qu’il paraisse au premier abord, se révèle être un musicien surdoué doublé d’un travailleur acharné. « Mes créations sont le résultat d’un training quotidien et intensif (que d’autres qualifieraient de trouble mental). Il y a d’un côté les rencontres dues au hasard, - objets trouvés dans les brocantes, sur les poubelles, ou encore (plus rare) dans la nature -, et, d’autre part, les recherches systématiques comme celles que j’ai effectuées durant un an sur les bouteilles en plastique dans le cadre d’un spectacle intitulé « L’homme de Spa ». Il y a aussi la connaissance d’autres inventeurs d’instruments qui souvent inspire mais permet également d’éviter les plagiats et surtout d’enfoncer les portes ouvertes ».

Quand il s’enferme dans son atelier, il n’a bien souvent pas de plan tout fait dans la tête, pas de schéma de construction préétabli. « Mes meilleures trouvailles ont toujours été empiriques. Les tentatives de systématisation m’ont souvent conduit à des résultats pauvres ou à de nouveaux accidents, ce qui nous ramène à la démarche empirique ».

On retrouve cette liberté créatrice dans la définition de la « lutherie sauvage » telle que Max Vandervorst l’a lui-même énoncée : « La lutherie sauvage c’est l’art de soigner les objets abandonnés par musicothérapie. Elle consiste à créer des instruments de musique à partir d’objets non spécifiquement conçus à cet effet [...]. Elle nous propose d’élargir les frontières du domaine musical pour aller à la rencontre de la poésie, du théâtre, de la sculpture... ». Les points de suspension semblent d’ailleurs suggérer que la liste est loin d’être close et qu’on pourrait très bien imaginer dans l’avenir d’autres rendez-vous inédits avec la littérature, la danse et beaucoup de domaines plus surprenants encore.

Lorsqu’on lui parle de sa place dans le « paysage musical actuel », sa réponse est sans ambiguïté : « Par rapport à mon ancêtre « Oreille de Mammouth » qui un jour inventa la flûte en soufflant dans sa sarbacane, je me sens parfaitement en phase ; par rapport à mes cousins africains qui, par manque de moyens, construisent traditionnellement des guitares avec des boîtes de conserves, par rapport à tous ceux qui considèrent la musique comme un art et non comme une seule marchandise, qui, à travers elle, cherchent à créer et à s’exprimer, je me sens « dans le courant » ; par rapport au fonctionnement des multinationales du disque, à la « Star Epidemy », j’en passe et des meilleures, je revendique une position « à contre-courant », alternative et radicale ».

A Dinant, à son initiative, la Maison de la Pataphonie a ouvert ses portes en 2001. Un lieu magique, entièrement dédié à la « lutherie sauvage », où chacun peut à loisir découvrir et expérimenter des instruments tous plus étranges les uns que les autres. Tout récemment, le Trio de Pataphonie Centrale a vu le jour, dans lequel l’ami Max s’en donne à cœur joie en matière de répertoire décalé. Il suffit pour s’en convaincre d’écouter quelques morceaux choisis tirés de ce tout nouvel enregistrement, en particulier cette « Petite fleur dans une peau d’valse », une valse pour bouteillophone et bac de bière belge qui swingue et tourbillonne avec ardeur.

Aujourd’hui, à 42 ans, Max Vandervorst demeure plus que jamais le chantre infatigable de la lutherie buissonnière. Son instrumentarium compte à ce jour une cinquantaine d’instruments, tous plus surprenants et poétiques les uns que les autres, tels le Saxosoir, simple bec de saxophone monté sur un arrosoir, la Guitare Charbonnière, rencontre fumante entre un seau à charbon et un manche de guitare, et aussi l’étonnant Spalafon présenté ici (…).

Gérard Nicollet (in « Lutherie expérimentales », Editions Alternatives, Paris)
Ce que dit la presse : à propos du spectacle
« Symphonie des Objets Abandonnés » : abandonnés ?
Vous croyez peut-être qu’un aspirateur ne fait qu’aspirer et que les pots de fleurs ne servent qu’à faire pousser les plantes. Faux. Quand un magicien s’en empare, ils éclatent dans leur vraie nature (…) Avec ou sans eau, avec ou sans couvercle, ces objets font leurs gammes comme on respire et se mettent au diapason du balai-violoncelle, oeuvrent en duo, en trio, quintette, avec le bonheur des laissés-pour-compte qui font la fête quand ils se retrouvent. Un fête sauvage où l’harmonie a tous ses droits et où la musique avec un grand « M » préside à la récréation. Car ce garçon talentueux ne fait pas que rigolo. Il fait beau, subtil, soigne ses accords et vous emmène tout son monde de quincaillerie au pays béni de l’art musical…Attention, passé minuit, tout redevient bidon.
Martine Gayot, Le journal de Saone et Loire (F)

Max et ses bruits qui pensent
Ah dis donc, il a le « wythme » dans la peau ce blanc-là ! Vrai que Max, l’homme bouilloire, n’a rien d’une cruche ou d’un empoté lorsqu’il s’installe face à ses instruments. Tout fait du son avec lui et sa sonate pour bouilloire en alu est un régal. Il cultive le récital sur pots de fleur avec bonheur, manie le manche à balai avec une dextérité de Pablo Casals. Enfin, presque…C’est vrai alors, objets inanimés vous auriez donc une âme ? Max Vandervorst sait leur en donner une avec sa « Symphonie d’Objets Abandonnés ». Il embouche, presse et tapote tout un tas de cochonneries que vous avez l’impudence de balancer dans votre poubelle chaque jour de votre morne vie sans musique (…) Et puis, quel souffle, quel coffre ! Quelle ménagère irait imaginer que derrière son aspirateur se cache un instrument délicat ? Incontestablement, Max ira loin car il aspire à la grande musique. Celle dont on dit qu’elle est faite de bruits qui pensent…
Laurent Bertagnolio, La Nouvelle République du Centre-Ouest (F)

La musique domestique
Elle est là, la poésie. Dans cette métamorphose du quotidien par le langage. Dans cette charge d’émotion dont s’imprègne le banal. Dans cette connivence entre la forme et le fond. Amateurs d’inattendu, curieux de tous poils, gourmets d’hilarité : le menu est pour tous, car il rend serein.
Michel Voiturier, L’Escaut (B)

Magicien de l’hétéroclite
Le poète est délicieux mais il ne doit pas faire oublier le musicien. Un solo de bouilloire virtuose nous rappelle que « Good Max » n’en est pas à ses débuts…Son univers musical est habité de mélodies simples mais qui vont droit au cœur.
François Kokelaere, Batteur Magazine (F)

Quincaillerie musicale
Ne pas aller le découvrir constituerait une infraction à la culture musicale…
Le Nord-Vaudois (CH)
Ce que dit la presse : à propos du livre «Lutherie sauvage»

«Tous ceux qui connaissent cet artiste indéfinissable vont être comblés par le livre qui leur permettra enfin de réaliser eux-même les instruments de musique utilisés par Max Vandervorst».

Marie Dominique Bureau, La Meuse

«Hilarant et superbe»

Science et vie

«Ouvrage de référence autant que guide de fabrication, l’opus de maître Vandervorst est appelé à faire date dans l’histoire de la musicologie contemporaine. Et en attendant ce destin glorieux, il servira surtout d’antidote irrésistible aux longues journées d’hiver et aux après-midi pluvieux.»
Jean-Marie Wynants, Le soir

«Max Vandervorst révèle tous ses secrets dans un ouvrage irrésistible paru aux éditions alternatives. Cent dix pages de photos, de croquis et de commentaires technico-rigolos qui vous permettront d’épater la galerie à peu de frais... C’est fou, gai et savant à la foi.»
Jean Tréfontaine, Ouest France

« A se procurer d’urgence.»

François Kokelaere, Batteur magazine





Pour en savoir plus :

Visiter le site www.maxvandervorst.be

Visiter la Maison de la Pataphonie à Dinant.

Livres :

« Nouvelles Lutheries Sauvages » Max Vandervorst – Ed Alternatives.

«  Chercheurs de sons » Gérard Nicollet – Ed Alternatives.

CD : « Folklore de Pataphonie Centrale ».

Quelques instruments faciles à réaliser

Un gong de schtroumpf tibétain

1. Prenez un ouvre-boîtes qui opère la boîte horizontalement de manière à prélever le couvercle cerclé de son sertissage d'origine. N' hésitez pas à prélever les deux couvercles d'une même boîte: le cylindre restant, une fois écrasé, prendra moins de place dans la poubelle sélective! Vous pourrez même, dans certains cas, transformer ce dernier en cloche tubulaire…

2. A l'aide d'un clou ou d'une perceuse, pratiquez au bord du couvercle deux trous distants du quart environ de sa circonférence.

3. Suspendez le couvercle à l'aide d'une ficelle ou d'un fil nylon.

4. Faites un voeu.

5. Percutez avec une petite mailloche à boule de bois, ou une baguette chinoise.

6. Si le voeu ne se réalise pas immédiatement, recommencez.
Cet instrument est utilisé traditionnellement par les schtroumpfs tibétains à l'occasion du nouvel an.

L’agitophone
Si notre ancêtre Oreille de Mammouth avait connu le polyéthylène, il aurait à coup sûr inventé l’agitophone. Celui-ci aurait fait un tabac dans les fanfares de l’époque, reléguant hochets et autres sonnailles au rang d’instrument pour bébés. Mais on ne refait pas l’histoire !
1. Coupez le fond d’une bouteille (PET 1,5 l) à l’aide d’un cutter.

2. Pratiquez des franges longitudinales d’une largeur maximale de 1 cm, avec des ciseaux. C’est la longueur de la partie non frangée qui détermine la fréquence (hauteur) du son.

3. Répétez l’opération avec d’autres bouteilles, en variant la longueur des franges. Dans un premier temps, vos deux mains se contenteront d’une paire bien accordée. Vous constituerez ensuite une gamme plus complète, pour créer de véritables mélodies.
Cet instrument se joue, comme son nom l’indique, par agitation. Il suggère le mouvement et peut servir de base à de véritables compositions chorégraphiques. Les agitophones peuvent être tenus en main, fixés au chevilles ou à la ceinture. Il deviendront dans ce dernier cas un accessoire privilégié de la danse du ventre.


Sarbacane aquatique à immersion variable.
Les élèves de la première académie de musique (fondée par Oreille de Mammouth en l’an 1 du calendrier pataphonique), pratiquaient leurs gammes matinales sur ce type d'instrument. Il leur suffisait de cueillir un fruit de bouteiller, appelé « bouteille », et de prélever une tige de sarbacanier en polychlorure de bambou. Musicalement éblouissant et médicalement recommandable.
1. Coupez un segment de tube PVC (gaine électrique) de longueur égale à celle d’une bouteille en plastique.

2. Plongez le tube dans la bouteille remplie d’eau et soufflez comme dans une flûte de pan.

3. Variez l’enfoncement du tuyau dans la bouteille et laissez-vous ensorceler par ces mélodies flexibles et versatiles.

Vous obtiendrez des notes relativement stables en soufflant doucement, et des effets de glissando en coulissant le tube dans la bouteille. Soufflez plus fort pour provoquer un vibrato.

Si vous n’avez pas de bouteille sous la main, n’hésitez pas à plonger votre tube dans un seau, une baignoire, une rivière ou un océan…

G.P.B. ou Grosse Poubelle Basse

C’est mon collègue et ami Jean-Luc Ronget, percussionniste alsacien, qui m’a confié cette recette miraculeuse, lors de la rencontre annuelle des Luthiers Sauvages du Haut-Rhin, dans une forêt secrète des Vosges. Véritable virtuose du papier adhésif, il arrive à construire un véritable instrument sur scène en moins de trente secondes, et en rythme !



1. Sur l’ouverture d’une grosse poubelle en plastique, tendez une bande de papier adhésif de façon à ce qu'elle passe par le centre.

2. Tendez ensuite une seconde bande perpendiculaire à la première.

3. Placer ensuite deux bandes diagonales et ainsi de suite jusqu'à ce que la poubelle soit recouverte d'une membrane uniforme, renforcée en son centre par le croisement des bandes.

La GPB se percute de préférence au centre de la membrane avec une grosse mailloche feutrée (un bâton planté dans une balle de tennis). Et le couvercle? Il servira à protéger la peau durant le transport de l'instrument. Et en cas de pluie, il constituera un chapeau élégant et imperméable ....







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