TD Histoire de l’art Contemporain Examen : une œuvre à analyser de manière complète.
Sujets abordés :
I. Néoclassique, David, peinture en lien avec la Révolution II. Le romantisme Ingres même si formation plutôt classique, toujours en marge anti académique, Géricault Radeau de la Méduse, Delacroix
III. Les paysagistes
Analyse d’une œuvre :
I/ Présentation de l'œuvre avec :
Titre
Auteur
Date de réalisation
Type d'œuvre (tableau, dessin, aquarelle...?)
Support (huile, bois, papier...?)
Dimensions
Lieu de conservation actuel
Genre (portrait, paysage, nature morte, scène historique, mythologique,
religieuse...?)
Le contexte historique
II/ Analyse iconographique de l'œuvre (technique)
Comment fait-on une description qui ne fait pas trois pages, mais qui permet de comprendre l'œuvre ? Elle doit être claire et précise, et doit s'occuper des personnages, de l'objet, du cadre, du décor. (Dizaine de lignes) On rentre dans l'analyse avec la composition, les différents plans, les grandes lignes structurent la composition (perspective, les points de fuite, la répartition des masses, les grandes lignes structurantes, la symétrie ou l'asymétrie, la profondeur...). Il faut aussi étudier la technique utilisée (huile sur toile par exemple dessin crayon fusain pinceau pastelle sanguine craie aquarelle, peinture à l'eau gouache acrylique...?). On va analyser les traits du dessin, est-ce qu'il est net, on voit bien les contours, est-ce que les traits sont marqués, le dessin est il synthétique ou au contraire les contours sont très flous, est-ce que c'est la couleur qui prime sur le dessin ou l'inverse. Couleurs primaires, ou complémentaires? Couleurs dominantes. A t-on des dégradés ou des aplats? Uniforme par exemple. Ces couleurs produisent telles des ombres très fortes, ou au contraires sont elles légères, sont elles froides, chaudes, sombres? A t-on une gamme chromatique qui est très étendue? Beaucoup de nuances ou au contraire
gamme réduite? Analyse de la touche : est-elle épaisse ou très fine? Est ce qu’on la voit ou on les a rendu invisible, touche très lisse ou visible, relief? A t-on des glacis (couche utilisée par dessus une autre couche pour faire un peu plus de relief et ce qui donne un effet
réaliste, brillant). Touches minces ou aérées fluides, ou au contraire très denses? Formes rondes? Lumière zones éclairées, zones d'ombre, d'où elle vient (partie supérieure du tableau, d'une fenêtre, contreplongée...) et que vient-elle mettre en valeur, quel est l'effet recherché par le peintre et son rapport avec la réalité.
III/Analyse iconologique
Contexte culturel de l'œuvre: on cherche à comprendre le contexte de l'œuvre à l'époque de sa conception, intentions de l'artiste, ses choix plastiques, esthétiques, en quoi l'œuvre est moderne, innovante, représentative de l'artiste, mise en relation de l'œuvre avec son contexte historique re-contextualisation avec le courant artistique auquel l'artiste se rattache. On étudie la réaction des contemporains, la portée de
l'œuvre, l'intérêt historique et artistique que l'on a porté sur l'œuvre (rejetée ou soutenue, sont statut, a t-elle eu le droit d'être présentée au salon ou pas? Manière dont elle est perçue par la critique?).
Lieu de destination de l'œuvre: qui commande l'œuvre et pour quel endroit?
19° siècle
Contexte général:
Siècle des grandes transformations avec beaucoup de rupture, de révoltes violentes. C'est le siècle de la révolution industrielle et il y a donc des évolutions importantes au niveau de la société avec l'apparition d'une nouvelle bourgeoisie qui émerge avec de nouveaux corps de métiers liés à la finance, au commerce... En même temps on a la
continuité des idéaux révolutionnaires, avec la mise en place de structures éducatives nouvelles comme le théâtre, l'opéra, ou le musée centralisé à Paris et qui va naître petit à petit en province. On a une mutation très profonde de la vie culturelle, et les artistes font leurs études à l'académie des Beaux-Arts. Les membres de l'académie sont les représentants de l'art officiel. Une grosse partie du 19° siècle est marquée par l'art de "bien peindre", c'est-à-dire l'art de bien reproduire
le réel. Dans la formation l'incontournable est celui de bien reproduire le réel, un corps, l'anatomie. Il y a une primauté du dessin sur la couleur. C'est la base de l'enseignement, on y passe des heures et des heures à dessiner. On fait des croquis sur des nus, féminins, masculins... on s'entraine aussi sur la statuaire, on reproduit les grandes œuvres
de Michel Ange, les plâtres ... On a aussi comme sources d’études les œuvres des maîtres du passé. Chaque courant a ses choix parmi les œuvres du passé, et chaque peintre a ses œuvres et artistes préférés.
La statuaire antique à la fin du 18° siècle sert vraiment de modèle, elle représente la beauté idéale mise en avant par les théoriciens de l'époque. On étudie la perspective: un défaut peut condamner une œuvre. Les membres de l'académie qui imposent les gouts artistiques sont très sévères avec ces défauts. On respecte aussi la hiérarchie des genres dans les choix iconographiques, avec la peinture religieuse, la peinture d'histoire, la peinture représentant des scène de la mythologie avec une certaine morale qui ressort de ces œuvres, et ensuite les genres les moins nobles avec le portrait, la peinture de genre ou décorative: la nature morte ou le paysage (le genre le moins noble). Cette iconographie est présente dans les genres et aussi dans les sujets, et le format joue un rôle très important. Il est lié à la commande avec deux types de commanditaires: l'Etat d'une part, c'est-à-dire la commande publique qui attribut des finances assez conséquentes aux artistes, et la clientèle privée de l'autre qui est
évidemment une clientèle assez aisée et qui permet aux peintres de vivre sans être forcément des peintres officiels. L'Etat fait des commandes pour les institutions et le cas privilégié est le genre de la peinture d'histoire. On choisit le
grand format dans les cas où on utilise les œuvres pour la propagande
(Napoléon...). Pour les scènes bibliques ou mythologiques on va aussi opter pour un grand format.
Pour la commande privée, le format est beaucoup plus modeste, ce qui permet de réduire le coût de l'œuvre et de vendre plus de tableaux pour l'artiste. Ces petits tableaux vont soit représenter des portraits, soit des scènes pittoresques (Colisée de Rome..), des natures mortes... Et c'est aussi plus facile à vendre pour les galeristes ou les marchands d'art. Avec le romantisme, on a un goût nouveau pour l'art médiéval, car on s'intéresse aux églises qui sont en ruine, on commence à lutter pour leur conservation. Ces ruines médiévales deviennent propices à l'exaltation des sentiments, et cela va donner un certain nombre de sujets aux peintres, on réinvente des mythes nationaux... Ces scènes de genre vont faire leur apparition dans les salons, et les goûts de l'académie vont changer. Cette scène de genre va devenir
accessible aux salons. Elles ne nécessitent pas une grande réflexion ou culture pour les comprendre et les apprécier, et elles sont donc plus ouvertes à un plus grand public. Les peintres vont mettre un accent sur la minutie du détail, l'anecdote, et c'est cette peinture qui va rencontrer un grand succès, commercial notamment, et qui va contribuer à la chute de la peinture académique. De plus en plus les peintres vont s'intéresser aux paysages... TD ART CONTEMPORAIN : ARCHITECTURE DU 19ème SIECLE. 19ème siècle est la révolution industrielle, en lien avec la révolution ferroviaire qui est donc le moteur de cette révolution industriel. Permet une circulation massive de marchandise et de personnes, décloisonnement du territoire, conquête d’un plus vaste territoire. La gare va caractériser cette révolution. Implantation de plusieurs gares à paris par exemple.
Etude de cas 1 : Gare saint Lazare, Paris, Juste Lisch, 1889. Elle prend corps par étape à partir de 1830-37 et va s’agrandir petit à petit. Elle a subi une transformation il y a quelques mois.
L’industrie, phénomène de l’industrialisation, nouvelles techniques qui arrivent. Ce qui amène la construction d’usine au 19ème siècle. Transformation des villes. A Manchester c’est l’industrie textile qui est mis en œuvre mais en rance c’est la métallurgie et particulièrement la sidérurgie. Mais pas que le métal.
Etude de cas 2 : Usine Menier, Noisiel, Jules Saulnier, 1869-72. C’est un des premiers bâtiments au monde avec une ossature métallique.
Etude de cas 3 : Familistère de Guise, Guise, JBA Godin, 1858-1883. Réflexion du logement ouvrier, création d’une utopie.
Importance accrue pour les musées, émergence de la collection publique, les idéaux pédagogiques énoncés par les révolutionnaires et aussi en raison de la notion de patrimoine qui se construit et s’amplifie tout au long du siècle. Attachement au passé. L’un des représentants majeurs est le Louvre ouvert le 10 aout 1993 sous la convention et connait plusieurs aménagements. Les premiers réalisés par Percier et Fontaine qui sont deux architectes et Hector, Lefuel.
Etude de cas 4 : Le Louvre, pyramide de Pei, Paris, 1983-93
Etude de cas 5 : Opéra Garnier, Paris, Charles Garnier, 1861-1875. Œuvre d’art total.
La manière de pratiquer le commerce va se transformer au 19èe siècle. Pour des raisons culturelles et d’hygiéniste. Le programme va se transformer avec l’utilisation de nouveaux matériaux avec le fer et le verre
Etude de cas 6 : Halles Baltard, Paris, Victor Baltard, 1852-1872. Détruit en 1971.
Etude de cas 7 : La Samaritaine, Paris, Frantz Jourdain, 1903-1907. On essaie d’attirer les personnes en créant de grands magasins. Art Nouveau en 03-07 et Art déco avec Henri Sauvage.
Premier gratte-ciel, style beaux-arts car architectes venant de l’école des beaux-arts de Paris. Chcago a connu un très grand incendie, ce qui a permis la construction de ces nouveau gratte-ciel. Trois facteurs :
Mise en place d’une ossature métallique, construction donc plus haute.
La mise en place de l’ascenseur par Elisha Otis, utilisé en 57 la première fois.
Nouvelle urbanisme en place, plan en damier qui dégage de large espace et permettent cette construction en hauteur.
Etude de cas 8 : Home Insurance Building, Chicago, William Le Baron Jenny, 1885. ETUDE DE CAS 1: LA GARE SAINT LAZARE
Révolution ferroviaire moteur de la révolution industrielle. On peut transporter des marchandises et des personnes beaucoup plus vite et beaucoup plus loin. C’est un exemple d’urbanisation et d’industrialisation. En Rance l’histoire du chemin de fer démarre assez lentement avec la première moitié du 19ème siècle. Les anglais maitrisent mieux la métallurgie. Locomotive à vapeur 1804 en Angleterre et 1830 en France. On va mettre en place des mines de charbon dans les villes. Mais le relief va nécessiter la mise en place de tunnel, mais couteux donc retard. La maitrise de la technologie du métal. En effet l’industrie sidérurgique n’est pas en capacité de fournir la quantité et la qualité suffisante de métal. Querelles entre ceux qui veulent mettre en place le chemin de fer et ceux qui veulent le mettre en place. En France à partir de 1830, il y a des banquiers qui vont s’engager dans l’aventure ferroviaire, deux familles les Rothschild et Pereire qui vont apporter des capitaux pour la mise ne place de ce chemin de fer.
Finalement l’Etat voyant l’investissement, le risque qui est pris par ces banquiers, va aussi s’engager, charte des chemins de fer en 1842 qui va impulser la mise en place d’un vaste réseau national à partir de Paris. L’Etat va acheter les terrains et financer les infrastructures et la bourgeoisie finance la pose des rails, la fourniture du matériel et l’exploitation du réseau.
La gestion du réseau va être confiée à 6 compagnies, la PLM (Paris Lyon Méditerranée), la compagnie d’Orléans, la compagnie du midi, du nord, de l’est et de l’ouest.
En 1843, ouverture d’une ligne entre Paris-Orléans et Paris-Rouen.
1846, Orléans -Tours
1855 Paris- Marseille.
1858, 8675km, de voies ferrées. 1870, 17500 km.
1914, 38000 km de voies ferrées.
Bouleversement à partir de 1937, nationalisation, création de la SNCF. C’est une SEM, société d’économie mixte. Les chemineaux deviennent des fonctionnaires.
1981, arrivée du TGV.
1983, établissement publique commerciale.
1987, TER.
1997, RFF, réseau ferré de France.
Le symbole architectural de cette révolution ferroviaire est la Gare, pour le baron Haussmann, c’est la porte de la cité industrielle. Pour Théophile Gautier, la gare est « la cathédrale du 19ème siècle ». Le bâtiment de la gare est une architecture assez paradoxale, car modernité mais aussi associé à l’éclectisme.
1er exemple avec la Gare de l’est, Paris François Alexandre Duquesney, Pierre Cabanel de Sermet, 1847-52, style néo-renaissance, grandes arcades. Elle a servi de modèle à la construction d’autres gares en France. D’ailleurs cette première gare de l’est était tellement bien qu’on en a fait une deuxième juste à côté.
2ème exemple : La Gare du Nord, plus grande gare d’Europe en trafic. Jacques Ignace Hittorf, 1861-1864. Néobaroque, pilastres colossaux, de style ionique, statue à l’aplomb des pilastres. Cette façade vient masquer la halle moderne.
3ème exemple : Gare d’Orsay, Paris, Victor Laloux, 1898-1900.
Lorsqu’une gare est construite on ava aussi aménager une avenue, une place. Elle va avoir un rôle de séduction pour le voyageur. Autour de la Gare il existe d’autres espaces. Logement, espace voyageurs, des dépôts, ateliers…La gare peut aussi être le déclencher d’un réaménagement urbain et va constituer un pôle d’attraction dans les villes. Elle va entrainer une modification profonde du quartier dans lequel elle va s’insérer.
Gare Saint Lazare desservait la Normandie et le Nord de la Bretagne. 1835, installation Place de l’Europe d’un embarcadère (pas encore Gare), qui dessert la ligne Saint Germain. Embarcadère d’abord en bois et construit en pierre deux ans plus tard. Ensemble construit selon la typologie des canaux, ouvrages qui ont fait la fierté des ingénieurs français. Ces canaux étaient très importants pour l’économie en France. Ce sont des ouvrages techniques qui vont structurer le paysage de manière importante. Les ingénieurs lorsqu’ils ont dû construire des voies de chemin de fer, ils ont repris le motif des canaux. C’est une sorte de tranchée creusée. Voies placées en contrebas accessible par des rampes et escaliers, style néo-renaissance, assez simple. Les voies vont passer sou la place de l’Europe via des tunnels. A partir de 1841 jusqu’en 1843 mise en place de la gare permanente RUE Saint Lazare, direction confiée à deux hommes : Alfred Armand (architecte) et Eugène Flachat (ingénieur). Construction de cette gare en raison de l’augmentation du trafic et l’ouverture d’une nouvelle ligne. On a un ensemble composé d’un corps central et deux ailes en retour, encercle une cour assez étroite qui donne devant la rue Saint Lazare. Premier niveau avec arcades en plein cintre qui abritent des boutiques. Au-dessus, deux étages carrés, avec au premier étage des portes fenêtres surmonté d’un fronton triangulaire. Deuxième étage encadré de pilastre. Depuis la cour accès vestibules, escaliers en émisicle. Différence de niveau entre les quais et la rue Saint Lazare. Les quais sont couverts par les Halles, pour protéger des intempéries. Elles ont des charpentes de type Polonceau. C’était un ingénieur qui a mis au point un nouveau système de fermes en métal. Ferme, trois éléments :
Elément horizontal : l’entrait
Deux arbalétriers.
Les jambettes qui caractérisent le style Polonceau, elles sont perpendiculaires aux arbalétriers. Permet une portée beaucoup plus importante. Cette ferme se distingue des fermes anglaises où la jambette est perpendiculaire à l’entrait. Le système Polonceau mise au point en 1837, utilisé jusqu’en 1914. Ces halles vont couvrir deux groupes de voies. Petit à petit, les voies vont se développer vers l’ouest et donc obligation de construire une autre halle. Ce système Polonceau va permettre de couvrir des voies importantes.
Il existe d’autre système de halles au 19ème siècle. Gare Saint Pancras à Londres, 1863-1873 par William Henri Barlow (ingénieur) et Georges Gilbert Scott. (Architecte). Cette Halle présente un arc surbaissé, formant une halle de 17000M2 et 73M de portée. Forme un peu pointu pour une meilleure résistante au vent. Halles un peu particulière, ici l’entrait passe sous les voies, 25 arcs de métal et en dessous 25 entraits. En dessous 688 poteaux de fonte qui soutiennent les poutres et la portée de ces 25 arcs de métal. Opposition entre l’ingénieur et l’architecte, intérieur avec métal, verre… et extérieur néo-gothique. Ces corps de bâtiment vont faire un écran entre la ville et les quais. Cette gare a été restructurée dans les années 2000 pour accueillir l’Eurostar.
Monet, La gare Saint Lazare, 1877, il va s’intéressé à cette industrie et va peindre à plusieurs reprise les locomotives, la vapeur… Cette gare est également décrite dans le roman de Zola, la bête humaine et reprise dans un film du même nom avec Jean Gabin.
On va percer des tunnels jusqu’en 1853 au niveau de la place de l’Europe. Pour libérer de la place, on va changer la structure de la place de l’Europe et construire un pont, le pont de l’Europe pour avoir un dégagement des voies. Construit entre 1859 et 1868. Il s’agit d’une immense structure métallique qui repose sur des piles de maçonnerie. Mise en place de ce pont va entrainer une transformation du quartier, destruction des immeubles et aussi modifier le schéma des rues. Cette transformation du paysage rentre dans la restructuration de Paris de Haussmann sous Napoléon III.
A rennes la gare a été inaugurée en 1857, sous le second empire, par l’architecte Lenoir. Ensemble assez modeste sur deux niveaux, arcades au premier niveau, horloge sur le dessus, ensemble néo-classique. Ici la compagnie est souveraine dans les choix architecturaux. Cette Gare a été implantée à la campagne, on va mettre en place une avenue, bd de la Tour d’Auvergne, Bd de la Liberté, donc transformation du quartier. Maison construite autour de la Gare pour les ouvriers.
La Gare Saint Lazare va être à nouveau transformée en 1885 et 1889, en lien avec l’exposition universel, architecte Juste Lisch qui crée un nouveau bâtiment d’accueil et une vaste place sur le devant. Bâtiment en pierre en granit, gare monumental et développe une architecture grandiloquente de style 3ème république. Cette nouvelle gare à un plan en U composé de 3 grands corps de bâtiment viennent encadrée la gare. Une halle courbe de 40m de portée et 100m de longueur. Ferme en treillis. Lisch va également doubler la gare en construisant une halle perpendiculaire entre les bâtiments pour les relier.
Les corps de bâtiment latéraux sont eux-mêmes flanqué de deux pavillons, grande rigueur, grande symétrie. Lisch a intégrer au premier niveau des portiques. Système du demi-étage soit en entresol demi étage qui se trouve entre le rez-de-chaussée et le premier étage) ou niveau attique. C’est un niveau qui vient en couverture du bâtiment, toujours sous les combles et au-dessus du dernier étage carré. On a des bossages, des pilastres d’ordre colossal, une horloge au centre couronné par un fronton cintré à base interrompu. On a aussi une baie thermal, baie ne plein cintre à laquelle il faut ajouter deux meneaux. Des œil de bœuf : ouverture ronde au niveau des combles. Fenêtres à meneaux. Fronton cintré brisé et à base interrompu avec des ailerons à volutes.
Baie thermal, œil de bœuf, souche de cheminé, des grandes toitures, et un peu plus tard est rajouter une marquise filante. Ce type d’architecture va avoir une fonction de prestige et ne reflète pas l’organisation interne du bâtiment, elle incarne, symbolise une certaine solidité, puissance du capitalisme triomphant à cette période et dont participe l’aventure ferroviaire. De plus ces différentes structures jouent un rôle de contrebutement, pour rassembler les forces. Reflète un nouvel art de vivre, attire le voyageur, se transforme en palais, salle d’attente vont devenir des espaces de réception avec un cadre somptueux, céramiques, sculpture, peinture. Hotel « Terminus » relié à la gare par une passerelle, qui allie modernité et confort. Principe du portique au rez-de-chaussée, travail en bossage. Toit brisé, souche de cheminée importante. 1979 et 1984, inscrite au patrimoine de l’UNESCO. Elle a été remaniée, travaux terminé il y a quelques mois. C’est une architecture de type 3ème république.
Palais du commerce, Martenot, 1880, emplacement déterminé au sud des quais, bâtiment avec plan en U, formé de deux corps en plan allongé, articulé autour d’un pavillon central. Portique au rez de chaussé, arcade en plein cintre, deux étages carrées, les combles au-dessus. Travail en bossage en granit. Colonnes engagées entre chaque baie. Toiture haute avec lucarne à volutes. Grande lucarne surmontée d’un fronton triangulaire. Bossage est en table, pierre droite avec des éléments qu’on appelle de claveaux passants à crossette.
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