De Guillaume Apollinaire et José Soler Casabon







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Que Vlo-Ve ? Série 4 No 25-26 janvier-juin 2004 pages 3-35

A la recherche du ballet perdu, Le Musicien de Saint-Merry, de Guillaume Apollinaire et José Soler Casabon TOP

© DRESAT


À LA RECHERCHE DU BALLET PERDU
LE MUSICIEN DE SAINT-MERRY

de Guillaume Apollinaire et José Soler Casabon
par Damien top
à Suzanne Joly

à Pierette Gargallo
Mais les gens remarquables disparaissent chez nous sans laisser de traces après eux. (Pouchkine, Voyage à Erzeroum.)
Il y a environ quatre ans, Suzanne Joly prononça devant moi le nom de José Soler Casabon, me suggérant de me pencher sur ce compositeur dont elle détenait quelques manuscrits et documents. Ma curiosité fut immédiatement mise en éveil. Alain Corbin s'était lancé en 1998 « sur les traces d'un inconnu» en écrivant Le Monde retrouvé de Louis-François Pinagot. Je pensais être plus chanceux en m'attaquant à un compositeur du XXe siècle...

Mais les premières recherches se révélèrent décourageantes : personne n'avait jamais entendu parler de lui, aucun dictionnaire, aucune histoire de la musique, aucune étude musicologique ne mentionnait le nom de cet artiste dont je finissais parfois par douter de l'existence... C'était sans compter sur la mémoire de Pierrette Gargallo qui me livra providentiellement les souvenirs qu'elle conservait sur ce personnage atypique et sa sempiternelle guigne. Pourtant, après des semaines d'investigations minutieuses, parfois laborieuses, seules quelques bribes biographiques se font jour et la plupart des documents le concernant sem­blent avoir bel et bien disparu.

Nous concentrerons cette évocation d'un compositeur oublié sur l'œuvre majeure que José Soler Casabon écrivit en 1917 sur un scénario de Guillaume Apollinaire, à savoir son ballet Le Musicien de Saint-Merry qu'il chercha toute sa vie à faire représenter.

José Soler naquit le dimanche 31 août 1884 à Menquinenza (Saragosse) en Aragon. Sa mère était institutrice. L'Espagne payait mal ses fonctionnaires, et la famille vivait modestement. José avait deux sœurs : Augustine qui s'allia à un certain

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Ferrer et habitait Tortoza et Isabelle, restée célibataire. Les trois Soler sont morts descendance.

Ce fut vraisemblablement sa mère qui inculqua au jeune José son amour des choses de l’esprit et sa passion de l'art. À huit ans, il se lia d'amitié profonde avec Pablo Gargallo, le futur sculpteur. Nous ne savons rien de sa formation musicale ni de ses premiers maîtres. Soler commença à composer vers quinze ans : sonates, motets, fugues, en s'inspirant d'Antonio de Cabezon et de Johann Sebastian Bach, qui représentait pour lui le modèle absolu en matière de contrepoint. Il garda toute sa vie une grande admiration pour la musique germanique. Avec des yeux bleus et clairs, des cheveux châtains, il aimait à se dire issu des invasions nordiques. Dans sa jeunesse, il aurait écrit deux sonates pour piano, quatre ou cinq mélodies sur des poèmes catalans. Il était de plus excellent violoniste.

Au tournant du siècle, Paris est un foyer culturel extrêmement actif attirant à lui les artistes du monde entier. Dès qu'il obtint sa bourse de voyage, Gargallo s'y rendit en octobre 1903 et logea chez Soler - déjà sur place - au 3 rue Vercingétorix jusqu'en mars 1904. De cette même année date un Madrigal, mélodie pour baryton et piano sur un poème de Sitja y Pineda que Soler traduisit en français. Le texte : « Ne t'attriste pas ô mon amour lorsque les arbres se dépouillent... » s'adapte mal à la ligne mélodique, occasionnant de nombreuse gaucheries et fau­tes prosodiques. Ce qui nous laisse penser qu'à l'origine, ce Madrigal fut conçu d'après le poème catalan. Il écrivit des Motets, Préludes et Fugues sur des modes antiques en réaction contre l'hégémonie de la tonalité.
LE BATEAU LAVOIR
En 1907 - l'année des Demoiselles d'Avignon et de la première série de concerts russes organisés par Serge de Diaghilev — Soler s'installa définitivement à Paris. L'art de Picasso qu'il comparait à Goya, autre Aragonais, le fascina : « Mais maintenant je vais te dire : serais-je venu te voir lorsqu'un jour (il y a bien longtemps) en passant devant chez Sagot, rue Laffitte, je vis un dessin à la plume qui représentait des hommes et des chevaux, d'un trait si pur et si sensible que j'en fus remué de fond en comble et que je me suis dit : il faut que tu voies, que tu parles à Picasso (je ne t'avais jamais vu), à l'homme qui a dessiné ça. Je me présentais dans ton atelier [13, rue B.] malgré ma timidité et ma peur - tu fus d'ailleurs très gentil et me fis rester à déjeuner » (lettre inédite à Picasso). Le des­sin était probablement L'Abreuvoir, qui date du printemps 1906. Leur amitié ne cessa plus, le peintre restera un modèle pour le compositeur.

«J'aimais la beauté des hommes et des chevaux; et les puissants sursauts de leurs poitrails provoquaient les accents de ma guitare aussi bien que les seins des belles femmes ou les incroyables idées des théologiens. » Cette phrase de Drieu la Rochelle dans L'Homme à cheval exprime parfaitement ce qu'a pu ressentir José Soler. Sans doute à cette époque habitait-il avec Gargallo puisqu'il donna à Picas­so l'adresse du 45 rue Blomet.

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Ainsi Soler fréquenta le Bateau-Lavoir, pépinière où se mijotait la révolution picturale et où naquirent les grands mouvements du début du XXe siècle. Y crois­saient les peintres Braque et Picasso, les poètes Max Jacob et Pierre Reverdy, les écrivains Apollinaire et Maurice Raynal ; les compositeurs Darius Milhaud et Ar­thur Honegger (à partir de 1911) y venaient aussi. Les locataires recevaient beau­coup et déménageaient très souvent. Parlant de ces ateliers d'artistes dans Fils de Montmartre, André Warnod évoque (p. 40) un personnage de bohème qui pourrait correspondre à notre Soler : « Il y en avait un, je m'en souviens, qui était plein d'esprit mais d'une nonchalance telle qu'il passait sa journée sans bouger, ac­croupi dans un coin, à jouer pour lui-même du Debussy sur une vieille guitare. À midi, il se levait, allait chanter n'importe quoi dans les cours, gagnait ainsi quel­ques sous, achetait un peu de nourriture et revenait somnoler rue d'Orchampt jusqu'au lendemain. »

En 1912, à l'époque des premiers essais poétiques en français de Soler qui pendulait entre la France et l'Espagne, Gargallo concourut à l’Exposición Nacional de Pintura, Escultura y Arquitectura où il obtint une mention honorifique avec La Farruca, disparu par la suite. C'est une période difficile, pleine de privations et d'enthousiasmes. Selon les propos de Gargallo : « es la miseria, la bohemia, pero llena de esperanza » puisque s'ouvrait devant lui un univers d'enthousiasme et d'amitié. Juan Gris le présenta aux marchands Léonce Rosenberg et Antoine Level, qui acquirent ses premières oeuvres en chape métallique.

Pendant une partie de la Première Guerre, Soler séjourna à Barcelone où en novembre 1914 il composa L'Hiver sur les champs chez son ami Gargallo, puis après le mariage de celui-ci (le 4 août 1915), à Riera de Vallcarca, faubourg de Barcelone, où il révisa et orchestra l'œuvre en 1915. Il semblerait qu'il ait regagné Paris l'année suivante.
LA GENESE D'HOSYNO
Avec la guerre, plusieurs salles de concert avaient fermé leurs portes. Un mi­lieu artistique original se développait à Montparnasse en dehors des salons qui faisaient jusqu'à présent la mode. La musique se réfugia dans des endroits insoli­tes. Cendrars, rentré du front amputé, fut en quelque sorte le maître d'œuvre de ces rencontres avant d'en être évincé par Cocteau. «Jean Cocteau, qui fut un des animateurs de Shéhérazade, n'avait pas encore découvert Apollinaire et l'esprit nouveau, dont il ne devait pas tarder à se faire l'introducteur dans les milieux snobs. » (André Billy). En 1916, grâce à Picasso, Cocteau rencontra les artistes de Montparnasse, dont Modigliani qui fit son portrait, Max Jacob, Reverdy et Apol­linaire.

Plusieurs soirées associant littérature et peinture - initialement nommées « Peinture et Musique » avant de se transformer en « Lyre et Palette » - avaient également été organisées dans l'atelier du peintre Emile Le jeune, 6 rue Huyghens

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en 1916 et 1917. Roland Manuel y donna une conférence sur Erik Satie le mardi 18 avril 1916 et ce jour-là naquit l'idée de Parade.

La première exposition du 26 novembre 1916 réunissait au programme : Jacob, Cendrars, en fait l'organisateur de cette manifestation, Apollinaire, Reverdy, Salmon et Cocteau. Deux poèmes sont dédiés à Satie (l’un de Cendrars, l’autre de Cocteau). L'illustration musicale proposait des œuvres de Tailleferre, Durey, Auric, Poulenc, Honegger et Satie.

Le 31 décembre, un banquet tumultueux donné en l’honneur d'Apollinaire au Palais d'Orléans rassemblait Picasso, Jacob, Reverdy, Gris, Cendrars, Gide, Cocteau, etc. D'après les signatures des participants figurant sur un menu, il ne semble pas que Soler y assista.

De retour à la vie artistique, Apollinaire cherchait à quitter les petites salles de l’avant-garde pour être joué dans des cadres plus prestigieux. Le projet de Pa­rade n'était donc pas isolé.

« Le Musicien de Saint-Merry » était paru dans Les Soirées de Paris (n° 21, 15 fé­vrier 1914). Comme l'a rappelé Willard Bohn dans Apollinaire et l'homme sans visage, création et évolution d'un motif moderne, en juillet 1914 déjà, Apollinaire avait conçu d’après son poème une pantomime intitulée A quelle heure un train partira-t-il pour Paris ? avec musique d'Alberto Savinio, décors de Francis Picabia (il en reste les p rejets) et mise en scène du mexicain Marins de Zayas ; mais le projet gigantes­que (avec Tour Eiffel, Arc de Triomphe,...), sous les auspices d'Alfred Stieglitz et de 391, pour les représentations en 1915 à New York puis sans doute dans plu­sieurs autres villes ne vit pas le jour à cause de la déclaration de guerre le mois suivant. L'aspect révolutionnaire aurait électrisé toute l'avant-garde.

Fin 1916, Apollinaire remania donc sa pantomime pour en faire un argu­ment chorégraphique et découpa son scénario en trois tableaux ne présentant que de légers changements par rapport au projet antérieur. Pour une comparai­son de détails, on se reportera au texte édité par Willard Bohn (Fata Morgana, 1982).

Au cœur de l'année la plus sombre de la Première guerre, une lettre adressée à Léon Bakst le 17 avril 1917 nous apprend qu'Apollinaire a un sujet de ballet mais qu'il ne voit personne qui puisse le mettre en musique : «Je ne connais mal­heureusement pas de musicien duquel je sois certain. Je viens d'achever une pièce [Les Mamelles de Tirésias] et j'ai des sujets de ballets mais tout est subordonné en ce moment à la question du musicien. » (GA7, 177). Une autre lettre à Leonide Massine du 21 mai 1917, publiée par Ornella Volta dans Satie/Cocteau (Le Castor Astral, p. 139), précise : « La chorégraphie et la musique sont par excellence des arts sur réalistes puisque la réalité qu'elles expriment dépasse toujours la nature. [...] J'espère avoir l'occasion de vous rencontrer avant votre départ et vous déve­lopper ce que je pense à ce propos. Je vous montrerai aussi un projet qui peut-être vous plaira et plaira aussi au charmant Diaghilew. » Il s'agit de H.O.S.Y.N.O.

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PARADE ET LES NOUVEAUX JEUNES
Le 18 mai 1917 fût créé Parade de Satie aux Ballets russes dans une choré­graphie de Massine et dans des décors de Picasso. Soler y assista probablement. Dans le programme, Apollinaire célébra 1' « alliance de la peinture et de la danse » avec la musique, « signe de l'avènement d'un art plus complet », qu'il saluait d'un mot neuf, surréalisme. Il considérait Parade comme « le point de départ d'une sé­rie de manifestations » de l'Esprit Nouveau : Les Mamelles de Tirésias, HOSYNO...

L'exemple de Parade allait de plus provoquer un mouvement d'ensemble au­quel participèrent les écrivains, les peintres et les musiciens. Parade allait devenir un centre d'attraction, un centre de ralliement autour duquel peintres, musiciens et poètes allaient se connaître, se lier, se comprendre, goûter mutuellement le fruit de leur travail, et cela était absolument nouveau en France. Et de ces ren­contres allait découler ce grand élan de renaissance qui devait porter la culture française vers de nouveaux sommets.

« À l'initiative de Blaise Cendrars et de Moïse Kisling, un ami de René Du­rey, le frère de Louis, on décida pour fêter le succès de Parade, de donner un concert le mercredi 6 juin 1917, dans un atelier d'artistes rue Huyghens en plein cœur de Montparnasse qui servait aussi de salle d'expositions. Aux murs étaient accrochées des toiles de maîtres : Picasso, Braque, Matisse, Lhote, Léger, Modi­gliani et Kisling. Tout se passait dans une ambiance de famille. C'est nous qui disposions les pupitres et les partitions, mettions en place le piano. » (Frédéric Robert, Louis Durey, Éditeurs français réunis, p. 27-8).

La partie musicale se composait de trois des six Poèmes d'Apollinaire d'Honegger, Trio d'Auric et Carillons de Durey (dédiés à Satie et créés par Geor­ges Auric et Juliette Meerowitch) Parade de Satie joué par l'auteur et Juliette Meerowitch, pianiste d'origine russe, morte à vingt-quatre ans à Bruxelles en 1919. Rien de Soler apparemment. On y déclama des poèmes. Le programme de la séance était illustré par Picasso.

Satie exultait et souhaitait rassembler d'autres musiciens autour de ceux qu'il appelait déjà ses Nouveaux Jeunes. Une lettre d'Honegger à ses parents datée de juin 1917 nous le confirme : « Satie m'a proposé de m'associer à lui et une dizaine de musiciens pour faire des concerts où l'on jouera notre musique. » Roland-Manuel et probablement Soler appartenaient à cette dizaine d'élus. Plus loin, nous apprenons aussi qu'« Apollinaire m'a donné rendez-vous pour me proposer quelque chose ». Nous ignorons ce que put être cette proposition mais s'il s'agis­sait du Musicien de Saint-Merry ; l'idée ne dut pas séduire le jeune suisse. D'autre part, si Apollinaire envisageait déjà de proposer l'œuvre aux Ballets russes, Ho­negger n'était pas en grâce auprès de Diaghilev qui refusa toujours de lui offrir une collaboration...

Le samedi 16 juin 1917, Apollinaire donna une conférence à l'O.S.T. (Œu­vre du Soldat dans la Tranchée) sur « Une tendance de la poésie contempo­raine », prenant comme exemple Breton, Blaise Cendrars, Pierre Reverdy, Paul

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Dermée, Pierre Albert-Birot, Philippe Soupault et Jean Le Roy dont il fit dire des poèmes par Louise Lara, Yetta Daesslé et Pierre Bertin. L'illustration musicale se composait d’œuvres de Satie, Auric, Durey, Groviez, Honegger et Casabon qui a écrit Soliloque pour piano, interprété par Juliette Meerovitch.

Ce fut Cocteau - Apollinaire l'appelait le « caméléon intrigant » — qui évinça Soler lors des soirées Lyre et Palette. Reverdy y fait allusion dans Le Voleur de Talan, roman paru en 1917. Après avoir damé le pion à Cendrars, Cocteau, qui n'aimait guère les avant-gardistes, ni Varèse ni Casabon, se glissera dans le rôle tenu par Apollinaire. Pour Cendrars, pour Reverdy, le musicien d'avant-garde était Soler et non Satie, considéré comme un bonhomme du siècle passé, ésotériste et doux original. Honegger restait lui aussi sceptique sur les talents réels de Satie : «Je considère Satie comme un esprit excessivement juste mais dépourvu de tout pouvoir créateur. »

Le poète et son musicien se rencontrèrent donc vraisemblablement à cette époque mais sans que nous puissions avancer une date plus précise à ce stade des recherches. S'étant enthousiasmé pour la musique de « Solar » (ainsi qu'il l'appelait), Apollinaire lui demanda une partition pour son ballet tiré du « Musicien de Saint-Merry ». Il semble qu'il ait dû insister et soit revenu plusieurs fois à la charge... Soler, qui habitait alors au 109 rue Cardinet, d'après un carnet d'adresses d'Apollinaire et une carte de visite donnée à Picasso, rapporta la scène : « Je veux que ce soit toi qui fasses la musique, me dit-il, parce qu'il faut que cela déborde de passion. Je lui avais dit auparavant qu'il charge d'écrire la musique à un autre [sic] plus capable que moi, et surtout plus mûr : Erik Satie par exemple qui venait de produire la merveille de Parade et à qui au surplus [sic] je vénère profondé­ment. ». Nous pouvons imaginer le compositeur timide et le poète en vogue dis­cutant de leur projet et, comme le dit Billy dans Le Pont des Saints-Pères (p. 145), « déambuler jusqu'à l'aube, selon une habitude qui datait du romantisme, mats qui, depuis Haussmann, s'était généralisée grâce à la largeur accrue des avenues et des boulevards et à l'amélioration de la voirie. Le noctambulisme a été longtemps un des aspects caractéristiques des mœurs littéraires. »

La revue SIC donna la première représentation des Mamelles de Tirésias le 24 juin au conservatoire Renée-Maubel. Quid de Soler? Aucun article de presse ne le mentionne parmi les assistants.
HOSYNO
Comprenant quatre pages, le manuscrit de l'argument est dactylographié par Soler sur papier vert de format 21 x 24 cm. sans corrections autographes. Ainsi que le déduit justement Willard Bohn, il est basé sur une préoriginale perdue.

On peut supposer que Soler s'attela à la composition du « Musicien de Saint-Merry » dans la version pour deux pianos dès juin et que la partition fut achevée assez rapidement, certainement avant le mois de novembre. « Cette musique je l'écrivis d'un bout à l'autre dans l'enthousiasme. Je peux dire encore qu'on y

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trouvera rarement un brin de paille mais au contraire beaucoup de grains
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