Du 7 au 16 octobre 2009 tnb, salle vilar Durée 1h50







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Les Fiancés de Loches

DE Georges Feydeau

Écrit en collaboration avec Maurice Desvallières

MISE EN SCèNE Jean-Louis Martinelli


du 7 au 16 octobre 2009 - tnb, salle vilar - Durée 1h50
Les Fiancés de Loches


DE Georges Feydeau

Écrit en collaboration avec Maurice Desvallières

Mise en scène : Jean-Louis Martinelli



Gilles Taschet

Eric Argis

Jean-Damien Ratel

Patrick Dutertre

Philippe Binard

Françoise Chaumayrac

Séverine Chavrier

Katia Hernandez


Scénographie

Lumières

Son

Costumes

Accessoires

Maquillage et coiffures

Compositions musicales

Assistante du metteur en scène





Avec

Daniel Bachelet, Marie-Thérèse Boulogne, Christine Citti, Edea Darcque, Laurent d’Olce, Zakariya Gouram, Maxime Lombard, Mounir Margoum, Anne Rebeschini, Sophie Rodrigues, Martine Vandeville, Abbès Zahmani, Christophe Herman, Isabelle Larpin, Georges Nde Nang, Emmanuel Peironnet




coproduction Théâtre Nanterre-Amandiers ; Théâtre national de Bretagne/ Rennes

Dossier réalisé par le Théâtre Nanterre-Amandiers
SOMMAIRE
Georges Feydeau ? p. 5

La pièce (Loches-Paris / Paris-Loches) p. 7

Extraits p. 8

Sa création, en 1888 p. 11

Le Quiproquo p. 12

Le vaudeville p. 13

Jeux de langage p. 16

Feydeau prédit l’absurde p. 17

Le contexte p. 18

Du boulevard du crime… p. 18

... aux grands boulevards p. 18

Ah la belle époque ! p. 19

Œuvres / ouvrages de Feydeau p. 20

Au sujet de Feydeau (sélectif) p. 22

Outils / Lectures complémentaires p. 22
Entretien avec Jean-Louis Martinelli p. 24

“Le comique, c’est la réfraction naturelle d’un drame.”
Georges Feydeau

“Rien n’est plus drôle que le malheur.”

Samuel Beckett

GEORGES FEYDEAU ?


(Paris 1862 - Rueil-Malmaison 1921)

Auteur dramatique français qui a porté le vaudeville du XIXème siècle à son plein épanouissement, à une manière de perfection.
La vocation de vaudevilliste de Feydeau est précoce. Fils du romancier Ernest Feydeau, il s’essaie dès l’adolescence, en négligeant ses études, à l’écriture de piécettes en un acte et de monologues que, tenté par le métier d’acteur, il lui arrive d’interpréter lui-même. La première représentation publique de Par la fenêtre (1882) l’encourage à poursuivre dans cette voie, d’autant que ses monologues sont interprétés par des acteurs célèbres : Galipaux, Coquelin cadet, Judic.
Ce n’est toutefois qu’avec Tailleur pour dames (1886) qu’il remporte un beau succès avant de connaître une longue suite d’années difficiles. Ni La lycéenne (1887), vaudeville-opérette qui sacrifie au goût à la mode, ni Un bain de ménage (1888), ni Chat en poche (1888), qui connut un accueil désastreux, ni les loufoqueries des Fiancés de Loches (1888), de L’affaire Edouard, du Mariage de Barillon (1890) ne parviennent à dérider le public et la critique.
L’année 1892, en revanche, est particulièrement faste avec, coup sur coup, le triomphe de trois pièces en trois actes : au Théâtre de la Renaissance, Monsieur chasse ! ; aux Nouveautés, Champignol malgré lui, avec Desvallières, son plus fidèle collaborateur ; au Palais-Royal, Le système Ribadier, avec Maurice Hennequin, fils de son maître ès sciences vaudevillesques, Alfred Hennequin.

L’art de Feydeau, qui puise son inspiration dans la vie agitée des Boulevards dont il est un des seigneurs, est alors à maturité et les pièces qui pendant une quinzaine d’années suivront à un bon rythme seront autant de triomphes : Un fil à la patte et L’Hôtel du Libre-Echange en 1894, Le dindon en 1896, puis La dame de chez Maxim (1899) qui obtiendra plus de mille représentations, La duchesse des Folies-Bergère (1902), La puce à l’oreille (1907), Occupe-toi d’Amélie (1908).

Semblant alors se désintéresser des grandes mécaniques vaudevillesques en trois actes, il compose avec un comique féroce et poignant des “farces” conjugales dans lesquelles s’expriment les rancœurs d’un mariage (avec Marianne Carolus-Duran) qui a tourné à l’aigre. A cette veine on doit : Feu la mère de Madame (1908), On purge bébé (1910), Mais n’te promène donc pas toute nue ! (1911), Léonie est en avance (1911), Hortense a dit : “J’m’en fous !” (1916).

Une machine infernale



Quelle que soit leur tonalité, les “pièces” de Feydeau (il préfère souvent ce terme à celui de vaudeville) ont su redonner au genre une vis comica qu’il avait perdue. Le tout repose sur la qualité d’une intrigue construite avec un luxe de préparations et qui tisse un réseau arachnéen d’effets et de causes dans lequel les personnages viendront s’empiéger. La chiquenaude initiale, un quiproquo ou une rencontre intempestive, provoque une série de rebondissements en cascade, de péripéties saugrenues, de situations cocasses, où brusquement, dans ce microcosme bourgeois, tout obéit à la folle logique d’un fatum implacable. L’ensemble est emporté par un mouvement accéléré (souci permanent de l’écrivain), et les personnages, qui passent continuellement de la crainte au soulagement et vice versa, sont saisis de fébrilité et vivent dans une urgence qui leur interdit, comme au spectateur, toute réflexion.

L’écriture dramatique, qui semble toujours explorer ses limites, relève d’une esthétique générale du débord. Trop-plein d’effets, de péripéties, de personnages, d’accessoires dans le décor. Dans cette atmosphère saturée, les objets dotés de malignité semblent s’animer alors que les personnages, qui virevoltent et rebondissent, se réifient, butent sur des espaces clos ou sont projetés dans un jeu forcené de portes ouvertes ou fermées.

Un comique délirant et décapant



Ces mécaniques n’excluent pas une certaine vérité humaine des sujets et une individualisation bien marquée qui ne réduit pas les personnages à l’état de bamboches malgré les fantaisies anthroponymiques dans la tradition du genre. On ne s’appelle pas impunément Follbraguet ou Chopinet. Bien sûr la bourgeoisie fin de siècle et le monde interlope parisien se reflètent dans les glaces du décor et s’y reconnaissent - c’est un lieu commun de le rappeler -, y retrouvent aussi leurs fantasmes et leurs désirs inassouvis. Les pièces baignent dans un érotisme latent. La morale y est presque toujours sauve, mais au prix seul de la convention théâtrale. Au dénouement, on ne peut se départir d’un certain désabusement devant la nature humaine et l’universelle jacasserie. Mais l’amuseur ne se voulait ni moraliste ni penseur.

Au bout du compte cependant, la cocasserie loufoque, à force d’ironie décapante, conduit du banal au délire comme dans Ubu roi joué la même année que Le dindon. Et les critiques d’aujourd’hui se plaisent à rapprocher le burlesque de ce théâtre des créations surréalistes. Quant aux rapports d’incommunicabilité entre les personnages, aux jeux dérisoires du langage dans cet univers régi par la logique déréglée de l’absurde, c’est bien à Ionesco qu’ils peuvent faire songer. Mais en définitive cette œuvre apparaît surtout comme une invite à la pratique de la plus rare et la plus franche des vertus théâtrales : le fou rire.

Jean-Marie Thomasseau,

Dictionnaire encyclopédique du théâtre,

sous la direction de Michel Corvin, Bordas

LA PIECE (Loches-Paris / Paris-Loches)

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