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NOS TRESORS CHAPELLES ET EGLISES SAHORRE Saint Etienne – CMH. Ancienne « parrochia St Stephani de Saorra », citée en 1163, dans un précepte du pape Alexandre III, parmi les possessions de l’abbaye du Canigou, elle demeure aujourd’hui désaffectée par suite d’un déplacement du village, au profit de la nouvelle église consacrée en 1878. Bel édifice roman du XIIe, l'église, perchée sur le relief montagneux domine le village. Sa nef unique comporte une abside semi-circulaire et deux absidioles également semi-circulaires encloses dans les murailles latérales, comme un soupçon de transept Par son abside avec appareil soigné, corniche accompagnée de dents d'engrenage et d'arcatures, fenêtre à colonnette et chapiteaux, elle est comparée à l'église de Corneilla de Conflent. Le clocher relève du style lombard. Nous retrouvons les plans ajourés en retrait sur les piliers d'angle, les fenêtres géminées aux chapiteaux trapézoïdaux ou apparentés, et les fenêtres en archères à double ébrasement. Toutefois, au lieu d'arcatures nous avons des petits corbeaux supportant la ligne horizontale de l'encadrement supérieur des ouvertures. Mais c'est un clocher lombard égaré dans le XIIe siècle, car ses chaînes d'angle sont en gros appareil et même en pierre de taille, et d'autre part, il est postérieur à l'abside qui dates des environs de 1180. Saint Cyprien Mentionnée en 869, elle dépendait de l'abbaye Sainte Marie d'Arles. D'accès beaucoup plus facile que l'église St Etienne, elle est devenue l'église de la paroisse. Si la nef de l'église a conservé sa nef antique, le sanctuaire a vu apparaître, grâce à un judicieux décapage, ses peintures murales du XVIIe siècle, qui, telle une tapisserie, présente à de multiples exemplaires la même fleur, avec, brochant sur le tout, l'inscription biblique "Clama ne cesses". Le titulaire Saint Cyprien est présent par un tableau de bois peint, du XVIIe siècle, qui nous le montre en tenue d'évêque. Le petit clocheton est sommé d'un coq, image du christ annonçant à ses fidèles le jour qui approche de l'éternité. Sainte Croix - Thorrent Cette chapelle de hameau se trouve mentionnée en 1347 dans un document faisant état de son prêtre et bénéficier Bernard Teresac. Elle appartenait au château de Thorrent. Il s'agit d'une petite église romane du XIIe toute rustique. Désaffecté mais en cours de restauration, elle possède un curieux campanile partagé par une colonnette. Elle abrite des petits panneaux peints représentant Saint Gaudérique, Saint Isidore et l'Ecce Homo. et une vierge assise en bois, de tradition romane, appelée la Santa Creu, très vraisemblablement parce qu'elle servait de reliquaire à quelques esquilles de la vrai croix. NOS TRESORS CHAPELLES ET EGLISES ESCARO Saint Martin d'Escaro Eglise construite entre 1952 et 1954 avec les pierres de l'ancienne église, détruite dans les années 40 pour permettre l'exploitation minière. Elle conserve le style de l'ancien édifice. Elle abrite deux vierges assises datant du XIIIe siècle, une statue de St Martin à cheval datant du XIVe siècle. Des panneaux peints proviennent de deux petits retables ( XVIIe siècle), dédiés à la vierge et à Saint Jean Baptiste. Sainte Christine d’Aytuà Chapelle d’un « veïnat »d’Escaro construite à la fin du XVIe et dont l’abbé Cazes a retrouvé l’origine de la fondation dans les archives notariales de Jean Puigmitja. Jean Parent avait légué « 35 journaux de terre » pour qu’avec le prix de ces propriétés fut bâtie une église en ce lieu d’Aitua ». Le chanoine Bosca les vendit en 1592, au prix de 75 livres. Edifice de tradition romane, elle possède une abside semi-circulaire conservant notamment un calice des environs de 1600, et une statue reliquaire de Sainte Christine de la même époque, munie de la palme du martyr dans une main et d'une flèche dans l'autre. Elle est accompagnée des statues de Saint Jacques le Majeur et de Ste Anne. C'est la seule église du Conflent dédiée à Sainte Christine. Aplec : 24 juillet, fête de Sainte Christine. NOS TRESORS CHAPELLES ET EGLISES SERDINYA Saint Côme et Saint Damien La partie la plus ancienne de l'édifice relève du style du XIe siècle ou du style lombard : la moitié inférieure de l'abside, aux assises rectilignes de schiste brut que couronnait une arcature d'une lésène à l'autre, et à la fenêtre à double ébrasement. Les deux arcades de la muraille intérieure méridionale faisait office d'arcs de décharge. Cette église du XIe siècle devait comporter une voûte de plein cintre qu'on remplaça par l'actuelle, au XIIe / XIIIe siècles, ce qui occasionna une surélévation des murailles en deux assises et une corniche en pierre de taille, visibles au dessus du porche, ainsi qu'un contrefort qu'on aperçoit à droite du porche. Au début du XVIIIe siècle, l'abside fut exhaussée et l'on construisit une nouvelle nef sur le côté nord, quant au côté sud, on y aménagea le second bras du transept. Le linteau de l'entrée de la chaire date de 1724. Le clocher, de plan rectangulaire, est une construction tardive dont la longueur épouse la largeur ouest de l'église primitive. Un petit campanile se dresse sur la toiture du sanctuaire. C'était la niche de la cloche qu'on actionnait de la sacristie pour annoncer que la cérémonie commençait. Elle abrite le retable du maître-autel qui date de 1661, le retable des Saints Vincent et Augustin peint au début du XVe siècle (il provient de l'église de Marinyans), un Christ roman à couronne royale du XIIIe siècle, une vierge assise du XIVe siècle. Saint Sébastien Une première chapelle avait été bâtie , en 1860, près de la « font del molleriu » dans le but de recevoir les aumônes au saint Martyr qui, selon une tradition, aurait gratifié d’apparitions les villages de Joncet et Serdinya. L’édifice actuel est une construction effectuée en 1869, huit cents mètres en amont de la précédente. Etant désaffectée, ses statues anciennes de saint Sébastien, saint Antoine et saint Eloi, du XVIIIe, ont été déposées en l’église de Serdinya. Saint-Jean Baptiste de Joncet Chapelle construite entre 1643 et 1646 par la famille Mas. Le tableau représentant Saint Jean Baptiste entouré de Saint François d'Assise et de Saint Jacques le Majeur, datant de 1650, constitue le retable primitif du Maître Autel. Un Ecu, au sommet à gauche porte les armes de la famille Mas. Statuette gothique d’une Vierge à l’Enfant. Immaculée Conception XVIIe. Aplec : 24 juin, fête de Saint Jean-Baptiste (messe). Saint Marcel de Flassà Cette église est citée en 1163 dans un privilège du Pape Alexandre III, énumérant les possessions de l’abbaye du Canigou dont elle faisait partie à cette date. Son architecture est caractéristique de l'art du XIe siècle. Son chevet rectangulaire voûté en berceau est entouré d'arcatures lombardes. La nef a perdu sa voûte en berceau, remplacée par une charpente. Il subsiste toutefois les quatre dosserets des deux arcs doubleaux, auxquels correspondent quatre contreforts à l'extérieur. Le maître autel présente les statues de Saint Marcel, Saint Sébastien et Saint Gaudérique, datant du XVIIe siècle. Dans la nef, une statuette gothique de la vierge à l'enfant. Le clocher-mur à deux niche s'élève entre la nef et l'abside sur l'arc triomphal. La cuve baptismale, certainement médiévale, est la plus rustique qui puisse se voir. Aplec : Dimanche proche du 16 janvier, fête de saint-Marcel (Messe). Sainte Marie de Marinyans Eglise consacrée en 1151. Etant sur le point de s'écrouler par suite de l'affaissement des sols, elle fut démolie en 1895, il n'en subsiste que des ruines. Elle possédait une nef unique et était recouverte d'une voûte en berceau simple. Son abside semi-circulaire était ajourée d'une fenêtre à double ébrasement. NOS TRESORS CHAPELLES ET EGLISES OLETTE Saint-Antoine de la Poma Au milieu du XVIe siècle, une chapelle ayant Saint-Sébastian comme cotitulaire, avait été construite selon les dernières volontés d’Honoré Marti, à la « Cabana de pere Joan » (1425), lieu dit encore « La Poma » (1632). Elle se trouvait alors sur le côté gauche et en contrebas de la route menant à Olette. En 1544, les Antonins de Perpignan réussissaient habilement à s’en attribuer les offrandes. L’abbé Cazes a publié le texte insolite de l’acte du baptême conféré à Saint-Antoine de la Poma dont voici la teneur : « Le 12 janvier 1600 fut baptisée Emérentienne, fille de l’honorable Jean Bosca, de Vinça et de Claire son épouse future, car ils ont écrit à Rome à Notre Très Saint Seigneur le pape, pour une dispense d’empêchement de consanguinité… » Après 1840, à demi enterré par les déblais de la route, l’édifice a été remplacé par l'église Saint André Aplec : 17 janvier, fête de Saint Antoine (messe) Saint André Une église primitive du XIe siècle, dédiée à Ste Marie constitue la base de l'église Saint André. En 1597, on se préoccupe d'agrandir la petite construction romane, et en 1611 Antoine Gallart, évêque d'Elne, fait la bénédiction du nouvel édifice que l'on dédie à Saint André. Ainsi, la bâtisse actuelle comporte l'église Sainte Marie constituée par la nef septentrionale et l'abside semi-circulaire. Les deux autres nefs ont été ajoutées dans les premières années du XVIIe siècle. L'architecture n'appelle point de commentaire spécial. La fenêtre géminée de marbre de Villefranche, datant du XIIIe siècle orne la façade. Le clocher moderne a succédé à un autre dans lequel s'est réuni l'université de la ville en 1599. La boiserie d'un retable pour le maître autel date de 1614, le retable de Saint Côme et Saint Damien date de 1621 Saint-Étienne d’Evol Cette chapelle est le fruit de la dévotion qu’eurent les seigneurs d’Evol pour le protomartyr Etienne, dévotion proclamée par une inscription lapidaire qui, placée en 1634 au-dessus de la porte du château d’Evol par Gaspard Galcerand de Gurrea, se trouve aujourd’hui encastrée dans le mur de la mairie d’Olette. Elle est mentionnée en 1347, date à laquelle Guillaume Fabre, de Villefranche, lègue la somme de 5 sous à chacune des églises d’Evol : Saint-André et Saint Etienne. Construction gothique du XIVe siècle, trois ogives en ressaut et l'arc diaphragme de la nef jouissent de contreforts extérieurs. Ecroulé en 1770, il fut restauré en 1784. Peut-être la nef fut-elle alors raccourcie et la campanile supprimé. La chapelle conserve une toile et une statuette de Saint Etienne du XVIIe siècle. La municipalité d’Evol a l’intention de restaurer cette chapelle. « Goigs del glorios Sant Esteve ». Saint André d'Evol Les arcatures et lésènes, spécifiques du premier art roman, qui décorent l'abside et trois faces du clocher font situer ces parties de l'édifice au XIe siècle. La chapelle actuelle du rosaire fut construite en 1723. Elle abrite un retable du rosaire de 1578 qui représente les quinze mystères du rosaire. Le retable de Saint Jean Baptiste est attribué au peintre anonyme "Le Maître du Roussillon", il date du XVe siècle. Elle possède également un Christ en croix de 1727 et une vierge romane de la fin du XIIIe siècle. NOS TRESORS CHAPELLES ET EGLISES Ayguatebia Saint Félix Elle a été construite à la fin du XVIIe siècle sur l'emplacement de l'église romane consacrée à St Félix et St Ermengol. Le sacristie est daté de 1694. Le clocher porte la date de 1706. De l'église romane ne subsistent que les fausses pentures de la porte d'entrée, la cuve baptismale en granit ainsi qu'un pan du mur côté cimetière. Cette église romane possède un admirable panneau peint de la fin du XVe siècle, représentant la vierge allaitant. Le retable du maître autel, en bois doré, de la belle époque baroque présente Saint Pierre qui accompagne Saint Félix. La chapelle du rosaire nous montre un petit retable peint au début du XVIIe siècle, deux statues du XVIIe siècle encadrent ce retable, elles représentent sans doute Saint Félix et Saint Ermengol. Saint-Michel dels Plans - Talau Cette chapelle est mentionnée en 1278 comme faisant partie d’un fief tenu par Raymond de Canaveilles pour Guillaume de So. Son abside semi-circulaire décorée d’arcatures à lésènes et sa fenêtre à double ébrasement en font une construction du premier art roman qu'il faut situer au XIe siècle Petit retable daté de 1693, dont est absente la pièce la plus remarquable : une statue polychrome de Saint Michel taillée en un seul bloc de bois. Fonts baptismaux romans. Saint Etienne - Talau Dans son privilège de 968, le pape Jean XIII cite l'église parmi les possessions de l'abbaye de Cuixà. Son mobilier est en partie classé monument historique. Elle abrite une petite vierge romane du XIIIe siècle et un Christ du XIIe siècle, sur une croix moderne, portant une couronne royale à la place d'une couronne d'épines NOS TRESORS CHAPELLES ET EGLISES SANSA Saint Jean Baptiste C’est l’ancienne église paroissiale de cette localité, mentionnée en 1189 à l’occasion de la vente d’un mas faite par Arnaud et Guillaume de Llugols au prieur de Corneilla, Berenger. Son éloignement fit que l’on envisagea, dès 1562, d’en édifier une nouvelle plus près du village. Ce projet ne fut réalisé qu’en 1866, date à laquelle Sansa comptait 185 habitants. Edifice roman du XIIe, voûté en berceau brisé lisse, mais dont la nef fut prolongée vers l’ouest. En mauvais état d’abandon, un groupe de bénévoles a fort heureusement entrepris d’en refaire la couverture, envahie par les végétaux. Elle conserve une vierge assise du XIIIe siècle, un Saint Bernard en bois doré daté de 1632. Le retable du maître autel, en bois doré date du XVIIIe siècle. Il présente un Saint Jean Baptiste accompagné d'un Saint Pierre et d'un Saint Paul et surmontés d'une vierge à l'enfant. La sacristie possède un Christ en croix du XVIe siècle. NOS TRESORS CHAPELLES ET EGLISES SOUANYAS Sainte Eugénie de Souanyans L'église, avec son abside en pierre de taille de schiste est de construction romane tardive. Elle appartient au XIIIe siècle. L'autel Sainte Eugénie fut consacré au XIe siècle. Elle abrite un retable de la seconde moitié du XVIe siècle et une statue de Ste Eugénie du XIVe siècle. Elle possède également un chandelier en fer forgé du XIVe siècle, une roue à clochettes ouvragée et une cuve baptismale de forme cylindrique. Saint Fructueux de Marians Chapelle d’un hameau qui, se dépeuplant au XVIIIe (47 habitants en 1787, puis 24 en 1798), fut recensé avec Souanyas à partir de 1822. Elle se trouve mentionnée en 1413 dans un acte citant son « rector » en la personne de feu Guillaume Roma. Edifice roman, récemment restauré, avec abside semi-circulaire et nef unique, agrandie postérieurement d’une chapelle sur la gauche. Croix processionnelle en bois du XIVe, retable du Rosaire du XVIe, retable de Saint-Fructueux du début XVIIIe, complètement vermoulu et dont ne subsiste que la statue. Trois plats de quêtes anciens en cuivre. Croix de marbre du cimetière datée de 1636. Aplec : dimanche proche du 21 janvier, fête de saint-Fructueux (messe). NOS TRESORS CHAPELLES ET EGLISES NYER Saint-Jacques Cet édifice relève en grande partie du premier art roman et date donc du XIe siècle. L'abside est presque intacte avec ses arcatures et ses lésènes et sa fenêtre centrale à double ébrasement. On retrouve également les arcatures lombardes sur la muraille nord. Quant à la face occidentale, elle présente deux rangées d'arcatures superposées. Le portail, en bel appareil de marbre blanc, est couronné de dents d'engrenage, il date du XIIe siècle. Le clocher est une construction du XIXe siècle, il masque une partie de l'abside. Le retable du maître autel est une œuvre baroque qui daterait de 1722. La première chapelle latérale comporte un retable patronné par les statues de Saint Côme et Saint Damien du XVIe siècle, et Saint Roch du XVIIe siècle. Le retable du rosaire possède une vierge à l'enfant de 1762 et une cathèdre de procession. La plus belle pièce d'art de l'église serait une statue romane de N. D. de Nyer. Notre-Dame de la Roca – IMH. La tradition veut que ce sanctuaire ait été bâti en raison de l’invention d’une statue de la Vierge dans une grotte voisine, par une jeune fille de Nyer. Ce qui paraît certain, c’est qu’une chapelle primitive ait existé dans le château de la Roca, construit au XIIIe. On en devine encore l’abside, mais peut-être fut-elle remaniée à l’époque, où on y plaça un portail gothique. Dès 1633, les registres de l’église de Nyer mentionnent la nomination de ses marguilliers. En 1688, Jocavell compte « Nostra Senyora de la Roca » au nombre des ermitages du diocèse d’Elne. Une reconstruction en fut effectuée de 1690 à 1692 pour être reprise en 1719 par le curé Pierre Iglesias et terminée en 1722. Les matériaux du château avoisinant, abandonné depuis le XVe siècle, furent utilisés durant tous ces travaux. L’ermitage eut, en 1855, la visite de Louis Just, qui put compulser, en l’église de Nyer, un vieux manuscrit catalan relatant l’histoire de l’invention. L’édifice actuel s’étage du XIIIe au XVIIIe par suite de ses modifications successives. Sa nef est voûtée en plein cintre et sa façade comporte la date de 1719, indiquant la poursuite des travaux, ainsi que le blason « fascé d’argent et de sable » des Banyuls, maladroitement réutilisé. Le retable, aux panneaux peints, est apparemment du XVIIe. La statue centrale de Notre-Dame de la Roca est une œuvre gothique. « Goigs de Nostra Senyora de la Roca » Aplecs : Lundi de Pâques et de Pentecôte – 8 septembre, fête de la Nativité de la Vierge. Chapelle de la Sainte famille de Nyer En 1732, l'évêque d'Elne accorde à François de Banyuls, seigneur de Nyer, la faculté de faire célébrer la messe dans la chapelle qu'il a fait construire sous l'invocation de la Sainte Famille. Il s'agit de la chapelle qui se trouve à l'entrée de Nyer, entre deux maisons, et qui est présentement patronnée par Saint Jacques. La statue de Saint Jacques le Majeur, du XVIIe siècle devrait figurer au maître autel de l'église paroissiale. Saint-Just d’En Cette église est mentionnée en 1376, date à laquelle Jacques Baro, d’Eixalada, lui lègue 6 deniers. Au début du siècle, on la désignait comme paroisse de « la ville d’En », souvenir lointain de la « villa Emne » (864), devenue « villare de En » (1267). Un peu au-dessus de l'édifice se dressent les ruines de ce hameau qui comptait 66 habitants en 1798-99. Edifice du XIIe laissé à l’abandon et solitaire sur le sommet d’une butte. Seule au centre d'un immense panorama de montagnes, collines, vallées et plateaux, c'est un petit bijou d'église romane. A la fois rustique et soigné, avec son portail tout simple à deux arceaux et ses deux fenêtres à double ébrasement. Elle est ornée au sommet du mur de l'arc triomphal, d'un oculus. Les battants de la porte sont d'origine, mais ne garde que les traces des volutes des pentures primitives, dont certaines sont conservées dans l'église de Nyer. NOS TRESORS CHAPELLES ET EGLISES CANAVEILLES Saint-André de Llar Après avoir été donnée, en 846, à l’abbaye d’Eixalada par le comte Bera, cette église se trouve mentionnée, en 950, parmi les possessions de l’abbaye de Cuixà dans un privilège du pape Agapet II. Llar, qui comptait 60 habitants en 1798-99, fut réuni à la commune de Canaveilles au XIXe siècle. A 200 m de la localité, sa vieille église se dresse toujours, dans un triste état d’abandon, au milieu du cimetière. Une nouvelle chapelle, dont le sort n’est guère meilleur, a été construite en 1897. Saint Martin de Canaveilles Eglise romane mentionnée dès 1011, elle comporte au midi l'adjonction d'une petite nef de protection, servant de porche, dans laquelle on peut voir une pierre tumulaire ornée d'une grande croix pattée, symbole de la sépulture chrétienne. La pièce la plus intéressante du mobilier est un bas-relief en belle pierre, représentant Saint Pierre qui date de 1309. Elle abrite également un panneau peint au XVIIe siècle, un très beau chandelier en fer forgé du XIVe siècle, une cuve baptismale en granit ouvragé, un Christ, un Saint Martin et une vierge du rosaire du XVIIe siècle. Saint Pierre de Cerola (ou D'Els Graus) En dessous de Canaveilles, à proximité de la route nationale, dans le cirque d'Els Graus, se dressent encore les vestiges de l'Eglise romane, de laquelle provient le Saint Pierre de Canaveilles. Un précepte de Charles le Chauve, en date de 871, en faveur de l'abbaye d'Eixalada, fait mention de la primitive église Saint Pierre. NOS TRESORS CHAPELLES ET EGLISES FONTPEDROUSE Sainte Marie Edifiée en au milieu du XIXe siècle sur l'ancienne église dont il ne reste qu'un fragment de façade nord. Le clocher daterait de 1855, il a été construit sur les vestiges d'une ancienne tour de défense. Eglise à nef unique, la porte d'entrée est plein cintre. Le clocher est carré. Elle conserve une vierge, des statues de Saint Roch et Saint Sébastien datant du XVIIe siècle et une Cadireta du XVIIe - XVIIIe siècle. Saint-Paul Cette chapelle est mentionnée en 1672, date fournie par Alart dans sa nomenclature des églises du Conflent. Détruite par la DDE lors de la construction de la RN 116, elle fut remplacée par un oratoire à l'entrée de la route de la gare. Puis une deuxième chapelle Saint Paul vît le jour, abandonnée, il s'agit de la deuxième maison à l'entrée du village. Eglise de la Trinité - Prats Balaguer Son architecture est typique de l'art roman du XIe siècle. Elle a été remaniée au fil du temps. La nef unique au berceau plein cintre se termine par une abside en cul de four d'origine. Trois chapelles et une sacristie ont été ajoutées, probablement au XVIIe siècle. Le clocher est adossé à la façade, mais ne fait par corps avec elle. Depuis 1985, plusieurs campagnes de restauration ont été menées par la commune pour préserver et mettre en valeur l'édifice. Saint Joseph- Prats Balaguer Chapelle de style néo-moderne, elle fut bénite en 1871. Elle a été récemment restaurée à l'initiative de la commune. Chapelle à la vierge - St Thomas les Bains Il ne reste que des ruines de cet édifice qui date de la fin du XIXe siècle. NOS TRESORS CHAPELLES ET EGLISES PY Eglise Saint Paul L'ensemble du monument date de 1022, en particulier la façade méridionale avec ses arcatures, le clocher avec sa fenêtre inférieure à double ébrasement et toute la demi-nef, avec son souterrain, parallèle à la nef majeure. Le matériau de construction de la bâtisse est la pierre ordinaire locale. Néanmoins, ici et là, on a utilisé du marbre blanc d'un éclat incomparable. L'église présente un aspect assez inhabituel. La chapelle du rosaire fut ouverte en 1649 dans la muraille nord, la sacristie ajoutée en 1667 et son chevet remanié en 1732 pour agrandir le sanctuaire. Le clocher possède curieusement, à hauteur du toit de l'église, deux motifs de décoration en forme de rosace, constituées par la disposition même des pierres. Une tête de monstre, en marbre, est logée au centre. On devine deux oculi obturés juste en dessus des arcatures. Au beau milieu de la grande nef on distingue un arc triomphal, sans doute du XIe siècle, qui donne entrée à deux sanctuaires successifs, le second datant de 1732. Le mobilier se réduit essentiellement à un bénitier médiéval en marbre de Py, avec une vasque ornée de visages et d'un chien; et d'une statue en bois de Saint Paul datant du XIVe siècle. NOS TRESORS CHAPELLES ET EGLISES THUES-ENTRE-VALLS Eglise Sain Génis Mentionnée la première fois au XIe siècle comme possession de Cuxa, l'église n'apparaît dans les sources qu'en 1206. Eglise romane à nef unique voûtée plein cintre, elle possède une abside semi-circulaire datant du XIe siècle. Au XIIIe siècle l'abside devient carrée, et au XIVe siècle on ajoute la penture de la porte et une collatérale qui communique avec la nef primitive par deux arcatures reposant sur un pilier massif. Le clocher-mur et percé de deux ouvertures en plein cintre Les deux pentures en bois de l'ancien retable datent de la fin du XVIe siècle. La vierge du rosaire date du XVIIe siècle. Une statue de St Jean l'évangéliste du XIe siècle proviendrait de la chapelle d'Entre-Valls. Chapelle Saint Jean d'Entre-Valls Elle date du IXe siècle. Il n'en reste que des vestiges. NOS TRESORS CHAPELLES ET EGLISES MANTET Saint Vincent Petit édifice roman à nef unique, l'église date de 1101. Il subsiste l'abside en pierre de taille (elle daterait du XIIIe siècle) qui a dû remplacer en plus grand une abside du XIe siècle dont l'arc triomphal a laissé son dosseret nord. Toute la face septentrionale relève de la construction primitive, tandis que la face méridionale et la couverture sont à situer à l'époque contemporaine, plus précisément en 1858. Le clocher est construit en continuité avec cette abside, dont il épouse la circularité. NOS TRESORS CHAPELLES ET EGLISES JUJOLS Eglise Saint Julien et Sainte Baselisse : L'église possède une abside semi-circulaire à arcatures lombardes du premier art roman la situant au XIe siècle. Il en va de même pour le clocher carré, tronqué et transformé en clocher-mur qui abrite une cloche du XVIe siècle. L'ajout d'un collatéral alla sans doute de pair avec l'intérieur de la nef, le doublement des murailles et la reconstruction de la voûte. En 1630, Barthélemy Casanova et sa femme établirent dans cette église la confrérie du Rosaire et firent peindre un retable avec leur portrait. Isabelle Sunyer, leur fille, fît ériger un autel à l'honneur de Saint Antoine de Padoue. Elle abrite des statues de St Julien et Sainte Baselisse datant du XVIe siècle et un bénitier en marbre. NOS TRESORS CHAPELLES ET EGLISES OREILLA Sainte marie d'Oreilla L'église primitive était constituée par le transept actuel. Vers 1655, à la suite d'un vœu, l'on construisit en l'honneur de Saint Roch une chapelle latérale qui finit par devenir le siège du maître autel. En 1887 on agrandit l'église du côté opposé, ce qui lui donna la forme régulière qu'elle présente maintenant. Le retable du maître autel date de la fin du XVIIe siècle. Le retable de Saint Lin date de la fin du XVIe siècle Elle abrite une croix processionnelle en argent repoussé et ciselé datant d'environ 1300, un petit panneau peint représentant Sainte Barbe du XVe siècle, une statue de N. D d'Oreilla des environs de 1300. Sainte Eulalie et Sainte Cécile de Celrà Cette église dont la première mention remonte à 1046 a laissé des ruines au dessus d'Oreilla. L'église de ce dernier village a hérité de son retable de Saint Lin. NOS TRESORS LES CHATEAUX Château de Sérola Ruine d'une forteresse à la limite d'En et Canaveilles. Construit sur un promontoire, il domine la rive gauche de la Têt, se trouvent les restes du château de Serola, forteresse qui devait dominer un ancien village Château de Nyovols Ce château, dont il ne reste quasiment rien aujourd'hui, était accompagné d'une tour rectangulaire dont on trouve encore quelques vestiges. Construit sur un second promontoire dominant la vallée de la Têt il vient compléter la défense des lieux. Ces deux forteresses, ajoutées à une autre construite sur la commune d'En (de l'autre côté de la Têt), formaient un triangle défensif destinés à protéger le défilé des Graus : une poignée d'hommes aurait suffi à arrêter toute une armée. NOS TRESORS LES CHATEAUX CANAVEILLES - LLAR Vestiges du château de Llar Il reste une tour de défense, probablement élément d'un château plus important NOS TRESORS LES CHATEAUX FONTPEDROUSE Château de Prats Balaguer Sur un rocher, au dessus du village, s'élèvent les vestiges du château. A l'origine, il n'y avait qu'une tour à signaux carrée datant du XIe siècle. Elle comportait deux étages et une plate-forme. Les murs mesuraient 1,50 m d'épaisseur. On y pénétrait par une porte voûtée. La tour offrait un panorama sur les plateaux environnants et communiquait avec celle de Llar et avec le château de Sauto, en Cerdagne. Pour cela , un feu de paille était allumé en haut de la tour (sur la plate-forme). La nuit, le grand feu, ou le jour l'épaisse fumée, signalaient l'arrivée d'envahisseurs. Deux côtés de la tour sont encore debout. Le site aurait vécu un changement de vocation. Au XVe siècle on ne parle presque plus de tour à signaux L'ajout de deux courtines qui se raccordent à la tour lui auraient conféré son nom de château. L'une possédait trois ou quatre archères, l'autre était percée de deux rangées de meurtrières. Cette dernière, en son centre, comportait le portail du château. Aujourd'hui, il ne reste que des vestiges de ces murailles. Le château n'était pas une demeure seigneuriale. Il devait défendre le pays en cas d'attaques et percevoir les droits de péage de toutes les marchandises transportées. Après fouilles, on a découvert sur le site des débris de céramiques et de verres, des objets en fer, des ossements d'animaux et des pièces de monnaie. Aujourd'hui, l'association de protection du patrimoine de la commune de Fontpédrouse veille à conserver les vestiges château en l'état et petit à petit à le restaurer. NOS TRESORS LES CHATEAUX JUJOLS Vestiges du château de Jujols Seul vestige du château, une haute porte voûtée en plein cintre, en schiste brut, au centre du village. NOS TRESORS LES CHATEAUX NYER Château des seigneurs de la Roca La première mention du château date de 1276, document qui pour d'autres daterait de 1306 lorsque le roi Jaume 1er de Mallorca confirma l'inféodation du château. Son emplacement est stratégique : les ravins et les précipices qui l'entourent sont des défenses naturelles. Il ne reste plus aujourd'hui que la grande tour de 12 mètres, presque intacte. Du côté nord de la tour, il subsiste des traces d'un bâtiment rectangulaire à deux étages. Château des seigneurs de Banyuls Il domine le village. Construit au XVe siècle, il a été restauré au XIXe siècle. Il a été édifié en remplacement de la forteresse de La Roca, dont l'abandon remonte sans doute à cette époque. Nos TRESORS Les châteaux OLETTE-EVOL Château d'Evol Guillaume de So, vicomte d'Evol, fit construire le château fortifié en 1260, sous les incitations du roi d'Aragon, qui possédait alors le Conflent. Sa situation est stratégique : à la base d'une colline qui sert de contrefort au mont Coronat, il est au bord d' un ravin très profond et sur la rive gauche de la rivière d'Evol. Le premier acte mentionnant l’existence du château d’Evol date de 1303. Le château connu son âge d'or à cette époque, sous le royaume de Majorque. Il était constitué de quatre tours reliées par des murailles. Au centre, s'élevait le donjon, de forme circulaire. Aujourd'hui, on peut admirer une tour bien conservée, et des pans de murs. Le 5 octobre 1982 le château a été inscrit à l’inventaire des monuments historiques. Racheter par la commune d’Olette-Evol en 1991, des projets de restauration ont récemment réussit à voir le jour grâce la passion des membres de l'association " Castell d’Evol – Vicomté de So" http://www.chateauevol.fr.st/ Castell de la Bastida Nova La première mention de l'édifice date de 1345, mais sa construction remonte probablement à 1340. Il fut édifié à la demande du vicomte d'Evol, Jean de So pour compléter la défense de la région. Cette nouvelle forteresse devait être le centre militaire de tous les châteaux du Haut Conflent Elle assurait la sécurité et fixait un noyau de population industrieuse sur l’axe de passage principal. Les Vicomtes en firent leur résidence de prédilection mais s’éloignèrent rapidement, s’établissant près de la cour de leurs monarques, les rois d’Aragon, puis d’Espagne ou ils brillaient dans de hautes fonctions. Cette place fortifiée formait un quadrilatère encadré à chaque angle de tours rondes, elle ne possédait pas de donjon. Deux des tours sont encore en place, uniques vestiges du château. en ruine à l’époque, ne semble avoir été qu’un refuge en période d’invasion plutôt qu’un point défensif. Par la grâce du roi d’Aragon, Guillaume, fils de Bernard de LLO, descendant par sa grand-mère des seigneurs d’USSON, gardiens de la haute vallée de l’Aude, reçu en 1260, en autres apanages, le village d’Evol, avec incitation d’y construire un château fortifié. La lignée des seigneurs qui se succèderont perpétuera, en terre aragonaise et majorquine, le nom de DE SO, substitué à DE LLO qui été nom entaché d’hérésie (d’Alion, du latin d’Alio) Association Castell d’Evol – Vicomté de So Le premier acte mentionnant l’existence du château d’Evol date de 1303. nous sommes dans l’âge d’or du château, de 1260 à 1360, coïncidant avec l’éphémère durée du royaume de Majorque (1276-1344), dont il dépendra et pour qui ses Barons, devenu Vicomtes (en 1337, sous Jean, fils de Bernard IV), s’illustreront au service de leurs rois. Le titre de Vicomte était, à cette époque, la plus haute distinction qui pût être donnée aux seigneurs roussillonnais (barons), le roi se réservant exclusivement les titres de comte du Roussillon et de Cerdagne (giralt). Jean de So, pour compléter la défense de la région, fera construire le château de la Bastide, en aval d’Olette, au bord de la têt. Réplique du bastion d’Evol, sans donjon et de dimension plus petite, la Bastide assurait la sécurité et fixait un noyau de population industrieuse sur l’axe de passage principal. Les Vicomtes en firent leur résidence de prédilection mais s’éloignèrent rapidement, s’établissant près de la cour de leurs monarques, les rois d’Aragon, puis d’Espagne ou ils brillaient dans de hautes fonctions. NOS TRESORS LES CHATEAUX SAHORRE - THORRENT Le château de Thorrent Il fut bâti vers l'an 900 par trois moines sur un lieu stratégique : présence d'une source d'eau, étendue d'une terre cultivable et facilité de défense. Il fut initialement un monastère, puis il fut habité par les barons de Thorrent, hauts justiciers du pays pendant des siècles. Au XIXe siècle le Baron de Thorrent Oscar de Satgé, grâce à la dot de sa femme, restaura le château et remis en état le parc qui l'entoure. Le château a gardé son aspect médiéval. Il est entouré d'arbres centenaires qui lui confèrent un aspect romantique. Au sommet du parc, un caveau contient les cendres du baron Oscar de Satgé et de son frère Lionel Aymar. |
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