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LIBÉROTHÈQUE 2010 LIBÉROTHÈQUE / CASA DEL VIENTO - ÉTUDE DE MARCHÉ Concurrents, clients, coûts, anticipation Fernando Navarro Sordo 38, rue des saules- 2ºgd / 75018 paris ![]() ![]() AVANT-PROPOS I Vous trouverez ci-dessous l’étude de marché élaboré pour établir les conditions de clientèle et de concurrence dans lesquelles se développerait éventuellement l’initiative commerciale Libérothèque-Casa del Viento dans Paris intra-muros. Le porteur du projet a recueilli lui-même les données exprimées dans ce document pendant 4 mois, entre mars et juin 2010, et auprès d’organismes publics et privés, et par ses propres moyens, en interviewant les responsables des locaux mentionnés. TABLE DES MATIÈRES I Population p.3 Tendance de consommation restauration p.7 Sondage p.8 Structure socio-économique p.10 Flux touristiques p.12 Divers établissements dans Paris p.15 Projets parisiens et considérations urbanistiques p.23 L’emploi à Paris p.27 Le commerce et les établissements à Paris p.29 Contexte endogamique p.32 Coûts basiques potentiels p.44 Rapport des marges pratiquées p.61 Clients prioritaires et rues idéales pour installation p.64 Produits et fournisseurs potentiels p.65 Communication p.67 Personnalités et parrains potentiels p.70 Calendriers d’intérêt p.71 Aides au financement p.76 Considérations sur le marché e-book p.81 POPULATION I STRUCTURE DE LA POPULATION I L’Ile-de-France présente avec d’autres grandes métropoles internationales certaines similitudes au plan démographique : forte natalité, déficit des échanges migratoires avec les autres régions, et grande attractivité pour les étrangers. Début 2004, la région compte 11,3 millions d’habitants et regroupe 18,7 % de la population métropolitaine. Cette proportion n’a guère varié depuis une quarantaine d’années. Depuis le début des années 2000, l’excédent des naissances sur les décès est en moyenne de 100 000 personnes chaque année. Cet excédent naturel est tempéré par un solde migratoire négatif avec la province, compensé en partie par un solde migratoire positif avec l’étranger et les Dom-Tom, soit au total le départ d’environ 35 000 personnes en 2004. La région île de France présente un profil de cosmopolitisation. L’arrivée des jeunes et le départ des plus âgés contribuent à entretenir la jeunesse relative de la population francilienne : un habitant sur trois a moins de 25 ans et un sur huit seulement 65 ans ou plus. Cette part des plus âgés est la plus faible de métropole. Les personnes seules sont relativement nombreuses. Moins de la moitié des ménages est propriétaire de son logement, contre 57 % en métropole. L’Ile-de-France contribue pour 28,8 % au produit intérieur brut métropolitain en 2003 et rassemble 22 % des emplois. La région offre environ 5,3 millions d’emplois, salariés pour 90 % d’entre eux. Les services marchands, sont sur-représentés dans la région, notamment les activités marchandes de conseil et assistance, les activités financières et immobilières, ainsi que celles de recherche et développement et les activités culturelles. L’Ile-de-France reste la première région industrielle malgré la baisse persistante des emplois. Elle concentre par ailleurs près de la moitié des « emplois métropolitains supérieurs », fonctions à forte valeur ajoutée. La croissance de l’emploi, déjà plus modérée qu’en province avant 2000, est restée faible depuis. Simultanément, le taux de chômage, qui était traditionnellement plus bas qu’en province, a rattrapé le niveau de la métropole. En Ile-de-France, le revenu disponible par habitant est nettement supérieur à celui des autres régions mais il existe de fortes inégalités territoriales. Les revenus fiscaux sont nettement plus élevés à l’ouest et plus dispersés au centre de la région, et les disparités de revenus sont d’autant plus marquées qu’on se rapproche du coeur de l’agglomération parisienne. Par ailleurs, un Francilien sur huit vit dans une zone urbaine sensible (ZUS) et les allocataires du RMI sont de plus en plus nombreux. En 2005, l'Ile-de-France comptait 23 zones franches urbaines (ZFU) parmi les 85 de la métropole ; 3 des 15 nouvelles ZFU, créées en avril 2006 par la loi pour l'égalité des chances, sont situées dans la région. ![]() D’après le graphique précédent, la région île de France, où se trouve la capitale de l’État, Paris, présente un taux de population jeune clairement supérieur à celui de la métropole. Les personnes ayant entre 0 et 45 ans sont plus nombreuses en île de France qu’ailleurs dans le pays. NATALITÉ À PARIS I A Paris plus qu’ailleurs, on fait des bébés ! Avec une moyenne de 30 000 bébés par an, Paris est la première ville française en termes de nombre de naissances. Le taux de natalité est de 14 pour 1000 à Paris contre 12, 9 pour le reste de la France… Ceci s’explique en partie au fait qu’un grand nombre de jeunes originaires de provinces sont venus s’installer à Paris pour y poursuivre leurs études ou trouver du travail. Ainsi les 20-34 ans représentent 28% de la population parisienne contre 23% de celle de l’Ile de France et 13% de la France métropolitaine. Ainsi les bébés parisiens sont plus nombreux que les autres. Toutparis.org 30.683 Naissances à Paris en 2009. Insee Après la Seconde Guerre mondiale, la population parisienne tomba à 2 725 374 habitants (recensement de 1946). Elle connaît une nouvelle reprise (2 850 189 habitants en 1954) grâce à la croissance économique et démographique propre à toute la France. Cependant, dès la fin des années 1950, le phénomène de saturation se manifeste à nouveau. Paris surpeuplée recommença à se vider à partir du centre vers la périphérie. De nombreux programmes immobiliers transforment des appartements en bureaux, contribuant à cette baisse de la population, qui est particulièrement rapide dans les années 1960 et 1970. La population passe de 2 790 091 en 1962 à 2 299 830 en 1975. La baisse, ininterrompue, s'est cependant fortement ralentie depuis 1980 environ, et les prévisions qui annonçaient moins de deux millions d'habitants n'ont pas été vérifiées. Le recensement rénové du 1er janvier 2006 donne pour la première fois depuis un demi-siècle un accroissement de la population de Paris intra-muros, conformément à une tendance au repeuplement du centre observé déjà dans d'autres métropoles, comme Londres et New York. Cette évolution est surtout due à Paris à la natalité dans les quartiers populaires de la ville et à une diminution de la mortalité par un rajeunissement de la population : les plus forts accroissements de population se constatent dans les 9e, 12 e, 13e, 18e, 19e et 20e arrondissements tandis que les 4e, 7e, 8e et 16e arrondissements voient leur population continuer à diminuer. Wikipedia DENSITÉ DE POPULATION À PARIS PAR ARRONDISSEMENTS I
Source: INSEE Nous avons surligné en vert les données des arrondissements avec une forte densité de population et une population totale en dessus de la moyenne des 20 arrondissements parisiens. En suite, nous avons surligne en jaune un deuxième groupe d’arrondissements où la densité reste toutefois considérable, tandis qu’en bleu clair nous avons marqué les districts les moins denses. Ceci dit, il faut tenir compte que toute la ville de Paris compte avec une densité de population très forte en comparaison avec la majorité des capitales d’États en Europe, voire dans le monde. TENDANCE DE CONSOMMATION RESTAURATION Selon les chiffres de l’INSEE pour l’année 2008, à Paris il existait 11 462 établissements de restauration et cafés. Pour la même période, les ménages français ont dépensé un total de 38 634 000 000 € dans des restaurants ou des cafés. Par tranche d’âge, voici les dépenses annuelles moyennes des ménages français :
D’après ces données il est facile de remarquer deux groupes d’âge selon le montant des dépenses annuelles dans des restaurants ou des cafés : un groupe formé par les individus compris entre les 25 et les 65 ans, et un autre groupe formé par le reste d’individus. Le premier groupe consomme pratiquement le double que le deuxième et devrait donc faire partie de notre cœur de cible. SONDAGE I Nous avons réalisé un bref sondage d’opinion anonyme via Internet. 85 personnes ont répondu à 27 questions. 6% des interviewés ont entre 18 et 24 ans ; 80% se trouvent dans la tranche d’âge comprise entre 25 et 34 ans ; 12% se situent dans la tranche 35/44 ans ; tandis que le reste des interviewés ont plus de 45 ans. 82% des enquêtés sont français, tandis que 13% sont des non français originaires de l’UE. Les femmes représentent 60% des personnes qui ont participé au sondage, contre 40% d’hommes. 68% des personnes sondées habitent à Paris Intra Muros, 13% habite en banlieue parisienne, 8% en province, et 11% à l’étranger. Concernant le niveau de revenus, 26% des participants au sondage gagnent moins de 1 500 € nets mensuels, contre 21% dont les revenus nets mensuels se situent entre 1 501 € et 1 800 €, 27% entre 1 801 € et 2 400 €, 13% entre 2 401 € et 3 500 €, et 6% plus de 3 500 €. |
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