Histoire des missions en Chine des Auxiliatrices







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1907

En Septembre 1907, il y eut 70 élèves. Plusieurs venant d'écoles très païennes voulurent imposer leur manière de faire et de travailler librement ; mais déjà l'influence catholique leur faisait accepter l'autorité...
Ainsi le professeur ayant, pendant une leçon écrit un blâme au tableau au sujet de quelques élèves qui avaient négligé leur travail de composition, il y eut, comme à toutes les occasions de ce genre, une petite cabale. Le calme des Mères les démonta en ces circonstances, et cela ne dura jamais longtemps. – Deux jours après cependant, la seconde classe déclara son intention de se venger du professeur, sans se douter que Mère Sainte X... les entendait. Elle entra pour le cours d'histoire ancienne, et profita d'un trait d'héroïsme pour prouver que la vraie grandeur consiste à se vaincre. Les élèves firent quelques questions... et nous apprîmes bientôt que le projet d'écrire au professeur n'était pas poursuivi.
Un esprit sérieux et esprit de famille commençaient à dominer à l'Etoile, et naturellement, les classes se trouvant vis-à-vis du corridor conduisant à la chapelle, il était inévitable que la question religieuse se posât pour les meilleures élèves. Elles demandaient des explications, et comme les Mères se montraient très réservées, elles adressèrent au Révérend Père Li une requête l'invitant à leur faire une série de conférences sur la religion chrétienne. Ces conférences, inaugurées en 1907 ont continué depuis. En 1911 on comptait 70 ou 80 auditrices très attentives.
1910

A mesure que s'accroissait le nombre des élèves, le programme des études se développait, et en 1910, des certificats de fin d'études pour le français, l'anglais, les arts, furent institués, et comme ils n'étaient accordés que d'après une moyenne demandant un sérieux labeur, ils conquirent vite l'estime des familles.
Quelques années plus tard, les cours de chinois étant réglés par le gouvernement, il y eut aussi des certificats de chinois, mais accordés par l'école, le sceau officiel n'étant pas encore exigé.
1913

Le 13 Novembre 1913, baptême de la première élève (voir notice à la fin).
1914

En 1914 l'école avait 10 ans. Elle comptait 160 élèves et les bâtiments qu'on lui avait consacrés étaient absolument insuffisants. D'ailleurs les jeunes filles, de bonnes familles, se montraient peu flattées d'habiter un ancien orphelinat et réclamaient un beau logis.
Après une séance littéraire et musicale à laquelle assistaient plusieurs notables païens et les chrétiens les plus en vue de Shanghai, on lança l'idée d'une souscription et bientôt les listes se formèrent.
Les deux promoteurs les plus actifs de l'entreprise furent les deux chrétiens qu'on trouve en tête de toutes les entreprises charitables de la mission : Messieurs Loh-pa-hong et Tsu-tue-yao. Non contents de contribuer généreusement de leurs propres ressources, ils se firent quêteurs infatigables auprès de leurs amis chrétiens et païens.
1916

Le 14 Juin 1916, la première pierre de la nouvelle "Etoile du Matin" était posée par le Révérend Père Recteur de Zi-ka-wei, devant toutes les élèves et une vingtaine de notables païens et chrétiens.
1917

Le 11 Février 1917, Monseigneur Paris bénissait le nouvel édifice. Dès le mois d'Avril les classes pouvaient y commencer.

Lorsqu'on quitta le bâtiment qui avait abrité les élèves païennes pendant 10 ans, plusieurs exprimèrent un vif regret, de ne plus avoir, dans le nouveau jardin, la belle statue de la Vierge Mère dominant la cour de l'orphelinat où elles prenaient leur ébats. Mère Sainte Justine, la Mère directrice, leur répondit : "Si vous voulez une statue, à vous d'agir et de vous la procurer."
Quelques dons partiels furent remis. Le père d'une élève étant tombé gravement malade, elle fit promettre à sa mère d'offrir 50 dollars si son père guérissait, et un mois après la somme était apportée et provoquait une collecte qui suffisait à l'achat. La statue fut donc demandée à Paris. Malgré toutes les difficultés accrues par la guerre, et après dix-huit mois d'attente, la belle et blanche statue arriva, justement pour la fête de l'Etoile, la 6 Janvier 1921. Puis on s'industria encore, organisant une loterie, et un kiosque fut élevé pour abriter la statue qui fut inaugurée et bénite le 4 Juillet par le Révérend Père Recteur. Au milieu de fleurs, d'arbustes, flottaient les drapeaux de Chine et de France, et l'émotion des Auxiliatrices missionnaires était grande de voir Notre Dame du Sacré Coeur, véritable "Etoile du Matin" régner en cette chère école.
Les élèves ne s'en tinrent pas là, elles voulurent illuminer la statue, ce qui fut encore laissé à leur initiative. Une petite Cantonaise ayant procuré à l'école des articles de mercerie qu'on ne trouvait qu'à Hong-kong, tardait à remettre la facture. Sur l'insistance de Mère Sainte Justine, elle répondit : "Mon père dit que c'est peu de choses" – "Mais encore ?...- Eh bien, ma Mère employez la somme pour mettre des lampes électriques près de la Sainte Vierge." – Et ce fut fait.
Le mois de Mai, déjà célébré par un groupe nombreux depuis plusieurs années, fut fêté avec plus d'entrain, et continua toujours en dépit des troubles, guerres etc... Un cantique chinois, trois Ave et invocations à Notre Dame de Chine. Souvent des fleurs sont envoyées ou apportées pour orner la chère statue.
Tous les samedis et fêtes de la Sainte Vierge, la statue est éclairée, et Notre Dame du Sacré Coeur prouva maintes fois sa protection sur l'Etoile.
1924

En Mai 1924, le Délégué Apostolique, Monseigneur Costantini, profitant du calme de la Chine, convoqua un synode à Shanghai, c'est à dire à Zi-ka-wei. Il vint faire une visite au Sen-mou-yeu et l'Etoile le reçut solennellement. Le réfectoire était orné de banderoles aux couleurs nationales, autour de l'écusson aux armes du Délégué, peint par Zing-sin-fang, une néophyte devenue Auxiliatrice. Le compliment composé en français par une catéchumène, fut dit par elle, et toucha beaucoup le délégué qui répondit quelques mots tout apostoliques et pleins d'amour pour la Chine.
Mère Sainte Cecilia (Zao-zeng-tsing) la première baptisée, lui est présentée, et il est ravi d'apprendre qu'elle a reçu les grâces du baptême et de la vocation religieuse en son école.
Un mois plus tard, c'était une autre de nos Etoiles, devenue sous-maîtresse (Yang-zed-kang) celle qui avait complimenté Monseigneur Costantini, qui se fait baptiser un soir à la paroisse, malgré l'opposition paternelle, le Révérend Père Beaucé, Recteur fait lui-même la cérémonie, sans autre témoin que la Mère Supérieure, la Mère directrice et les sous-maîtresses.
Le 5 Juillet de la même année, Lieu-long-song, une autre convertie, épouse Monsieur
Kou-chaou-hi, ancien élève des frères et de l'Aurore, où il est professeur de droit ; quelques années plus tard, cette petite famille était une des plus ferventes de la paroisse Saint Pierre, ardente apôtre de l'Action Catholique dont Monsieur Kou était devenu Président.
Le calme ne dura pas longtemps, et à la fin d'août, des bruits de guerre viennent rendre incertaine la rentrée. Les classes commencent cependant, avec 101 élèves et jusqu'à la fin d'Octobre, les arrivées et les départs alternent continuellement. A partir de cette année 1924, que de moments troublés il fallut traverser jusqu'au licenciement forcé de 1927. Un groupe de marins français occupa la salle de dessin ce qui rassura les familles. Les élèves qui restent à l'école sont intéressées par la visite des refuges nombreux, situés aux environs de Shanghai ; elles y vont volontiers et font de larges aumônes en nature ou en argent.
En 1925, la Révérende Mère Sainte Christine étant venue comme Visitatrice de la mission, la fête patronale de l'Etoile (6 Janvier), revêt un caractère plus solennel, et il y a grande séance avec pièces ou saynètes en chinois, en anglais et en français, musique, etc... La Révérende Mère est ravie.
Mais la paix momentanée qui a permis de recevoir la Révérende Mère est bientôt troublée. Nouveaux combats à Long-vo, des milliers de soldats sans chefs parcourent Zi-ka-wei et les environs ; il y a pillages en grand et quelques nuits angoissantes... Les marins reviennent s'installer à l'Etoile et les élèves y restant se cotisent pour offrir au Révérend Père Pénot qui s'occupe de nos défenseurs plusieurs boîtes de cigares.
La paix est enfin signée au début de 1925 et la rentrée est très bonne : 324 élèves.
Quatre mois paisibles... Les élèves travaillent bien et préparent elles-mêmes une petite séance pour avoir une serre. Elles y ajoutent une vente de bonbons, fruits, éventails, etc... et la recette est suffisante. Mais ce calme, cet esprit de famille ne vont pas durer. Déjà les émeutes ont commencé à Shanghai, et la plupart des écoles font grève pour s'unir aux mouvements anti-européens.
1925

A la sortie du premier dimanche de Juin 1925, plusieurs élèves sont excitées par la lecture des journaux, par des amies ou des étudiants frondeurs. Au retour, on veut faire des listes de souscription pour les ouvriers grévistes. Plusieurs fois, la Mère directrice doit calmer les esprits et prévient que si l'on veut quitter l'école pour s'unir au mouvement extérieur, il faut écrire à ses parents. Mais deux ou trois têtes chaudes conseillent de partir en masse.
Après cinq jours de tension, où, sous un calme apparent on sent une grande surexcitation, les élèves des premiers cours ayant refusé d'aller à la classe d'anglais, restant assises, silencieuses, le visage fermé, la Direction oblige à prévenir les parents, et la Mère Directrice elle-même, surveille les classes et corridors.
A partir de 4 heures ½ les départs s'effectuent avec des parents, en général mécontents de leurs filles, et dès le lendemain, quelques frondeuses viennent exprimer leurs regrets.
Deux journaux de Shanghai, racontent que les élèves de l'Etoile du Matin, affligées des souffrances des ouvriers grévistes et voulant s'unir aux autres étudiants ont quitté l'école en masse, le Révérend Père Joseph Zi vient se faire résumer les événements, et deux réponses sont déposées le soir même aux bureaux des journaux accusateurs, rétablissant les faits et donnant les causes du départ "décidé par la direction" et effectué "de concert avec les familles". Trois bons journaux mettent aussi le mot juste.
Au fond, nos enfants ont voulu imiter les étudiants, mais leur grève n'a duré que quelques heures.
En raison des troubles sans cesse croissants, et des grèves de fournisseurs, il est décidé que la rentrée de l'Etoile n'aura lieu qu'en Septembre, et l'école étant vide, un des reposoirs de la Fête Dieu est préparé dans le vaste réfectoire. Cependant trois élèves raisonnables étant restées après les jours d'excitation, reçoivent leurs certificats de fin d'études.
Une consolation est donnée au milieu de ces troubles : la mère d'une ancienne élève, devenue chrétienne et sous-maîtresse, accepte d'être instruite et reçoit le baptême en Juin. Sa fille
Seng-ho-yeng, épousera bientôt un ancien élève de l'Aurore, également converti, et ils élèveront une nombreuse et fervente famille.

En Septembre 1925, rentrée consolante aussi : peu à peu 323 élèves.
En Novembre, profonde joie pour les Mères de l'Etoile : vœux perpétuels dans la Société, de Mère Sainte Cecilia (Zao-zeng-tsing) notre première convertie de l'Etoile... et ce jour-là même on apprend la mort à Soochow de Hong-i-li, baptisée avec plein consentement par Ou-li-kiang, sa belle sœur païenne...
Le 1er Janvier 1926, pour l'offrande des vœux de bonne année, une saynète en anglais faisant paraître huit petits marmitons fabriquant des gâteaux, on proposa de les porter à l'orphelinat, et de ce jour, date de la généreuse et aimable coutume de donner chaque année des étrennes à l'orphelinat : goûter et choses utiles telles qu'étoffe, coton, serviettes, etc...
Le 28 Novembre, vraie fête de famille organisée par les élèves elles-mêmes pour fêter les 50 ans de vie religieuse de Mère Sainte Elisabeth, et les 25 années de dévouement en Chine de Mère Sainte Lydie. Entre autres cadeaux, les anciennes élèves offrent une grosse cloche pour sonner les principaux exercices de l'école. Après plusieurs essais, cette cloche bénite en Janvier 1927 par Monseigneur Haouisée, alors Recteur, fut utilisée après l'incendie à la communauté Notre Dame (Zang-tse-mou-you) en 1929.
Le 24 Mai de cette même année, Mère Saint Dominique, fondatrice aimée de l'Etoile du Matin, quittait le Sen-mou-yeu et devenait Supérieure de Sen-zasé-yeu.
1927

Le 26 Janvier 1927, la chère et vénérée Mère allait recevoir au ciel la récompense de son long et fécond apostolat (1871-1927). La veille de sa mort, elle avait encore eu un sourire à la demande, de bénir toutes les élèves. Dieu voulait épargner celle qui, si longtemps avait été supérieure en Chine, les épreuves de Février à Avril 1927.
La rentrée de fin Janvier 1927 se fait difficilement, car les troubles augmentent à Shanghai.
131 élèves, cependant, sont présentes lorsque les meurtres de Nanking (24 Mars) inquiètent les Supérieurs. L'Etoile est fermée et même une partie de la communauté quitte le Sen-mou-yeu.
Vers le 24 Avril, on revient peu à peu. Le bon esprit règne à l'Etoile, les études marchent, et en Juillet, malgré toutes les interruptions, 24 certificats de fin d'études sont remis au Cours Supérieur.
En Août 1927, Mère Sainte Berthilde qui avait succédé comme Supérieure à Notre Dame à Mère Saint Dominique, est nommée à Saint Joseph, et Mère de Kostka la remplace. En ce même status, la chère Mère Sainte Elisabeth quitte l'Etoile où elle s'est dévouée si complètement et si humblement depuis la fondation, c'est à dire, 23 ans.
En Septembre, la rentrée est bénie du Bon Dieu : 270 élèves, et les familles reconnaissantes du sérieux et du calme de l'Etoile.
En 1928 (le mois des excitations) la paix de l'Etoile se trouble un peu, car le Bureau d'Education envoie fréquemment des membres plus ou moins bienveillants visiter les classes. Tout se passe cependant avec politesse.
La paix se trouble davantage, grâce à un groupe frondeur et communiste. Une Mère découvre une affiche, dans une cabine de piano, voulant soulever l'école contre les "Mères "étrangères". Le Révérend Père Recteur conseille de renvoyer les auteurs si on les découvre.


Deux autres affiches et une lettre anonyme, adressée à trois des plus anciennes élèves, veulent déclancher une grève. Les trois grandes élèves viennent apporter la lettre à la Mère directrice et gardent un parfait bon esprit. Dans la soirée, les parents de trois élèves sont priés de passer à l'Etoile ; ils emmènent les jeunes communistes déjà bien repentantes, et le calme se rétablit. Notre Dame du Sacré Coeur a préservé l'école de ce mouvement gréviste.
En Juillet, sur le conseil du Révérend Père Henry, les trois jeunes élèves, appartenant au cours primaire (Tsou-tong), sont averties qu'elles peuvent s'inscrire à l'école Hio-ming de Saint Joseph, mais non à Hi-ming, l'Etoile, dont les cours dorénavant commenceront au Kao-sio
(cours primaire supérieur) puisque c'est une école secondaire. Grandes réclamations des familles des enfants, mais sans succès.
1928

Cette même année 1928, en Septembre, le programme des études est révisé au Bureau
d'Education et comprendra quatre années de Tsou-tong (Cours enfantin et préparatoire ou primaire) ; deux années de Kao-sio (cours primaire supérieur) trois années de Tsou-Tsong (cours moyen) ; trois années de Kao-tsong (cours supérieur).
Les livres sont aussi modifiés, rendus plus simples pour le sio-ya (les 6 premières années, on garde quelques anciens livres, ayant le projet d'en composer pour nos écoles.
1929

Le 18 Janvier 1929; le Révérend Père Firmin Seng, très dévoué à l'Etoile, est rappelé à Dieu. En Avril, le Révérend Père Th Ou, de l'Aurore, le remplace pour la conférence, et sa parole vibrante enthousiasme.
Le 23 Avril, l'incendie de la "Maison des Mères" provoque un élan généreux en tous les établissements, et l'Etoile ne reste pas en arrière. Dès le 25 arrivent de petits cadeaux utiles : étoffe, ciseaux, brosses, etc...Une collecte est lancée par deux élèves au cours moyen et produit 143 piastres ainsi que beaucoup de dons en nature, jusqu'à du cirage...
Nos païennes se demandent comment le Dieu des chrétiens permet un si grand désastre pour les Mères qui ne pensent qu'à faire le bien. Le mercredi suivant, le Révérend Père Thomas Ou, à la fin de la conférence, leur dit que notre Dieu aime constater le courage dans le sacrifice, et puis sans doute, il veut que les Mères aient plus tard une plus grande maison, ce qui rassure les élèves. Mais elles veulent encore aider, et pour la Pentecôte, improvisent une vente de glaces, sucreries, gâteaux, et, tous frais payés, peuvent encore offrir 100 piastres à la Mère Supérieure.
---------Jubilé de 25 ans de l'Etoile du Matin.

En Novembre 1929, l'on fête le jubilé de 25 ans de l'Etoile, Grands préparatifs de décors, de séances, d'invitations, etc.
La grande salle d'étude est vidée, puis ornée de verdure afin de servir de joli passage et de salle de goûter pour les invités et les familles. La cour du nord et l'extérieur du promenoir sont garnis de draperies et de guirlandes de verdure ; des arbrisseaux forment une large route, etc. Tout le monde rivalise de zèle et de bonté.
Le jeudi 28 Novembre, ouverture du jubilé par l'invitation aux écoles dont certains groupes arrivent déjà avant 2 heures. La liste des places a été faite par la Mère Supérieure et l'ordre est parfait.

Le total de nos élèves du pensionnat chrétien, de Hio-ming, de la Sainte Famille, de nos écoles externes, etc. ainsi que des écoles étrangères : Sacré Coeur, Mc Tysire, etc. forme une assistance de 500 et plus. Des gâteaux sont distribués pendant les séances. Tout est terminé vers 5 heures et les groupes d'élèves invitées sont très satisfaits de la séance.
Le vendredi 29, séance pour les familles, mais avant tout pour les Révérends Pères et les anciennes élèves. Sont présents : le Révérend Père Supérieur de la mission (Père Eugène Beaucé), Révérend Père Recteur de la Résidence, Révérend Père Verdier, recteur du collège, Révérend Père Lefebvre Recteur de l'Aurore, Révérend Père Allain Supérieur de Tou-sé-wei, les Révérends Pères Th Ou, Jos Zi et Jos Tsang.
Les scènes en trois langues sont très réussies, ainsi que la musique. Adresse en français par Madame Kou-cheau-hi (Lieu-hong-seng) qui rappelle la chère et vénérée Mère Saint Dominique, fondatrice, ce qui provoque des applaudissements, Madame Tsu (Wang-vei-tsing) lui succède et son adresse, très éloquente, en chinois, est fort goûtée et applaudie. Le Révérend Père Beaucé se lève alors et dit quelques mots en français, rappelant aussi Mère Saint Dominique avec émotion, puis continue en chinois. Le Consul de France, Tsai-gneu-pei et l'Ambassadeur d'Italie sont les principaux spectateurs.
Le samedi 30, nouvelle séance pour les familles. Comme la veille, jolies boutiques en plein air, petites marchandes aimables et vives, car l'on rêve d'un second parloir, souvenir du jubilé. Plusieurs rangs de chaises sont gardés car les deux Pères Recteurs reviennent, puis l'Amiral Meujet et plusieurs officiers de marine. Viennent aussi les Révérends Pères Piet, Noury, Jos Zi, Monsieur Kou et plusieurs professeurs de l'Aurore. Le maire de Shanghai Tchang-chun, invité la veille seulement par Monsieur Kou (qui répare nos oublis ou retards) fait dire par son secrétaire qu'il viendra à 4 heures et arrive en effet, mais il n'y avait plus que la musique final. Le Président de Golf vient aussi ainsi que Monsieur Ly (Yé), Monsieur Darré, le Docteur Allary.
Adresse en Français, de Yang-zeu-kang réponses en mandarin du Révérend Père Verdier et du maire qui se montre très bienveillant. Pendant les séances des deux derniers jours, les petites actrices et marchandes parcourent les rangs, à commencer par les Révérends Pères et dignitaires, et offrent bonbons, gâteaux etc...

Collecte des deux jours : 353 piastres.

A 5 heures tout est terminé, à la satisfaction générale, et les Mères glorifient Dieu et sa douce Providence, et Notre Dame du Sacré-Coeur à qui un ex-voto a été envoyé pour ces 25 années remplies de grâces pour l'Etoile du Matin.
On met de côté 60 petits sacs de bonbons pour les enfants de la Providence qui ont habillé des poupées pour la vente ; 60 sacs aux marins et 60 sacs aux ouvrières internes qui ont beaucoup aidé aux préparatifs extérieurs. Un télégramme du Saint Père, contenant sa bénédiction pour l'Etoile ; un autre de Monseigneur Costantini, Délégué Apostolique, viennent encore ajouter à la joie reconnaissante causée par ce jubilé.
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