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était déjà baptisé catholique et que ses enfants ne l'étaient pas. Aussitôt, rendez-vous fut pris à l'hôpital Sainte Marie et le Père baptisa les trois enfants. La Sœur Supérieure ne l'apprit que dans la soirée et prévint Sœur Madeleine de veiller sur ces innocents néophytes : Geneviève 4 ans, Joseph 1er 2 ans et Joseph 2ème 3 ou 4 mois. Plusieurs circonstances entravèrent les projets d'apostolat lorsqu'en 1922, Sœur Madeleine, confiant ses insuccès à Mère Saint Dominique, celle-ci proposa de faire venir Geneviève au Sen-mou-yeu pour la préparer à sa première communion. Une démarche fut faite chez Madame Wilden, la femme du Consul de France, qui se chargea de payer la pension. Geneviève qui avait un peu de français et pas de chinois, fut d'abord jointe à nos jeunes sous-maîtresses européennes, mais à la rentrée de Mars 1923, la fillette adopta le costume chinois, se fit deux queues minuscules sur la tête et entra au Pensionnat chrétien. L'instruction religieuse des parents avait été activée et la maman accepta de passer deux ou trois semaines au Sen-mou-yeu pour faire une préparation plus pieuse au baptême ; il fut fixé pour les parents au Samedi Saint, 31 Mars. Beaucoup de démarches s'en suivirent la semaine précédente, pour inviter un parrain français et une marraine. – Le N° 133 désirait son chef, mais celui-ci, précisément à cause de ses fonctions, trouva plus sage de ne pas accepter et proposa Monsieur C..., un autre gradé, moins en contact d'autorité avec le catéchumène et d'ailleurs bon chrétien. Madame L..., veuve d'un ancien chef, accepta volontiers d'être marraine. Tout marchait à souhait lorsqu le samedi Saint, au milieu des douze prophéties, Mère Supérieure reçoit un billet du Révérend Père Boucher, déclarant qu'on ne pouvait baptiser sans autorisation du Curé des intéressés... Or, ce Curé est dans un village du Tonking ! On prie, on projette, et à 10 heures, le bon Père Boucher devinant le chagrin causé, vient dire que si deux témoins peuvent assurer que les catéchumènes sont légitimement mariés, cela suffit. Au plus tôt, après renseignements pris, auprès de la femme, Mère Sainte Justine et Sœur Madeleine partent, s'informent, et reviennent vers midi, munies des meilleures références. A 3 heures, baptême, en présence des trois enfants et d'un groupe d'annamites. Le N° 133 devient "Dominique" et sa femme s'appellera "Philomène"... Premier sourire de l'assistance européenne en reconnaissant le nom des deux Mères Supérieures. Puis, sur le désir des intéressés d'être mariés chrétiennement, bien que ce ne soit pas nécessaire, le Père Boucher répond : "Très bien, marions-les tout de suite... le parrain sera témoin". Et devant les fonds baptismaux, il procède aux questions d'usage : "Toi, Dominique..., vouloir cette femme ? Dis, réponds... toi vouloir ? Veux-tu ?..." Et comme le brave homme ne répond pas : "Mais Sœur Madeleine, dites-lui donc de répondre ... dites je veux..."et Sœur Madeleine fait répondre avec le sentiment du fou rire qui se propage par derrière. "Maintenant, toi, Philomène, toi vouloir cet homme en légitime mariage ? Veux-tu ? Sœur Madeleine intervient encore et le oui est prononcé. Le Père indique quelles mains il faut joindre, et à quel doigt mettre l'anneau, et Sœur Madeleine, un peu effarée, se demande si elle va être l'instrument du mariage, lorsque la bonne Madame L..., la marraine, se charge de tout. Une petite postulante Agrégée était sortie avant la fin pour laisser libre cours à son fou rire, elle s'écriait peu après : "Je n'avais jamais vu de mariage, mais c'est drôle !" Le lendemain, après la messe des Etablissements, le bon Père Boucher s'arrachait à sa paroisse pour venir célébrer la messe de communion. Les annamites étaient venus assez nombreux et les chants de cantiques français les ravissent, bien qu'ils n'en comprissent le sens. Geneviève qui avait fait une petite retraite et que le Père Boucher ne voulut pas confesser, disant qu'elle n'avait pas de péchés, vint à la Sainte Table à côté de sa maman et offrit à Jésus l'innocence de ses 7 ans, sa vive intelligence et tout son coeur, car c'était bien entendu que, lorsqu'elle sera grande elle se fera "Ma Sœur". Rapport de 1923 L'œuvre commencée continua... En 1927, une messe célébrée à l'hôpital Sainte Marie, le dimanche à 8 heures, et dont l'assistance est fort mélangée comme nation et situation, fut proposée aux annamites, et un autre groupe se rendait à la même heure à la Maison Centrale des Filles de la Charité. Une Mère et une Agrégée s'y rendaient régulièrement. Parfois un Missionnaire parlant annamite et se reposant à la Procure des Missions Etrangères, venait confesser ; mais en temps ordinaire, nos braves gens devaient s'adresser au Révérend Père Rossi, de la Compagnie de Jésus, très peu connaisseur de la langue, mais qui, à coup de dictionnaires, s'était composé un "interrogatoire" disait-il. Et quand Mère X... objectait timidement que les Gardes craignaient d'être mal compris : "Ma Mère, j'ai mon interrogatoire ; c'est à moi de juger ; je suis responsable." En 1928, grande joie ; passage de Monseigneur Gendreau, Vicaire Apostolique en Annam, messe quasi solennelle, instruction, bonnes confessions bien comprises. Un peu plus tard, une chapelle particulière fut destinée aux annamites dans un jardin de l'hôpital Sainte Marie. Elle était bien petite, bien pauvre, mais c'était leur chapelle, et l'assistance devint plus nombreuse. Plusieurs de ces généreux gardes se cotisèrent pour procurer ornements, fleurs, vases, électricité, et un Père de l'Aurore s'occupa tout particulièrement de ce groupe, aidé par deux soeurs Agrégées, lesquelles vont aussi le mercredi pour faire le catéchisme et s'occuper des plus pauvres et des malades ; elles visitent à l'hôpital Sainte Marie, la salle réservée aux annamites. Le révérend Père Germain, Recteur de l'Aurore, s'étant occupé des soldats annamites durant la guerre, possède suffisamment la langue pour les confessions. Les Pères des Missions Etrangères procurent les livres religieux et autres, et en 1932, un cercle étant fondé auprès de la chapelle, les annamites peuvent y venir de 6 heures à 11 heures du soir. De 1927 à 1936, aucun annamite n'est mort à l'hôpital Sainte Marie sans baptême, à part une femme qui détestait les catholiques. Elle arriva à l'hôpital avec une fièvre insignifiante et mourût la nuit même sans qu'on s'y attende. Laissons parler Sœur Aloysis, l'Agrégée annamite pleine de zèle : "La Médaille Miraculeuse opère des changements frappants. Lorsqu'un malade refuse le baptême, nous lui faisons accepter une médaille comme "porte-bonheur", ainsi elle est facilement acceptée, et lorsque nous retournons ensuite le baptême est vite accepté. Une fois, cependant, nous rentrions bien tristes : un malade s'était obstiné dans son refus de la médaille. C'était un mercredi. Quelle ne fut pas notre surprise, le dimanche suivant, de lui voir une médaille au cou. L'infirmier nous raconte qu'après notre départ, tous les malades de la salle dirent au récalcitrant : "Pourquoi ne pas accepter la médaille des Soeurs ? Si elle ne vous porte pas bonheur, elle ne vous fera pas de mal..." et on lui en passe une au cou, acte d'autant plus touchant que tous étaient païens. Il n'y eut ensuite aucune difficulté à parler de baptême, et dans ces cas, nous remarquons que la Sainte Vierge a toujours changé le coeur et les dispositions avant note arrivée. En 1929, un malade païen, voyant le Crucifix de la salle, s'adresse intérieurement à Notre Seigneur en Croix et lui dit : "Si vous êtes le vrai Dieu guérissez-moi". Quelque temps après il recouvrait la santé. Sans rien révéler de sa prière, il demanda à être chrétien, venant régulièrement à la messe et étudiant les prières, la doctrine, etc. Le Révérend Père de la Taille, alors chargé de l'œuvre, ne connaissant pas l'origine de ce beau zèle, refusait, par prudence, de le baptiser, et le catéchumène persévéra dans son désir durant trois ans. Il fut enfin baptisé le 8 Septembre 1932 et, la veille, il raconta son entretien avec le Crucifix. N'ayant pu se faire remplacer le lendemain de son baptême, la première communion avait été retardée, mais le brave néophyte trouva moyen de ne pas trop attendre. La nuit de Noël de la même année, il était de garde à minuit. Voyant une foule de personnes entrer à l'église Saint Joseph, il entra lui aussi, et quand sa garde fut terminée, et qu'arriva le moment de la communion, voyant tant de fidèles s'approcher de la Sainte Table, un grand désir s'empara de son cœur, quelque chose d'irrésistible le poussa vers le banc de communion... il ne résista pas, reçut la Sainte Hostie, et plein de joie, adora son Dieu. Il vint quelques jours après nous raconter ce fait, ajoutant qu'un prêtre l'ayant vu s'approcher de la Sainte Table, avec le fusil sur l'épaule, et le casque sur la tête, lui fit enlever casque et fusil, lui disant qu'il allait les lui garder jusqu'à ce qu'il revînt de la communion. Depuis cette communion inattendue, on lui apprit bien vite à se confesser. Il le fait tous les quinze jours et communie plusieurs fois par semaine à l'église la plus proche de l'endroit où il est de garde. Confirmé l'année suivante, l'ardent néophyte, plein du feu de l'amour divin, s'enferma dans sa chambre pour mieux laisser déborder le trop plein de son coeur ; mais il chanta et cria si fort que tous ceux d'alentour coururent voir ce qui se passait et le racontèrent à la sœur Agrégée. Le brave converti est parti en Février 1936 pour le Tonkin, pour un retour définitif, et compte bien faire instruire et baptiser toute sa petite famille. Un jeune sergent malade demande une médaille, car le diable, dit-il est venu la nuit précédente l'étouffer. On lui en donne une, et depuis lors il dort paisiblement. Guéri, il se fait instruire, reçoit le baptême, devient un fervent chrétien et n'a plus qu'un souci en songeant à son prochain retour en Annam : comment convertir son père, un lettré, disciple de Confucius. Un agent de police tombé gravement malade, déclare qu'il est chrétien. Etonnement général, car on ne l'a jamais vu mettre les pieds à l'église. "Oui, affirme-t-il, je suis chrétien : je veux voir un prêtre avant de mourir ; il y a 23 ans que j'ai apostasié." Il se confessa, mais Dieu permit qu'il guérit et toute la petite famille, femme et enfants, fut instruite et baptisée. Un autre malade fait appeler le prêtre. Depuis 10 ans qu'il était à Shanghai, il avait caché qu'il était chrétien. Le prêtre le confesse, et la nuit même, le malade meurt. En l'ensevelissant, on vit imprimé dans sa chair, avec une encre ineffaçable, l'image de la Vierge Immaculée ! Nous croyons qu'il doit son salut à cette bonne Mère, car deux jours auparavant, il devait s'embarquer pour son pays ; une fatigue survenue retarda le départ, et c'est ainsi qu'il put mourir en grâce avec Dieu. Plusieurs mariages furent aussi régularisés, entre autres, celui d'un chrétien uni à une jeune païenne depuis 18 ans, ce qui amena la conversion de toute la famille. En 1933, Monseigneur Haouisée avait confirmé 7 adultes après une cérémonie de 13 baptêmes. En 1935, Monseigneur revint le jour de l'Ascension, bénir la petite chapelle rebâtie plus longue et plus large, et dédiée à Notre Dame du Sacré Coeur. Après la messe chantée par les soldats dirigés par Sœur Aloysis, il y eut un festin auquel Monseigneur présida un long moment. Un soir, les deux Agrégées revenant au Sen-mou-yeu, rencontrent deux jeunes soldats païens venant jouer au cercle. C'était la première fois qu'ils venaient se mêler aux chrétiens. Timidement, ils saluent les Soeurs qui en profitent pour leur offrir quelques brochures qu'ils emportent avec joie. Quelques semaines après, l'un des deux rapporte les livres et demande à être instruit de la religion chrétienne. Il apprend avec ardeur son catéchisme et ses prières, reçoit le baptême et, devient un chrétien modèle et d'une générosité héroïque. Au début de 1936, cinq jeunes gens annamites arrivent à Shanghai, uniquement pour le plaisir de voyager, et logent un mois dans un restaurant. La personne qui tient cette maison parle d'eux aux Soeurs comme par hasard, et leur dit qu'un des cinq semble être catholique. "Faites-le donc venir à notre petite chapelle, répondent-elles" – La femme promet, et le dimanche suivant, le jeune homme arrive. Les deux Agrégées le questionnent : il répond qu'il est païen mais connaît un peu la religion chrétienne, ayant passé quelques années chez les Frères des Ecoles chrétiennes. Il confie ensuite son désir de faire le tour du monde et de devenir ensuite dentiste. Les Soeurs le détournent de son projet, car il n'a pas de ressources, et elles lui conseillent de chercher du travail. Il cherche et demande un emploi à l'hôpital Sainte Marie. Durant son temps libre, il apprend le catéchisme et s'instruit de la religion plus à fond. Cinq mois plus tard, le jeune voyageur fut baptisé, ne quitta plus son emploi à Sainte Marie, où il communie toutes les semaines, tandis que ses quatre compagnons errent à l'aventure sans avoir rencontré la grâce qui transforma notre néophyte. Un tirailleur atteint de tuberculose, venait d'arriver à l'hôpital, et les Soeurs Agrégées annamites, essayèrent de lui parler, mais en vain, le malade faisant toujours semblant de dormir à leur approche. Un jour, elles aperçurent une femme déposant plusieurs plats au chevet du malade et elles interrogèrent celui-ci :"C'est la femme d'un agent de police que je paye pour se procurer de la nourriture, car je ne puis me faire à celle de l'hôpital." Les Soeurs le voyant assez bien disposé, engagèrent la conversation, parlent de l'existence de Dieu, d'une autre vie, etc... Le malade écoute, s'intéresse. Un peu plus tard, une médaille fut acceptée, puis le baptême, et le malade mourut en grâce avec Dieu. Quelques temps après, une annamite vint trouver les deux Agrégées : "Je suis, dit-elle, la femme qui apportait la nourriture au tirailleur. Cet homme avait un terrible caractère, mais j'ai remarqué un tel changement en lui depuis le jour où il s'est fait chrétien, que dès lors je me suis dit : "Moi aussi, je veux me faire chrétienne, et c'est pourquoi je viens vous trouver." Après avoir passé un mois au catéchuménat de Seng-zasé-yeu où les agrégées allaient lui faire le catéchisme deux fois par jour, la jeune femme fut baptisée dans la petite chapelle des annamites avec ses trois enfants. Le mariage fut béni en attendant que son mari, très brave homme, puisse avoir le loisir de se faire instruire. Les trois enfants furent baptisés le même jour que leur mère, et depuis, le Bon Dieu lui en a donné encore deux autres. L'aînée fit sa première communion à Pâques 1936, et vraiment Dieu bénit ce foyer où l'on est si fidèle à la grâce. Tous les enfants sont en bonne santé, malgré une grande pauvreté, ce qui est rare parmi nos annamites de Shanghai, car bien souvent, à peine un enfant est-il né, que Dieu en fait un petit ange pour le paradis. En général, aucun enfant annamite ne meurt sans baptême, car la municipalité exige que les petits malades soient portés à l'hôpital Sainte Marie, et ils sont tous baptisés par les Filles de la Charité. Il y a un catéchisme général pour les enfants annamites dans leur chapelle deux fois par semaine : le mercredi après-midi et le dimanche après la messe, lorsque les apôtres ont terminé les conversations avec les grandes personnes. Des bons points de présence sont donnés à la fin de l'année (Juillet ou Août), des récompenses sont distribuées en présence des mamans, aussi heureuses que leurs enfants. Il y en a peu, car l'école franco annamite est surtout composée de païens et, là c'est l'enseignement laïque et plutôt païen. Un joli trait pour finir, à propos de nos fillettes annamites. Une petite annamite de deux mois environ, avait été baptisée en danger de mort et l'on n'avait pu suivre facilement la famille païenne, excepté à Pâques, au moment des visites apostoliques. Au printemps 1936, la petite catholique de cinq ans, qui s'était remise après le baptême, fut atteinte dune paralysie infantile, et conduite à l'hôpital avec sa sœur aînée (7 ans) gravement malade. La maman attribuait la maladie de sa cadette à une punition de notre Dieu, car jamais l'enfant n'avait été conduite à l'église, et elle conjurait les Soeurs Agrégées de donner une médaille à l'aînée, espérant par là sa guérison. "Nous y consentîmes, écrit Sœur Aloysis, un peu plus tard, et des médailles furent données aux deux soeurs. Deux jours après, l'aînée subit une grave opération et bientôt tout s'infecta, l'état s'aggrava rapidement, et il n'y eut plus d'espoir de sauver l'enfant. On nous fit appeler, et le Bon Dieu permit que nous arrivions juste au moment où le papa se trouvait près de son enfant. Après avoir demandé et obtenu son consentement, nous fîmes une instruction sommaire, et quelques jours après, la malade recevait le baptême, et le prêtre suppléait les cérémonies pour la petite sœur. Elle reçut aussi Jésus Hostie (une parcelle avalée avec un peu d'eau). C'était un vrai petit ange, heureuse de connaître le Bon Dieu et la Sainte Vierge, et très précoce et intelligente. Pas un mot, pas un mouvement, pas un cri, chaque matin quand la Sœur lui faisait son pansement. Le jeune docteur chinois catholique, n'eut pas le courage d'assister à sa première communion, car il était navré de la voir mourante. La Sœur eut alors la pensée d'apporter une relique de notre Vénérée Mère qui aime tant les enfants, et le docteur s'associa à sa confiance : "Oui, oui, apportez, et que la Bonne Mère guérisse tous mes petits malades annamites." – "Alors, Docteur, vous me donnerez un certificat si l'enfant guérit." – "Certainement." Dès ce jour, la fièvre baissa, l'ouverture faite au moment de l'opération se ferma d'elle-même, peu à peu, et une seconde opération qu'on avait d'abord décidée fut jugée inutile. L'enfant resta encore alitée à l'hôpital quelques semaines, ayant à son chevet l'image et la relique de Notre Vénérée Mère. L'infirmière chinoise lui faisait répéter chaque matin : "Grande Mou-mou, guéris moi !" Une seconde communion fut faite à Pâques, puis l'enfant pu rentrer à la maison. C'est le moment de parler aux parents et de les gagner à Dieu. Nous confions ces âmes à notre Vénérée Mère. ================= |