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Bernard Vachon





La Passion du rural

Quarante ans d’écrits, de paroles et d’actions

pour que vive le Québec rural
Tome 1

Préface de

Michel Lessard

2011

Table des matières
Dédicaces 5

Remerciements 6

Notes aux lecteurs 7

Exergues 10

Préface 11

Avant-propos 22

Introduction 26
Chapitre I : La naissance d’une passion 28
Chapitre II : Le passage obligé par l’urbanité 43

1. La création de la ville de Candiac dans la banlieue sud de Montréal. Analyse spatiale et financière d’un processus d’appropriation du sol en milieu périurbain.

2. Nouvel aéroport international de Sainte-Scholastique : planifier aussi l’impact résidentiel

3. Utilité des méthodes d’analyses multivariées en recherche urbaine et régionale

4. Les problèmes urbains du Québec et le modèle suédois

5. Les structures archaïques de notre système municipal vont-elles compromettre l’aménagement du pourtour de l’aéroport international de Sainte-Scholastique ?

6. Sainte-Scholastique : plaidoyer en faveur d’une réforme du système municipal

7. Vers l’élaboration d’une politique globale et intégrée d’habitation pour l’arrondissement de Croydon

8. Mérites et faiblesses de la législation britannique en matière de restauration résidentielle

9. Réaction à la conférence prononcée par M. Michel Lincourt, conseiller au ministère des Affaires urbaines, intitulée « Montréal en l’an 2020… si on le veut »

10. La flambée du prix des maisons dans la région de Londres et du Sud-Est de l’Angleterre, 1970-72. Approche méthodologique pour une explication globale

11. Les politiques d’habitation du Plan de développement du Grand-Londres : élément stratégique du programme de revitalisation d’une capitale menacée de déclin

12. L’urbanisation en Israël et les leçons que nous pouvons en tirer

13. Plaidoyer pour une loi-cadre d’aménagement du territoire au Québec

14. Hausse du prix des logements et politiques de réduction des coûts au Canada. Référence comparée à l’expérience britannique

15. Une politique de restauration résidentielle qui chassera les économiquement faible en même temps que les taudis

16. Analyse et évaluation des programmes d’aide à la restauration dans la région de Montréal et recommandations

17. Deux formes d’urbanisation au passé récent : Candiac et Saskatoon
Chapitre III : De la vie rurale à la science de la ruralité 122

18. Le zonage agricole au Québec et l’agriculture à temps partiel en tant qu’activité économique complémentaire, mode de vie et pratique éducative

19. La loi sur la protection du territoire agricole : premier volet d’une politique globale d’aménagement du territoire au Québec ?

20. Le cadre nouveau des MRC et le développement des espaces ruraux.

Propos et confidences
Chapitre IV : La protection du territoire agricole :

bienfaits et méfaits d’une loi 162

21. Rivière-du loup, zone agricole désignée. La loi 90 mise au service de stratégies politiques

22. Réponse du ministre Jean Garon : Rivière-du-Loup, région désignée. Une vision plus large du territoire agricole

23. Les dangers d’une vision trop large du territoire zoné agricole

24. La Loi sur la protection du territoire agricole et le développement de l’espace rural dans l’Est du Québec

25. La Loi 90 dans l’arrière-pays de l’Est du Québec :

le zonage de la misère

26. Passer d’une politique agricole à une politique de développement rural

27. Le zonage agricole : le cheval de Troie est dans la forteresse

28. Zonage agricole, aménagement et développement du territoire : à la recherche d’une cohérence

29. Un exemple de l’intransigeance de la Commission de protection du territoire agricole

30. Cinq ans de zonage agricole au Québec : éléments pour un bilan critique

31. Trente ans de zonage agricole : renforcement et assouplissement s’imposent
Chapitre V : La réforme municipale de 1979 225

32. L’avenir de la campagne québécoise dans le contexte du nouveau droit de l’aménagement

33. Pour la consolidation du pouvoir d’aménagement des municipalités régionales de comté

34. Éléments de réflexion sur les pouvoirs d’aménagement et de développement des MRC et des municipalités locales face à la mutation des espaces ruraux
Chapitre VI : Colloques et doctorat en développement rural.

Le virage définitif 253

35. Urbanisation périurbaine et protection du territoire agricole au Québec

36. Allocution d’ouverture du premier colloque à thématique rurale à l’UQAM, 1984

37. Allocution d’ouverture du deuxième colloque à thématique rurale à l’UQAM, 1986

38. Thèse de doctorat d’État ès sciences en aménagement du territoire rural à l’Université de Liège, Belgique

39. Quel avenir pour la MRC des Basques ? Stratégie pour ne pas disparaître
Chapitre VII : Le Développement local :

prise en charge du développement par le milieu 310

40. Formation dispensée aux directeurs régionaux et conseillers du Programme canadien de développement des collectivités pour le Québec

41. Le développement local: théorie et pratique. Réintroduire l'humain dans la logique de développement

42. Concertation et partenariat en développement local

43. La synergie des partenaires en développement local : entrepreneurship et systèmes productifs locaux

44. Mettre les territoires en état de produire : le rôle des facteurs sociaux, culturels et environnementaux dans la démarche du développement local

45. Fonctions et qualifications du directeur ou de la directrice d’un organisme de développement local

46. L’agent de développement : jardinier du développement local

47. Le développement local en milieu rural au Québec : problématiques, enjeux, défis

48. Formations en développement local à l’étranger

49. Restitution de l'itinéraire des Landes de Gascogne

50. Extrait de mon exposé à la table ronde de clôture
Conclusion 422

Annexes 423

Je dédis cet ouvrage :

À mon épouse Francine, compagne fidèle et créative qui a permis aux rêves démesurés de se réaliser ;

À Patrick, Sébastien et Martin, mes chers enfants, citoyens du monde, complices merveilleux de la campagne rêvée, discutée, défendue, choisie et vécue ;

À mes bien-aimés parents, Gérard et Alice, tous deux issus de la terre rurale du Québec qui, à leur manière, m'ont transmis ce respect, cet attachement à l'autre versant de notre société;

À mes huit frères et sœurs qui, depuis les temps rieurs qui nous réunissaient autour de la table familiale, ont conservé la goût de la fête ;

À mes cinq petits-fils, Philippe-Antoine, Charles-Édouard, Étienne, Hugo et Arnaud, dans les yeux desquels je vois briller l'étincelle de l'émerveillement lorsque nous courrons dans les champs fleuris, marchons dans les sous-bois mystérieux, nageons sur l’onde limpide du lac; lorsqu'ils donnent laitues, fines herbes et pissenlits aux lapins; qu'ils recueillent, délicatement, les œufs dans les nids des poules caquetantes ;

À tous les étudiants et étudiantes qui ont croisé mon parcours universitaire durant près de trente-cinq ans et qui ont stimulé par leur intérêt, leur curiosité et leur questionnement, l'exaltante passion que j'ai entretenue pour mon domaine d'enseignement, de recherche et de vie : la ruralité, ses lieux, ses activités, ses artisans, femmes et hommes de courage et de détermination, ses angoisses, son désarroi, ses espérances;

À la population de Saint-Mathieu-de-Rioux qui nous a si chaleureusement et généreusement accueillis en 1979;

À Jacques Proulx, initiateur des États généraux du monde rural et président-fondateur de la coalition Solidarité rurale du Québec jusqu’en 2008;

À la mémoire du Professeur Charles Christians du département de géographie et d’études rurales de l’Université de Liège en Belgique, qui m’a fait partager, à titre de directeur de thèse, sa passion et son engagement pour le monde rural actuel tout au long de ma recherche doctorale;

À tous ceux qui ressentent cette intuition, cet instinct, cette passion pour cette nécessaire renaissance des milieux ruraux québécois.

Remerciements

Merci à mon éditeur, Victor-Lévy Beaulieu des Éditions Trois-Pistoles, pour l’intérêt manifesté dès les premières ébauches de ce projet de livre et pour ses encouragements tout au long de son élaboration.

J’ai apprécié le grand respect que vous témoignez à vos auteurs et l’implication que vous leur réservez dans toutes les étapes qui conduisent à l’édition.

Merci aussi pour le long travail fastidieux de révision du texte.

Merci pour votre accueil dans votre grande maison de Trois-Pistoles, ses bibliothèques boulimiques de livres, de revues et de documents divers, ses jardins luxuriants, la fermette adjacente où font bon ménage chevaux, moutons, chèvres, âne, poules, chiens et chats.

Merci pour ces moments privilégiés de conversation sur la littérature d’ici et d’ailleurs et pour ces incursions dans l’univers de Jean-Sébastien Bach pour qui nous partageons la même admiration, la même ferveur.

Notes aux lecteurs

Une des tâches les plus complexes dans la préparation de cet ouvrage aura été le choix des textes et extraits de textes. Comment réduire à un millier de pages une production de plus de quatre mille pages dont l’essentiel est articulé, en temps réel, à une évolution qui s’est poursuivie sur quarante ans ?

Après avoir inventorié et classé les documents disponibles, (un grand nombre n’étaient pas numérisés, d’autres ont été retrouvés sur Internet et à d’autres sources de documentation), il fallait choisir. Choisir ceux qui relateraient au mieux le chemin parcouru, à titre de témoin et d’acteur d’une ruralité en mutation et, parallèlement, d’un cadre institutionnel à inventer pour faciliter l’émergence puis l’encadrement de la nouvelle ruralité.

La période à couvrir était longue, les étapes qui s’étaient succédées avaient été d’une rare effervescence, et la compréhension des problématiques en cause avaient généralement requis des analyses détaillées. Les résultats et les propositions d’interventions présentées dans des rapports d’études, des articles, des contenus de cours ou des notes de conférences, ne pouvaient être radicalement tronqués et réduits à quelques paragraphes sans que ne soit affaiblie leur portée. Il fallait pourtant couper dans les textes, abandonner certains thèmes ou épisodes de ce long parcours, pour ne conserver que les matériaux les plus significatifs de cette « passion du rural », dévouée à la compréhension du Québec rural contemporain, de sa pluralité et de ses profonds bouleversements.

Généralement, tous les éléments d’un texte sont inter-reliés; supprimer un ou plusieurs d’entre eux porte atteinte à la cohérence et à la rigueur de la démonstration. Cette entreprise de synthèse fut donc une opération délicate qui, au final, se concrétisa par un nombre plus limité de textes retenus, que par des coupures drastiques sur un plus grand nombre de documents.

Le lecteur attentif remarquera la répétition de certains propos à travers les textes présentés. Les auditoires n’étaient pas les mêmes, d’une part, et le désir de convaincre obligeait à reprendre, dans la durée, certains éléments des démonstrations et argumentaires développés, d’autre part. N’est-ce pas d’ailleurs le propre d’un enseignant de répéter, de dire mieux et autrement, pour être bien compris du plus grand nombre et, idéalement, de convaincre?

« Répétez, dit le maître. Deux et deux quatre, quatre et quatre huit, huit et huit font seize », écrivait Jacques Prévert dans ce merveilleux poème : L’oiseau Lyre.

Par ailleurs, si les premiers cadres de ma réflexion ont été ceux de mes enseignements, de ma recherche et de mes expériences à côtoyer le monde rural, mon action comme conférencier, formateur, consultant, auteur, observateur et acteur en milieu rural, aura contribué largement à nourrir cette réflexion, à la documenter et à l’enrichir.

Poursuivant durant toutes ces années (1967 à 2000) la mission d’enseignant universitaire, le désir de contribuer aux changements sociaux fut très certainement ma principale motivation. Pour y arriver, trois rôles m’apparaissaient absolument nécessaires : 1) comprendre le mieux possible et transmettre adéquatement le champ de connaissance de mon domaine de spécialisation ; 2) avoir un regard critique sur les enjeux de la société et les politiques proposées et mises en œuvre pour favoriser les progrès de cette société ; 3) maîtriser suffisamment la dynamique des problématiques étudiées, les théories sous-jacentes et les expériences étrangères en ces matières, pour pouvoir contribuer à l’élaboration de solutions en termes de politiques, projets de lois, stratégies et plans d’action. Comme je le répétais souvent à mes étudiants et dans des échanges avec des collègues : « Nous ne sommes pas là pour perpétuer le système, mais pour le bonifier ou le changer au bénéfice de la société ».1

J’aime la littérature, la création littéraire, j’éprouve une véritable dévotion pour les écrivains. Malgré des années de labeur à rédiger, je ne fais pas œuvre littéraire. Les sujets s’y prêtent mal, pourrais-je invoquer pour ma défense, et le style d’écriture qu’impose la production académique ne favorise pas particulièrement le phrasé littéraire. Mais le véritable talent peut transcender ces réalités et contribuer à alléger la rigueur du propos. À défaut de ce talent, je me suis toujours efforcé de rendre le texte limpide, luttant contre le caractère hermétique qui caractérise trop souvent la production scientifique.

Cet ouvrage n’est ni « glamour », ni limité à un cercle d’initiés partageant une langue qu’eux seuls sauraient déchiffrée. Il relate un parcours universitaire qui se conjugue avec des choix de vie personnels et l’évolution récente de la ruralité au Québec, incluant la mise en place, pièce par pièce, des lois et politiques, reconnaissances officielles et structures d’intervention, à la fois pour protéger le Québec rural et assurer son développement et sa pérennité.

Deux styles de caractères sont utilisés dans cet ouvrage: italique et régulier. Le style italique est employé dans tous les textes qui introduisent les chapitres ou les concluent, et dans certaines notes de bas de pages. L’emploi des caractères en italique signifie qu’il s’agit de textes ou de paragraphes nouveaux, écrits pour introduire les chapitres dont le corps principal est construit à partir de textes « anciens » présentés en caractères normaux.

Dans les passages autobiographiques (chapitres I, II et III et l’Épilogue) et les présentations de chapitres (textes en italique), j’écris à la première personne du singulier. J’ai eu du mal à me faire à cette forme d’écriture, mais je m’y suis finalement décidé car elle permet une relation plus intime, plus vraie avec le lecteur, se distinguant de la forme plus formelle de l’écriture « académique ».

En terminant, je voudrais mentionner qu’un noyau compétent et dévoué de professeurs-chercheurs des universités du Québec, a contribué aux efforts déployés ces quarante dernières années pour développer ce champ d’étude que représente la ruralité québécoise. Des contributions remarquables ont ainsi été apportées en termes de connaissances, d’outils techniques, de structures administratives et politiques, pour une réappropriation et un plein épanouissement de cet autre Québec trop longtemps négligé. Je signalerai quelques-uns d’entre eux avec lesquels il m’a toujours été agréable de travailler : Mario Carrier, Serge Côté, Hugues Dionne, Clermont Dugas, Christiane Gagnon, Bruno Jean, Danielle Lafontaine, Marc-Urbain Proulx.

P.S. : Cette version numérique du tome 1 préparée pour diffusion sur certains sites internet, dont celui de la coalition Solidarité rurale du Québec, présente le texte intégral de l’édition papier publiée aux Éditions Trois-Pistoles en septembre 2011. Aucune modification n’a été apportée outre le curriculum vitae présenté à l’annexe 1 qui a été mis à jour en date du 20 mai 2014.

Suite à une entente convenue avec les Éditions Trois-Pistoles, cette version numérique est libre de droits.

Les personnes désireuses de se procurer ce premier tome dans la version papier pourront contacter Les éditions Trois-Pistoles au numéro de téléphone suivant : 418-851-8888. Site web : http://www.editionstrois-pistoles.com/

B.V.

Le monde rural dont nous parlons n'est plus le monde rural ancien tout occupé à des activités traditionnelles comme l'agriculture ou la pêche. Ce monde rural, ce chapelet de villages n'est pas en attente de devenir urbain. Nos villages ne sont pas des villes plus petites. Ils sont autre chose, autrement.
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