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Complémentarité et supplétivité de l’aide spécialisée par rapport à l’aide sociale générale Avant de mettre en œuvre une aide spécialisée pour les jeunes et parents en difficulté, le SAJ doit faire intervenir les ressources du réseau de 1ère ligne (CPAS, ONE, CPMS, etc.).
Les jeunes en difficulté ne nécessitent pas forcément une aide contrainte, et le SAJintervient donc en amont du judiciaire, appliquant des mesures sociales à des problèmessociaux et cherche ainsi à limiter le nombre de prises en charge judiciaires.
Afin de prévenir la marginalisation ainsi que l’intervention des services spécialisés, l’aide sociale générale est privilégiée, ainsi que les missions d’éducation, de santé, de culture, de sport, etc.
Les SAJ et SPJ cherchent à régler les dysfonctionnements familiaux au sein des familles.Cette politique de réduction des placements vise au maintien des jeunes en famille.
Les jeunes et les familles sont des sujets de droits et doivent être aidés dans leurdéfense. La reconnaissance de ces droits est une condition à la responsabilité et àl’implication dans les programmes d’aide.
Certains délinquants ont besoin d’un encadrement spécifique , organisé en collaboration entre services privés et publics.
L’Aide à la Jeunesse développe à la fois une visée préventive générale, et une intervention sociale plus spécifique lorsque des situations familiales deviennent problématiques. En amont comme en aval, une meilleure connaissance du vécu des jeunes prostitué-es est essentielle. Quel-s parcours ont-ils ? Comment et pour-quoi ont-ils commencé à se prostituer ? Quelles difficultés rencontrent-ils dans la prostitution ? Cessent-ils cette activité et pour quelles raisons ? Sur les conditions de vie des jeunes avant et lors de leur entrée en prostitution, il n’y a pas de trajectoire unique, ni de cause ultime1, mais plutôt des éléments communs à plusieurs jeunes qui se sont prostitués2. La prostitution apparaît dans un parcours de vie au sein duquel elle fait réponse. A un moment de leur vie, et pour des raisons multiples tenant à leurs histoires familiales, socio-économiques et psychoaffectives, des jeunes se tournent vers cette activité afin de négocier avec la situation concrète dans laquelle ils se trouvent. Lors de leur passage dans la prostitution, ces jeunes sont confrontés à diverses difficultés médicales, sociales, psychologiques, relationnelles, etc. Celles-ci doivent être éclairées afin d’accompagner au mieux ceux qui traversent cet épisode. Accompagner car il ne semble pas évident de faire cesser la prostitution d’un jeune. Les actions contraignantes ou répressives n’ont pas suffisamment d’impact. Les jeunes s’enfuient, ne se laissent pas enfermer et continuent leur bout de chemin. Dès lors, il serait peut-être judicieux d’accepter, au moins en partie, qu’un jeune se prostitue3, de l’informer sur les risques et dangers qu’il encourt4 et de questionner avec lui les raisons de sa situation ainsi que les moyens de l’améliorer. Le propos de ce chapitre sera structuré en fonction des enjeux qui traversent les situations vécues. Les spécificités locales seront décrites là où des différences sont significatives entre les villes. De même, une attention particulière sera portée aux situations de mineurs étrangers dans la mesure où leur parcours migratoire modifie profondément le contexte et la prise en charge de leur prostitution. Les autres points concernent donc plus globalement les mineurs belges et résidents belges. Données indicatives Tout au long du texte apparaîtront des données chiffrées issues de l’enquête menée par l’asbl ICAR à Liège qui depuis 2003 administre un questionnaire semi-ouvert auprès des personnes prostituées qu’elle accompagne régulièrement. En février 2006, 30 questionnaires avaient été remplis, concernant 17 femmes et 13 hommes. Dans cette recherche, 7 personnes ont été retenues comme ayant déclaré avoir commencé à se prostituer lors de leur minorité, 2 filles et 5 garçons. Leurs années de naissance suggèrent qu’ils se sont prostitués entre la fin des années ’80 et le milieu des années ’90. Au vu de la taille restreinte de l’échantillon, ces données servent plutôt à titre indicatif. |
![]() | ![]() | «Verlan 2000», in Les mots des jeunes, Langue Française nº 114. Larousse, pp. 17-34 | |
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