Surtout ‘’La machine à remonter le temps’’, ‘’L’île du docteur Moreau’’







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André Durand présente
Herbert George WELLS
(Grande-Bretagne)
(1866-1946)

Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres

qui sont résumées et commentées

(surtout ‘’La machine à remonter le temps’’, ‘’L’île du docteur Moreau’’,

‘’L’homme invisible’’ et ’La guerre des mondes’’).

Bonne lecture !

Né à Bromley, dans le Kent, le 22 septembre 1866, il était le fils d’un petit boutiquier et d’une ancienne femme de chambre. Il appartenait donc par ses origines à la couche la plus basse de la classe moyenne anglaise de l'époque victorienne.

Son enfance et son adolescence se déroulèrent dans un décor de misère qui rappelle celui des romans de Dickens ; le négoce de son père périclitait, et ce n'est qu'à travers bien des difficultés qu’infatigable autodidacte, il parvint à faire ses études. Il fut cependant élève du ‘’Royal College of Science’’ de South Kensington et, en 1888, après avoir eu comme maître le célèbre T. S. Huxley, fut reçu licencié ès sciences de I'université de Londres, avec la meilleure mention. Des deux ans qu'il avait passés comme apprenti dans une boutique de drapier, tout ne fut pas complètement perdu pour la littérature, comme le montrent de nombreuses pages de ‘’Kipps’’ (1905) et de ‘’L'histoire de M. Polly’’ (1910).

Une fois diplômé, il dut d'abord se contenter d'un humble poste de professeur dans une école par correspondance et son premier écrit fut un manuel de biologie.

Il collabora à d'assez obscures publications, dans lesquelles il publia des nouvelles fantastiques :

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La plaine des araignées”
Nouvelle de 14 pages
À une époque et dans un lieu indéterminé, trois cavaliers, le maître son vassal et un serviteur, poursuivent une femme qui s'est échappée avec son amant dans un secteur qui leur est inconnu. Ils aboutissent dans une étrange plaine, vide, désertique, morte. Ils voient des animaux de toute sorte qui s'en enfuient. Puis d'étranges grandes boules blanches flottent dans les airs vers eux et les enveloppent de filaments : ce sont de grosses araignées. C'est la déroute et seul le seigneur parviendra à quitter la plaine.
Commentaire
La nouvelle parut aussi dans l’anthologie “La citadelle écarlate”.

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La porte dans le mur”
Nouvelle de 20 pages
Le narrateur reçoit la confidence de son ami qui se dit hanté par l'incursion qu'il a faite, dans son enfance, de l'autre côté d'une porte verte qui s'ouvrait, dans un mur blanc, sur un magnifique jardin, sur un palais où il avait été accueilli par des êtres amicaux. Depuis, à différentes occasions, il avait revu la porte, mais, chaque fois, il était pressé par quelque tâche importante. Maintenant, il est décidé à la franchir de nouveau : on retrouve son corps dans un chantier au centre de Londres.
Commentaire
La nouvelle parut aussi dans “Anthologie de la peur”.

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La chambre rouge”
Nouvelle de 7 pages
Dans un château, une chambre est réputée pour être hantée mais elle l'est non pas par un fantôme mais par la Peur.
Commentaire
La nouvelle parut aussi dans l’anthologie “L'Angleterre fantastique”.

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La visite merveilleuse”

(1895)

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Wells publia son premier roman :

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‘’The time machine’’

(1895)

La machine à explorer le temps”

(1906)
Roman de 170 pages
Un savant anglais de la fin du XIXe siècle est l’inventeur d'une machine qui permet de se déplacer dans le temps, exactement comme on le fait dans I'espace.

Il se rend d'abord brièvement en 2030 où un hologramme encyclopédique lui donne l'heure juste. Puis il va en 2037 alors qu'un cataclysme menace la Terre.

Il est alors propulsé en I'an 802701 de notre ère. Il constate qu’au cours des millénaires, le climat de la région londonienne est devenu tempéré : y règne maintenant un climat quasi méridional et une végétation luxuriante y pousse. On n'aperçoit pas traces d'animaux, et les édifices, qui jadis étaient réunis dans la cité, sont disséminés, grandioses. mais rares, à travers le pays. Les premiers habitants que I'«explorateur du temps» rencontre sur son chemin sont de gracieuses créatures humaines, d'une taille plus petite que la moyenne actuelle, mais toutes belles et dont les vêtements sont de coupe uniforme. quoique de couleurs différentes, toutes vives. Intrigué, il laisse son appareil et fait route avec ses nouveaux amis. Ceux-ci. qui se désignent eux-mêmes sous le nom d'«Éloïs», vivent en groupes compacts ; les noyaux familiaux se sont dissous ; la faim et le besoin de sommeil les réunissent par centaines dans de grands palais qui, vus de près, se révèlent être à moitié démantelés. Hommes, femmes et enfants passent leurs journées à s'amuser, puisqu'ils n'ont apparemment plus besoin de travailler : d'ailleurs, leurs petites cervelles ne sont capables d'aucun sentiment, sauf celui de la peur de l'obscurité. L'explorateur (à qui, entre-temps, on a volé mystérieusement sa machine) apprend de Mara que les siens vivent dans la terreur d’une population dense d'avortons qui vivent dans les profondeurs de la Terre, menés par un sombre mutant. Désagréables à voir à cause de leur ressemblance avec I'être humain, ils sont incapables de supporter la lumière du jour, mais actifs et astucieux. Il s'agit des «Morlocks», des prolétaires qui sont devenus les véritables patrons de ce monde en ruine. Le progrès scientifique et technique, développé au maximum, a libéré les classes dirigeantes de la nécessité de lutter pour leur bien-être, et, petit à petit, même la faculté de lutter s'est émoussée chez eux. Par contre, les prolétaires, qui étaient toujours tenus éloignés du monde des riches oisifs, se sont adaptés

même physiquement aux nouvelles conditions de vie, au point d'acquérir, au cours des siècles, la conscience de leur supériorité. Les instincts carnivores des temps révolus s'étant à nouveau réveillés, ils ont commencé à se nourrir de leurs anciens patrons devenus incapables de se défendre. En compensation, et par une habitude séculaire de servitude, ils leur fournissent tout ce dont ils peuvent avoir besoin. Après une lutte farouche avec les féroces et dégoûtants Morlocks, lutte pendant laquelle I'explorateur est obligé d'incendier tout un bois pour défendre sa vie, il réussit à leur reprendre sa machine et à se sauver.

La curiosité le pousse ensuite à voir ce qui se passera quelques millénaires plus tard. Mais il ne trouve que des régions glacées où toute trace de vie a disparu.

Remontant sur son appareil, I'explorateur retourne chez lui et raconte à ses amis son aventure incroyable, dont il a rapporté, pour confirmer ses dires, deux fleurs étranges qui lui auraient été données par Weena. une petite «Éloï» à qui il aurait sauvé la vie. Ces fleurs, témoins muets d'une époque où, «lorsque I'intelligence et la force viendront à manquer, la gratitude et I'affection réciproque continueront à vivre dans le coeur de I'homme», sont les seules choses que l'«explorateur du temps» ait laissées à ses amis : reparti pour un nouveau voyage dans le temps, il n'est plus revenu.
Commentaire
À la suite des hypothèses sur la quatrième dimension, Wells inaugura le thème du voyage dans le temps qui est impossible sans une remise en cause des fondements mêmes de la physique. Mais il montra déjà tout ce qui allait faire son originalité : humour discret, habileté à présenter des personnages très quotidiens lancés dans des aventures fantastiques.

On peut voir dans l’épisode des «Éloïs» et des «Morlocks» une représentation métaphorique des effets poussés à l’extrême de la lutte des classes dans les pays industrialisés, une satire prophétique de la société capitaliste et une leçon de sociologie : les ouvriers, relégués sous terre, ont fini par s’y transformer en «Morlocks» ; ils se nourrissent des «Éloïs», descendants débiles de la caste des oisifs, qu’ils vont enlever à la surface.

Le succès de ce voyage dans la quatrième dimension fut très grand à l'époque. Le livre, traduit dans presque toutes les langues, est resté célèbre et ce classique de la science-fiction a trouvé de tout temps de nouveaux lecteurs.

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Wells avait, du premier coup, trouvé sa voie originale, et il allait exploiter toutes les ressources du merveilleux scientifique :

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‘’The stolen bacillus and other stories’’

(1895)

‘’Le bacille volé et autres récits’’
Recueil de nouvelles

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‘’The island of doctor Moreau’’

(1896)

L'île du docteur Moreau”
Roman
Le domaine du docteur Moreau est un îlot perdu dans les mers du Sud, où aborde Édouard Prendrick, unique survivant d'un navire qui vient de sombrer. Il s'aperçoil que l'île est habitée, non seulement par le docteur Moreau et par son assistant, Montgomery, qui, à contrecoeur, lui a offert l’hospitalité, mais aussi par une population de créatures bizarres : humains qui ont des allures de bêtes, ou plurôt bêtes qui se conduisent comme des humains. lls parlent d'une manière étrange, marchent en se tenant debout, et les domestiques de Moreau et Montgomery, les premiers êtres singuliers qu'il a rencontrés, portent des vêtements. Étonné, inquiet et terrilié par ce qu'il voit et ce qu'il entend sans le comprendre, Prendrick décide de fuir l'étroite surveillance à laquelle le soumettent les deux chirurgiens. Il découvre un village de huttes, qui est habité par des créatures encore plus horribles et bizarres. Celles-ci s'attribuent le nom d'«hommes» ; elles semblent gouvernées, au moins en partie, par une étrange loi dont elles se plaisent à répéter les préceptes dans une sorte de litanie que Montgomery leur a enseignée. Rejoint par les deux médecins, Prendrick apprend que ces êtres horribles ne sont autres que des animaux sur lesquels Moreau a pratiqué des expériences hardies de greffe et de vivisection en modifiant leur cerveau et leur larynx, pour les rendre capables d'une pensée rudimentaire et pour leur donner la faculté de parler. Les animaux ainsi humanisés retombent cependant, après un court laps de temps, dans leur condition primitive, et c'est seulement la terreur et le respect que Moreau leur inspire qui réussissent en partie à les retenir. Lorsque Moreau est tué par un gigantesque puma sur lequel il avait commencé ses expériences horribles et cruelles, Montgomery, qui s'est enivré par désespoir, précipite les événements : bientôt tous les hommes-bêtes

se révoltent, Montgomery est tué ; la maison de Moreau est détruite par un incendie, et Prendrick se trouve seul en lutte contre les habitants de cette île terrible, jusqu'au moment où il arrive à fuir sur une petite barque et où il est recueilli par un navire de passage.
Commentaire
Le roman fit partie de ces histoires fantastiques, à base scientifique, auxquelles Wells fut redevable de sa renommée mondiale.

Dans aucun de ses autres livres, il n'eut un ton satirique aussi amer. L'organisation des hommes-bêtes a de nombreux traits communs avec celle qui est en vigueur dans la société humaine. Cette humanité animale, loin de tirer un soulagement des lois et surtout, de la religion (dont Moreau, I'homme-dieu, et Montgomery, le prêtre, sont les représentants), y trouve un sujet de tortures : peur du châtiment qui menace chaque fois qu'on s'abandonne à la joie de I'instinct, remords et autres turpitudes. Ce n'est que I'homme-dieu, conscient de sa propre dignité et de son propre pouvoir, qui peut s'y adapter et comprendre.

La vraisemblance psychologique des personnages, en dépit de leur aspect fantastique, est frappante et donne toute sa force à cet étrange conte philosophique.

Il a été adapté au cinéma :

- en 1933 par E.C. Kenton : ‘’Island of lost souls’’ (‘’L’île du docteur Moreau’’).

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The invisible man”

(1897)

L'homme invisible”

(1901)
Roman de 240 pages

À Londres, le jeune Griffin fait des études de physique ; fort intelligent, mais très pauvre, il a découvert un moyen de rendre transparents tous les tissus, y compris les cellules vivantes, et il expérimente son procédé sur lui-même. Lorsque, après bien des heures d'un travail énervant et beaucoup de souffrances, il atteint son but, il se trouve dans un terrible état d'exallation nerveuse augmentée par le caractère douloureux des expériences auxquelles il s'est volontairemenl soumis. ll s'aperçoit tout de suite qu'il ne jouit nullement des avantages qu'il espérait de sa transformation. Certes, son corps est invisible, mais ni ses vêtements, ni la nourriture qu'il absorbe ne le sont : il est nu el souffre cruellement de la faim et du froid ; habillé, il doit porter des gants, une perruque, cacher son visage sous un voile et ses yeux avec de grosses lunettes noires afin de ne pas être un objet de terreur, «pour qu'on ne voie pas qu'il est invisible». Mais ce déguisement lui donne un aspect étrange et repoussant. Et la lumière l'empêche de dormir puisqu'il n'a plus de paupières.

ll se réfugie dans une auberge de campagne et cherche en vain le moyen de reprendre un aspect normal. Aussi longtemps qu'il a de I'argent, les choses se passent assez bien : mais lorsque ses quelques ressources sont épuisées, repéré comme auteur d'un vol qu'il a réellement commis, il doit fuir, et a recours aussitôt à son invisibilité. II oblige alors un vagabond atterré à lui servir de compère et se livre à toutes sortes d'excès : il vole librement et éveille l'envie de son compagnon. qui essaie de s'enl'uir avec le magot dont il est le gardien. Une grosse récompense est promise à qui s'emparera de l'«homme invisible» : les pays qu'il traverse dans sa fuite sont bouleversés.

Blessé, hors de lui, il se réfugie par hasard chez Kemp, médecin qui fut son camarade de classe et qui a promis de ne pas appeler la police. Auprès de ce dernier, il se calme un peu, lui fait des confidences et espère trouver I'aide dont il a besoin pour assouvir sa soif de domination. Mais Kemp a peur de lui et, choqué par ses manières, il le dénonce secrètement. Après une fuite acharnée, l'«homme invisible» est sauvagement tué par la foule menée par Kernp, et lentement son cadavre redevient opaque.

Commentaire
Ce roman appartient à la série des récits merveilleux par lesquels Wells commença sa carrière d'écrivain. lls lui furent inspirés par les conquêtes de la science moderne. Tout le roman repose sur l'examen rigoureux des inconvénients et des privilèges de l'invisibilité, sur l'accumulation de ces notations, dans cette invention constante de faits neutres et quasi anonymes, auxquels Wells ajoute une dramatisation. Il faut faire remarquer que, malheur de plus, l'invisibilité condamnerait le héros à la cécité : les rayons lumineux traverseraient la rétine sans l'impressionner.

En fait, le roman est fantastique, et ce fantastique est ici désigné par l'effort constant pour le cacher : il s'agit de rendre invisible l'invisibilité. Le personnage fait figure d'apprenti sorcier qui finit victime de sa témérité.

D’autre part, comme la question sociale occupait alors une place prépondérante dans son esprit, bien que l'«homme invisible» se rende coupable de plusieurs crimes, il est le prolétaire génial qui, en fin de compte, est plus sympathique que le «gentleman» Kemp, qui est timide, secrètement envieux de la supériorité scientifique de son ancien camarade, et offensé de son manque d'«éducation». Une assez terrible amertume se fait donc jour dans ce roman : Si tu es pauvre, ne sois pas différent des autres, ne sois pas plus intelligent que la moyenne, ne te fie pas aux riches : ils essaieront de te réduire par tous les moyens.

Le roman a eu un grand succès.

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