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Commentaires sur les Relations 1. Les deux Relations sont très similaires, mais non identiques. Elles ne reproduisent pas le même ordre des saints, qui ne sont pas en ordre chronologique d’ailleurs, bien que les mêmes noms paraissent dans les deux listes. La source qu’elles reflètent, le manuscrit du podlinnik de Stogonov, fin du XVIe siècle, a été apparemment perdue (An Iconographer ’s Patternbook : The Strogonov Tradition, Christopher Kelley, trad., Torrence, Californie, Oakwood Publications, 1992, p. ix). Nous ne pouvons donc pas comparer ces textes avec l’original. 2. Ananias l’Apôtre : L’histoire d’ Abgar est bien connue ainsi que le rôle que joue l’ambassadeur-artiste Ananias, mais il semble que les Relations soient les premiers documents où ce dernier est rangé parmi les saints. 3. Nicodème le Juste : Nous n’avons trouvé aucune autre référence qui considère Nicodème comme iconographe. 4. Marmun ou Martin l’Évêque : Les deux noms désignent la même personne, mais le personnage nous est inconnu. Il se peut que Marmun/Martin soit mentionné dans un écrit apocryphe sur saint Pierre ou attribué à lui. 5. Manuel le Roi : Manuel II Paléologue (1391-1425). Selon le Oxford Dictionary of Byzantium (vol. 2, Oxford University Press, pp. 1291-1292), Manuel a écrit plusieurs traités théologiques et a terminé sa vie dans un monastère, ayant pris le nom de Matthieu. Par contre, nous n’ avons rien trouvé qui confirme l’affirmation selon laquelle Manuel était un saint ou un iconographe. 6. Germain le Patriarche : Bien qu’il ait témoigné de l’orthodoxie des icônes au début de l’iconoclasme byzantin, le patriarche Germain n’est pas reconnu comme iconographe dans les sources que nous avons consultées. 7. Jérôme de Palestine : Nos sources ignorent un saint Jérôme iconographe. Nous n’avons pas pu confirmer, dans les sources consultées, qu’Ignace Zlaty l’Iconographe, Athanase le Métropolite, Antoine le Thaumaturge et Guennadi le Moine ont leur place parmi les saints iconographes. Une recherche plus approfondie pourrait vérifier si ces derniers font véritablement partie de cette catégorie de saints. NOTES 1. La Relation sur les peintres d’icônes est rédigée d’après deux listes : l’une fut reçue de M.S. Pechekhonor et l’autre de Grigoriev. Les deux listes sont jointes à l’original. À en juger par son contenu, la Relation est composée d’après des sources russes et grecques. Il faut attendre la publication de la liste grecque tout entière pour apprécier pleinement cette source. 2. Nous possédons un récit séparé de la vision de l’image du Sauveur par l’empereur Manuel, éditée par J. M. Sneguireff, en annexe à son livre Monuments de l’antiquité moscovite. 3. Ce père Guennadi s’appelait Grigori Konstantinovitch Doubensky dans le monde. Il vécut en 1658. 4. « L’un des deux recueils de modèles [podlinniki : un livre contenant des dessins d’icônes utilisé par les iconographes] du comte S. G. Strogonov contient une curieuse Relation au sujet des saints iconographes. Parmi les iconographes russes sont mentionnés ceux-ci : les métropolites Pierre, Macaire, Athanase ; l’archevêque de Rostov Théodore ; Alipy et Grégoire des Grottes ; Denys de Glouchitsa ; Antoine de Siya ; Adrien de Pochekhonsk et de Vologda ; André de Radonège dénommé Roublev et Daniel le Noir ; Ignace Zlaty [le Doré], iconographe du monastère de Saint-Siméon ; Ananie du monastère d’Antoine le Romain ; et Guennadi de Tchernigov. À côté des noms des iconographes étrangers et russes figurent de courtes notes sur les caractéristiques de leurs œuvres [...] avec références au Chronographe, au Nouveau ciel de Galiatovsky, à La toison arrosée de Dimitri de Rostov et ainsi de suite. À côté du nom de Manuel Paléologue est racontée l’histoire connue de l’image du Sauveur qui est passée de saint Vladimir à Novgorod ensemble avec Yaroslav et de là par la suite à Moscou. On donne la nouvelle selon laquelle Méthode le Morave, frère de Constantin le Philosophe [saint Cyrille], montra à notre prince Vladimir le Jugement Dernier que Méthode avait peint lui-même sur une toile. En faisant cela, saint Méthode convertit Vladimir à la foi chrétienne. » Cf Buslaev, Esquisse historique du folklore russe, note 3, pp. 56-57. SOURCES DES ILLUSTRATIONS POUR « L’IMAGE DE DIEU LE PÈRE » Dessins d’Alain Vallée Figures 1, 2, 15 et 16 : John GALEY, Sinaï and the Monastery of St. Catherine. Figure 3 : André GRABAR, Le premier art chrétien. Figures 4, 6, 7, 8, 9, 10 et 14 : André GRABAR, Les voies de la création en iconographie chrétienne. Figure 5 : David Talbot RICE, Art of the Byzantine Era. Figure 11 : Évangiles avec peintures byzantines du XIe siècle. Figure 12 : André GRABAR, Byzantine Painting. Figure 13 : https://www.flickr.com/groups/1695786@N20/pool/page2/ Figure 17 : John MARTIN, The Illustrations of the Heavenly Ladder of St. John Climacus. Figures 18, 19 et 20 : Hans GERSTINGER, « Uber Herkunft... » ; une deuxième source pour la figure 20 : Hans GERSTINGER, Die Griechische Buchmalerei, Vienne, 1926. Figures 22, 23, 24, 25, 26 et 27 : Ernst KANTOROWICZ, « The Quinity of Winchester ». Figure 28 : Jean LASSUS, The Early Christian and Byzantine World. Figure 29 : Konstantin KALOKYRIS, The Byzantine Wall-Paintings of Crete. |
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