Cours Introduction : Informatique et littérature







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CYBERLITTERATURE
Partiel : une question d’ensemble qui recoupe plusieurs parties cours
Introduction : Informatique et littérature
1- Littérature numérisée

Souvent associée au papier, la littérature existe aussi sur support informatique.

Jean Clément distingue la littérature numérisée de la littérature numérique.

▪ Numérisée = transposition des œuvres en papier sur le support numérique

▪ Numérique = œuvres littéraires en ligne qui pourraient exister sur papier. Ces œuvres tirent partie du support numérique, que ce soit pour la mise en page (avec par exemple les hypertextes).

2- Cyberlittérature

On va étudier dans le domaine de la cyberlittérature des textes où l’apport de l’ordinateur a été décisif. William GIBSON, dans « neuromancer », avait imaginé une matrice sur lesquelles se branchent les gens pour vivre une seconde vie.

Jean CLEMENT défend la cyberlittérature comme un système : « la littérature informatique peut être qualifiée de cybernétique quand elle considère, dans les hypertextes, ou dans toute forme de littérature interactive, le fonctionnement de la relation auteur-texte-lecteur comme un système dans lequel le lecteur est en mesure de « gouverner » (action de manœuvrer en bateau) le texte qui est soumis à la lecture ».

La cyberlittérature joue surtout de l’interactivité.
3- E-ecriture

C’est une littérature nouvelle qui a besoin de la technologie informatique pour exister et prendre sens.
Bibliographie

- Hypertextes-Espaces virtuels de lecture et d’écriture – OUEBEC, Nota Bene, 2003.

- JP BALPE, Hypertextes, hyperdocuments, hypermédia, Eyrolles, 1990.

- Régine ROBIN, Cybermigrances, traversées fugitives, Québec, éditeur « le soi et l’autre », 2004.

- Littérature et informatique, la littérature générée par ordinateur, Alain VUILLEMIN & Jean LENOBLE, Arras, Artois Presse Université, 1995.

- Alain VUILLEMIN, Informatique et littérature, 1950-1990, SlatKine, 1990.

- Littérature, n°96, Informatique et littérature, décembre 1994.

- Roger LAUFEN et Domenica SCAVETTA, Texte, Hypertexte et hypermédia, collection « que sais-je », 1992.

- Christina VANDERDORPE, Du papyrus à l’hypertexte, essai sur les mutations du texte et de la lecture, la découverte, collection « Cahiers Libres », 1999.

- Philippe LEJEUNE « Cher écran… », journal personnel, ordinateur, Internet, Seuil, collection « La couleur de la vie », 2000.

- Un laboratoire de littérature, littérature numérique et Internet. Dir. Serge BOUCHARDON, BPI, Centre Pompidou, collection « Etudes et recherches », 2007.

- www.archivesic.csd.cnrs.fr : répertoire d’articles d’Infocom + espaces hypertextes et hypermédias.
I. La littérature générative ou l’ordinateur producteur de texte


  1. De la littérature combinatoire à la littérature générative


L’expression littérature combinatoire a été utilisée d’abord par François Le LIONAIS dans la préface de cent mille milliards de poèmes de Raymond QUENEAU.

Queneau, en tant que membre de l’Oulipo, avait déjà utilisé des pratiques expérimentales semblables à celles de cet ouvrage, notamment avec le S + 7 (substantif + 7 mots dans le dictionnaire), et s’était ainsi approché de la littérature combinatoire.

En 1964, Jean BAUDOT n’utilise dans « la machine à écrire » que des textes produits par ordinateur. Dans sa préface il fait référence à Raymond Queneau. En 1975, L’Oulipo crée les premiers logiciels de littérature générative.

En 1982 naît le groupe ALAMO, constitué de quelques membres de l’Oulipo et d’informaticiens.

La littérature combinatoire revient donc à combiner (manuellement ou par ordinateur) des choses déjà écrites. Des textes combinatoires peuvent aussi bien se faire sur papier que sur ordinateur.

La littérature générative crée du texte uniquement par ordinateur.

> Le Cd-Rom « machine à écrire » (2000) est une grosse compilation de textes combinatoires.
Une littérature annoncée par les avant-gardes du 20ème s.

Les dadas ont remis en question l’art pour faire réagir les gens en bousculant la littérature bourgeoise. La littérature Dada est « un jeu, un refus des bons sentiments » (→ Cf. « Pour faire un poème dadaïste », Tzara).

Il y a une vraie filiation entre le mouvement Dada dans son attrait pour le collage, et la littérature combinatoire.

BRETON disait qu’il ne servait à rien de modifier les mots, mais qu’il fallait changer leur agencement.
Exemples

▪ Jean Pierre BALPE « Du Haïku au Renga »

▪ Marcel BENABOU, dès les années 1970, a pour projet de créer des poèmes par ordinateur. Il crée un système de génération d’aphorisme.

▪ Marie BELLILLE utilise un programme informatique qui lui donne un mot de début et un mot de fin au hasard pour créer ses textes.
12- La littérature générative est-elle une littérature ?
● Habituellement, la littérature naît d’un auteur. Avec la cyberlittérature on passe d’un auteur à un méta-auteur si l’auteur devient créateur d’un programme.

● Littérature ou dispositif ? Pour BALPE, l’œuvre n’est pas la littérature mais le programme qui la génère.

● Quelle est la valeur de ces textes, sachant que certaines personnes ne font que de la programmation sans aucune volonté littéraire ?

> Italo CALVINO dit, dans Cybernétique et fantasmes, que l’ordinateur ne pourra créer que du déjà-vu, et qu’il ne créera de l’original que quand il ira à l’encontre des règles qu’on lui impose.
II. De la poésie visuelle à la poésie cinétique
21. Poésie visuelle et sonore : une tendance propre au 20ème siècle.
A partir du début du 20ème siècle, les poètes ont commencé à dessiner sur leurs pages d’écriture, ou à utiliser l’espace page pour mettre en avant la dimension palpable des signes.

Dans le même temps apparaît la poésie sonore (avec Henri CHOPIN) : c’est l’expression d’une poésie qui cherche de nouveaux supports. La littérature avait déjà accès aux deux dimensions de la page (écriture et mise en page) , elle accède alors à une troisième dimension : le SON.

Avec le support numérique s’ajoute aussi une dimension temporelle, et plus tard une dimension hypertextuelle.

Le mouvement dada usait déjà de jeux sonores, rythmés par l’absurdité et le non-sens, pour tout remettre en question.

Exemple : DOC(K)S : une revue multi-supports sur cd-rom qui présente des textes sur ordinateur par Julien BLAIN.
22. Histoire de la poésie cinétique (animée)

1948 : Dans « Aline », Alexandre GHERBAN met en place une interactivité à partir de la création de mots.

Plus tard, Philippe BOOLE utilisera, via le support informatique, des lettres qui bougent, des animations de phrases, des mots qui se déplacent et échangent leur place ; Jean Hugues RETY utilise des liens entre plusieurs textes.
Avec le numérique on voit le support différemment : l’ordinateur est à la fois support de mémoire et de lecture. Il y a une simulation de déplacement spatial.

Les animations syntaxiques amènent plusieurs constats :

1- La littérature informatique est faîte pour être lue sur l’écran, car elle a besoin des outils d’animation pour exister.

2- Les animations de textes ne se limitent pas à de simples déplacements mais ont un vrai sens qui s’ajoute à celui des écrits.

3- Ces textes n’existent que dans le temps réel de l’évènement d’un programme qui le manipule.

4- C’est un art soumis au vieillissement : le risque est que l’œuvre ne donne pas la même chose selon les ordinateurs et les outils utilisés, plus ou moins vétustes.
Selon JACKOBSON, La fonction poétique est de « rendre palpables les signes ». Ce qui nous intéresse ici est la mise en valeur des lettres par rapport aux mots, la prise de liberté dans la structure mais avec un sens limité. Ce qui est intéressant c’est le travail sur le signifiant, qui utilise la valeur plastique et sonore des lettres (les phonèmes).
23. Quelques poètes actuels

● Julien D’ABRIGEON : dans T.A.P.I.N il fait de la poésie sonore contemporaine.

● Xavier MALBREIL : sur www.0m1.com il propose plusieurs rubriques.

Dans De L’amour, il mène une interrogation sur le langage, en montrant que les mots ne font qu’un avant l’image.
10 poèmes en 4 dimensions est une véritable œuvre de littérature numérique qui relève de la poésie animée et de l’hypertexte : ce sont des poèmes construits autour d’une seule phrase pour ne méditation sur l’amour et sur le langage. On rejoint dans ses œuvres tous les thèmes lyriques traditionnels. De plus cette œuvre se dote d’une vraie affirmation d’une esthétique.

Malbreil mène un discours sur l’origine des mots. Pour lui il n’y a ni contenu, ni contenant : il prône la fusion par le moyen du langage. Le rêve de Malbreil est le mot « chèvre » se transformant en dessin de chèvre dans une jonction ultime du dessin et des mots.

● Marie BELISLE : influencée par les mathématiques, elle produit des œuvres littératures informatisées. Dans « Alter Ego », un rollover sur les mots de son poème en fait apparaître un autre et change le sens de la phrase. La pratique de Belisle joue sur l’ajout, réglé par une contrainte mathématique.
III. L’hypertexte de fiction

31. Définition

Réalisé pour la première fois en 1985 par Michael JOYCE, « Afternoon, a story » est une œuvre littéraire sur disquette, où le lecteur doit parfois répondre par oui ou non pour jouer sur le déroulement de l’histoire.

Techniquement, un hypertexte est un ensemble de nœuds connectés entre eux par des liens. Les nœuds peuvent être des mots, des pages, des images, des graphiques ou des parties de graphiques, des séquences sonores ou d’autre documents complexes qui peuvent être des hypertextes eux –mêmes.
32. L’hypertexte de fiction : un récit

Le récit s’étant adapté à tous les supports, comment l’hypertexte de fiction va-t-il s’adapter au récit ? Le principal problème est que la structure de l’hypertexte n’est pas linéaire, alors qu’un récit se doit de l’être.

→ Quand l’interactivité est trop poussée, on quitte l’hypertexte pour basculer dans le jeu.
32. L’intervention de l’interactivité.

Histoire = le signifié

Récit = le signifiant, l’énoncé (le discours, le texte narratif)

Narration = acte narratif producteur

www.daysinaday.com est un récit qui se termine une fois tous les lieux proposés visités, ce qui prouve qu’il y a bien une unité de l’œuvre, même si elle n’est pas linéaire. Ce texte prône l’intervention d’une spatialité dans l’interaction.

● Dans les 24 heures d’André, l’auteur ne raconte que des petits bouts de journée.

Comment faire alors pour que le lecteur comprenne quelque chose en cliquant n’importe où ? Une des solutions est d’en faire une histoire très stéréotypée.

► Entre récit et histoire, les variables sont : l’ordre : le rythme ; le point de vue.
IV. L’autobiographie / le pacte autobiographique
41. Des récits interactifs autiobiographiques : l’utilisation de l’hypertexte autobiographique.
- Dans Ce qui me passe par la tête (2002), Myriam BERNARDI utilise le multi-fenêtrage. L’histoire est très réduite : c’est celle de la navigation dans le métro.

Avec les hypertextes, Bernardi joue sur les associations d’idées en faisant apparaître des textes ou des images qui sont autant d’illustrations ludiques > l’hypertexte se révèle très efficace pour les associations d’idées, là où la littérature avait atteint ses limites.
- Sophie CALLE travaille sur les limites entre réalité et fiction, et sur le voyeurisme. Elle a embauché un privé pour la suivre, a noté le déroulement de sa journée et a publié le rapport du privé. Elle a aussi ouvert les valises des gens d’un grand hôtel pour en prendre des photos et raconter une histoire. Elle a aussi trouvé un agenda et a appelé tous les contacts qu’elle y a trouvé pour leur demander une description du propriétaire de cet agenda > elle publia ensuite un portrait par jour dans libération pendant un été.

Sur son site elle utilise des animations sur le sujet du détective, et mène un questionnement sur la façon de se raconter.
- Chris MARKER est connu pour son œuvre de photographe et de documentariste, mais surtout pour La Jetée, film constitué d’images fixes.

Dans son Cd-rom « IMMEMORY », Marker joue du pacte « auto-fictionnel » : c’est un pacte autobiographique dans lequel il explique qu’il rajoutera volontairement des éléments de fiction.

Sur la partie « mémoire » de ce disque, la navigation est linéaire dans les souvenirs de Marker. Sur ce CD, Chris MARKER structure sa mémoire en un grand espace contextuel.
Immemory, de Chris MARKER

- Le rôle de l’inconscient : l’essence même de ce qui fait nous échappe, donc l’autobiographie est toujours un peu un leurre. Le récit dans son unité est toujours un peu factice.

- L’autofiction est une fiction d’évènements et de faits strictement réels. Serge DOUBROVSKY, dans Fils, assume cette impossibilité du discours autobiographique à cause de l’inconscient.

L’autobiographie de Chris MARKER ne se construit pas comme un récit : il y a plusieurs fils conducteurs. Le CD est en structure tabulaire, qui nous montre beaucoup de documents de mémoire.

La structure d’ensemble du CD est arborescente et joue au maximum du lien hypertexte.
Autres exemples

- postal.free.fr, par Gabriela GOLBER: œuvre à plusieurs entrées, qui pose la question de l’identité et de la frontière. On retrouve la mise en scène du texte, la multilinéarité (etc.) au service de la problématique.

- www.ben-vautier.com

- Dans Vaisseaux brûlés, Renaud CAMUS n’utilise pas d’image, de son ou d’animation mais beaucoup d’hypertextes.
Ces œuvres sur le Net sont des récits interactifs, qui croisent les mêmes soucis de navigation que les hypertextes de fiction. Mais le côté labyrinthique et sinueux de la mémoire est très bien servi par le support WEB qui amène de la multilinéarité, de la mise en scène et du contenu multimédia.
43. Journaux en ligne / Blogs

Journal sur Internet

Philippe LEJEUNE, qui a beaucoup travaillé sur le pacte autobiographique, s’est intéressé qux journaux sur le web qui ont précédé les blogs ; et leurs spécificités.

→ Questions de diffusion :

● Ono-dit-Bio : refusé par beaucoup d’éditeurs, il a écrit « le journal de l’énervé » sur le web pour se plaindre de ses difficultés à trouver un éditeur. Résultat : il rencontre un franc succès. Mais pour qu’une telle diffusion soit reconnue, faut-il encore que les journalistes viennent lire l’œuvre pour lui donner une légitimité.

● Evelyne BROUDOUX pose la question de « l’autoritativité » : autrefois il fallait avoir un livre publié pour être reconnu. Aujourd’hui pour gagner ce statut d’auteur, il faut être repérable par le public. Pour cela des sites de référencement et de regroupement existent pour les journaux intimes par exemple (http://www.journalintime.com).

C’est ainsi que certains sites assurent un travail de fonction éditoriale en listant tous ces écrits.

● Le cybersoi de Régine ROBIN : http://www.desordre.net /bloc./2004_11_14-archive.htm

L ‘effet de réalisme est renforcé par le fait que le journal est mis à jour chaque jour. C’est un des points forts du Net : l’immédiateté. Le texte tapé est mis en ligne immédiatement.
Ces journaux en ligne n’exploitent pas beaucoup l’interactivité, mais c’est peut-être cette facilité d’édition et d’accès qui en a fait le succès.

Conclusion : le journal intime collectif (www.ejic.com) est une pratique particulière de réunion où chacun se présente avec un texte qui répond à des consignes précises. Internet est le lieu d’une pratique partagée plus que d’un lieu d’édition personnelle.
Blogs

Le blog est un système de gestion de contenu, pour mettre en ligne facilement des textes et donner aux autres la possibilité de laisser des commentaires.

Exemple : le Bloc-Note sur le site www.desordre.net par Philippe De JONCHERE, est un blog à part entière (non commentable). L’auteur veut que le public soit témoin de son évolution au jour le jour : c’est une forme d’exhibitionnisme.

Le phénomène du blog a quelque peu formaté la présentation et la mise en forme. Au final les blogs tirent peu partie de l’hypertexte. Dans les hypertextes de fiction, la navigation était parfois hasardeuse. Le blog propose un classement chronologique et une mise en page fragmentaire qui permet au lecteur de ne choisir qu’une seule entrée et d’en faire une lecture intensive.
Les auteurs de Blog usent des différentes positions autobiographiques.

De JONCHERE fait un suivi de son quotidien.

TILLY parle elle de sujets variés comme sa vie, les livres, etc.

Miss ZABEELE tente elle l’autoportrait à travers peu de textes et des photos où elle n’apparaît que partiellement.
De manière générale on remarque que le blog a des débuts autobiographiques, mais qu’il vire doucement vers les sujets généraux pour fidéliser le lecteur. Finalement, le blog permet à chacun d’être acteur.

« Pourquoi le scriptible est-il notre valeur ? Parce que l’enjeu du travail littéraire (de la littérature comme travail), c’est de faire du lecteur non plus un consommateur, mais un producteur de textes » (Roland Barthes).
V. BILAN sous forme de sujet
Quelles possibilités apporte le numérique à l’autobiographie ?
I. Nouvelles possibilités par le support numérique.

11. Liens et hypertextualité : modification du pacte ; liberté de navigation (nuance : avec les blogs, la mise en forme est impersonnelle).

12. Multimédia (documentation personnelle, multimédia) : Cf. IMMEMORY de Chris MARKER.

13. Interactivité.
II. Diffusion sur le net.

21. Tout le monde peut se diffuser : points à aborder : démocratisation de la diffusion / gratuité / risque de se perdre dans la masse.

22. Collectivité : qu’en est-il de l’autobiographie collective ? Rôle des commentaires : font-ils des visiteurs des co-auteurs ? l’accès à de très nombreuses œuvres autobiographiques pose-t-il des problèmes de partage ?

23. Temporalité : la diffusion immédiate amène un changement du statut de l’écriture intime et induit une mise en scène de soi qui tend vers le voyeurisme.

24. Cybersoi : remise en question du statut de l’auteur : devient-il cyber-auteur ?
VI. Exemples d’examens
● La cyberlittérature est-elle une littérature ?
1- Première chose à faire : définir la littérature. Est-ce une littérature ?

11. Cf. Nelson GOODMAN : « langages de l’art ». Goodman distingue deux régimes d’immanence pour l’art : autographie et allographie. Il différencie les arts en fonction de :

- si la copie a la même valeur que l’original (musique, littérature), si ces œuvres sont reproductibles, elles sont allographiques.

- si la copie n’est pas de même valeur (tableau, sculpture) on parle d’œuvres autographiques.

En cyberlittérature, chaque utilisateur peut cheminer différemment et créer sa propre œuvre.

Jean Pierre BALPE, dans contexte de l’art numérique, dit que l’œuvre numérique est allographique, mais il ne font que parler du programme ; pour lui le texte produit n’est qu’un effet second de l’œuvre première qu’est le programme.

12. Donner des exemples d’œuvres collectives, génératives et interactives.
2- Question du support.

21. Virtualité : différence avec le support papier, problème de pérennité des supports numériques.

22. Aspect multimédia : ce ne sont pas que des lettres mais aussi du contenu musical et vidéo (Cf. Chris MARKER).

23. Linéarité et hypertexte
3- Valeur

31. La plupart des textes de littérature numérique n’ont pas de statut littéraire.

32. Quel but pour la cyberlittérature ? Est-ce juste une pratique de l’écriture ou une vraie production littéraire ?

33. Ces genres de littérature apportent-ils une innovation ? La poésie animée le fait par exemple.
Questions générales sur la cyberlittérature :

● Peut-on parler de littérature pour la cyberlittérature ?

● Le terme de la cyberlittérature vous parait-il adéquat pour décrire les modalités de la création littéraire sur Internet.

Questions sur le support :

● Qu’est ce que le support numérique peut apporter à la littérature ?

● Qu’est ce que le support numérique peut apporter à la cyberlittérature ?
Question générale :

● Quel bilan peut-on faire de la cyberlittérature ?
Questions ciblées sur une partie du cours :

● Que devient le lecteur de poésie animée (cinétique) ?

● Qu’apporte l’ordinateur à la poésie ?
Autres questions :

● De quelle manière les différents genres de poésie numérique traitent-ils le langage ?

● L’hypertexte de fiction renouvelle-t-il la présentation de l’histoire ?

● En quoi les formes de l’écriture narrative sont elles renouvelées grâce au support numérique ?

● Peut-on parler d’autobiographie en cyberlittérature ?

● En quoi les possibilités offertes par le numérique et Internet peuvent-elles transformer le récit ?

● Quelles possibilités nouvelles l’hypertexte apporte-t-il à la littérature ?

Introduction : Références théoriques générales, débats

Régine Robin, « Le texte cyborg », Etudes françaises, vol. 36, n° 2, Internet et littérature, nouveaux espaces d’écriture ?,  2000 (www.erudit.org/revue/etudfr/2000/v36/n2/005262ar.pdf. Et tout ce numéro d’Etudes littéraires.)

Solaris, information, communication (http://biblio-fr.info.unicaen.fr/bnum/jelec/Solaris/index.html. En particulier, dans le n° 7, de Jean-Louis Weissberg, « Auteur, nomination individuelle et coopération productive », http://biblio-fr.info.unicaen.fr/bnum/jelec/Solaris/d07/7weissberg.html).

Text-e, colloque virtuel (http://www.text-e.org)

@rchivesic, archive ouverte en sciences de l’information et de la communication (http://archivesic.ccsd.cnrs.fr. Notamment les articles d’Evelyne Broudoux et de Jean Clément…)

E-critures.org (http://www.e-critures.org/2003-2/index.html)

Transitoire observable (http://transitoireobs.free.fr/to/)

I. La littérature générative

Sur les « ancêtres » combinatoires et quelques exemples de littérature générative, nous avons observé : le CD-Rom Machines à écrire, d’Antoine Denize et Bernard Magné, Gallimard, 1999.

Voir aussi, sur Queneau :http://userpage.fu-berlin.de/~cantsin/permutations/queneau/conte/conte.cgi (Un conte à votre façon) ; http://www.gefilde.de/ashome/denkzettel/0013/queneau.htm (Un conte à votre façon) ; http://www.edunet.tn/ressources/resdisc/Francais/Queneau/Index.htm (Un conte à votre façon) ; http://membres.lycos.fr/mjannot/froggy/1000j.htm (Cent mille milliards de poèmes)

Et sur le site Bernard Magné, des œuvres combinatoires et génératives (http://magneb.club.fr)

Nous avons également observé le CD-Rom Créations poétiques au XXe siècle, visuelles, sonores, actions…, Scérén/CRDP (Grenoble), coll. « Banques pédagogiques », 2004

Charabia.net, génération automatique de textes aléatoires, http://www.charabia.net/

Sur Trajectoires : « Les trajectoires de Jean-Pierre Balpe », Manuscrit.com, www.manuscrit.com/Edito/invites/Pages/MarsMulti_TrajectoiresBalpe.asp

Urgences, n° 22, Octet, dir. Marie Bélisle, janvier 1989, http://www.erudit.org/revue/urces/1989/v/n22/

Subdivision « Dispositifs » du site de Luc dall’Armelina, http://lucdall.free.fr/

Voir aussi le site de E-poetry 2007, http://paragraphe.univ-paris8.fr/epoetry/

 

II. De la poésie visuelle à la poésie cinétique

Toujours le CD-Rom portant sur les poésies concrètes et animées, Créations poétiques au XXe siècle, visuelles, sonores, actions

Doc(k)s, http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/ (voir en particulier les « Archives »et/ou « Collections »

TAPIN, poésie sonore contemporaine, http://tapin.free.fr/

Xavier Malbreil, 0m1.com, écrits et théorie, http://www.0m1.com/

Marie Belisle, Scripturae, http://www.scripturae.com/

 

III. Hypertexte de fiction

Le Bal du prince, de Captage Production (http://www.captage.com)

Days in a day, Pierrick Le Calvez (http://www.1h05.com/diad)

Pierre-Olivier Fineltin, Les 24 heures d’Adrien (sur Les Weberies d’un surfeur solitaire, http://pofineltin.free.fr/)

A-C Brandenbourger, Apparitions inquiétantes (http://www.anacoluthe.com/bulles/apparitions/jump.html)

Xavier Malbreil (sur 0m1.com) Le Livre des morts et Serial letters

http://www.0m1.com/ (Voir aussi, sur le site, les réflexions théoriques de X. Malbreil.)

Jean-François Verreault, Le Nœud (www.total.net/~amnesie/)

Lucie de Boutiny, NON-Roman (http://www.synesthesie.com/boutiny)

Alain Salvatore, Ecran total, http://alain.salvatore.free.fr/

Sharon Denning, Exquisite Corpse (http://www.repohistory.org/circulation/exquisite/, œuvre collective)

Voir la Base de récits interactifs et autres œuvres interactives réalisée par Serge Bouchardon, http://www.utc.fr/%7Ebouchard/recit/consultation/, qui mentionne également des récits interactifs non-fictionnels (autobiographiques essentiellement).

 

IV. L’autobiographie

Nous avons mentionné le site de Myriam Bernardi, Ce qui me passe par la tête , 2002, (http://www.cequimepasseparlatete.com, dernière consultation en août 2005 !)

Sophie Calle, « Vingt ans après, 2001 », réalisé dans le cadre de De l’écrit à l’écran, site Panoplie.org, http://www.panoplie.org/ecart/calle/calle.html

CD-Rom de Chris Marker, Immemory, Centre Georges Pompidou, 1997

Présentation de Chris Marker sur Encyclopédie nouveaux médias (http://www.newmedia-art.org)

Renaud Camus, Vaisseaux brûlés, http://pagesperso-orange.fr/renaud.camus/.

Gabriela Golder, Postales, http://postal.free.fr

Site de Philippe Lejeune, Autopacte, http://www.autopacte.org/.

Site de l’APA (http://sitapa.free.fr/)

Philippe De Jonckheere, Le Bloc-notes du Désordre (http://www.desordre.net/bloc/)

(En particulier : http://www.desordre.net/bloc/2004_11_14_archive.htm)

Journal intime collectif : http://www.ejic.com/

Journal intime.com (http://www.journalintime.com/)

Le Journal de bord de la Scribouilleuse, http://scribouilleuse.free.fr/

Intime journal de Sophie (http://www.lavie.ca/sophie/)

Christine Genin, Labyrinthe – Blogs (http://perso.orange.fr/labyrinthe/blogs.html)

Tilly Bayard-Richard, Le Blogue de Tilly (http://tillybayardrichard.typepad.com/le_blogue_de_tilly, voir aussi les liens proposés par « Les blog-eux keu j’aim-eu »)

Miss Zabeele, Autoportrait d’un jour (http://icari.club.fr/blog/blog.html)

Matthieu Remy, 31 Chansons, http://31chansons.blogspot.com/

Claude Closky, Welcome to my blog, http://closky.blogspot.com/

 

V. Conclusion

 

Jean-Pierre Balpe, blog Romans (http://romans.over-blog.com/)

Du même, HyperFiction (http://hyperfiction.blogs.com/)

Général Proust : voir notamment http://generalproust.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=193370

et http://generalproust.oldiblog.com/?page=liens

Poèmes de Jean-Pierre Balpe (http://balpepoemes.spaces.live.com/)

La Vie de Jean-Pierre Balpe (notamment http://jpbalpe.blogdrive.com/archive/cm-2_cy-2006_m-2_d-19_y-2006_o-40.html)



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