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Tolkien, ancêtre de lui-même ? Article paru dans Tolkien aujourd’hui, études réunies par Michaël Devaux, Vincent Ferré et Charles Ridoux, Presses universitaires de Valenciennes, 2011, p. 341-356. It seems to me that Tolkien was still following what I have suggested as the second aim of his nineteenth-century predecessors, i. e. to press a « reconstructed » mythology into the service of his own language-group. Tom Shippey, Roots and Branches, p. 93. Le projet d’une « mythologie pour l’Angleterre » a fait couler beaucoup d’encre1. La question est reprise par Tom Shippey dans différents articles2, particulièrement dans celui qui s’intitule « Tolkien and Iceland : the Philology of Envy », où on peut lire ces mots : One of the things most often said about J.R.R. Tolkien is that it was his intention, in his fiction, to create « a mythology for England ». It seems that he never in fact used this particular phrase ; but just the same, on more than one occasion he said something quite similar. Thus, in one letter written after the publication of The Lord of the Rings, or Hringadrottins saga, he says that he had « set myself a task, the arrogance of which I fully recognized and trembled at : being precisely to restore to the English an epic tradition and present them with a mythology of their own ». Another and earlier letter declares in more detail that « once upon a time (my crest has long since fallen) I had a mind to make a body or more or less connected legend, ranging from the large and cosmogonic to the level of romantic fairy-story... which I could dedicate simply to : to England ; to my country ». This second letter was written in 1951, when The Lord of the Rings was still not published, and not accepted by any publisher, while The Silmarillion had been shown once to a publisher and firmly rejected. We know now that in 1951 Tolkien had already written a body of legend ranging from the cosmogonic (the early parts of The Silmarillion) to an epic romance (The Lord of the Rings). He abandoned the attempt to dedicate these works « to England ; to my country », but it is very likely that a major initial motive for him was both nationalist and mythological3. L’idée d’accorder à la littérature une mission nationale est essentiellement romantique. On se penchera ici sur l’esprit – et non la lettre – des grands précédents de Tolkien en la matière, afin de poser la question suivante : comment peut-on se constituer soi-même comme « grand ancêtre », comme légende vivante, dans le noble but d’assurer la gloire mythique d’une Angleterre dont on ne peut que constater qu’elle est dépourvue (dans l’optique de Tolkien !) de toute grandeur mythologique propre ? Si nous nous replaçons en face du Tolkien de 1951 décrit par Tom Shippey (un Tolkien qui n’a pas encore publié ses grands livres), nous ne pouvons qu’être frappée, mutatis mutandis, par la similitude de sa situation et de celle du jeune Mac Pherson : Si le génie national de l’Écosse avait produit dans le passé une ou des épopées dignes de rivaliser avec l’Iliade ou avec L’Énéide, alors tout pouvait changer dans le destin de ce pays ! On imagine le poids de la mission qui tombe sur les épaules du jeune homme : il a vingt-trois ans, et l’avenir de sa culture est peut-être entre ses mains4. La très fameuse « lettre de dix mille mots »5 de 1951 est programmatique pour Tolkien ; il y explicite un projet d’écrivain qui s’appuie implicitement sur une tradition existante. Si un pays n’a pas de tradition mythologique, la littérature aurait-elle la puissance de lui en offrir une ? Cultures historiquement dominées et revanche de l’imaginaire Aux XVIIIe et XIXe siècle, l’uniformisation générale des systèmes (de la chimie aux langues, de la politique aux mesures) conduit à une progressive mise au pas des langues, des cultures et des systèmes d’écriture bientôt considérés comme « marginaux ». Cette énorme poussée de normativité, faite au nom de l’Universel et de la Raison, suscite une réaction romantique, qui s’exprime notamment par la revendication du folk-lore, la redécouverte de textes oubliés et les travaux linguistiques. La mythologie celtique, ou nordique, ou germanique ne jouit pas de la place « naturellement » centrale qu’on accorde à la mythologie gréco-romaine. L’alphabet supplante tout aussi « naturellement » les runes, les langues parlées par un faible nombre de locuteurs deviennent des « dialectes », et les cultures nordiques (au sens le plus large) suscitent non pas l’adhésion, parfois vague mais toujours implicite, que le public dans son ensemble accorde aux valeurs culturelles incontestées, mais l’engouement engagé, particulier et personnel qu’on voue aux épiphénomènes séduisants. C’est aussi ce qui se passe avec l’Orient des Mille et une nuits, popularisé par le travail volontaire d’une poignée de spécialistes, Galland ayant su trouver le canal romanesque par lequel séduire plus largement le public, sans parvenir toutefois par ce biais à imposer la culture arabe comme une valeur dominante dans le système normatif « universel » de référence. Une démarche de curiosité érudite reste le mode d’accès privilégié à ces domaines. Quelle est la revanche de ces cultures « opprimées », ayant perdu la partie du point de vue matérialiste de la domination historique ? C’est l’imaginaire. L’imaginaire, et son cortège de manifestations associées, magie, symbolique secrète, littérature romanesque ou poétique. On pense à la culture bretonne au Moyen Âge, qui s’est vengée de la domination française grâce à la « matière de Bretagne », dont le succès exceptionnel, encore aujourd’hui6, inscrit une forme de revanche « spirituelle » sur ce qui n’est que « temporel ». On pense au devenir fantasmatique des runes, dans la culture populaire aujourd’hui. Le système d’écriture est investi d’une connotation symbolique et magique, alors qu’il ne viendrait à l’idée de personne de rechercher dans l’alphabet d’aussi mystérieuses significations. Le groupe dominant crédite souvent le groupe dominé d’un imaginaire remarquable, d’une grande puissance magique ou religieuse, comme pour lui accorder un lot de consolation. Simone de Beauvoir note ainsi que la classe des femmes, historiquement dominée, ne peut se prévaloir d’une déesse-mère pour en finir avec sa domination : « si puissante que celle-ci paraisse, c’est à travers des notions créées par la conscience mâle qu’elle est saisie »7. Tolkien, en tant que sujet historique, vient de gagner la guerre ; mais en tant qu’amateur de Shakespeare, il sait qu’une bataille est toujours « perdue-gagnée »8, et peut-être devine-t-il aussi que la domination européenne est désormais forclose devant celle, montante, de l’Amérique du Nord. Il se tourne donc, pour rendre grandeur à sa nation, vers les productions imaginaires des cultures marginales, justement celles qu’il connaît le mieux. Il se place dans la même logique que les peuples dont la langue et les systèmes symboliques ont été historiquement réduits à la marginalité, écrasés sous le silence et l’oubli, avant d’être revendiqués par les romantiques qui ne peuvent plus les valoriser, alors, qu’en tant que minorité. Parce qu’il est du côté des langues perdues, des terres oubliées, du passé éteint, d’un monde qui s’en va – mélancolie essentielle des Havres Gris – Tolkien songe à une démarche proche de celles des romantiques. Il désire par exemple reconstituer, dans l’imaginaire elfique, la langue celtique brittonique perdue qui avait été parlée en Angleterre jusqu’au milieu du VIe siècle : « Tolkien’s creation of the Sindarin language was a deliberate attempt at linguistic reconstruction of a lost Celtic language of Britain that had been spoken until the middle of the sixth century9 ». La mythologie pour l’Angleterre est avant tout un légendaire perdu. Quand un seul homme prend en charge une légende Nombre de démarches de « reconstitution historique » dans le domaine des langues et de la culture voient le jour à l’époque du Romantisme et du pré-Romantisme. L’Écossais MacPherson a collationné au XVIIIe siècle des légendes des Highlands transmises oralement pour créer un texte fondateur, réputé avoir été écrit par le barde Ossian, et que la critique a qualifié de « forgery ». Mais les légendes ainsi refondues n’en sont pas moins authentiques, en tant que légendes. Où commence et où s’arrête l’authenticité d’une légende ? Que penser du fait qu’une autorité dominante se déploie pour opposer à de telles démarches la rigueur de ses propres critères d’authenticité ? Ivar Aasen est le fondateur de la langue néo-norvégienne. Au début du XIXe siècle, il a collationné des dialectes existants, avec une part d’invention et de construction propres. Il illustre sa nouvelle langue par des écrits poétiques. Dans le même esprit, le Kalevala, épopée nationale finlandaise extrêmement revendiquée encore aujourd’hui comme symbole de l’identité nationale10, a elle aussi été composée par une seule personne, à la même époque que le néo-norvégien : le médecin et folkloriste Elias Lönnrot a collé et refondu des poésies populaires transmises oralement dans les campagnes finlandaises. Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes n’est pas lettre morte lors de ces démarches ! Il n’est alors pas question de « nationalisme », au sens lugubre que ce mot pourra prendre plus tard, quand une nation dominante écrasera les autres par force de guerre ; il s’agit de la légitime autodéfense d’une nation dominée, vaincue par un prétendu universalisme qui correspond si étroitement aux impératifs des dominateurs qu’on doute qu’il s’agisse d’une simple coïncidence. Les points communs de ces démarches, animées par le même désir de voir la nation bafouée relever la tête, sont identiques : une seule personne prend en charge le passage de l’oral à l’écrit d’une tradition devenue trop muette. La littérature joue un rôle essentiel dans la constitution de l’identité nationale, car elle amplifie cette démarche première d’inscription. La tradition orale la plus intacte est réputée provenir des campagnes les plus isolées, historiquement et géographiquement préservées de la conquête, du brassage des populations et de l’intégration. Le chercheur doit aller « sur le terrain » pour « collecter » des éléments dans lesdites provinces reculées (montagnes des Highlands, espaces reculés du fin fond de la Norvège, Carélie). Dans un cadre égalitaire, le brassage des populations ne serait pas connoté si négativement ; on pense à l’Éloge de la créolité, où le brassage de populations égales entre elles (ou plutôt rendues égales à l’issue d’un processus historique) est considéré comme un bien commun11. Donc il s’agit clairement, dans le cas qui nous occupe, de rechercher les lieux et les gens épargnés par la domination. On pourrait encore citer, dans le même esprit, la collecte des chansons du Barzaz Breiz par Kervarker (Théodore Hersart de la Villemarqué) en 1839, et encore au début du XXe siècle, de celtic revival de Yates et Synge, qui s’articule autour de la création d’un théâtre national à Dublin. Synge voyage dans les espaces les plus reculés et préservés d’Irlande (à l’époque, les îles Aran) et apprend le gaélique irlandais. La production d’une littérature (théâtrale et poétique) est destinée à illustrer et honorer cette tradition celtique. Prenons donc au sérieux les affirmations de Tolkien dans cette « lettre de dix mille mots » : I was from early days grieved by the poverty of my own beloved country : it had no stories of its own (bound up with its tongue and soil), not of the quality that I sought, and found (as an ingrédient) in legends of others lands. There was Greeek, and Celtic, and Romance, Germanic, Scandivanian and Finnish (which greatly affected me) ; but nothing English, save impoverished chap-book stuff 12. « J’ai très tôt été attristé par la pauvreté de mon propre pays bien-aimé : il n’avait aucune histoire propre (étroitement liée à sa langue et à son sol) »13. L’auteur compare ce manque de substrat mythologique propre de la culture anglaise au succès des légendes grecques, celtes, romanes, germaniques, scandinaves et finnoises, qui l’ont particulièrement marqué (il pense précisément au Kalevala ici). Et d’ajouter qu’il est conscient de la démesure de son premier projet, qui est de « créer un ensemble de légendes plus ou moins reliées », (« I had a mind to make a body of more or less connected legend ») pour le dédier à l’Angleterre, son pays (« which I could dedicate simply to : to England ; to my country »). Il est clair qu’il qualifie alors ce grandiose projet d’ « absurde ». « Absurd ». Le mot tombe, formant à lui tout seul une phrase nominale. Que penser d’une telle clausule, qui en réalité ne ferme pas du tout le discours puisque l’auteur reprend aussitôt : « Bien entendu, un projet d’une telle démesure ne s’est pas développé tout d’un coup » ? Car la lettre ne s’arrête pas là. Tolkien évoque ensuite rien moins que la réalisation effective, quoique partielle, de ce projet. Il précise que, certes, tout n’est pas complet, que certaines ramifications ne se sont pas faites, que certains liens entre les contes n’ont pas été opérés. Tout cela, il le concède bien volontiers. Tout n’a pas été totalement accompli. Mais cela existe et cela a quelque consistance ; et c’est pour cette raison que l’éditeur, à qui est adressée la lettre, est prié de publier tout ensemble le Silmarillion et le Seigneur des anneaux ; car tout se tient. Et Tolkien ajoute : « j’ai toujours eu le sentiment de rapporter ce qui était déjà là, quelque part – non d’inventer » et « je pense que les légendes et les mythes sont faits en grande partie de vérité ». Cela veut-il dire que quand la tradition véritable fait défaut, les écrivains ont le pouvoir et peut-être le droit de se substituer à une réalité défaillante, et de doter leur malheureux pays de ce qui lui manque ? Concluons donc de tout ceci que Tolkien a bel et bien le projet de dédier à son pays « a body of legend », comme l’ont fait ses prédécesseurs romantiques et que, comme eux, il a conscience de ne rien inventer et de se contenter de mettre en forme l’existant. Entre la découverte de quelque chose d’existant et l’invention de ce qui pourrait ou aurait pu l’être, une démarche sinueuse de reconstitution historique « plus vraie que nature » est à l’œuvre ; Tolkien suit la voie ouverte par ses prédécesseurs. Comment on devient un futur ancêtre En précaution préliminaire, écartons le folklore. Tolkien n’est pas folkloriste. Il ne court pas les campagnes anglaises pour collecter des légendes. La démarche intellectuelle pure qui est la sienne, et qui consiste à mettre son savoir érudit et linguiste à la disposition d’une fiction, est différente de celle des « coureurs de légendes » romantiques. Lui crée des langues et des peuples. L’influence du folklore anglais est certes grande chez lui, plus grande sans doute que ce qu’on en admet communément ; mais il n’en est pas contenté. Il cherche autre chose, et le dit clairement dans la lettre 131. On peut supposer que Tolkien avait lu, sans s’en vanter14, des livres de Margaret Murray. Les elfes tiennent beaucoup des fées, mâles et femelles, auxquelles Margaret Murray consacre plusieurs chapitres de son livre sur le folklore britannique15. Certes, Margaret Murray aura pu paraître peu sérieuse à Tolkien16 ; mais du point de vue de l’imaginaire, ses livres ont une certaine puissance – et ils traitent d’un corps de légendes anglaises, d’histoires de « fées ». Tolkien, on le sait, est fort ambigu par rapport à la « fairy » : on devine ici un terreau secret, réprouvé, mais présent – et en tous cas, pour ce qui nous occupe, pas assez convaincant pour jeter Tolkien sur les routes secrètes de l’Angleterre oubliée. Que fait donc Tolkien ? En réalité, il invente. À l’éditeur à qui il adresse la lettre 131, il dit qu’il va parler de son monde imaginaire. Et par la création d’un monde imaginaire, construit sur le mode de l’histoire devenue mythe, il crée un sorte de passé antérieur. Le processus consiste à considérer comme un fait acquis que l’histoire devient naturellement mythe par le double fait de l’éloignement et de la nostalgie. Inversement, on peut dire, au prix d’un syllogisme, que les faits qui sont devenus mythiques ont donc réellement existé historiquement ; de là à créditer de valeur historique des éléments fictionnels qui ressemblent à s’y méprendre aux vieilles chroniques, il n’y a qu’un pas, même si la stricte logique s’en trouve légèrement gauchie. Tolkien se constitue ainsi lui-même comme un futur ancêtre, un ancêtre pour le futur. Il désire sciemment se constituer comme donné mythologique pour le futur, et cette décision informe le projet-même du Silmarillion et du Seigneur des anneaux (les deux ouvrages formant de son point de vue un tout insécable). Ce projet de Tolkien emprunte moins à la matière d’Ossian ou d’Ivar Aasen qu’à leur précédent intellectuel. Tolkien se construit lui-même comme une sorte d’Homère pour le futur. Il élabore ses grands romans comme les fragments d’un mythe fondateur, susceptible d’être repris, adapté, décliné comme c’est le cas de tous les grands mythes ; et, nota bene, c’est bien ce qui s’est passé par la suite. Le Seigneur des anneaux est un maillon dans une chaîne qui le dépasse, il est entré dans un processus essentiellement caractérisable par la transmission : du livre au jeu de rôle, du jeu au film, du film aux objets dérivés, des bijoux aux BD, le Seigneur des anneaux suit exactement le destin d’un mythe. C’est un « signifiant disponible » selon la définition de Marcel Détienne, susceptible de demeurer lui-même en changeant de forme et de support. C’est un « mythe d’aujourd’hui ». La saga tolkinesque pourra-t-elle dès lors devenir, pour l’an 3000 ou 4000, la poussière des siècles aidant, une de ces légendes dont on imagine toujours qu’elles auront eu au départ une base historique ? Tolkien a-t-il construit son œuvre en fondant son futur caractère ancestral ? En d’autres termes : confronté, en tant qu’archéologue des langues anciennes, à des documents poudreux, des fragments incertains, des archives douteuses, des mythes issus de l’histoire, Tolkien a-t-il conçu comme une mythologie possible l’histoire fantastique des Hobbits et de Sauron ? Tout se passe comme si l’épaisseur des siècles gommait ce que la fiction peut avoir de fictionnel, l’histoire et le mythe se rejoignant et se confondant à l’horizon le plus lointain du passé. Il s’agit seulement de jouer sur le temps, et sur l’effet de véracité de la fiction devenue histoire du passé. Dans quelques millénaires, devait se dire Tolkien, qui sait si ces fausses archives, et ce livre rouge que j’ai inventés, ne deviendront pas à leur tour des archives historiques, dignes de foi ? N’est-ce pas là une ruse de la raison pour fonder, pour l’avenir, une mythologie pour l’Angleterre ? |
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