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Naturalisme et réalisme synthèse Envoyé par Laetitia. naturalisme et realismeLa présentation de la réalité est une tradition de la littérature occidentale depuis ses origines, bien avant que se développent, après 1848 et essentiellement en réaction contre le Romantisme, le mouvement réaliste puis le mouvement réaliste. Le texte réaliste se donne pour mimétique et documentaire comme une simple intervention dans le continu des choses. Mais une telle prétention pose de nombreuses questions. Et d’abord : qu’entendre par « réalité » ? Et encore : est-il possible de donner une présentation exacte, objective, totale de la réalité ? Si les réalistes et les naturalistes ont, pour l’essentiel, une même attitude devant la vie et l’œuvre d’art : goût du réel et du présent, qu’ils s’attachent à reproduire, et s’accordent pour affirmer que le texte réaliste donne l’illusion du réel plus qu’il ne le copie, il existe entre les 1e et les 2nd des différences capitales qui tiennent aux conditions historiques et socioculturelles d’émergence des 2 mouvements. Le développement du capitalisme, du prolétariat et des grandes villes, les progrès de la science explorant des territoires de plus en plus vastes offrent aux romanciers naturalistes une méthode d’investigation, des contenus nouveaux, une vision contrastée de l’homme et de la société. D’un côté le Progrès, les découvertes et leurs applications techniques ; de l’autre, l’image du désordre, de la dégradation, d’une société et d’un homme telles des machines. Qu’est-ce que le realisme ?
DEFINIR LE REALISME
De plus, les frontières entre la littérature et différentes sciences deviennent floues. On reproche souvent aux auteurs réalistes de faire, au lieu d’une œuvre d’art, un traité technique et médical, « un roman physiologiste ».
Le romancier réaliste n’est ni un photographe ni un historien. C’est d’abord et avant tout, un raconteur d’histoires, que le lecteur accepte comme vraies, tout en sachant qu’elles ne le sont pas, parce qu’elles lui donnent l’illusion du vrai. DEFINIR LE NATURALISME On peut parler du tournant de 1865 : paraissent 2 œuvres importantes, L’introduction à la médecine expérimentale de Claude Bernard, dont Zola prend alors connaissance directement et indirectement par des comptes rendus, mais il ne se servira qu’en 1878 pour définir le « roman expérimental », et Germinie Lacerteux, roman que les Goncourt font précéder d’une préface retentissante. Le roman, affirment-ils avec force, doit désormais être non le récit d’histoires polissonnes, divertissantes ou consolantes, mais une analyse du monde comtemporain, explorant tous les milieux, y compris les « basses classes », jusque-là réputées trop triviales. Il doit utiliser les découvertes de la médecine. Le naturalisme a été violemment contesté en son temps. On lui adresse toujours les même critiques : prétentions scientifiques ineptes, complaisance pour la vulgarité et l’obscénité, manque de goût, absence de style, etc… Le mouvement naturaliste n’a jamais constitué une école au sens strict du terme. Ce sont quelques grandes dates, événements ou publications ponctuant l’histoire groupe fluctuant. Trois grands temps :
Le mot, ancien, a pris au fil des siècles, plusieurs sens qui ne s’excluent pas les uns les autres. Il a d’abord désigné un savant s’occupant de sciences naturelles et des sciences biologiques. Au XVIIs, on a ajouté à ce 1e sens un sens philosophique : est naturaliste celui qui explique « les phénomènes par les lois du mécanisme et sans recourir à des causes surnaturelles. » Au XIXs, le mot entre dans le vocabulaire des Beaux-Arts : le critique d’art Castagnary l’utilise dès 1863 de préférence à celui de réalisme, qui depuis 1855 a des connotations triviales, voire injurieuses, pour désigner l’évolution de la peinture contemporaine vers la représentation du réel. Zola reprend le mot en 1865 en lui donnant les 3 sens. Taine, écrit-il par exemple en 1866, est « un philosophe naturaliste » parce qu’ « il déclare que le monde intellectuel est soumis à des lois comme le monde matériel, et qu’il s’agit avant tout de trouver ces lois, si l’on veut avancer sûrement dans la connaissance de l’esprit humain ». En 1881, il précise : « Les naturalistes reprennent l’étude de la nature aux sources mêmes, remplaçant l’homme métaphysique par l’homme physiologique, et ne le séparent plus du milieu qui le détermine ». Entre Réalisme et naturalisme, il y a eu les progrès considérables des sciences, en particulier la physiologie. Désormais les écrivains utilisent systématiquement les découvertes des docteurs Moreau de Tours, Lucas, Morel, Trélat… Les naturalistes privilégient l’étude des marges du sain, des dégénérescences, la folie, les névroses, il traque l’hérédité, ce qui se passe sous la peau. L’impression, la sensation l’emportent sur le sentiment, sur la pensée. On emprunte ainsi aux sciences leurs méthodes. Jules Huret en 1891 définit le naturalisme comme « une méthode de pensée, de voir, de réfléchir, d’étudier, d’expérimenter, un besoin d’analyser pour savoir, non une façon spéciale d’écrire. C’est une attitude nouvelle pour l’homme de lettres parce qu’inspirée du modèle scientifique, « l’étude des êtres et des choses soumis à l’observation et à l’analyse, en dehors de toute idée préconçue d’absolu. » (Zola). |
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