Foire internationale de l’art africain
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Date de diffusion
24/10/2014
Dossier 414
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Parcours pédagogique
Contenu : Salon de l’art contemporain africain : offrir un lieu d’exposition aux artistes en manque de visibilité.
Prendre position pour ou contre les idées reçues sur l’Afrique.
Thème : Société
Niveau : B2, avancé
Public : adultes
Liste des activités
S’appuyer sur les images pour entrer dans le thème du reportage.
Faire des hypothèses sur la structure du reportage.
Comprendre globalement le reportage et en commenter la structure.
Activité 2
Comprendre le reportage de façon détaillée.
Activité 3
Expliquer des expressions du reportage.
Activité 4
Reformuler une citation pour prendre position à l’oral.
Suggestions d’activités pour la classe
Mise en route :
Diviser la classe en petits groupes de travail.
Vous allez regarder un reportage sur la foire internationale de l’art africain à Londres. Quelles images vous attendez-vous à voir ?
Mise en commun à l’oral en grand groupe.
Montrer le reportage sans le son et sans les sous-titres.
En petits groupes. Qu’avez-vous pensé de ces images ? Selon vous, quel type d’art est présenté ?
Mise en commun à l’oral. Noter les propositions des apprenants au tableau.
Laisser les apprenants proposer librement leurs hypothèses à l’oral. Accepter toutes les réponses du moment qu’elles sont justifiées.
Pistes de corrections / Corrigés :
- Je pense que je vais voir des tableaux, des sculptures, des masques en bois, des statues, des boubous, des paniers, des artistes africains, des interviews de visiteurs, des interviews de critiques d’art, des images de l’Afrique, des images de Londres, etc.
- Dans le reportage on voit de l’art contemporain africain, c’est étonnant, il y a des œuvres comme des sculptures de chaises en bois, une sculpture colorée composée de matériaux de récupération (des bouchons en plastique), etc.
Activité 1 :
Dans un premier temps, laisser quelques minutes aux apprenants pour faire la première partie de l’activité sans montrer le reportage.
Faites l’activité 1 a) : réorganisez les idées suivantes pour proposer une structure pour le reportage.
Laisser le temps aux apprenants de comparer leur réponse avec celles de leurs voisin(e)s puis leur demander de se mettre d’accord en grand groupe sur la structure la plus pertinente pour ce reportage.
Noter l’ordre proposé par les apprenants, au tableau.
Montrer le reportage avec le son mais sans les sous-titres.
À deux. Faites l’activité 1 b) : écoutez le reportage. Remettez les propositions dans l’ordre entendu.
Corriger l’ordre des différentes parties du reportage sur proposition des apprenants.
Inviter les apprenants à commenter la structure effective du reportage et le choix du journaliste.
Pistes de corrections / Corrigés :
Ordre : e – d – g – c – f – b – a
Activité 2 :
Inviter les apprenants à lire l’activité. Montrer le reportage avec le son mais en cachant les sous-titres.
À deux. Faites l’activité 2 : regardez le reportage. Appuyez-vous sur ces éléments pour compléter le tableau.
Reproduire au tableau les informations à compléter.
Pour la mise en commun, inciter chacun des groupes à venir à tour de rôle à compléter au tableau une information.
Résumez en quelques phrases les signes du changement sur le marché de l’art africain.
Pistes de corrections / Corrigés :
Avant
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Maintenant
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En 2015
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 Les artistes ne pouvaient pas s’exprimer pour des raisons politique ou parce qu’ils n’avaient pas de structures adaptées.
Les artistes venaient s’installer en Europe ou aux États-Unis.
Les galeries étaient installées en Europe mais pas en Afrique.
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Beaucoup d’artistes sont basés en Afrique. Ils bougent, échangent des idées, organisent des expositions et ils ont un studio pour travailler.
L’art africain a gagné en popularité.
Le public s’intéresse plus à cet art, il est surpris, étonné par ce qu’il voit.
Le salon se tient en même temps qu’une foire de l’art contemporain plus classique et fait parler de lui.
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Le salon se tiendra peut-être en Afrique.
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Le marché africain est maintenant plus dynamique et n’a plus besoin de s’installer en Europe ou aux États-Unis pour exister : il peut désormais exister sur le continent africain.
Activité 3 :
Laisser aux apprenants le temps de lire les phrases à expliquer. Si besoin, distribuer la transcription du reportage pour leur permettre de replacer les items en contexte.
En petits groupes. Faites l’activité 3 : en vous appuyant sur le reportage, expliquez à qui ou à quoi ces expressions se rapportent.
Faire une mise en commun à l’oral : les apprenants qui le souhaitent prennent en charge une expression de leur choix. Laisser les apprenants se mettre d’accord entre eux sur les réponses correctes.
Mise en commun orale.
Pistes de corrections / Corrigés :
« Offrir une visibilité » : on parle des artistes africains : ce salon leur permet d’être vus par le public, donc connus et reconnus.
« Manquer de structures adaptées » : il s’agit encore des artistes africains qui, avant, ne pouvaient pas travailler, pratiquer leur art dans leurs pays d’origine, sur le continent africain, car il n’y avait pas assez de galeries, d’expositions, de matériel, le milieu artistique n’était pas du tout développé.
« S’afficher comme des chroniques sociales » : on parle des œuvres des artistes qui sont un témoignage de l’Afrique aujourd’hui, de ces sociétés africaines actuelles ?
« Questionner le continent » : on parle toujours des œuvres des artistes qui amènent les gens à réfléchir : les africains à réfléchir sur eux-mêmes, mais aussi le monde entier à réfléchir sur l’Afrique.
« Marquer les esprits » : on parle de l’œuvre de Peju Alatise qui est étonnante, voire choquante car elle rend hommage aux jeunes filles qui sont kidnappées dans son pays.
« Ambitionner de devenir nomade » : on parle du salon qui va sans doute se tenir ailleurs qu’à Londres dorénavant.
Activité 4 :
Laisser les apprenants prendre connaissance de l’activité, comprendre la citation proposée et y réfléchir individuellement quelques minutes. Diviser la classe en petits groupes de discussion.
Faites l’activité 4 : réagissez à cette phrase, tirée d’un article de Jeune Afrique : « Le dynamisme de l’art contemporain en Afrique semble s’enraciner dans le désir de sortir de l’image désuète d’une Afrique pauvre, déchirée par des guerres fratricides ou par l’exploitation et le pillage de ses ressources naturelles. »
Au préalable, demander aux apprenants de se mettre d’accord en petits groupes sur une reformulation de la citation pour en vérifier la bonne compréhension. Puis leur demander de prendre position sur ce sujet.
Inciter les apprenants à s’appuyer sur le reportage qu’ils viennent de voir, mais aussi sur leurs connaissances, sur des exemples historiques, personnels ou d’actualité.
La mise en commun se fera sous la forme d’une discussion orale en grand groupe dans laquelle chacun exprimera ses opinions en les appuyant sur des exemples. Inciter chaque apprenant à prendre la parole, à manifester son accord ou son désaccord et à poser des questions pour relancer la discussion.
Pistes de corrections / Corrigés :
- Cette phrase signifie que l’art contemporain est dynamique et que les artistes et les populations en Afrique essaient de changer l’image que le reste du monde peut avoir d’elle : on pense tous aux guerres civiles, aux violences, à la pauvreté, aux maladies quand on pense à l’Afrique.
- Je pense que c’est une jolie phrase, mais que c’est utopique. C’est une illusion de croire qu’une sculpture en bouchons de plastique peut changer l’image que les occidentaux ont de l’Afrique. Cela prendra des années. Et ça passera par d’autres choses que l’art contemporain, cela passera par les changements politique !
- Justement non ! L’art fait parfois bouger les mentalités plus vite que la politique : le théâtre, la musique ou la danse peuvent parfois faire prendre conscience de choses qui ne seraient pas passé dans un discours officiel ou une déclaration politique ! Et plus il y aura d’artistes en Afrique, plus les structures leur permettront de pratiquer leur art, plus on pourra entendre leur message…
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Niveau avancé / B2
Auteur : Margot Bonvallet,
CAVILAM – Alliance française
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