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Références : 1e , 2e et 3e partie.doc. Déposé à la SGDL le lundi 3 avril 2000 Pages 1 à118CADRANS SOLAIRES DE CORRÈZE Par Pierre Joseph DALLET 4, rue des Fougères, F 19200 USSEL Tel 05 55 96 20 24 © DALLET P.J. 2003 Remerciements. Les informations écrites dans ce document ont pu être réunies grâce aux membres de la Commission des Cadrans Solaires de la Société Astronomique de France. En de nombreuses années de relations une multitude de petites connaissances, de savoir -faire se sont accumulé. Cet ouvrage est un reflet de ces connaissances et je remercie mes collègues gnomonistes de me les avoir communiquées. La gravure sur pierre m’a été enseignée par mon fils Luc DALLET, je l’en remercie. Je n’oublie pas de remercier l’ingénieur chimiste Patrick REY ( ART e’COLOR, Lyon ) qui m’a permis de décrire une méthode permettant de déterminer si un pigment est utilisable pour les cadrans solaires. Enfin je remercie ceux qui m’ont aidé précisément à la rédaction de « CADRANS SOLAIRES DE CORREZE ». Ce sont de simples avis m’encourageant à décrire la classification des « objets gnomonique » telle qu’elle l’est dans la 3e partie de cet ouvrage. Enfin je remercie Paul GAGNAIRE qui a créé les noms latins des « objets gnomoniques » suggérés pour les définir rigoureusement. Il a dû relire tout le texte et a contribué à en améliorer la rédaction. Pierre Joseph DALLET Introduction. Ce document est intitulé « Cadrans Solaires de Corrèze au XXe siècle » parce qu’il comporte des photos de cadrans solaires conçus et réalisés au XXe siècle, et qui existent en Corrèze. Ils ne sont bien évidemment pas les seuls de la Corrèze. Ce département possède des cadrans contemporains mais aussi des cadrans anciens. Les plus remarquables sont des cadrans muraux à style polaire en forme de cercle. Il sont caractérisés par un style planté au point le plus haut du cercle, il procure uniquement le temps vrai local. Ces cadrans semblent dater du XVIIIe siècle. Cet ouvrage est destiné à procurer des indications sur les manières de concevoir les cadrans solaires au XXe siècle. Les deux premiers chapitres devraient permettre à un cadranier novice de réaliser correctement son premier cadran solaire sur le mur de sa maison. C’est bien souvent ainsi que l’on se découvre une âme de gnomoniste. Ensuite sont traités des cadrans que l’on rencontre comme décors de parcs et jardins ou sous la forme de bibelots. Les cadrans bibelots se trouvent assez facilement dans le commerce, le problème est que ce sont des cadrans de série pour lesquels depuis longtemps les fabricants se passent de la gnomonique pour les concevoir, et ils sont tous faux ! La gnomonique du XXe est caractérisée par le fait que les lignes des cadrans se tracent en utilisant des calculatrices scientifiques ou des ordinateurs. Les méthodes choisies ici découlent des algorithmes du logiciel « CADRAN » et sont donc toujours compatibles avec l’automatisation des calculs. Il est aussi à remarquer que ce siècle a vu des renseignements variés procurés par un seul cadran. Les vieux cadrans européens n’ont pas cette richesse. Un type d’heure existait dans un pays, ou dans un autre, à une époque ou à une autre, il n’y en avait pas plusieurs sur un cadran. Enfin les cadrans ne sont plus nécessaires pour donner l’heure, il sont là pour le plaisir, pour l’art et ils sont exacts. Un cadran est la fois une œuvre mathématique, une œuvre d’art, une œuvre culturelle. Aucune de ces trois parties ne peut manquer pour que le cadran soit réussi. Quelques photos devraient permettre au lecteur de s’intéresser à des cadrans de types incroyablement variés. Le système de classification découle directement de la structure du logiciel « CADRAN ». Les algorithmes qu’il contient proviennent de la lecture du programme source de ce logiciel. Ils ne sont pas complets, de nombreux détails ne sont pas cités. Ils sont là à titre indicatif et sont suffisants pour permettre à un programmeur de comprendre comment on peut s’organiser pour élaborer un logiciel. Les listings sont fonction des langages utilisés, et ces derniers sont perpétuellement modifiés. Nous avons la certitude que les formules citées sont aptes à l’automatisation des calculs. Des formules complémentaires se trouveront facilement dans un traité de formules de calculs astronomiques ( Jean Meeus ), et dans un traité de gnomonique moderne ( Denis Savoie ). Ces explications permettent aussi au collectionneur de photos de cadrans de comprendre comment les coordonnées célestes du Soleil peuvent être traduites en lignes sur le cadran. Ce document est une réponse à la question souvent posée « Comment avez vous écrit le logiciel CADRAN » : il faut tout lire, tout comprendre, et écrire le logiciel. Celui ci pourra traiter un grand nombre de cadrans et sera préférable à de nombreux logiciels traitant chacun un type de cadran. Les conventions de la Commission des Cadrans Solaires de la SAF seront respectées.
Cadrans solaires de Corrèze. 1e Partie Gnomonique au XXe siècle. Par Pierre Joseph DALLET 4, rue des Fougères, F 19200 USSEL Tel 05 55 96 20 24 DALLET P.J.2003 Pages 11 à 20 Cadrans solaires de Corrèze . Chapitre IUn cadran équatorial. |